Icho, Kaori Icho, Olympic champion, female wrestling

Kaori Icho, à la recherche de la perfection

By Tim Foley

Lorsque Kaori Icho a remporté les Championnats du Monde pour la neuvième fois jeudi soir à Tachkent, elle est restée sobre. La lutteuse a brandi le drapeau de son pays, comme il se doit, a serré quelques mains, a tiré sa révérence et a quitté la scène. Pas de backflips, de pleurs ou de grandes effusions pour la lutteuse japonaise.

Sa réaction peut être expliquée par le fait qu’elle a déjà remporté trois médailles d’or aux Jeux Olympiques et huit titres en Championnats du Monde. En tout, l’athlète a remporté douze titres mondiaux ; elle est incontestablement l’une des plus grande lutteuse de l’histoire du sport, avec sa coéquipière Saori Yoshida qui a remporté quinze titres mondiaux.

Malgré une série de 172 victoires, Icho ne se bat pas pour écrire l’histoire ou pour remporter le plus de titres. Elle n’a pas besoin d’une autre médaille d’or pour décorer sa chambre à coucher et n’a pas besoin de nouveaux sponsors pour renflouer son compte en banque. Non, la passion d’Icho ne peut pas être décrite en ces termes ; il faut la voir se battre pour comprendre.

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Kaori Icho avait beaucoup de pression sur les épaules lorsqu’elle est arrivée aux Jeux Olympiques de 2008. Elle devait défendre le titre qu’elle avait remporté en 2004 et n’avait pas subi de défaite depuis 2003.  Les médias du Japon ne lui laissaient aucun répit et Icho n’était plus satisfaite de ce que son sport avait à lui offrir.

Elle a pensé à la retraite. Icho savait la discipline de la lutte féminine n’en était qu’à ses débuts, et elle pouvait quitter la compétition la tête haute en tant que double championne olympique à seulement 24 ans. Elle était jeune, pouvait entreprendre de nouvelles expériences, commencer un autre sport, trouver un travail.

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Sa sœur ainée, Chiharu, qui allait gagner deux médailles d’argent aux Jeux Olympiques, se présentait elle aussi aux Jeux Olympiques de Pékin et avait déjà annoncé qu’elle prendrait sa retraite – une annonce qui avait permis à Icho de se décharger du stress et qui avait détourné l’œil insistant des médias de sa propre carrière si elle décidait de suivre les pas de sa sœur.

Icho voyageait avec sa sœur mais également avec sa coéquipière et amie Soari Yoshida, qui avait elle aussi remporté une médaille d’or aux Jeux Olympiques en 2004 et qui était entrainée par son père, le coach de l’équipe nationale, Eikatsu Yoshida.

« Je sais que les médailles d’or comptent beaucoup pour Saori » déclare Icho. « Ce sont les médailles qui la motivent, comme beaucoup d’autres athlètes. J’étais comme cela moi aussi, mais cela ne me convenait pas vraiment. Quelque chose ne tournait pas rond. »

Icho a joué avec l’idée de la retraite, et les médias ont rapidement eu vent de ses intentions. « Je n’ai jamais véritablement décidé de prendre ma retraite, mais j’avais besoin de changement. J’avais vraiment besoin de changement. »

Icho s’entrainait alors dans un club près de Nogoya depuis de nombreuses années. Quand elle a pris le temps de la réflexion à 24 ans, elle a réalisé qu’elle avait besoin de variété.

« Je m’entrainais toujours avec les mêmes personnes et j’avais toujours le même coach » explique Icho. « Ils n’avaient aucun défauts, je ne pouvais simplement plus rien apprendre de nouveau ni m’améliorer dans cet environnement. Si je continuais dans la lutte, il me fallait regarder ailleurs. »

Bien sur, Icho allait gagner à Pékin. A l’annonce de sa victoire, elle a levé les bras au ciel et son visage s’est fendu d’un grand sourire. Mais Icho était plus soulagée que ravie ; plus que son titre, elle appréciait d’être enfin débarrassée de toute la pression qui pesait sur ses épaules.

