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Kuchmii met un terme à la quête d'un dixième titre européen de Kayaalp

By Eric Olanowski

ROME, Italie (le 10 février) --- Mykola KUCHMII (UKR) a renversé Riza KAYAALP (TUR) en quart de finale, mettant un terme à la quête d'un dixième titre européen du grand lutteur turc.

Kuchmii a inscrit cinq points à rien sur Kayaalp, quadruple champion du monde, forçant la légende turque à concéder sa première défaite en championnat d'Europe depuis 2009. Kuchmii affrontera Alin ALEXUC CIURARIU (ROU) en demi--finale des 130kg ce soir.

Alexuc Ciurariu, deux fois médaillé européen de bronze, a vaincu Zurabi GEDEKHAURI (RUS) et le médaillé de bronze olympique de Rio 2016 Sabah SHARIATI (AZE) sur le chemin des demi-finales.

La seconde demi-finale des 130kg opposera ce soir Arvi Martin SAVOLAINEN (FIN) à Levan ARABULI (GEO).

En 55kg, Nugzari TSURTSUMIA (GEO), champion du monde en titre, combattra Vitalii KABALOEV (RUS), champion d'Europe en titre. Tsurtsumia, classé premier mondial des 55kg, a remporté leur dernière rencontre lors du championnat du monde 2019 de Noursoultan, où le Géorgien était sorti vainqueur par 8-3 de leur quart de finale.

De l'autre côté du tableau des 55kg, le champion du monde 2018 Eldaniz AZIZLI (AZE) se retrouvera face à Edmond NAZARYAN (BUL), médaillé mondial de bronze 2019 chez les cadets, qui fera ses débuts en catégorie des seniors. Il était, autrement, apparu une fois en U15 et sept fois en cadet mais n'est jamais monté sur les tapis d'une compétition junior ou U23.


Viktor LORINCZ (HUN) afrontera Islam ABBASOV (AZE) pour une place en finale des 87kg. (Photo : Gabor Martin)

Classé deuxième mondial, Viktor LORINCZ (HUN) sera à force égale face au médaillé d'argent européen Islam ABBASOV (AZE) en demi-finale des 87kg.

Les stars des groupes cadets et juniors Aleksandr KOMAROV (RUS) et Semen NOVIKOV (UKR) assureront le spectacle de la seconde demi-finale de la catégorie. Komarov est quadruple champion du monde et Novikov, qui remplace le premier mondial Zhan BELENIUK (UKR), est double champion du monde et tenant du titre des U23.

Stig-Andre BERGE (NOR) affrontera le médaillé mondial de bronze des U23 Maksim NEHODA (BLR) dans la première demi-finale des 63kg. Berge, médaillé de bronze à Rio, tentera d'atteindre sa troisième finale européenne d'affilée, sa quatrième en tout.

Mihai MIHUT (ROU) et Ibragim LABAZANOV (RUS) danseront ensemble pour la seconde demi-finale des 63kg. Mihut, champion du monde en 2018, est en quête de sa seconde finale européenne.

Si Mihut et Berge remportent tous deux leurs combats, ce sera l'occasion d'un remake de la finale du championnat d'Europe 2018, remportée alors par le Roumain 3-2.


Zotlan LEVAI (HUN) luttera contre Volodymyr YAKOVLIEV (UKR) en demi-finale des 77kg. (Photo : Gabor Martin)

En 77kg, Zotlan LEVAI (HUN) s'est défait du médaillé mondial d'argent 2019 Alex KESSIDIS (SWE) et du deux fois champion du monde de la catégorie des cadets Islam OPIEV (RUS). Il affrontera Volodymyr YAKOVLIEV (UKR) pour une place dans les finales de mardi soir. 

Classé cinquième mondial, Chalyan a vaincu Nicolas Peter CHRISTEN (SUI), Pavel LIAKH (BLR) et le champion du monde 2017 Viktor NEMES (SRB), pour retrouver Sanan SULEYMANOV (AZE) dans l'autre finale des 77kg.

