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Stadnik à nouveau championne des 50kg dix ans plus tard ; Pak foudroie Mukaida

By Ken Marantz

NOURSOULTAN, Kazakhstan (le 18 septembre)--- Depuis son précédent titre mondial en 2009, Mariya STADNIK (AZE) a eu deux enfants et a accumulé les médailles d'argent.

Mais ni son style, ni sa détermination à gagner n'ont changé et après une décennie de mécontentement, elle se trouve de nouveau au sommet du podium des championnats du monde.

Stadnik s'est emparée de la couronne de lutte féminine dans la catégorie des 50kg, victorieuse par supériorité technique 13-0 sur Alina VUC (ROU) en session nocturne le cinquième jour de la compétition.

“Je célèbre un anniversaire aujourd'hui,” a lancé l'ahlète de 31 ans. “10 ans !”

Stadnik, pour qui la succession de lutteuses japonaises dominant les classes légères s'était révélée insurmontable, a déclaré que leur absence de ses combats lors de cette compétition ne réduit en rien son succès.

“Quel adversaire j'affronte ne fait aucune différence parce que je suis venue ici pour remporter la médaille d'or... Mais si vous affrontez des athlètes puissants, vous devenez plus fort.” 

Depuis sa victoire aux mondiaux de Herning au Danemark en 2009, Stadnik a décroché l'argent en 2011, 2015 et 2018 et une médaille de bronze en 2014, ainsi que l'argent olympique à Rio en 2016. 

“Peu de choses ont changé dans ma façon de lutter,” a-t-elle déclaré. “Peut-être mentalement. Il y a dix ans, j'étais plus jeune et je luttais avec émotion et le coeur brûlant. Aujourd'hui, j'ai vieilli, et j'utilise un peu plus ma tête...”

La championne d'Asie Yuki IRIE (JPN) a été sortie en quart de finale la veille par SUN Yanan (CHN), et cette dernière vaincue par Stadnik en demi-finale. Comme par hasard, la défaite d'Irie a fait que pour la première fois depuis 2009 le Japon n'a pas atteint les finales des catégories légères.

Pour sa finale, Stadnik a bondi à 5-0 en première période, complétés ensuite par un amené à terre, une sortie de tapis et un avertissement : 9-0. Un crochet de jambe arrière à 9 secondes de la fin a mis un terme au combat.

PAK Yong Mi (PRK) a engrangé en finale sa seconde victoire de l'année sur la double championne du monde Mayu MUKAIDA (JPN) par 12-1. (Photo : Gabor Martin)

La surprise est venue de la catégorie des 53kg, pas tant pour le résultat que pour son déséquilibre.

PAK Yong Mi (PRK) a réitéré sa victoire de la finale des championnats d'Asie sur la double championne du monde Mayu MUKAIDA (JPN), cette fois de façon plus dominante - jusqu'à la supériorité technique.

“Je n'ai pas fait attention à mon adversaire,” a commenté Pak, aujourd'hui la première championne du monde de l'histoire de la Corée du Nord. “Je crois, j'ai confiance en moi, ma force, mon endurance, mon agilité, tout. C'est comme ça que j'ai touché l'or.”

Lors des championnats d'Asie de Xi'an en Chine en avril dernier, Pak avait amené Mukaida au sol à la dernière seconde pour obtenir la victoire. Cette fois, ce fut un feu d'artifice en seconde période.

Mukaida a pris la tête grâce à un point pour passivité. Mais en seconde période, Pak a inscrit deux amenés au sol en contre-attaque aux tentative de décalages avant de Mukaida. 

Après le second amené au sol, Pak a ceinturé son adversaire bras et corps pour aligner quatre roulades et terminer le combat en 4'31''.

 “En fait, ce n'était pas ma stratégie,” a concédé Pak. “C'est venu naturellement. Mon entraîneur m'a beaucoup fait travailler cette situation, et j'ai réagi automatiquement. Je me suis préparée pour toutes les situations.”

Âgée de 27 ans, Pak met son succès sur le compte de son entraîneur.