Icho n’a pas participé aux Championnats du Monde de 2008 – les tournois mondiaux de lutte féminine se tenaient en même temps que les Jeux Olympiques, ce jusqu’en 2016. Yoshida s’est inscrite aux Championnats et a gagné, comme d’habitude.

Icho a décidé de ne pas prendre sa retraite mais de quitter le Japon. Elle s’est rendue au Canada pour continuer à lutter.

« Je voulais vivre ailleurs et voir comment s’entrainaient les autres pays » explique Icho. « Pour moi, la plus grande différence a été de voir à quel point les coachs et les athlètes communiquaient. Cela n’avait rien à voir avec le Japon. »

Au Japon, la relation qu’entretient un coach avec un lutteur est simple : les coachs donnent les instructions et les athlètes les écoutent. Au Canada, les coachs et les athlètes entretenaient de véritables relations, s’appréciaient et se connaissaient personnellement.

« Je leur enviais cette sorte de relation » témoigne Icho.

Icho est revenue au Japon de temps en temps, mais pendant les huit mois suivants elle a passé la majeure partie de son temps à s’entrainer au Canada. Elle a appris l’anglais, n’a pas participé aux Championnats du Monde de 2009, et cette pause dans la compétition lui a permis de redécouvrir son amour pour le sport de la lutte – et gagner des médailles ne faisait pas partie du tableau.

Icho envie la relation des coachs et des athlètes mais également les méthodes d’entrainement qu’elle a découvertes au Canada, et qui variaient d’un pays à l’autre. Bien a l’abri à Nagoya, elle n’avait jamais entendu parler de programme d’entrainement sans course (discipline qu’elle n’aime pas) et a découvert qu’elle pouvait mettre l’accent sur sa force, qu’elle aime entrainer.

Lorsqu’elle est retournée au Japon, Icho a passé beaucoup de temps au centre d’entrainement national pour athlètes masculins et a cherché des programmes et coachs qu’elle pourrait apprécier. Elle a passé plusieurs semaines à apprendre de nouvelles techniques et surtout de nouvelles attitudes – elle a pu étudier les différences entres les diverses écoles. Grâce à ses observations, elle a compris ce qu’il lui restait à faire au niveau émotionnel et physique avant de pouvoir reprendre la compétition.  

Elle s’est concentrée sur la technique de combat et a abandonné le style agressif qui est souvent utilisé en lutte. Elle a découvert que la passion était un moteur qui pouvait s’enrayer sous la pression ou dans de mauvaises circonstances, alors que les compétences techniques ne lui feraient jamais défaut. De plus, acquérir de telles compétences était déjà  un travail satisfaisant en soi.

Icho possède un talent unique. Sa rapidité et sa forme athlétique sont visibles au premier coup d’œil, même pour un lutteur inexpérimenté, mais elle est surtout de plus en plus active et plus douée techniquement, ce qui ne correspond pas à l’évolution sportive habituelle des lutteurs. Les athlètes qui approchent la trentaine ont tendance à se ralentir ; ils sont plus souvent blessés et favorisent les mouvements et les prises directes pour s’économiser.

Selon Icho, qui aura trente ans en juin,  ses progrès constants sont le fruit de ses entrainements avec les hommes, qui la forcent à se concentrer sur la technique et avec qui les entrainements sont plus difficiles. Si elle soumet quotidiennement son corps à ce régime difficile, Icho est convaincue qu’elle apprendra plus vite et que son corps aura plus de facilité à apprendre de nouvelles techniques.

« Les hommes accordent plus d’importance aux détails et les prises sont plus compliquées. L’entrainement est donc difficile et c’est un travail très sérieux. »

Icho refuse de penser à la fin de sa carrière.  Il est possible qu’elle décide de continuer jusqu’aux Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo. Si elle gagnait chaque championnat jusque là, elle terminerait sa carrière avec 18 titres mondiaux et cinq médailles d’or olympiques. Mais Icho ne court pas après les titres, et ne va se mettre à rêver de légende maintenant.

