Japon

Confinée pour l'instant, Susaki ne quitte pas des yeux sa quête relancée vers l'or olympique

By Ken Marantz

TOKYO -- Après avoir vu son rêve olympique brisé, puis soudainement ranimé par une surprise du destin complètement indépendante de sa volonté, Yui SUSAKI (JPN) sait qu’elle doit profiter de toutes les opportunités que la vie met sur son chemin.

Et s’il est nécessaire qu’elle attende une année de plus pour atteindre son objectif aux Jeux Olympiques de Tokyo, alors à toute chose malheur est bon sur la route de l’or olympique. 

"C’est la première fois que je suis éloignée de la lutte aussi longtemps," a répondu Susaki à notre interview par mail. "Je veux vraiment lutter à nouveau le plus vite possible. Mais même dans cette situation, le côté positif est que je peux utiliser ce temps pour faire de l’entraînement visuel en regardant des vidéos, et mettre sur pied un régime d’entraînement pour là où je suis la plus faible."

Où Susaki, qui aura 21 ans le 30 juin prochain, a une faiblesse, ou si elle en a vraiment, reste une question qui peut faire l’objet d’un débat, mais la deux fois championne du monde senior de lutte féminine en 50kg ne veut plus de faux pas le long de sa quête. Comme la majorité du monde sportif, Susaki s’est entraînée à la maison le mois dernier, se préparant pour le jour où il sera possible de remonter sur les tapis.

Il est possible que le Centre national d’entraînement rouvre lors de la suspension de l’état d’urgence décrété par le gouvernement japonais, mais au moment d’écrire ces lignes aucune date précise n’a été donnée. Susaki ne peut pas non plus s’entraîner à l’université de Waseda où elle étudie et qui reste fermée depuis le mois de mars. 

Forcée comme elle l’est de se maintenir en forme à son domicile de la préfecture de Chiba à l’est de Tokyo, Susaki déclare faire deux séances d’entraînement d’à peu près une heure par jour. Elle court de trois à cinq kilomètres ou soulève des poids dans le parc d’à côté ou à la maison.

Elle a la possibilité d’effectuer des entraînements spécifiques à la lutte. Sa sœur aînée Mai la rejoint pour travailler les amenés au sol. Comme leur père Yasuhiro, Mai a lutté à Waseda, et a même terminé troisième de l’Open Klippan Lady. "Les weekends où ma soeur ne travaille pas, nous nous entraînons ensemble à des exercices d’amenés au sol," précise Susaki.

Ces réunions familiales sont un agréable bonus, vu les effets sociétaux de la crise qui siginifie absence de contact avec amis ou coéquipiers. Susaki n’avait jamais passé autant de temps avec sa famille depuis qu’elle avait quitté le domicile familial en deuxième année de lycée pour rejoindre l’Académie d’élite du Comité olympique japonais.

"Passer autant de temps avec toute ma famille est très rafraîchissant et j’en suis vraiment heureuse," dit Susaki. "Ce temps est si précieux. Il sont impatients de me voir lutter sur une grande scène comme celle des JO ou des mondiaux et m’apportent tout le soutien possible. Cela me touche beaucoup, d’autant plus que nous passons beaucoup de temps ensemble. Ma détermination [à réussir] est aussi pour ma famille."

Yui SUSAKI (JPN) ouvre chaque combat par sa marque de fabrique, faisant basse figure. (Photo : Kadir Caliskan)

Entre ses sessions d’entraînement, Susaki participe aux cours en ligne de son université, dans la faculté de Sciences Sportives, dont le panel de professeurs inclut le deux fois médaillé olympique de lutte libre Akira OTA (JPN). Il est significatif que Susaki ait choisi de suivre le chemin familial et de s’engager à Waseda au lieu de rejoindre l’université de Shigakkan University, qui fait effet de locomotive de la lutte au Japon. 

De Shigakkan, auparavant connue sous le nom d’université Chukyo pour femmes, sont sorties toutes les lutteuses japonaises olympiennes depuis que la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique à Athènes en 2004, dont des sommités comme Saori YOSHIDA (JPN) et Kaori ICHO (JPN), et les stars actuelles Risako KAWAI (JPN) et Sara DOSHO (JPN), qui défendront à Tokyo les titres olympiques qu’elles ont remportés à Rio en 2016. 