“Tout le monde sait que pour qu'une fleur magnifique éclose, quelqu'un en est responsable. C'est mon entraîneur. Il m'a formée de la meilleure façon, pour que je puisse gagner la médaille d'or de cette compétition.”

Les mondiaux de Noursoultan font également office de premier tournoi qualificatif pour les Jeux Olympiques de Tolyo en 2020 : les six meilleur(e)s athlètes de chaque catégorie olympique qualifient une place pour leur pays.

Pak a indiqué qu'elle ne compte pas moins que sur le même résultat lors des prochains JO organisés en Asie.

“Jamais ce succès ne me suffira,” dit-elle, “Je ferai de mon mieux et répondrai aux attentes de mes entraîneurs, des membres de ma famille et de mon pays natal.” 

Natalia VOROBEVA (RUS) vainc par 4-1 la championne d'Europe Alina MAKHYNIA (UKR) en finale des 72kg. (Photo : Gabor Martin)

Les autres médailles d'or à prendre ce mercredi, cette fois dans les catégories non-olympiques, sont allées à Natalia VOROBEVA (RUS) en 72kg et Jacarra WINCHESTER (USA) en 55kg. 

Vorobeva, championne olympique en 2012 et médaillée d'argent à Rio en 2016, de retour sur les tapis après une longue absence, a stoïquement vaincu la championne d'Europe Alina MAKHYNIA (UKR) par 4-1.

“ça n'a pas été facile, mais vous pouvez voir que j'ai protégé mon avance jusqu'au bout,” a commenté Vorobeva, maman depuis juillet 2018 et absente des tapis depuis 2 ans et demi.

Jacarra WINCHESTER (USA), cinquième l'année passée, remporte cette fois la médaille d'or des 55kg. (Photo : Kadir Caliskan) 

Winchester était menée 3-1 en deuxième moitié de seconde période par l'ancienne championne du monde junior Nanami IRIE (JPN) lorsqu'elle inscrit un amené au sol à 1'24'' de la cloche pour une victoire 5-3.

Dans les combats de médaille de bronze, Sun est repartie bredouille après avoir subi une ceinture à la nuque à 40 secondes de la fin de son combat contre Ekaterina POLESHCHUK (RUS), vainqueure sur critères par 9-9. 

Valentina ISLAMOVA BRIK (KAZ) a dénié à Oksana LIVACH (UKR) sa seconde médaille mondiale de bronze d'affilée dans un combat remporté par tombé à 3'27''.

Les Asiatiques se saisissent de toutes les médailles de bronze à prendre en 53 et 72kg. 

Vinesh PHOGAT (IND) vainc Maria PREVOLARAKI (GRE) par tombé à 5'14'' et le forfait de Roksana ZASINA (POL) pour blessure donne à PANG Qianyu (CHN) sa seconde médaille mondiale de bronze consécutive.

En 72kg, Masako FURUICHI (JPN) vainc Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) 2-0 et Paliha PALIHA (CHN), championne d'Asie des 76kg, se défait de justesse de Victoria FRANCIS (USA) par 2-1.

Les combats pour la troisième place de la catégorie des 55kg voient la victoire par supériorité technique d'Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS) sur Marina SEDNEVA (KAZ) et Bolortuya BAT OCHIR (MGL) vaincre Bediha GUN (TUR) 12-9 sur le tard.

Adeline GRAY (USA) sera en quête de son cinquième titre mondial consécutif jeudi soir, opposée à la double médaillée mondiale de bronze Hiroe MINAGAWA (JPN) en finale des 76kg. (Photo : Kadir Caliskan) 

Gray passe en finale des 76kg ; Kawai-Rong programmé en 57kg
Lors des demi-finales des 76kg, la quadruple championne du monde Adeline GRAY (USA) a inscrit deux mises en danger à deux points en fin de seconde période pour remporter une victoire par 5-2 sur l'ancienne championne du monde Aline ROTTER FOCKEN (GER).

“Fokken est une championne du monde et elle s'est déjà trouvée là par le passé,” a dit Gray. “Nous avons toutes deux joué un jeu de stratégie - à qui prendrait le plus de risque. C'est devenu un jeu d'échec et j'ai pu capitaliser sur sa prise de risque.”