« Je ne sais pas quand je mettrai un terme à ma carrière, mais je pratiquerai la lutte toute ma vie » déclare Icho. « Je suis une lutteuse, mais quand le temps sera venu de dire au revoir à la compétition et de travailler en tant que coach, je le saurai ».

Pour l’instant, Icho se concentre sur chaque match à venir.  Sans cesse à la recherche de la perfection, elle en exige toujours plus d’elle même et vise plus haut après chaque réussite.

« J’ai une image bien précise de tout ce que la lutte peut être et peut offrir. Mon but, mon seul but, est de parvenir à cette image » explique Icho. « La compétition est importante et est très enrichissante. »

« C’est seulement maintenant que je réalise que le progrès et le dépassement de soi sont ce qui me motive et me satisfait pleinement. »


 

 

 

February Rankings, United World Wrestling, Lutte Féminine, Icho, Zhou, Vorobieva, Maroulis, Gray

Zhou No.1 à 69kg, Icho toujour en tête à 58kg dans les classements féminins

By William May

CORSIER-SUR-VEVEY (3 février) – La médaillée d'argent au niveau mondial  ZHOU Feng (CHN) est la nouvelle No.1 à 69 kg dans les premiers classements féminins 2016 d'United World Wrestling.

Zhou a battu l'ancienne championne du monde Dorothy YEATS (CAN) par supériorité technique après que la médaillée d'or des Jeux Pan American ait battu Vorobieva en round d'ouverture.

De l'autre côté du monde, il y a également eu du changement. Une autre championne du monde s'est inclinée en finale, mais garde sa place de No. 1 dans les classements de ce mois.

La triple championne olympique Kaori ICHO (JPN), qui avait remporté 189 matchs consécutifs depuis sa dernière défaite en 2003, s'est inclinée en fiale à 58 kg au GP Yarygin à Krasnoyarsk, en Russie.

PUREVDORJ Orkhon (MGL), non classée et qui évolue plus souvent à 55kg, a paré chaque attaque d'Icho, et a remporté son match face à la championne du monde par supériorité technique.

Malgré sa défaite, Icho reste No. 1 à 58 kg - du moins pour l'instant.

Adeline GRAY (USA) a de son côté eu de la peine face à Erica WIEBE (CAN), qui avait battu la championne du monde de 2013 ZHANG Fengliu (CHN) en demi-finale à 75 kg à Rio.

Gray a battu deux médaillées d'argent des précédents championnats du monde, Aline FERREIRA (BRA) en quarts de finale et ZHOU Qian (CHN) en demi-finale, avant de battre Wiebe en finale 7-4.

Les classements sont présentés de la manière suivante : nom des lutteurs, pays, meilleur ou plus récent résultat de ces 12 derniers mois, et leurs positions dans les classements précédents.

48kg – La championne du monde de 2013 SUN Yanan (CHN) prend la place de No.3 dans les classements, et la championne d'Asie Yuki IRIE (JPN) a remporté son second titre au Grand Prix Yarygin en battant Nadezhda FEDOROVA (RUS) par tombé. Elle se classe No. 8 dans les classements.  

1. Eri TOSAKA (JPN) – World No.1 (1)
2. Mariya STADNYK (AZE) – World No.2 (2)
3. SUN Yanan (CHN) – Rio Test Event No.1 (7)
4. Valentina ISLAMOVA (RUS) – Rio Test No.2 (4)
5. Genevieve MORRISON (CAN) – World No.3 (3)
6. Jessica BLASZKA (NED) – World No.3 (5)
7. Li Hui (CHN) – World No.5 (6)
8. Yuki IRIE (JPN) – Yarygin Grand Prix No.1 (Not ranked)
9. Carolina CASTILLO HIDALGO (COL) – Paris GP No.3 (11)
10. Patricia BERMUDEZ (ARG) – Dan Kolov No.1 (nr)
11. Natalya PULKOVSKA (UKR) – Dan Kolov No.2 (9)
12. Alyssa LAMPE (USA) – Rio Test No.3 (12)
13. Nadezhda FEDOROVA (RUS) – Yarygin GP No.2 (nr)
14. Yu MIYAHARA (JPN) – World Cup No.2 (8)
15. Tatyana AMANZHOL (KAZ) – Asie No.3 (10)
16. Anna LUKASIEK (POL) – Paris GP No.1 (nr)
17. Jasmine MIAN (CAN) – Rio Test No.3 (nr)
18. ERDENESUKH Narangerel (MGL) – Yarygin GP No.3 (18)
19. Iwona MATKOWSKA (POL) – GGP Final No.3 (16)
20. Elitsa YANKOVA (BUL) – Jeux d’Europe No.2 (14)

