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Blog en direct : Championnats du Monde U23, Jour 2

By Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (18 Octobre) -- La deuxième journée des Championnats du monde U23 à Pontevedra verra l'action dans cinq catégories de poids de gréco-romaine : 60kg, 67kg, 72kg, 82kg et 97kg. La journée se poursuivra avec les qualifications et les demi-finales de ces catégories de poids avant que la session du soir ne présente les combats pour les médailles d'or de la veille.

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15:30 : En 97kg, Markus RAGGINGER (AUT) et Mustafa OLGUN (TUR) ont fait le spectacle. Ragginger prend l'avantage au début du combat. Mais Olgun a obtenu un stepout pour égaliser. Ragginger en a obtenu un pour lui-même qui a été neutralisé par Olgun avant qu'il n'en ajoute un autre pour mener 3-2. Mais Ragginger a marqué un takedown et un tour pour gagner 6-3 et se qualifier pour les demi-finales.

15:15 : Seyed SHORABI (IRI), le champion du monde U20, est en demi-finale des 67kg. Il épingle Amanat SAMAT UULU (KGZ) après avoir développé une avance de 7-0.

15:05 : Gurban GURBANOV (AZE) sort Amir ABDI (IRI). Les deux lutteurs ont été appelés à la passivité mais Gurbanov a pris l'avantage car Abdi a été appelé passif dans la deuxième période. Gurbanov se qualifie pour les demi-finales des 72kg.

14:45 : Alex SZOKE (HUN) semble inarrêtable ici à Pontevedra. Il se qualifie pour les demi-finales des 97 kg grâce à une nouvelle victoire par supériorité technique. Il bat NITESH (IND) en quart de finale.

14:10 : Kerem KAMAL (TUR) se rapproche de la finale des 60kg à Pontevedra. Melkamu FETENE (ISR) a pris l'avantage avec un takedown mais Kamal a répondu avec un stepout et quatre points pour mener 5-2. Fetene a marqué un takedown à 30 secondes de la fin mais Kamal s'est accroché pour une victoire 5-4.

13:35 : Le champion d'Europe U23 Diego CHKHIKVADZE (GEO) était en grande difficulté, menant 2-0 à une minute de la fin du combat. Mais Haavard JOERGENSEN (NOR) a été appelé passif ce qui a permis à Chkhikvadze de revenir dans le combat. Il marque via un jeté hors limites. La Géorgie conteste et obtient deux points supplémentaires pour une faute défensive de Joergensen. Chkhikvadze obtient également un autre stepout que la Norvège conteste mais perd. Une dernière tentative de Joergensen le voit sauter par-dessus Chkhikvadze pour obtenir un quatre points, mais il atterrit sur le sien et perd le quatre. Chkhikvadze gagne 10-2.

13:20 : Amir ABDI (IRI) continue de faire tourner le rouleau compresseur iranien aujourd'hui. Il bat Shant KHACHATRYAN (ARM) 6-0 et se qualifie pour les quarts de finale en 72kg.

13:00 : Kaito INABA (JPN) a sorti le suplex avant et a obtenu cinq points pour cela. C'est sans aucun doute le mouvement du tournoi. Il épingle Aser EBRO (ESP) en 60kg,

12:30 : Kerem KAMAL (TUR) et sa série de pinces sur les lutteurs iraniens. Après Belgrade, il épingle maintenant Omid ARAMI (IRI) dans le combat des 60kg à Pontevedra. Arami a reçu l'appel de passivité et essayait de marquer un head pinch mais Kamal l'a retenu pour le tombé. 

12:20 : Alex SZOKE (HUN), médaillé d'argent en 97kg aux Championnats du Monde d'Oslo, prend l'avantage du par terre contre Nicholas BOYKIN (USA) et obtient les tours pour gagner 9-0 en 97kg.

12:00 : L'Iran n'a pas eu le meilleur des tournois jusqu'à présent mais la deuxième journée semble prometteuse. En 67kg, Seyed SOHRABI (IRI) avec un tomber sur Julian HORTA (COL).