En finale, Gray retrouvera Hiroe MINAGAWA (JPN), double médaillée de bronze partie pour une plus haute place sur le podium grâce à une claire victoire sur Epp MAEE (EST) par 7-0.

Les deux s'étaient déjà affrontées lors de la Coupe du Monde de Lutte féminine du Japon en mars 2018. Résultat : 6-1 pour Gray.

Pour Gray, avoir assuré une place olympique la veille lui permet de respirer ; elle pourra ainsi avoir le luxe de lutter pour elle-même.

“Il y a cette baisse de pression quand vous atteignez les demi-finales. Les combats suivants sont pour nous. C'est un peu comme si nous avions fait notre travail pour notre pays, nous sommes qualifiées pour les JO -- ce qui est extrêment important cette année, il y a moins de qualifications, moins de places, alors c'est vital... et cela me place en finale des sélections olympiques. J'ai gagné beaucoup de combats aujourd'hui.”

La double championne du monde et championne olympique Risako KAWAI (JPN) sera sur le tapis face à la championne du monde en titre RONG Ningning (CHN) en finale des 57kg. (Photo : Kadir Caliskan)

Après que toutes deux ont remporté leur demi-finale par 6-1, la finale des 57kg sera une rencontre au sommet entre deux championnes du monde en titre opposant la championne olympique 2016 Risako KAWAI (JPN) à RONG Ningning (CHN).

Kawai, championne du monde l'année passée pour la deuxième fois de sa carrière en 59kg, a rejoint la catégorie olympique des 57kg cette année et a surmonté les défenses de la grande et efflanquée Odunayo ADEKUOROYE (NGR).

Ayant cédé une sortie de tapis en première période, Kawai a inscrit un amené au sol en ouverture de la seconde alors que la pendule d'activité tournait, puis a pris ses distances grâce à un second amené au sol et une bascule.

“En 57kg, l'athlète nigériane a un style unique et un physique qu'on ne voit pas au Japon," acommenté Kawai.

Rong, invaincue cette année et victorieuse au Klippan Lady, au Dan Kolov-Nikola Petrov et plusieurs tournois en Asie, n'a jamais été en danger face à Jowita WRZESIEN (POL).

En passant en finale et s'assurant une médaille, Kawai qualifie une place pour le Japon aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et met fin à la quête de Kaori ICHO d'une cinquième médaille d'or olympique d'affilée.

Dans les autres finales Luibov OVCHAROVA (RUS) affrontera Linda MORAIS (CAN) en 59kg, tandis qu'Iryna KOLIADENKO (UKR) et Inna TRAZHUKOVA (RUS) seront sur le tapis pour l'or des 65kg.

La journée de jeudi verra les qualifications des deux dernières catégories de lutte féminine - 62 et 68kg -, et le début de la lutte libre homme en 57 et 65kg. Les quatre catégories sont au programme olympique.

Résultats, Jour 5

Lutte féminine

50kg (29 entrées)
Or – Mariya STADNIK (AZE) df. Alina VUC (ROU) ST, 13-0, 5:51 
Bronze – Valentina ISLAMOVA BRIK (KAZ) df. Oksana LIVACH (UKR) Tombé, 3:27 (5-0)
Bronze – Ekaterina POLESHCHUK (RUS) df. SUN Yanan (CHN), 9-9

53kg (30 entrées)
Or – PAK Yong Mi (PRK) df. Mayu MUKAIDA (JPN) by TF, 12-1, 4:29 
Bronze –Vinesh PHOGAT (IND) df. Maria PREVOLARAKI (GRE) Tombél, 5:14 (4-1)
Bronze – PANG Qianyu (CHN) df. Roksana ZASINA (POL) Forfait bles. 