53kg – La médaillée d'argent des Jeux d'Europe Katarzyna KRAWCZYK (POL) s'est propulsée à la 7e place des classements après sa victoire au Grand Prix de Paris, alors que Lyubov SALNIKOVA (RUS) a battu l'ancienne championne du monde Chiho HAMADA (JPN) au GP Yarygin.

1. Saori YOSHIDA (JPN) – World No.1 (1)
2. Sofia MATTSSON (SWE) – World No.2 (2)
3. Odunayo ADEKUOROYE (NGR) – World No.3 (3)
4. ZHONG Xuechun (CHN) – Rio Test No.1 (4)
5. JONG Myong-Suk (PRK) – World No.3 (5)
6. Angela DOROGAN (AZE) – Jeux d’Europe No.1 (6)
7. Katarzyna KRAWCZYK (POL) – Paris GP No.1 (13)
8. Lyubov SALNIKOV (RUS) – Yarygin GP No.1 (nr)
9. Chiho HAMADA (JPN) – Yarygin GP No.2 (nr)
10. Nadeshda SHUSHKO (BLR) – Paris GP No.3 (9)
11. Maria GUROVA (RUS) – Yarygin GP No.3 (nr)
12. ERDENECHIMEG Sumiya (MGL) – Yarygin GP No.3 (nr)
13. Whitney CONDER (USA) – Jeux Pan Am No.1 (13)
14. Nina HEMMER (GER) – GP d’Allemagne No.2 (8)
15. Karima SANCHEZ RAMIS (ESP) – Paris GP No.3 (10)
16. Natalia BUDU (MDA) – Dan Kolov No.2 (19)
17. Betzabeth ARGUELLO (VEN) – Paris GP No.2 (20)
18. Maria PREVOLARAKI (GRE) – Dan Kolov No.1 (nr)
19. Alma VALENCIA ESCOTO (MEX) – Jeux Pan Am No.2 (14)
20. Natalya MALYSHEVA (RUS) – Rio Test No.3 (nr)

55kg – Zalina SIDAKOVA (BLR) a battu sa coéquipière Katsiaryna HANCHAR (BLR) en finale du Grand Prix de Paris, et se classe No. 11. Nadeshda TRETYAKOVA (RUS) a renversé la championne d'Asie Anri KIMURA (JPN) au Grand Prix Yarygin et devient No.12 des classements.

1. Helen MAROULIS (USA) – World No.1 (1)
2. Irina OLOGONOVA (RUS) – World No.2 (2)
3. Evelina NIKOLOVA (BUL) – World No.3 (3)
4. Tatyana KIT (UKR) – World No.3 (4)
5. Katsiaryna HANCHAR (BLR) – Paris GP No.2 (5)
6. PANG Qianyu (CHN) – Spanish GP No.3 (6)
7. Natalya SINISHIN (AZE) – Jeux d’Europe No.3 (7)
8. PUREVDORJ Orkhon (MGL) – Yarygin GP No.1 (nr)
9. Marwa AMRI (TUN) – Open de Pologne No.1 (8)
10. Anri KIMURA (JPN) – Asie No.1 (9)
11. Zalina SIDAKOVA (BLR) – Paris GP No.1 (18)
12. Nadeshda TRETYAKOVA (RUS) – Yarygin No.1 (nr)
13. Alyona KOLESNIK (AZE) – European U23 No.1 (12)
14. Bediha GUN (TUR) – European U23 No.5 (13)
15. HAN Kum-Ok (PRK) – Asie No.2 (14)
16. SUNDEV Byambatseren (MGL) – World Cup No.3 (10)
17. Hikari SUGAWARA (JPN) – GGP Final No.3 (15)
18. JONG In-Sun (PRK) – GGP Final No.3 (16)
19. Aishan ISMAGULOVA (KAZ) – Medved Prizes No.3 (17)
20. Viktoria SHULGINA (RUS) – Yarygin GP No.3 (nr)