Les demi-finales du Jour 1 commencent à 16 heures heure locale et sont diffusées en direct sur www.unitedworldwrestling.org.

Demi-finales
55kg
Vitalii KABALOEV (RUS) vs. Nugzari TSURTSUMIA (GEO) 
Eldaniz AZIZLI (AZE) vs. Edmond Armen NAZARYAN (BUL)

63kg
Stig-Andre BERGE (NOR) vs. Maksim NEHODA (BLR) 
Mihai Radu MIHUT (ROU) vs. Ibragim LABAZANOV (RUS)

77kg 
Karapet CHALYAN (ARM) vs. Sanan SULEYMANOV (AZE)
Volodymyr YAKOVLIEV (UKR) vs. Zotlan LEVAI (HUN)

87kg
Viktor LORINCZ (HUN) vs. Islam ABBASOV (AZE) 
Aleksandr KOMAROV (RUS) vs. Semen NOVIKOV (UKR)

130kg
Arvi Martin SAVOLAINEN (FIN) vs. Levan ARABULI (GEO) 
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU) vs. Mykola KUCHMII (UKR)  

Programme 
Lundi (10 février)
18:00 - Semi Final GR – 55-63-77-87-130kg

Mardi (11 février)
8:30 - Pesée GR – 55-63-77-87-130kg
8:45 - Examen médical & Pesée GR – 60-67-72-72-82-97kg
11:30 - Qualifications GR – 60-67-72-82-97kg
11:30 - Repêchage GR – 55-63-77-87-130kg
15:30 - Conférence technique – Équipes WW
15:30 - Tirage WW – Toutes les catégories
16:45 - Demi-finales GR – 60-67-72-82-97kg
18:00 - Finales GR – 55-63-77-87-130kg
18:00 - Remise des Prix

Mercredi (12 février)
8:30 - Pesée GR – 60-67-72-82-97kg
8:45 - Examen médical & Pesée WW – 50-55-59-68-76kg
11:30 - Qualifications WW – 50-55-59-68-76kg
11:30 - Repêchage GR – 60-67-72-82-97kg 
16:45 - Demi-finales WW – 50-55-59-68-76kg
18:00 - Finales GR – 60-67-72-82-97kg
18:00 - Remise des Prix

Jeudi (13 février)
8:30 - Pesée WW – 50-55-59-68-76kg
8:45 - Examen médical & Pesée WW – 53-57-62-65-72kg
11:30 - Qualifications WW – 53-57-62-65-72kg
11:30 - Repêchage WW – 50-55-59-68-76kg
14:00 - Conférence technique – Équipes FS
14:00 - Tirage FS – Toutes les catégories
16:45 - Demi-finales WW – 53-57-62-65-72kg 
18:00 - Finales WW – 50-55-59-68-76kg
18:00 - Remise des Prix

Vendredi (14 février)
8:30 - Pesée WW – 53-57-62-65-72kg 
8:45 - Examen médical & Pesée FS – 57-65-70-79-97kg
11:30 - Qualifications FS – 57-65-70-79-97kg
11:30 - Repêchage WW – 53-57-62-65-72kg 
16:45 - Demi-finales FS – 57-65-70-79-97kg 
18:00 - Finales WW – 53-57-62-65-72kg
18:00 - Remise des Prix 

Samedi (15 février)
8:30 - Pesée FS – 57-65-70-79-97kg 
8:45 - Examen médical & Pesée FS – 61-74-86-92-125kg
11:30 - Qualifications FS – 61-74-86-92-125kg 
11:30 - Repêchage FS – 57-65-70-79-97kg 
16:45 - Demi-finales FS – 61-74-86-92-125kg
18:00 - Finales FS – 57-65-70-79-97kg
18:00 - Remise des Prix 

Dimanche (16 février)
8:30 - Pesée FS – 61-74-86-92-125kg
16:00 - Repêchage FS – 61-74-86-92-125kg 
18:00 - Finales FS – 61-74-86-92-125kg
18:00 - Remise des Prix
21:30 - Banquet final

Women's Day

Journée de la femme : 10 moments qui ont marqué la lutte féminine

By Taylor GREGORIO

CROSIER-SUR-VEVEY, Suisse (8 Mars) -- Tout au long de l'histoire de la lutte, des efforts ont été faits pour rendre le sport plus inclusif. La lutte féminine est devenue la première priorité d'United world Wrestling.