55kg (18 entrées)
Or – Jacarra WINCHESTER (USA) df. Nanami IRIE (JPN), 5-3 
Bronze –Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS) df. Marina SEDNEVA (KAZ) ST, 13-0, 2:22
Bronze – Bolortuya BAT OCHIR (MGL) df. Bediha GUN (TUR), 12-9

57kg (31 entrées)
Demi-finale – RONG Ningning (CHN) df. Jowita WRZESIEN (POL), 6-1 
Demi-finale – Risako KAWAI (JPN) df. Odunayo ADEKUOROYE (NGR), 6-1 

59kg (18 entrées)
Demi-finale – Luibov OVCHAROVA (RUS) df. Pooja DHANDA (IND) ST, 10-0, 2:36 
Demi-finale – Linda MORAIS (CAN) df. Shoovdor BAATARJAV (MGL), 3-1  

65kg (17 entrées)
Demi-finale – Iryna KOLIADENKO (UKR) df. Forrest MOLINARI (USA), 6-5 
Demi-finale – Inna TRAZHUKOVA (RUS) df. Elis MANOLOVA (AZE), 6-1 

72kg (12 entrées)
Or – Natalia VOROBEVA (RUS) df. Alina MAKHYNIA (UKR), 4-0
Bronze – Masako FURUICHI (JPN) df. Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ), 2-0
Bronze – Paliha PALIHA (CHN) df. Victoria FRANCIS (USA), 2-1

76kg (31 entrées)
Demi-finale – Hiroe MINAGAWA (JPN) df. Epp MAEE (EST), 7-0 
Demi-finale – Adeline GRAY (USA) df. Aline ROTTER FOCKEN (GER), 5-2 

#WrestleHammamet

Elsayed gagne mais l'Algérie vole le titre GR africain

By Vinay Siwach

HAMMAMET, Tunisie (19 mai) -- Le retour de Mohamed ELSAYED (EGY) aux championnats d'Afrique après trois ans aurait pu se terminer dans le désespoir mais le médaillé de bronze olympique a trouvé un moyen de gagner, non pas une mais deux fois.

Luttant en 67kg et à la recherche de sa sixième médaille d'or africaine, Elsayed a réussi à battre Ishak GHAIOU (ALG) lors de deux combats très disputés vendredi pour remporter la médaille d'or.

A l'issue de la compétition de lutte gréco-romaine aux championnats d'Afrique, l'Algérie et l'Egypte ont toutes deux remporté cinq médailles d'or. Cependant, l'Algérie est ressortie championne par équipe avec un total de 210 points, dépassant les 200 points de l'Egypte. La décision de l'Egypte de ne pas aligner de lutteur dans la catégorie des 55kg s'est avérée très préjudiciable.

Le point culminant de la journée a été sans aucun doute la finale des 67kg entre Elsayed et Ghaiou, où ce dernier a menacé le médaillé de bronze olympique à deux reprises.

Avec seulement six lutteurs participants en 67kg, la session du matin les a divisé en deux groupes de trois. Elsayed et Ghaiou se sont retrouvés dans le même groupe et se sont affrontés au deuxième tour.

Elsayed a commencé de manière agressive, marquant un pushout et gagnant l'avantage du par terre, mais n'a pas pu le transformer en points, menant 2-0 à la pause. il a ensuite reçu le second point d'activité, portant son avance à 3-0. A une minute de la fin, Elsayed a été appelé passif mais comme il s'agissait du troisième appel pour passivité, aucun point n'a été attribué à Ghaiou. L'algérien a réussi à exécuter un tour réussi, réduisant le score à 3-2 après un challenge, mais n'a pas pu empêcher Elsayed de gagner 3-2.

Dans la finale du soir, Ghaiou a pris le contrôle, menant 7-2 après la première période. Il a inversé la situation en par terre, marquant deux trap-arm guts pour porter le score à 6-2. Elsayed a contesté l'appel mais a perdu donnant à Ghaiou un point supplémentaire.

Comme le combat du matin, Ghaiou est devenu passif en seconde période et Elsayed en a profité pour marquer un takedown et un tour portant le score à 7-6. Ghaiou a ensuite été appelé passif et Elsayed a marqué un tour en par terre pour mener 9-7. Malgré les efforts de Ghaiou dans la dernière minute, Elsayed a gagné 11-7 avec un takedown tardif et s'est emparé de l'or après une journée difficile.