58kg – La médaillée de bronze des Championnats d'Europe de 2014 Mimi HRISTOVA (BUL) a remporté son premier titre au tournoi Dan Kolov après trois ans en tant que vice championne et devient No. 8 dans les classements. LI Qian se classe No.13 grâce à sa 2e place au test event de Rio.
 
1. Kaori ICHO (JPN) – World No.1 (1)
2. Petra OLLI (FIN) – World No.2 (2)
3. Elif Jale YESILIRMAK (TUR) – World No.3 (3)
4. Johanna MATTSSON (SWE) – GGP Final No.3 (5)
5. Aiym ABDILDINA (KAZ) – GGP Final No.3 (8)
6. Yulia RATKEVICH (AZE) – World No.3 (4)
7. Jackeline RENTERIA CASTILLO (COL) – Medved Prizes No.1 (6)
8. Mimi HRISTOVA (BUL) – Dan Kolov No.1 (12)
9. Marianna SASTIN (HUN) – Open de Pologne No.2 (8)
10. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) – GGP Final No.2 (9)
11. Lissette ANTES CASTILLO (ECU) – Jeux Pan Am No.3 (10)
12. Grace BULLEN (NOR) – Jeux d’Europe No.3 (11)
13. LI Qian (CHN) – Rio Test No.2 (nr)
14. Michelle FAZZARI (CAN) – Rio Test No.3 (16)
15. BAATARJAV Shoovdor (MGL) – Yarygin GP No.3 (20)
16. Anastassia HUCHOK (BLR) – Open de Pologne No.1 (13)
17. Tatyana LAVRENCHUK (UKR) – Jeux d’Europe No.2 (14)
18. Lyubov OVCHAROVA (RUS) – Rio Test No.3 (nr)
19. Allison RAGAN (USA) – GGP Final No.2 (15)
20. ZHOU Zhangting (CHN) – Spanish GP No.3 (17)

60kg – Dzhanan MANOLOVA (BUL) a remporté ses trois matchs au Dan Kolov, et la championne du monde de 2014 SUKHEE Tserenchimed (MGL)a remporté le bronze après avoir perdu face à Icho au premier round.
 
1. Oksana HERHEL (UKR) – World No.1 (1)
2. Dzhanan MANOLOVA (BUL) – Dan Kolov No.1 (2)
3. SUKHEE Tserenchimed (MGL) – Yarygin GP No.3 (3)
4. Irina NETREBA (AZE) – Open de Pologne No.3 (4)
5. Leigh JAYNES (USA) – World No.3 (5)
6. Emese BARKA (HUN) – Jeux d’Europe No.1 (6)
7. LUO Xiaojuan (CHN) – GGP Final No.1 (7)
8. Veranika IVANOVA (BLR) – Jeux d’Europe No.3 (8)
9. Svetlana LIPATOVA (RUS) – Jeux d’Europe No.2 (9)
10. Yulia PRONTSEVICH (RUS) – Yarygin No.1 (nr)
11. Ayaulaylm KASYMOVA (KAZ) – Yarygin No.2 (nr)
12. Victoria BOBEVA (BUL) – Dan Kolov No.3 (11)
13. SUN Yazhen (CHN) – GP d'Espagne No.3 (10)
14. Natalya FEDOSEEVA (RUS) – Yarygin GP No.3 (nr)
15. Therese PERSSON (SWE) – GP d’Allemagne No.2 (12)
16. Hafize SAHIN (TUR) – Ch. d'Europe U23 No.3 (13)
17. Jennifer PAGE (USA) – Pan Am No.1 (14)
18. Breanne GRAHAM (CAN) – Pan Am No.2 (15)
19. Kanako MURATA (JPN) – Asie No.2 (16)
20. Yukako KAWAI (JPN) – GGP Final No.3 (17)