Sous le postulat que les JO de Tokyo se dérouleront comme reprogrammés l’été 2021, le monopole de Shigakkan se terminera alors, puisque la médaillée mondiale d’argent des 76kg Hiroe MINAGAWA (JPN), qui avait concouru en universitaire à l’université de Ritsumeikan, a déjà assuré sa place dans l’équipe japonaise.

Pour que Susaki la rejoigne, elle doit tout d’abord s’assurer une place au tournoi de qualification olympique Asie, prévu à Xi'an en Chine en mars 2021. Lorsqu’elle avait remporté le titre des 50kg du championnat du Japon en décembre dernier et donc acquis le droit de participer au qualificatif, elle avait deux mois pour se préparer. Ni elle ni personne d’autre ne s’imaginait que le qualificatif serait tout d’abord déplacé hors de Chine puis reporté et que cette durée s’allongerait à 15 mois.

"C’était très difficile de me préparer pour la compétition sans savoir si [la compétition] aurait lieu ou non," dit Susaki. "Quand elle a été reportée d’une année, j’ai pensé au côté positif, car cela me donne une autre année pour devenir plus forte. A partir de maintenant, je deviendrai plus forte."


Yui SUSAKI (JPN) célèbre sa victoire sur sa rivale Yuki IRIE (JPN). (Photo : Sachiko Hotaka)

Une chance de 0,01%
Dire que Susaki montera sur les tapis de Xi'an sans subir de blessure ou d’autres circonstances malheureuses, relève de l’imprévisibilité du sport. 

Le rêve olympique de Susaki avait semblé se briser lorsque son ennemie jurée Yuki IRIE (JPN) l’avait vaincue en éliminatoire pour une place dans l’équipe japonaise du championnat du monde de Noursoultan en septembre dernier. L’importance de cet événement était énorme, car une médaille dans la capitale du Kazakhstan aurait assuré sa place à Irie aux JO de Tokyo, la seule lutteuse au monde qui a su vaincre Susaki depuis l’école primaire. 

Mais Irie a ensuite subit une déchirante défaite par 13-12 en quart de finale, des mains de la médaillée olympique de bronze (Rio 2016) SUN Yanan (CHN). Puis, encore plus marquant pour Susaki et ses fans autour du monde, Sun fut renversée par la futur championne du monde Mariya STADNIK (AZE) en demi-finale – déniant ainsi Irie toute chance de repêchage et de médaille de bronze.

Susaki a continué à s’entraîner, prenant à cœur les mots de son coach Shoko YOSHIMURA que "s’il y a encore une chance de 0,01%, tu dois continuer à te battre."

"Je m’entraînais à ce moment, et je n’ai pas vu le combat entre Sun Yanan et Irie en direct," commente Susaki. "J’ai vu celui entre Sun Yanan et Mariya Stadnik."

Ceci avait entrouvert la porte des JO, mais pour la pousser complètement, il fallait passer le cap du qualificatif Asie. Et pour ça, il lui fallait battre Irie – et la médaillée d’or de Rio Eri TOSAKA (JPN), de plus – ce qu’elle accomplit avec une victoire sur le fil du rasoir par 2-1 en finale de la Coupe de l’Empereur.

 "Je suis allée au combat contre Irie à la Coupe de l’Empereur en me considérant comme la 'challenger'," dit Susaki, ajoutant qu’elle se répétait constamment : "C’est ta dernière chance. Prends-la une fois pour toutes et va aux Jeux Olympiques."

"Quand j’ai perdu en éliminatoire, j’étais perdue et n’avait plus confiance en moi. Mais en utilisant ce temps à bon escient, j’ai pu lutter sûre de moi à la Coupe de l’Empereur, pour tous les gens qui croyaient en moi et me soutenaient et pour moi aussi."


Yui SUSAKI (JPN) explose de joie avec son coach après son deuxième titre mondial senior consécutif. (Photo : Gabor Martin)

Le succès vient souvent tôt
Ses aspirations olympiques avaient commencé à la tenailler peu après que Susaki a commencé à lutter en première année d’école primaire à l’école locale de Matsudo Junior. En troisième année, elle remportait son premier titre cadet et commençait à rêver d’imiter Yoshida en remportant une médaille olympique.

L’année suivante, en 2009, elle fut vaincue en quatrième année et finale des 26kg par la future championne du monde junior Saki IGARASHI (JPN) -- Susaki ne perdrait plus ensuite jusqu’en 2015 – mais revint pour s’emparer de la couronne nationale en cinquième et sixième années.