Si Ghaiou n'a pas réussi à remporter l'or pour l'Algérie, cinq autres l'ont fait.

Cela a commencé avec Mohamed DRIDI (ALG) assurant une victoire sur Adem LAMLOUM (TUN) en 55kg, victoire par tombé. Dridi, qui avait remporté une médaille d'argent en 2022, a reconnu que sans aucun lutteur égyptien en compétition, l'or était à sa portée. Il a dominé ses adversaires, les surclassant 40-1 en cinq combats, obtenant quatre victoires par supériorité technique et un tombé décisif en finale.

En 63kg, Abdeldjebar DJEBBARI (ALG) a remporté son troisième titre africain consécutif, en complétant le bracket Nelson avec quatre victoires.

Djebbari a démontré sa domination, enregistrant des victoires par supériorité technique dans tous ses combats sauf un, Ahmed BAGHDOUDA (EGY) réussissant à marquer deux points contre lui dans le deuxième tour, que Djebbari a remporté 6-2, tandis que Baghdouda gagnait la médaille d'argent.

Dans un autre bracket Nelson, Abdelmalek MERABET (ALG) a triomphé en 72kg avec une victoire serrée 3-1 sur Yehia ABDELKADER (EGY) au cinquième tour.

Merabet et Abdelkader ont tous deux fait preuve d'une grande forme, ce dernier ayant même battu le médaillé d'argent de 2022, Radhwen TARHOUNI (TUN), dans un résultat de 1-1 au 3e tour. Cependant, Merabet s'est montré intraitable, s'assurant une victoire 3-1, en marquant du par terre, pour remporter son premier titre africain.

Abd OUAKALI (ALG) s'est imposé dans la catégorie des 82 kg en battant Elias CHIGUER (MAR) sur le score de 7-2 dans le combat pour la médaille d'or, assurant ainsi la quatrième médaille d'or de l'Algérie dans la compétition de gréco-romaine.

Ce résultat est surprenant, car Chiguer avait déjà battu Ouakali 11-8 dans le deuxième round de la session du matin. Cependant, les solides compétences défensives de Ouakali ont fait la différence en finale. Il a également battu Mahmoud IBRAHIM (EGY) avec une victoire 3-2 en demi-finale.

Avec cette victoire, Ouakali a défendu avec succès sa médaille d'or en 82 kg, qu'il avait déjà remportée à El Jadida.

 

Dans une performance exceptionnelle, Bachir SID AZARA (ALG) a défendu avec succès sa médaille d'or en 87kg, ne concédant pas un seul point en quatre combats dans le bracket Nelson.

Sid Azara a commencé la journée par une impressionnante victoire 8-0 sur Emad ABOUELATTA (EGY), suivie d'une autre victoire dominante 8-0 sur Mohamed JABRI (TUN). Il a obtenu un walkover contre Roberto NSANGUA (ANG). Dans le dernier combat, Sid Azara a battu Adil JORF (MAR) 8-0, s'assurant ainsi sa cinquième médaille d'or dans l'histoire du tournoi.

L'Égypte affronte l'Algérie

Outre Elsayed, quatre autres Égyptiens sont montés sur le podium, dont Haithem MAHMOUD (EGY), qui s'est assuré la médaille d'or en 60 kg en dominant Ibrahim BUNDUKA (SLE) 12-0 en finale.

Bunduka est entré dans l'histoire en devenant le premier lutteur gréco-romain de son pays à atteindre la finale des Championnats d'Afrique. Cependant, Mahmoud a rapidement contrecarré ses aspirations à d'autres triomphes à Hammamet, lançant une série d'attaques incessantes et triomphant grâce à sa supériorité technique. Cette victoire marque le troisième titre africain de Mahmoud et son premier depuis 2020, puisqu'il n'avait pas participé aux éditions précédentes.

En 77kg, Mohamed KHALIL (EGY) a remporté la médaille d'or dans le bracket Nelson, en triomphant de trois adversaires. Dans un match décisif du 3ème tour contre Akrem BOUDJEMLINE (ALG), Khalil a réussi à s'imposer 4-2, s'assurant ainsi sa deuxième médaille d'or consécutive aux Championnats d'Afrique après son triomphe dans la catégorie des 72kg en 2022.