63kg – La championne du monde de 2014 Yulia TKACH (UKR) semble avoir retrouvé sa forme, et a remporté son premier titre depuis presque une année au tournoi Dan Kolov et prend la place de No. 3 dans les classements.  Anastasija GRIGORJEVA (LAT) a gagné le Schultz Memorial et prend la place de No. 4, alors que Maria MAMASHUK (BLR) a gagné à Paris et se classe No. 6.

1. SORONZONBOLD Battsetseg (MGL) – World No.1 (1)
2. Risako KAWAI (JPN) – World No.2 (2)
3. Yulia TKACH (UKR) – Dan Kolov No.1 (5)
4. Anastasija GRIGORJEVA (LAT) – Schultz Memorial No.1 (4)
5. Taybe YUSEIN (BUL) – Dan Kolov No.2 (3)
6. Maria MAMASHUK (BLR) – Paris GP No.1 (7)
7. Braxton STONE (CAN) – Jeux Pan Am No.1 (6)
8. Valeria LAZINSKAYA (RUS) – Jeux d’Europe No.1 (8)
9. Katherine VIDIAUX LOPEZ (CUB) - Jeux Pan Am No.2 (9)
10. Danielle LAPPAGE (CAN) – Rio Test No.1 (nr)
11. WANG Xiaoqian (CHN) – Rio Test No.2 (nr)
12. Inna TRAZHUKOVA (RUS) – Yarygin No.1 (nr)
13. Monica MICHALIK (POL) – Paris GP No.2 (15)
14. Ayaka ITO (JPN) – Yarygin GP No.2 (nr)
15. Ekaterina LARIONOVA (KAZ) – Yarygin GP No.3 (11)
16. XILUO Zhuoma (CHN) – Asie No.1 (12)
17. Henna JOHANSSON (SWE) – GP d’Allemagne No.1 (13)
18. Nadeshda MUSHKA (AZE) – Open de Pologne No.2 (14)
19. Blessing OBORUDUDU (NGR) – Jeux d’Afrique No.1 (16)
20. Erin CLODGO (USA) – Jeux Pan Am No.3 (17)

69kg – Deux championnes du monde ont remporté des tournois en janvier – Aline FOCKEN (GER) à Paris et Alina MAKHINYA (UKR) au tournoi Dan Kolov à Sofia. Les quatre dernières championnes du monde se pressent en haut des classements de cette catégorie de poids.

1. ZHOU Feng (CHN) – Rio Test No.1 (4)
2. Natalia VOROBIEVA (RUS) – Rio Test No.3 (1)
3. Aline FOCKEN (GER) – Paris GP No.1 (3)
4. Jenny FRANSSON (SWE) – GGP Final No.2 (2)
5. Alina MAKHINYA (UKR) – Jeux d’Europe No.1 (7)
6. Sara DOSHO (JPN) – World No.3 (5)
7. Dorothy YEATS (CAN) – Rio Test No.2 (9)
8. Elena PIROZHKOVA (USA) – GGP Final No.1 (12)
9. OCHIRBAT Nasanburmaa (MGL) – Open de Pologne No.1 (8)
10. Elmira SYZDYKOVA (KAZ) – Yarygin GP No.1 (11)
11. Agnieszka WIESZCZEK-KORDUS (POL) – Paris GP No.2 (8)
12. Ilana KRATYSH (ISR) – Jeux d’Europe No.2 (12)
13. Dalma CANEVA (ITA) – Yarygin GP No.2 (15)
14. Maria ACOSTA (VEN) – Paris GP No.3 (18)
15. Martina KUENZ (AUT) – GP d’Allemagne No.2 (13)
16. Enass MOUSTAFA (EGY) – Jeux d’Afrique No.1 (14)
17. Tamyra MENSAH (USA) – Rio Test No.3 (nr)
18. Alla CHERKASOVA (UKR) – Dan Kolov No.2 (nr)
19. Darima SANZHEEVA (RUS) – Yarygin GP No.3 (nr)
20. Leah FERGUSON (CAN) – GP d’Allemagne No.3 (16)