La réusite continua de l’accompagner au lycée, où elle remportait les deux titres majeurs nationaux chacune des trois années suivantes sans concéder aucune défaite. Elle imprima aussi sa marque sur la scène mondiale, remportant le titre cadet de l’Open Klippan Lady trois années d’affilée, et le premier de trois titres mondiaux cadets consécutifs.

En seconde année de lycée, elle fut recrutée pour rejoinder l’Académie d’élite du CJO avec Yoshimura, un quintuple champion du monde qui la parraine encore aujourd’hui. 

A la question de savoir ce qui distingue Susaki des autres meilleures lutteuses, Yoshimura répond : "La capacité et la force physique nécessaires pour atteindre un objectif ne peuvent pas être acquises sans en avoir la volonté. Comme elle a une volonté forte et de l’énergie, elle peut aumenter sa quantité de pratique, d’effort et d’entraînement. Elle établit une méthodologie pour appliquer différentes choses à la lutte."

Passant en première année d’école secondaire, Susaki, après sa victoire aux mondiaux cadets en 2015, atteint la finale de la Coupe de l’Empereur. C’est là qu’elle subit la première des trois défaites de sa carrière sous les coups d’Irie, qui l’emporte 10-0 par supériorité technique, mettant fin à une magnifique série ininterrompue de 83 victoires depuis la première année de lycée de Susaki – sans compter l’école primaire. Elle revenait cependant l’année suivante pour remporter la Coupe de l’Empereur.

En 2017, elle passa directement de championne du monde des cadets à championne du monde des seniors, remportant l’or de Paris en 48kg, ce qui en fit la première écolière à remporter un titre mondial depuis celui d’Icho en 2002. Cette année, 2017, débuta et se termina de manières très différentes, puisqu’elle remportait le Grand Prix Yarygin pour ses débuts en senior, mais perdait face à Irie en demi-finale de la Coupe de l’empereur, mettant fin à une série de 63 victoires.

Entrant à Waseda en avril 2018, elle bat à son tour Irie au championnat du Japon sur invitation, puis encore une fois en éliminatoire pour rejoindre le championnat du monde de Budapest où elle maîtrisait Stadnik en finale des 50kg pour le second titre mondial d’affilée de sa carrière - un peu plus d’un mois après un titre mondial junior.

Yui SUSAKI (JPN) sourit après une victoire à la Coupe du monde de lutte féminine 2019. (Photo : Sachiko Hotaka)

Les joies de la lutte
Dans la vidéo de la déroute de Stadnik, le présentateur américain fait ce commentaire au sujet de Susaki : "Elle adore totalement la lutte. Quand vous la voyez lutter, elle sourit, elle a du plaisir, elle s’amuse, elle est décontractée"

A la question de savoir si ceci était exact, Susaki confirme. 

"Oui, c’est exact," dit-elle. "Vraiment, j’adore lutter et ai toujours du plaisir en combat. C’est réjouissant pour moi lorsque j’utilise le maximum de mes capacités pour remporter une médaille d’or au championnat du monde ou que je vaincs une adversaire puissante."

"Je suis nerveuse avant un combat, mais je sais l’effort que j’ai fait pour préparer ce combat, et combien je me suis entraînée dur dans l’objectif de gagner. Je vais au combat dans l’esprit que ’Je sais que je suis ok. Maintenant, aie du plaisir, c’est tout.'"

Cette féroce détermination de Susaki et sa personnalité pétillante lui ont gagné l’affection des fans au Japon et à l’étranger. La chance lui étant donnée de s’adresser à eux dans cet article, Susaki voulait leur offrir sa reconnaissance pour leur soutien et les encourager à persévérer dans leurs efforts pour surmonter la pandémie de covid-19.

"Je suis très heureuse de tous mes fans autour du monde et reconnaissante du fond de mon cœur," dit-elle. "Ils m’encouragent quand je perds, et partagent leur joie quand je gagne. Grâce à eux tous, j’ai pu faire de mon mieux." 


"Aujourd’hui, le coronavirus a provoqué une grave crise mondiale. Tous ensemble, nous pouvons nous en sortir et tourner nos yeux vers le jour où nous pourrons lutter à nouveau et suivre des combats. Je vais faire tout mon possible pour progresser et offrir à nouveau un beau spectacle sur la scène mondiale.