Mohamed GABR (EGY) en 97kg et Abdellatif MOHAMED (EGY) en 130kg ont été les deux autres médaillés d'or pour l'Egypte.

Gabr cherchait à se racheter après sa défaite en finale de 2022 contre Adem BOUDJEMLINE (ALG), qui avait remporté son cinquième titre africain à El Jadida. Cependant, les rôles se sont inversés vendredi lorsque Gabr a battu Boudjemline de justesse en s'imposant 3-2 dans le combat pour la médaille d'or.

Bien que mené 2-0 au début de la finale, Gabr a fait preuve de résilience et de détermination. Dans la première période, Gabr a été appelé passif, et Boudjemline a tenté de marquer un tour à partir du par terre. Cependant, l'arbitre a pénalisé Gabr pour avoir fui la prise, augmentant ainsi l'avance de Boudjemline à 2-0.

Dans la deuxième période, Boudjemline a été placé en par terre, et Gabr a failli ne pas marquer de points. Cependant, lorsque Boudjemline a habilement tenté de passer derrière un Gabr assis, l'Égyptien a saisi l'occasion pour marquer un takedown, prenant une avance de 3-2 qui s'est maintenue jusqu'à la fin du combat. Cette victoire marque la montée de Gabr sur la plus haute marche du podium après deux médailles d'argent en 2019 et 2022.

Pour Mohamed, il s'agit de son huitième titre de champion d'Afrique, qu'il a remporté sans difficulté au cours de ses trois combats. Après deux victoires éclatantes 8-0, il a scellé l'affaire avec une victoire 4-0 sur Amine GUENNICHI (TUN) dans le combat décisif du troisième round.

nkl

RESULTATS

Lutte Gréco-Romaine

55kg
OR : Mohamed DRIDI (ALG) df. Adem LAMLOUM (TUN), via fall

BRONZE : Alexandro HAININGA (NAM) df. Given SIKHOSANA (RSA), 10-6 

60kg
OR : Haithem MAHMOUD (EGY) df. Ibrahim BUNDUKA (SLE), 12-0

BRONZE : Romio GOLIATH (NAM) df. Mohamed HKIRI (TUN), 8-3
BRONZE : Ismail ETTALIBI (MAR) df. Sefiane GUEZZANIA (ALG), 8-2

63kg
OR : Abdeldjebar DJEBBARI (ALG)
ARGENT : Ahmed BAGHDOUDA (EGY) 
BRONZE : Oussama NASR (TUN)

67kg
OR : Mohamed ELSAYED (EGY) df. Ishak GHAIOU (ALG), 11-7 

BRONZE : Mohamed BEN ALI (TUN) df. Bilal EL BAHJA (MAR), via inj. def.

72kg
OR : Abdelmalek MERABET (ALG)
ARGENT : Yehia ABDELKADER (EGY) 
BRONZE : Radhwen TARHOUNI (TUN)

77kg
OR : Mohamed KHALIL (EGY)
ARGENT : Akrem BOUDJEMLINE (ALG)
BRONZE : Sami SLAMA (TUN)

82kg
OR : Abd Elkrim OUAKALI (ALG) df. Elias CHIGUER (MAR), 7-2

BRONZE : Mahmoud IBRAHIM (EGY) df. Francisco KADIMA (ANG), 8-0 

87kg
OR : Bachir SID AZARA (ALG)
ARGENT : Emad ABOUELATTA (EGY)
BRONZE : Mohamed JABRI (TUN)

97kg
OR : Mohamed GABR (EGY) df. Adem BOUDJEMLINE (ALG), 3-2

BRONZE : Mohamed MISSAOUI (TUN) df. Wissam KOUAINSO (MAR), 5-0

130kg
OR : Abdellatif MOHAMED (EGY)
ARGENT : Amine GUENNICHI (TUN)
BRONZE : Hichem KOUCHIT (ALG)