 

75kg – La championne d'Europe U23 Daria OSOCKA (POL) a remporté le grand Prix de Paris et Svetlana SAENKO (MDA) a gagné le tournoi Dan Kolov à Sofia. Elles se placent respectivement en 12e et 13e position des classements.

1. Adeline GRAY (USA) – World No.1 (1)
2. Epp MAE (EST) – GGP Final No.1 (2)
3. Vasilisa MARZALIUK (BLR) – World No.3 (4)
4. Erica WIEBE (CAN) – Rio Test No.2 (5)
5. Aline FERREIRA (BRA) – Rio Test No.3 (6)
6. ZHOU Qian (CHN) – World No.2 (3)
7. Andrea OLAYA GUITIERREZ (COL) – Paris GP No.3 (7)
8. ZHANG Fengliu (CHN) – Rio Test No.3 (11)
9. Ekaterina BUKINA (RUS) – Jeux d’Europe No.2 (8)
10. Hiroe SUZUKI (JPN) – Asie No.1 (10)
11. Justina DISTACIO (CAN) – Jeux Pan Am No.2 (9)
12. Daria OSOCKA (POL) – Paris GP No.1 (13)
13. Svetlana SAENKO (MDA) – Dan Kolov No.1 (15)
14. Lisset HECHEVARRIA (CUB) – Jeux Pan Am No.3 (12)
15. Maider UNDA (ESP) – Jeux d’Europe No.3 (14)
16. BADRAKH Odonchimeg (MGL) – Yarygin GP No.1 (nr)
17. Alena PEREPELKINA (RUS) – Yarygin GP No.2 (nr)
18. Yasemin ADAR (TUR) – Open de Pologne No.1 (16)
19. Guzel MANYUROVA (KAZ) – GP d’Espagne No.2 (17)
20. OCHIRBAT Burmaa (MGL) – Yarygin No.3 (nr)

 

75kg – European U23 champion Daria OSOCKA (POL) won the Grand Prix of Paris crown and veteran Svetlana SAENKO (MDA) took the Dan Kolov crown in Sofia to edge up slightly in the rankings at 12th and 13th, respectively.

1. Adeline GRAY (USA) – World No.1 (1)
2. Epp MAE (EST) – GGP Final No.1 (2)
3. Vasilisa MARZALIUK (BLR) – World No.3 (4)
4. Erica WIEBE (CAN) – Rio Test No.2 (5)
5. Aline FERREIRA (BRA) – Rio Test No.3 (6)
6. ZHOU Qian (CHN) – World No.2 (3)
7. Andrea OLAYA GUITIERREZ (COL) – Paris GP No.3 (7)
8. ZHANG Fengliu (CHN) – Rio Test No.3 (11)
9. Ekaterina BUKINA (RUS) – European Games No.2 (8)
10. Hiroe SUZUKI (JPN) – Asia No.1 (10)
11. Justina DISTACIO (CAN) – Pan Am Games No.2 (9)
12. Daria OSOCKA (POL) – Paris GP No.1 (13)
13. Svetlana SAENKO (MDA) – Dan Kolov No.1 (15)
14. Lisset HECHEVARRIA (CUB) – Pan Am Games No.3 (12)
15. Maider UNDA (ESP) – European Games No.3 (14)
16. BADRAKH Odonchimeg (MGL) – Yarygin GP No.1 (nr)
17. Alena PEREPELKINA (RUS) – Yarygin GP No.2 (nr)
18. Yasemin ADAR (TUR) – Poland Open No.1 (16)
19. Guzel MANYUROVA (KAZ) – Spanish GP No.2 (17)
20. OCHIRBAT Burmaa (MGL) – Yarygin No.3 (nr)