11:45 : Un autre champion d'Europe U23 Diego CHKHIKVADZE (GEO) a un début très différent. Il s'impose 8-0 contre Ashu BAZARD (IND) en 67kg.

11:30 : Le médaillé de bronze en titreb Shant KHACHATRYAN (ARM) est opposé au champion européen U23 Giorgi CHKHIKVADZE (GEO). Un takedown et un tour pour Khachatryan. Mais Chkhikvadze s'arrête au milieu de la deuxième période pour s'exposer. Après un échange, Khachatryan mène 6-5 et cela restera le score final pour ce combat en 72kg.

11:00 : Nihat MAMMADLI (AZE) sera un concurrent de taille chez les 60 kg dans les années à venir. Un lutteur solide avec des techniques propres et une bonne compréhension du tapis. Il commence sa campagne pour les championnats du monde U23 par une victoire sur Olzhas SULTAN (KAZ).

10:30 : Bienvenue pour la deuxième journée des Championnats du Monde U23. C'est une journée agréable ici à Pontevedra avec le soleil. Que les lutteurs brillent !

L'année 2021 en revue : UWW reprend un calendrier presque normal ; les mondiaux et les Jeux Olympiques la même année

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 décembre) -- United World Wrestling, en 2020, a dû affronter un report après l'autre en conséquence de la pandémie de covid-19. Tous les tournois continentaux et mondiaux de qualification olympique furent annulés et aucun des championnats du monde d'aucune catégorie d'âge n'a pu avoir lieu.

En début d'année cependant, UWW a progressé dans l'accueil d'événements selon les directives sanitaires établies par le Comité international olympique et l'Organisation mondiale de la santé.

Tandis qu'en 2021 les projecteurs étaient braqués sur les Jeux Olympiques de Tokyo, UWW a réussi à organiser un calendrier presque complet dont le championnat du monde senior, un événement rare car les Jeux et les mondiaux ont été tenus la même année pour la première fois.

Juste après les Jeux de Tokyo du mois d'août dernier, le Président de l'UWW, M. Lalovic, s'est entretenu avec des officiels de la Fédération norvégienne de lutte pour prendre une décision finale quant à accueillir ou non le championnat du monde à Oslo au mois d'octobre.

La décision sans précédent, prise communément par les deux parties, d'accepter d'acceuillir le tournoi, a offert aux lutteurs et lutteuses l'opportunité de décrocher des médailles dans deux des plus prestigieux événements de lutte.

La lutte fut un énorme succès aux Jeux Olympiques, où Mijian LOPEZ (CUB) est devenu le premier lutteur homme quadruple médaillé d'or olympique grâce à un nouveau titre en lutte gréco-romaine dans la catégorie de poids des 130kg. Le Japon a perpétué sa domination en lutte féminine avec quatre médailles d'or tandis que les USA récoltaient cinq médailles en lutte libre.

26 pays se sont emparés d'au moins une médaille aux Jeux Olympiques ; le Nigéria et Saint-Marin y ont obtenu les premières médailles olympiques de leur histoire, l'Allemagne, la Turquie et le Kirghizstan leurs premières médailles de lutte féminine.

Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) se sont finalement rencontrés à nouveau après trois ans - le premier s'est emparé de l'or en 97kg. Toujours en lutte libre, David TAYLOR (USA) a écrasé Hassan YAZDANI (IRI) pour l'or des 86kg et le jeune Gable STEVESON (USA) a soumis Geno PETRIASHVILI et Taha AKGUL (TUR) pour le titre des 125kg.

En lutte gréco-romaine, Cuba a décroché deux médailles d'or - en 60 et 130kg - tandis que Mohammadreza GERAEI (IRI) s'empare du titre des 67kg. Zhan BELENUIK (UKR), médaillé d'argent à Rio en 2016, obtient l'or à Tokyo et Musa EVLOEV (ROC) vainc Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale des 97kg.

Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN), Risako KAWAI (JPN) et Yukako KAWAI (JPN) s'empare toutes de l'or pour le Japon. Taymara MENSAH STOCK (USA) décroche le titre des 68kg et Aline Focken est championne olympique des 76kg. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) devient la première finaliste de l'histoire de son pays.