Au fil des années, l'organisation a pris diverses mesures pour élever et améliorer le niveau de la lutte féminine dans le monde. Voici dix moments qui ont changé la lutte féminine.

1987 – Premiers championnats du monde de lutte féminine

tandis que la Gréco-Romaine et la libre ont une longue histoire de championnats du monde, les femmes ont eu leur première chance de remporter des titres mondiaux en 1987 quand les premiers championnats du monde féminins ont été organisés. Le tournoi inaugural a eu lieu à Lorenskog en Norvège avec neuf catégories de poids.

Un total de 48 lutteuses ont participé à ces championnats du monde.

Les championnes de l'édition étaient Brigitte WEIGERT (BEL) en 44kg, Anne HOLTEN (NOR) en 47kg, Anne HALVORSEN (NOR) en 50kg, Sylvie VAN GUCHT (FRA) en 53kg, Isabelle DOURTHE (FRA) en 57kg, Ine BARLIE (NOR) en 65kg, Georgette JEAN (FRA) en 70kg et Patricia ROSSIGNOL (FRA) en 75 kg.

1989 – Premiers championnats du monde combinés

Deux ans après ses débuts mondiaux, la lutte féminine a partagé la scène avec les deux autres styles. Des championnats du monde combinés ont été organisés à Martigny en Suisse.

Outre la participation de lutteurs de la plupart des pays européens, des lutteurs du Japon, de Chine, de Chine Taipei, du Vénézuéla , et de USA  ont également participé à cette compétition. 

53 lutteuse ont pris part à cette compétition dont les championnes Shoko YOSHIMURA (JPN) et Ming-Hsiu CHEN (TPE).

Depuis lors, les championnats du monde de lutte féminine ont été organisés chaque année, sauf en 2004, année des Jeux olympiques d'Athènes.

2004 – La lutte féminine fait ses débuts olympiques à Athènes

Avec l'élan donné à ce sport, la lutte féminine a été présentée sur la plus grande scène du monde lors des Jeux olympiques d'Athènes en 2004. Avec quatre catégories de poids, 11 pays différents étaient représentés aux Jeux et sept d'entre eux ont remporté des médailles, dont des médailles d'or pour le Japon, l'Ukraine et la Chine.

2013 - Passage de quatre à six catégories de poids aux Jeux Olympiques

En 2013, la lutte a reçu la nouvelle dévastatrice qu'elle risquait d'être retirée du programme olympique. L'UWW a réagi rapidement en apportant les changements nécessaires au sport, notamment l'égalité des sexes et l'augmentation des poids des femmes de quatre à six. Cela a finalement contribué à assurer la place de la lutte en tant que sport olympique de base.

Ce changement a été mis en œuvre lors des Jeux de Rio en 2016, où la gréco-romaine, le style libre et la féminine avaient chacun six catégories de poids. Auparavant, la gréco-romaine et le style libre comptaient chacun six catégories de poids, tandis que les femmes en comptaient quatre.  

2015 – Yoshida remporte son 13ème titre mondial

Lors des Championnats du monde 2015 à Las Vegas, aux États-Unis, Saori YOSHIDA (JPN) a établi une barre qui n'a pas encore été franchie. Elle a remporté son 13e titre mondial consécutif, de 2002 à 2015, dont 11 en 55 kg et les deux derniers en 53 kg.

Lors des championnats du monde, Yoshida était invaincue. En plus d'un nombre exceptionnel de titres mondiaux, Yoshida a également remporté trois médailles d'or olympiques en quatre tentatives.

