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La championne Erica Wiebe ne perd pas de vue son rêve olympique

By United World Wrestling Press

"Un sport unique" pour la championne olympique Erica Wiebe

par Luke Norman

Depuis qu'elle a gagné l'or aux Jeux Olympiques 2016 de Rio, Erica Wiebe (CAN) a été courtisée sans relâche par le monde du sport et poussée à des compétitions de dégustation par son coach. Mais elle n'a jamais quitté des yeux son but, les Jeux Olympiques de Tokyo 2020.


"J'ai pris le temps qu'il fallait et j'ai profité de beaucoup des opportunités qui m'ont été présentées après ma victoire à Rio. Maintenant, je suis de retour. C'est un challenge de gagner à nouveau à Tokyo, mais c'est mon but" déclare la championne olympique à 75 kg.

"J'aime profondément la lutte".

Au début de l'année 2017, cette passion alliée à un esprit indépendant et ouvert a permis à la Canadienne de se plonger dans la période de succès qui suit une victoire olympique. Nommée capitaine de l'équipe féminine de Mumbai Maharati, la jeune femme de 27 ans a pris part à la Indian Pro Wrestling League.

"C'était très différent. Il y avait des lumières, de la musique, un animateur qui scandait mon nom, des tambours. On me reconnaissait dans la rue, les fans étaient déchainés ou que nous allions" décrit Wiebe en parlant du tournoi qui a duré trois semaines.

L'occasion de lutter devant des milliers de fans passionnés est le moteur de la Canadienne, mais ce tournoi l'a emmenée dans un tout autre monde.

"Après une victoire particulière, nous avons fait notre tour des médias, et j'ai du être escortée de six gardes de sécurité qui repoussaient les fans alors que nous montions dans le bus" raconte-t-elle. "C'était fou, j'avais l'impression de faire partie des Beatles..."

En compétition tout aussi bien qu'en dehors des tapis, Wiebe était bien loin de sa zone de confort.

"Les locaux qui faisaient partie de notre équipe nous ont tous demandé de rendre visite à leur famille dans les petits villages environnants. Nous conduisions jusqu'à chez eux et ils nous offraient du lait frais du village et nous rencontrions la famille. C'est une expérience que je n'oublierais jamais."

Mais c'est toutefois son amour de la compétition qui a pris le dessus. Malgré le fait que Wiebe ait remporté ses six matchs en Inde, son équipe a été battu en demi-finale. C'est une défaite qui est toujours difficile à avaler.
 

Et c'est cette obsession de la victoire qui a poussé Wiebe a décliné l'offre alléchante faite par WWE à la fin de l'année 2016. La lutteuse est au sommet de sa forme et ne s'imagine absolument pas abandonner la compétition olympique.
 

"J'ai beaucoup de succès au niveau international depuis un moment" continue celle qui a remporté 36 matchs consécutifs en 2014. "Mais je n'ai jamais mieux lutté qu'à Rio. J'ai l'impression que ce n'est qu'un aperçu de ce que je suis capable de faire."

La route qui la menée à une telle confiance a été longue mais relativement calme. Wiebe avait 14 ans lorsqu'elle a remarqué une affiche dans la salle de gym ou elle se rendait.

"L'affiche parlait d'entrainement de lutte. J'avais joué au foot toute ma vie, et j'ai pensé que la lutte avait l'air beaucoup plus "fun", j'allais pouvoir affronter des garçons et porter des maillots en spandex" rit-elle.

"Je me suis rendue à mon premier entrainement et j'ai tout de suite été passionnée".

Treize ans plus tard, ce sport séduit toujours autant Wiebe. Et malgré toutes les distractions qui se présente, elle reste une championne pour qui le sport est vital.

"La lutte permet de montrer son vrai caractère, sa persévérance, sa résilience et son courage. Je ne pense pas qu'il y ait un autre sport tel que celui-là. Les affiches avaient ce slogan, "lutte, c'est être humain", et je suis entièrement d'accord. La lutte est un des sports et une des activités physique les plus purs qu'il existe."

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Poreč accueille le Festival de lutte 2023

By United World Wrestling Press

POREC, Croatie (11 juin) --- Dans un monde où les évènements sportifs ont transcendés leurs frontières traditionnelles, le Festival de lutte de Poreč 2023 est prêt à révolutionner la scène de la lutte. Soutenu par United World Wrestling (UWW) et situé dans une magnifique station balnéaire de la région d'Istrie en Croatie, ce festival est bien plus qu'une simple compétition de lutte. 

Cours technique de la Solidarité Olympique pour les entraîneurs et les arbitres

Le cours technique de la Solidarité Olympique pour les entraîneurs et les arbitres s'est déroulé avec succès avec le soutien du Comité National Olympique Croate et United World Wrestling. Le cours a eu lieu du 24 au 28 mai à l'hôtel Valamar Diamant à Poreč. Il s'agissait d'un cours d'entraîneur de niveau 1 conduit par Gary MAYAAB (USA) éducateur certifié d'UWW. L'objectif principal de ce cours était d'introduire aux techniques d'entraînement et de mettre l'accent sur les mesures de sécurité pour les jeunes entraîneurs croates.