#WrestleBelgrade

Les demi-finales de la première journée des championnats du monde

By Ken Marantz & Vinay Siwach

BELGRADE, Serbie (10 septembre) -- Le premier jour des Championnats du monde est arrivé. Belgrade est prête pour le plus grand événement de l'année. L'équipe gréco-romaine démarre la compétition avec beaucoup d'attente de la part de la foule locale, qui espère remporter deux des quatre médailles d'or.

WATCH LIVE |  ORDRE DES MATCHS

Quelle session nous avons eu pour le premier jour de la compétition. Les demi-finales de la session du soir sont fixées.

55kg
Amangali BEKBOLATOV (KAZ) vs. Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
Eldaniz AZIZLI (AZE) vs. Max NOWRY (USA)

72kg
Selcuk CAN (TUR) vs. Ulvi GANIZADE (AZE)
Ali ARSALAN (SRB) vs. Ibrahim GHANEM (FRA)

77kg
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) vs. Hyeonwoo KIM (KOR)
Zoltan LEVAI (HUN) vs. Viktor NEMES (SRB) 

87kg
Ali CENGIZ (TUR) vs. Turpan Ali Alvievich BISULTANOV (DEN)
Zurabi DATUNASHVILI (SRB) vs. David LOSONCZI (HUN)

14:30: TLe dernier combat de la session du matin est un thriller. Le champion olympique Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) a commencé par un quatre points mais Yunus BASAR (TUR) a obtenu l'exposition dans le même mouvement avant d'ajouter un quatre points pour lui-même. Makhmudov avec un takedown avant de contester pour un autre. Basar tenait les critères 7-7 avant d'être averti pour un tirage de maillot alors que Makhmudov attaquait. Makhmudov prend l'avantage 9-7 et remporte la victoire.

14:25: Le vétéran Hyeonwoo KIM (KOR) a montré qu'il avait encore le potentiel pour remporter une médaille lorsque l'athlète de 33 ans a marqué tous ses points au début de la première période et a remporté une victoire 6-0 contre Aram VARDANYAN (UZB) en quart de finale des 77 kg. 

14:25: Viktor NEMES (SRB) passe en demi-finale des 77kg. L'ancien champion du monde s'impose 7-0 face à Rui LIU (CHN). Les fans locaux sont absolument ravis de cette victoire.

14:24: Zoltan LEVAI (HUN), qui avait commencé la journée en éliminant le champion du monde 2021 des 72kg, a poursuivi sa mission en 77kg en battant Tamerlan SHADUKAYEV (KAZ) par tombé technique 9-0. Levai a marqué 4 points en par terre dans la première période, puis a terminé le match avec un takedown dans la deuxième.

14:15: Nugzari TSURTSUMIA (GEO) a gardé l'espoir de reconquérir le titre mondial qu'il a remporté en 2019, mais il a dangereusement failli passer à côté. Le médaillé de bronze des championnats du monde de 2021 a dû se battre contre son dos en première période, puis a marqué un jeté de 2 points en deuxième période pour décrocher une victoire de 5-2 en quart de finale contre Jasurbek ORTIKBOEV (UZB). 

14:09: Eldaniz AZIZLI (AZE), tête de série, s'est frayé un chemin jusqu'aux demi-finales des 55 kg, marquant trois gut wrenches de par terre avant d'éliminer le champion asiatique Yu SHIOTANI (JPN) avec un takedown en deuxième période pour un tombé technique de 9-0.

14:07: Max NOWRY (USA) avec une chute en quart de finale ! Fabian SCHMITT (GER) ne peut pas se défaire du headlock après le par terre.

14:05: Quarts de finale 55kg et Poya DAD MARZ (IRI) lutte contre Amangali BEKBOLATOV (KAZ) qui prend l'avantage 1-0 pour la passivité de Dad Marz. Dans la deuxième période, Bekbolatov commence par un takedown avant un point pour Dad Marz.

13:59: Si Gevorg SAHAKYAN (POL) ramène une médaille de Belgrade, au mieux ce sera la même que le bronze qu'il a gagné à Oslo l'année dernière. Selcuk CAN (TUR) a marqué un jeté de 2 points du par terre dans la deuxième période, lui donnant une victoire 3-1 et la dernière place dans les demi-finales des 72kg.