2016 -- Icho à remporter quatre médailles d'or olympiques

Aux Jeux olympiques de Rio 2016, Kaori ICHO (JPN) a acquis un statut légendaire en devenant la première athlète féminine à remporter quatre médailles d'or olympiques. Pour cette victoire historique, Icho a battu Valeriia KOBLOVA (RWF), 3-2, dans la finale des 58 kg.

La première médaille d'or olympique d'Icho a été remportée contre Sara MC MANN (USA) en 63kg aux Jeux Olympiques de 2004. Après avoir remporté son deuxième titre olympique aux Jeux de Pékin 2008 contre Alena KATACHOVA (RUS) en 63 kg, Icho a envisagé de prendre sa retraite mais a continué à participer à deux autres Jeux olympiques, dont une victoire en 2012 contre Rui Xue JING (CHN), toujours en 63 kg. Au total, Icho est resté invaincue au niveau international de 2003 à 2016, avec un forfait en 2007.

2016 -- Amri devient la première africaine à remporter une médaille olympique

Les Jeux olympiques de Rio ont été marqués par un autre moment important lorsque Marwa AMRI (TUN) est devenue la première lutteuse africaine à remporter une médaille olympique. Elle a remporté la médaille de bronze dans la catégorie des 58 kg.

Dans le combat pour la médaille de bronze, Amri a battu Yuliya Ratkevich (AZE), 6-3, après avoir exécuté un tir à quatre points à 10 secondes de la fin du combat.

Un an plus tard, Amri est devenu la première Africaine à atteindre la finale des Championnats du monde 2017 à Paris. Le même jour, Odunayo ADEKUOROYE (NGR) a réalisé le même exploit en atteignant la finale des 55kg.

2018 - Les Jeux olympiques de la jeunesse atteignent la parité hommes-femmes

Dans un effort pour devenir plus équitable, la lutte a augmenté le nombre de participantes à Buenos Aires à 50, contre 32 à Singapour 2010 et Nanjing 2014.  Avec ce nombre, le nombre de participantes à la lutte féminine était égal à celui de la lutte libre et de la lutte gréco-romaine. 

Cet ajustement s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Comité International Olympique pour atteindre son objectif de faire des Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 les premiers Jeux de l'égalité entre les hommes et les femmes

2021 -- Mensah Stock devient la première femme noire à remporter l'or olympique

Après un titre mondial en 2019, Tamyra MENSAH STOCK (USA) était la favorite pour remporter la couronne en 68kg aux Jeux Olympiques de Tokyo. Comme prévu, elle a atteint la finale à Tokyo contre Blessing OBORUDUDU (NGR).

Le match revêtait une grande importance car c'était la première finale olympique dans l'histoire de la lutte à présenter deux femmes noires et garantissait que pour la première fois, une femme noire monterait sur la plus haute marche du podium olympique. Finalement, c'est Mensah Stock qui a remporté la victoire 4-1, un titre olympique et un moment historique pour le sport.

CWGPour la première fois dans l'histoire de la lutte, les Jeux du Commonwealth 2022 ont été arbitrés par une majorité de femmes. Les 16 femmes arbitres qui ont participé à Birmingham se sont affichées pour une photo après la compétition. (Photo: Helena Curtis)

2022 -- Les Jeux du Commonwealth deviennent le premier tournoi majeur à être arbitré par une majorité de femmes

Dans le cadre d'une initiative visant à atteindre la parité hommes-femmes, UWW a lancé un programme pour aider à éduquer, former et élever plus de femmes arbitres dans le sport. Dans le cadre de son plan stratégique, UWW, en collaboration avec la Fédération des Jeux du Commonwealth, a convenu d'inclure une majorité de femmes parmi les officiels lors des Jeux du Commonwealth de 2022 à Birmingham en Angleterre.  

Sur les 21 arbitres affectés à l'événement, 15 étaient des femmes, soit une représentation féminine de 70 %. En outre, l'un des postes de délégué des arbitres et d'autres postes officiels étaient occupés par des femmes.