De plus, un cours de cinq jours 'Introduction à l'arbitrage' était mené simultanément. Ce cours était dirigé par Davor PETANJEK, éducateur arbitre croate certifié d'UWW et arbitre UWW de catégorie IS.

"Les entraîneurs étaient très compétents et techniquement équilibrés dans leur compétences," a déclaré Gary Mayabb.  Leur niveau d'expérience est élevé pour une moyenne d'âge relativement jeune, l'avenir de la lutte croate est prometteur. Ils sont intelligents, passionnés et savent expliquer "POURQUOI" ils entraînent."

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Les lutteurs se sont illustrés lors du tournoi du festival de lutte à Poreč(Photo: United World Wrestling)

Tournoi du Trophée Adriatique & Festival de lutte

Le tournoi du Trophée Adriatique (U20) et du Festival de lutte (U15 & U17) ont eu lieu les 27 et 28 mai, offrant une plateforme pour plus de 300 lutteurs de gréco-romaine et de lutte féminine (U15, U17, et U20) afin de montrer leurs compétences sur une grande scène.

Avec l'appui de la United World Wrestling, ce tournoi a garanti le plus haut niveau de compétition, attirant les meilleurs talents de différents pays. Il a servi de plateforme inclusive pour tous les lutteurs, leur permettant de montrer leurs capacités et de briller. La célèbre quadruple championne olympique cubaine, Mijain LOPEZ NUNES, était présente pour assister à l'action.

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Les champions olympiques Zhan BELENIUK (UKR) et Mijain Lopez s'entraînent ensemble au camp d'entraînement de gréco-romaine en Croatie. (Photo: United World Wrestling)

Les camps d'entraînement internationaux (GR, WW)

L'une des particularités du Festival de lutte de Poreč 2023 est l'intégration par l'UWW des camps d'entraînement féminins afin d'aider les athlètes à affiner leurs techniques et leurs connaissances tactiques.

Traditionnellement, la Croatie est connue pour ses stages de haut niveau en lutte gréco-romaine, régulièrement organisés à Poreč. Du 29 mai au 2 juin, la médaillée de bronze olympique Clarissa CHUN (USA) a dirigé un camp d'entraînement féminin réunissant 13 nations et plus de 100 athlètes de lutte féminine.

Grâce au soutien d'UWW, il s'agit du plus grand camp d'entraînement de lutte féminine que la Croatie ait jamais accueilli, et nous sommes déterminés à développer continuellement la lutte féminine dans la région", a déclaré le Secrétaire général de la Fédération croate de lutte, Tin BREGOVIC. "La majorité de nos lutteuses sont jeunes et ce camp leur a offert une excellente occasion d'apprendre auprès d'entraîneurs réputés et de s'entraîner avec d'autres athlètes de leur âge afin de promouvoir le développement de leurs compétences. La combinaison d'entraîneurs de classe mondiale et de participants internationaux conduira sans aucun doute à une amélioration significative de l'ensemble du paysage de la lutte."

Edit DOZSA (ITA) a également donné une session sur les règles de la lutte féminine le 30 mai. De plus, une soirée de jeu sur les règles de la lutte féminine a été organisée dans la soirée pour renforcer les connaissances acquises dans un environnement amusant et compétitif. Les gagnantes ont reçu des chaussures de lutte Nike.

Une session sur la protection des athlètes a également été organisée pour tous les athlètes et entraîneurs participants le 1er juin.

Séminaires sur le développement de la lutte féminine

Le Docteur, Mme Kuniko TANIOKA (JPN), Vice-présidente de la Fédération japonaise de lutte, Présidente et Présidente de l'Université Shigakkan, et le Docteur Hideyuki GOTO (JPN), Professeur, Manager du Club et Médecin de l'équipe du Club de lutte de l'Université Shigakkan, ainsi que le Prof. Mario Baić (CRO), doyen de la Faculté de kinésiologie de l'Université de Zagreb, ont dirigé les séminaires éducatifs pour les entraîneurs et les athlètes, axés sur les domaines de la prévention des blessures en lutte féminine, de la nutrition et de la préparation physique pour les lutteurs d'élite.  

Le Festival de lutte de Poreč a été un grand succès, combinant des séances d'entraînement avec des séminaires éducatifs et permettant aux entraîneurs et aux athlètes de différentes nations de disposer d'une plateforme d'échange d'experts. Combiné avec des événements sociaux et des excursions, le festival a été une véritable célébration de la lutte, aidant à rassembler les meilleurs experts et athlètes de ce sport.