13:55: Sur le tapis D, Ibrahim GHANEM (FRA) a pris une avance de 4-0 avant d'ajouter deux autres stepouts pour mener 6-0 contre Valentin PETIC (MDA). Plus de score dans ce combat, Ghanem se qualifie pour les demi-finales.

13:53: Le médaillé de bronze européen Ulvu GANIZADE (AZE) profite pleinement du par terre, marquant une paire de lancers à 4 points pour écraser Deyvid DIMITROV (BUL) par chute technique 10-0 en un peu plus de deux minutes et se qualifier pour les demi-finales des 72kg.

13:50: Chez les 72kg, Ali ARSALAN (SRB) et la tête de série Kristupas SLEIVA (LTU) en quart de finale. Arsalan prend l'avantage avec la par terre. Il obtient deux tours pour mener 5-0. Il passe ensuite derrière Sleiva pour un takedown avant de continuer le mouvement pour obtenir la victoire 9-0 et une place en demi-finale.

13:40: Turpal BISULTANOV (DEN), qui vise à devenir le premier médaillé mondial en gréco du Danemark depuis 2015, est resté dans la course en 87 kg lorsqu'il a marqué un stepout au milieu de la deuxième période et a tenu bon pour une victoire 2-1 en quart de finale contre le champion asiatique Naser ALIZADEH (IRI). 

13:42: Quart de finale 87kg entre Damian VON EUW (SUI) et Ali CENGIZ (TUR) et c'est Von Euw qui obtient la première position par terre. Cengiz commet une faute de jambe en défendant ce qui donne à Von Euw une avance de 3-0. Chengiz avec un stepout et tente un body lock throw. C'est seulement un stepout mais la Suisse demande une exposition mais perd le challenge. Von Euw mène 3-3 sur les critères. Mais Chengiz avec un tour de par terre et un avertissement contre Von Euw. Chengiz gagne 8-3.

13:38: Le champion en titre Zurabi DATUNASHVILI (SRB) a maintenu ses espoirs d'une répétition de l'or en 87kg, marquant trois points dans la première période et un stepout dans la seconde pour battre Alex KESSIDIS (SWE) 4-1 et se qualifier pour les demi-finales.

13:35: La première victoire en quart de finale ! David LOSONCZI (HUN) avec un énorme quatre-pointers contre Nursultan TURSYNOV (KAZ) et c'est une supériorité technique 12-3 pour lui en 87kg.

13:12: En 77kg, Idris IBAEV (GER) est en difficulté car Tamerlan SHADUKAYEV (KAZ) construit un 7-0 à la pause. Ibaev commence avec un takedown dans la deuxième période mais Shadukayev avec un arm throw pour quatre points et il gagne 11-2. 

13:08: Max NOWRY (USA) a assuré la présence américaine en quarts de finale dès le premier jour avec une victoire éclatante en 55kg sur Arjun HALAKURKI (IND). Mené 3-1, Nowry a lancé un spectaculaire arm throw pour 4 points, puis s'est accroché pour un tombé à un peu moins d'une minute de la fin. 

13:05: Hyeonwoo KIM (KOR) avec une roulade en par terre contre Mohammadali GERAEI (IRI) pour mener 3-0 dans leur combat de 77kg. Geraei ne peut pas faire la même chose depuis le par terre car il n'y a pas de contrôle lorsqu'il essayait de rouler Kim. Une victoire 4-1 pour Kim.

13:03: Le médaillé d'argent asiatique Amangali BEKBOLATOV (KAZ) se qualifie pour les quarts de finale des 55 kg en battant Nedyalko PETROV (BUL) 3-1.

12:58: Chez les 55 kg, Poya DAD MARZ (IRI) se relève d'un déficit de 5-0, marquant un stepout à :06 de la fin pour battre Ekrem OZTURK (TUR) 6-5 et se qualifier pour les quarts de finale. 

12:52: Yu SHIOTANI (JPN), visant à garder le titre des 55kg dans les mains japonaises, n'a pas pu retourner Koriun SAHRADIAN (UKR) du par terre, mais est revenu avec un takedown et une exposition de 2 points pour mener 5-0 après une période. Un front headlock roll dans la deuxième période lui a donné une victoire 9-0 et une confrontation en quart de finale avec Eldaniz AZIZLI (AZE). 