Une fois les athlètes rentrés du pays du soleil levant, la plupart sont repartis deux mois plus tard pour celui du soleil de minuit, où les attendait le championnat du monde d'Oslo, la capitale de la Norvège. Une fois de plus, des combats épiques prirent place ; la rivalité de Sadulaev et Snyder passa une étape supplémentaire, tout comme celle opposant Yazdani et Taylor, le premier obtenant la victoire en revanche de sa défaite en finale olympique.

Bien qu'ayant envoyé une équipe constituée de remplaçantes, le Japon s'est tout de même emparé du titre de lutte féminine avec la jeune Akari FUJINAMI (JPN) menant la charge et décrochant l'or des 53kg sans concéder un seul point en quatre combats. L'équipe US termine deuxième, et Gray décroche son sixième titre mondial, un record.

En lutte gréco-romaine, l'Iran et la Russie se sont emparés de la plupart des médailles, la Russie terminant première avec six points d'avance sur l'Iran.

Sadulaev et Geraei sont également devenus les premiers lutteurs de l'histoire à remporter des titres olympiques et mondiaux la même année en, respectivement, 97 et 67kg.

Le retour de la lutte

Le calendrier UWW par le Matteo Pellicone, un événement de séries de classement (ESC) tenu à Rome au mois de mars et suivi par le très attendu tournoi européen de qualification olympique de Budapest quelques semaines plus tard.

Le tournoi de Budapest fut le premier qualificatif pour les Jeux, retardés, suivi du qualificatif Afrique & Océanie, puis celui d'Asie au Kazakhstan. Deux championnats continentaux  - Asie et Europe - furent également organisés à Almaty et Varsovie.

Juste un mois avant les Jeux, l'action s'est déplacée à Sofia en Bulgarie, où l'UWW organisa avec succès le tournoi mondial de qualification olympique, la dernière chance des athlètes pour décrocher un billet pour Tokyo. L'Open de Pologne, en juin, permit enfin aux lutteurs d'engranger quelques points de classement - utiles à l'établissement des têtes de séries de Tokyo.

Les championnats d'Europe des U23 et des U15 ont pris place entre le qualificatif mondial et l'Open de Pologne, comme le championnat panaméricain senior organisé à Guatemala City. Après l'Open de Pologne furent organisés, en juin, les championnats panaméricains et d'Europe des U17 et des U20.

Les athlètes sont retournés à Budapest pour le championnat du monde des U17, premier championnat du monde organisés depuis celui des U23 d'octobre 2019 dans la même ville. L'équipe féminine US s'y est emparée d'une victoire historique tandis que la Russie dominait encore une fois la lutte libre et la lutte gréco-romaine.

Une semaine après les Jeux, Ufa, en Russie, acceuillait le championnat du monde des U20 ; 15 jours plus tard, c'était au tour d'Oslo pour le championnat du monde des seniors. Encore une fois l'équipe US de lutte féminine remportait le titre, en confirmation de leurs rapides progrès.

Le 31 octobre l'UWW tint son Congrès à Belgrade en Serbie, le premier depuis 2018. Le jour suivant la capitale serbe ouvrait ses portes au championnat du monde des U23. 22 compétitions, dont les Jeux Olympiques, furent organisées  en 2021.

L'équipe ukrainienne de lutte féminine s'est emparée du titre pour la première fois tandis que l'Iran et la Russie étaient engagés dans une époustouflante course au titre en lutte libre et en lutte gréco-romaine.

2021 aura également vu quelques stars se retirer du jeu, dont les frères Lorincz Viktor et Tamas en Hongrie, tous deux médaillés à Tokyo. Les plus grandes stars allemandes, Aline Focken et, en lutte gréco-romaine, Frank STABLER, ont également conclu leurs carrières sur des médailles de Tokyo.

Si des pays comme la Chine ou le Japon auront limité leur participation à certains tournois, d'autres ont réussi à envoyer des équipes complètes aux championnats mondiaux et continentaux, y compris dans les catégories d'âge U17, U20 et U23.

Cette année, UWW continuera ses efforts de retour à la normale dans l'accueil de ses événements tandis que les athlètes préparent un nouveau cycle olympique.