Lutte Féminine

Lutte féminine : épilogue d'un mémorable camp d'entraînement

By Tim Foley

TOKYO (le 2 avril) – United World Wrestling a mené à bien son plus grand camp jamais organisé d'entraînement de lutte féminine la semaine dernière à Tokyo, avec la participation de plus de 160 athlètes et entraîneurs.

“C'est un grand pas pour la lutte féminine,” a déclaré M. Nenad Lalovic, président de United World Wrestling. “Nous avons tout fait pour augmenter la participation aux évènements et attirer l'attention sur nos vaillantes représentantes. Le camp est un succès exceptionnel.”

Ce camp succède à celui de la Coupe du Monde 2018 de Lutte Féminine de Takasaki et était financé par United World Wrestling. Il n'aurait pas pu avoir lieu sans le partenariat essentiel de la Fédération Japonaise de Lutte, dont l'aide a été précieuse pour fournir logement, nourriture, transport et entraînement.

“Partout où nous pouvons nous réunir, je crois que nous allons prendre de l'ampleur et développer cette discipline,” a déclaré Erica WIEBE (CAN). La championne olympique 2016 était présente les cinq jours qu'a duré le camp. “La lutte, ça change la vie !”

Les athlètes ont pu découvrir de nouvelles techniques d'échauffement agrémentées de nouveaux exercices et ont passé de nombreuses heures à combattre. La camaraderie et l'enthousiasme ambiants étaient évidents, le bruit des rires s'entremêlant avec les mises en condition les plus dures.

Le camp offrait des entraînements dispensés par des coachs venus du Japon, de Chine, des Etats-Unis, de Biélorussie et d'ailleurs encore. Bien que la finalité en soit pour les athlètes, les entraîneurs ont déclaré que le camp avait été bénéfique pour leur propre développement, leur donnant de nouvelles idées pour animer l'intérêt de leurs lutteuses.

Le nouveau visage du personnel d'entraînement de la Chine, Simon ATANASSOV. L'entraîneur bulgare revient d'un séjour en Azerbaïjan (Photo: Max Rose Fyne)

Simon ATANASSOV, un visage familier pour les fans de la lutte autour du monde, a participé à son premier camp en tant que membre de l'équipe d'entraînement de Team China. Atanassov s'est récemment installé à Pékin après cinq ans passés en Azerbaïjan, où il était l'instructeur principal de lutte pour hommes et femmes.

“Je crois que tous les entraîneurs ont appris quelque chose de moi, et que j'ai appris d'eux. Le Japon et l'Amérique m'ont apporté beaucoup. Nous avons partagé nos expériences et sommes devenus de meilleurs entraîneurs. C'est formidable ! Il faut développer la lutte !”

Les participants ont aussi visité Tokyo sous l'égide de la Fédération Japonaise de Lutte. Les lutteuses ont pu voir le site de lutte prévu pour les Jeux de Tokyo en 2020, avant de se rendre sur des destinations touristiques populaires.

“Les lutteuses japonaise étaient si ouvertes avec nous,” a témoigné la triple championne du monde Adeline GRAY (USA). “Elles nous amènent vers des activités sur et en dehors du tapis, nous montrent ce qu'il faut et ce qu'il ne faut pas manger. Comment monter et descendre du train. Où faire du shopping... Nous avons beaucoup apprécié cet aspect social superposé à l'esprit de compétition.”

“Nous sommes toutes dehors et on s'amuse, mais on a toutes mal !,” a conclu Gray.

#development

UWW renouvelle son partenariat avec WISH. Six entraîneurs participeront au programme de haute performance.

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (31 mai) -- Poursuivant ses efforts en faveur de la neutralité des sexes et de l'augmentation des possibilités pour les femmes d'accéder à des postes de direction, United World Wrestling (UWW) a renouvelé son partenariat avec la Solidarité Olympique pour le parcours des femmes dans le sport de haut niveau, Women in Sport High Performance Pathway, également connu sous le nom de programme WISH.

Six femmes entraîneurs actuelles et/ou futures ont été sélectionnées pour le programme de 21 mois, qui a été développé en coordination avec une équipe de spécialistes de l'Université de Hertfordshire située au Royaume-Uni. Le programme vise à aider les femmes entraîneurs, qui ont le potentiel et l'ambition, à progresser dans des rôles d'entraîneur de haut niveau à l'échelon national et international.

L'initiative WISH a pris forme après une discussion entre les parties prenantes sur les moyens de remédier au faible pourcentage de femmes entraîneurs au niveau de l'élite. Aux Jeux Olympiques de Tokyo, par exemple, même si 48% des athlètes étaient des femmes, seulement 13% des entraîneurs étaient des femmes. Le programme avait donc été lancé pour combler l'écart. 

La lutte était parmi les six sports qui ont fait partie du programme pilote réussi, qui s'est déroulé de 2019 à 2021.

Dans cette édition, la triple championne du monde Martine DUGRENIER (CAN), l'ancienne médaillée d'argent du championnat du monde Aline DA SILVA (BRA) et l'australienne Carissa HOLLAND ont fait partie du premier groupe des 22 entraîneurs issus 20 CNO et sept sports, qui ont débuté leur formation en mai. Les médaillées olympiques Guzel MANYUROVA (KAZ), Marwa AMRI (TUN) et Happiness BURUTU (NGR) feront partie de la prochaine promotion qui commencera sa formation en août.

Les participantes ont été choisies sur la base de critères de sélection détaillés établis par le groupe de gestion WISH. Les directives exigent notamment que le candidat soit reconnu par les fédérations nationales et internationales ainsi que par le CNO comme faisant partie ou ayant le potentiel pour faire partie de la délégation nationale aux tournois internationaux majeurs, n'ayant pas d'antécédents de dopage ou d'autres violations de l'éthique, capable de s'engager dans l'ensemble du programme et ayant un bon niveau d'anglais écrit et parlé (min IELTS 6.5).

Le module de formation inclut huit sessions de leadership en ligne, huit sessions de mentorat sur le leadership, quatre sessions de mentorat sur le sport spécifique et une session résidentielle de cinq jours au Royaume-Uni. La FI soutient les entraîneurs sélectionnés pour le programme en leur accordant une subvention directe de 3,500 USD en plus des frais de mentorat spécifiques au sport et le voyage, les frais d'hébergement et de développement.

Le programme WISH est géré par un groupe de pilotage composé de représentants de la Solidarité Olympique, de l'Association des fédérations internationales des Jeux olympiques d'été, de l'Association des fédérations internationales des sports d'hiver, des fédérations internationales et de la direction de WISH/Université de Hertfordshire.