12:51: Le héros local Viktor NEMES (SRB) avec un quatre points en par terre et il mène Yasaf ZEINALOV (UKR) en 77kg. Zeinalov obtient un stepout et ensuite un avantage de passivité mais n'obtient aucun point. Nemes gagne le combat 6-2.

12:48: Le médaillé de bronze en 55 kg, Nugzari TSURTSUMIA (GEO), n'a eu aucun mal à battre Mostafa ALQADE (JOR) 10-0 en un peu moins de deux minutes pour se qualifier pour les huitièmes de finale.

12:47: Voici les quarts de finale en 87kg

David LOSONCZI (HUN) vs. Nursultan TURSYNOV (KAZ)
Damian VON EUW (SUI) vs. Ali CENGIZ (TUR)
Naser ALIZADEH (IRI) vs. Turpal BISULTANOV (DEN)
Zurabi DATUNASHVILI (SRB) vs. Alex KESSIDIS (SWE) 

12:42: Le champion d'Europe et médaillé de bronze aux championnats du monde de 2021 Eldaniz AZIZLI (AZE) n'a fait qu'une bouchée de Giovanni FRENI (ITA), obtenant un takedown et trois gut wrenches pour un tombé technique de 8-0 en 1:32.

12:39: Chez les 72 kg, le médaillé de bronze des championnats du monde U23 de 2021, Ulvi GANIZADE (AZE), s'est assuré une place en quart de finale grâce à une victoire difficile de 4-2 sur Ibragim MAGOMADOV (KAZ). 

12:36: Dans un choc entre médaillés de bronze continentaux, l'Asie l'emporte. Jasurbek ORTIKBOEV (UZB) conclut son tombé technique 9-0 sur Rudik MKRTCHYAN (ARM) par une roulade de 4 points pour se qualifier pour les quarts de finale des 55kg. 

12:32: Fabian SCHMITT (GER) est devenu le premier à se qualifier pour les quarts de finale chez les 55 kg grâce à une victoire serrée de 3-2 sur Artiom DELEANU (MDA). 

12:30: Kristupas SLEIVA (LTU), médaillé de bronze en 72kg il y a un an à Oslo, a commencé sa campagne par une victoire 6-3 sur Matias LIPASTI (FIN). Sleiva était mené 0-1 dans la deuxième période lorsqu'il a déclenché une mêlée avec un arm throw. Lorsque la poussière est retombée et que les arbitres ont fait le tri, il a terminé avec six points et son adversaire deux. 

12:15: Ali ARSALAN (SRB) s'appuie sur le soutien local pour revenir de 3-0 et battre Robert FRITSCH (HUN) 7-3 en 72kg. Il est qualifié pour les quarts de finale. Ce combat est suivi par Ibrahim GHANEM (FRA) qui bat Mohammad Reza MOKHTARI (IRI) en 72kg. 

12:11: Le champion européen Turpal BISULTANOV (DEN), qui cherche à faire mieux que sa cinquième place en 2021, a mis autant de temps à attendre l'annonce du résultat du défi infructueux de Barthelemy TSHOSHA (COD) qu'à marquer sa victoire 9-0 pour se qualifier pour les quarts de finale chez les 87 kg. 

12:10: Le champion du monde Zurabi DATUNASHVILI (SRB) affronte Hannes WAGNER (GER) en pré-quart de finales des 87kg. Il obtient le premier point grâce à la passivité de Wagner. Il mène 1-0 à la pause. Wagner tente un tie mais Datunashvili obtient le takedown pour deux points. Un point pour avoir fui le tapis. Wagner conteste mais perd. Datunashvili gagne 5-0.

12:06: Le médaillé d'argent asiatique Nursultan TURSYNOV (KAZ) n'a fait qu'une bouchée de Haitao QIAN (CHN), s'imposant 8-0 pour assurer sa place en quart de finale des 87kg. Il affrontera David LOSONCZI (HUN). 

12:01: Georgio PREVOLARAKIS (GRE), mené 4-1 contre Yosvanys PENA FLORES (CUB), utilise un headlock roll avant pour six points et avance chez les 77kg avec une victoire 7-5. Le Grec s'est débarrassé d'une tentative de takedown dans les dernières secondes pour assurer la victoire.

11:55: Antonio KAMENJASEVIC (CRO) a obtenu le quatre points sur  Mohammadali GERAEI (IRI) mais le lutteur iranien, deux fois médaillé de bronze aux Championnats du monde, l'emporte 5-4 car il avait le lancer du par terre.

11:50: Chez les 77 kg, le médaillé de bronze des championnats du monde U23 de 2021, Per Albin OLOFSSON (SWE), a réussi un back suplex à 4 points à 20 secondes de la fin du combat pour s'imposer 5-1 face au médaillé de bronze européen Aik MNATSAKANIAN (BUL). Ce qui lui permet d'affronter au deuxième tour le très prometteur Zoltan LEVAI (HUN).   

11:41: Dans un match à suspense en 77kg, le champion du monde U23 2021 Idris IBAEV (GER) a pris une avance de 7-0 dans la première période contre le médaillé d'argent du monde senior, Sanan SULEYMANOV (AZE), pour lui permettre de revenir avec 7 points dans la deuxième période. Mais Ibaev a gardé l'avantage par critères, et une contestation tardive infructueuse lui a donné une victoire de 8-7.  

11:26: Le double champion d'Asie Yu SHIOTANI (JPN), qui a éliminé le champion du monde 2021 Ken MATSUI (JPN) lors d'un barrage pour faire partie de l'équipe des 55 kg à Belgrade, a utilisé un lancer de 5 points pour terminer un tombé technique 8-0 sur Jiahao LIU (CHN) et se qualifier pour les huitièmes de finale. 

11:20: Il a battu Amoyan et maintenant Zoltan LEVAI (HUN) bat Iuri LOMADZE (GEO) en 77kg avec un score de 4-1. Une victoire énorme pour Levai  

11:10: En 72 kg, Matias LIPASTI (FIN) réussit un gros lancer de 4 points à :40 de la fin, lui donnant une victoire 5-5 sur Mirzobek RAKHMATOV (UZB), qui a claqué le tapis de dégoût.

11:12: Naser ALIZADEH (IRI) a connu quelques difficultés avec un critère de 5-5 contre Mirco MINGUZZI (ITA) mais laisse l'avantage 6-5 pour gagner son combat d'ouverture en 87kg.

11:07: Le double médaillé de bronze européen Rudik MKRTCHYAN (ARM) s'est qualifié pour le tour de qualification des 55kg avec un tombé technique de 8-0 sur Hyeokjin JEON (KOR). Il affrontera ensuite un médaillé de bronze asiatique, Jasurbek ORTIKBOEV (UZB).

10:56: Poursuivant les matchs du premier tour en 87kg, Damian VON EUW (SUI) a utilisé un énorme lift-and-dump pour 5 points de par terre, puis a ajouté une exposition de 2 points pour un tombé technique 8-0 sur Bachir SID AZARA (ALG) en 2:01.

10:51: Dans un combat entre olympiens de Tokyo, Jinhyeok KIM (KOR) a vu un challenge réussi renverser un mouvement de 4 points dans les 30 dernières secondes, préservant ainsi sa victoire 3-1 sur Mohamed METWALLY (EGY) pour l'envoyer en huitième de finale.

10:45: Un champion du monde se couche tôt. Malkas AMOYAN (ARM) a obtenu le tour de par terre dans la première période mais Zoltan LEVAI (HUN) a également obtenu le tour pour une victoire 3-3. Amoyan a remporté la médaille d'or aux championnats du monde 2021 en 72kg.

10:42: Alex KESSIDIS (SWE), médaillé d'argent à 77kg en 2019, démarre sa campagne en 87kg en balançant Masato SUMI (JPN) du par terre pour réaliser un tombé technique 11-2.

10:30: Le premier coup de sifflet des Championnats du Monde ! Le tapis A oppose Malkhas AMOYAN (ARM) à Zoltan LEVAI (HUN) en 77kg. Au tapis B, Vjekoslav LUBURIC (CRO) vs Hannes WAGNER (GER) en 87kg, Masato SUMI (JPN) vs Alex KESSIDIS (SWE) en 87kg et au tapis D, Nurbek KHASHIMBEKOV (UZB) vs Yoan DIMITROV (BUL).

10:25: Salutations de Belgrade ! Le soleil joue à cache-cache avec les nuages, mais l'action sera au rendez-vous sur les quatre tapis. Nous sommes sur le point de commencer la journée d'ouverture avec la session du matin par les quarts de finale en Greco 55kg, 72kg, 77kg et 87kg.