#WrestleBudapest

#WrestleBudapest : Ce qu'il faut voir en lutte féminine

By Vinay Siwach

BUDAPEST, Hongrie (8 juillet) -- Si vous voulez voir un aperçu de ce à quoi ressembleront les championnats du monde à Belgrade, ne manquez pas les quatrièmes Ranking Series au Polyák Imre & Varga János Memorial, à Budapest.

Alors que les nations tentent de sélectionner leurs équipes pour les championnats du monde qui offrent des quotas pour les Jeux Olympiques de Paris, l'évènement de Budapest a pris de l'importance avec les médailles et les prix même si le tournoi autorise une tolérance de poids de deux kilos.

La lutte libre a enregistré 174 inscriptions jusqu'à présent tandis que la lutte gréco-romaine en enregistre 196. La lutte féminine comptera 182 lutteuses en action quand débutera la compétition jeudi.

Avec autant d'action sur trois tapis, voici quelques rencontres à ne pas manquer en lutte féminine..

50kg
Otgonjargal DOLGORJAV (MGL), médaillée d'argent mondiale se rendra à Budapest pour son second tournoi international de l'année. Elle a participé à l'Open de Zagreb en février, terminant huitième après avoir perdu contre Mariya STADNIK (AZE).

Dolgorjav est l'une des meilleures lutteuses en 50kg depuis au'elle a remporté le bronze aux championnats du monde 2021. Elle a obtenu l'argent lors de la seconde édition et est restée invaincue lors de la Coupe du monde.

Mais Sarah HILDEBRANDT (USA), qui est dans la période la plus faste de sa carrière, cherchera à vanger sa défaite contre Dolgorjav. La médaillée olympique de bronze était en route pour une seconde finale mondiale d'affilée en 2022 mais Dolgorjav l'a battue en demi-finale.

Le combat de Belgrade a donné lieu à une bataille féroce entre les deux mais Dolgorjav a réalisé une meilleure performance défensive pour s'imposer 6-2. Ayant tiré des leçons de cette défaite, Hildebrandt pourrait adopter une autre stratégie si les deux se rencontrent à Budapest.

Jonna MALMGREN (SWE)Jonna MALMGREN (SWE) est double championne d'Europe. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

53kg
En 53kg, il faut s'attendre à des combats de haut niveau dès le premier tour. Le Canada a trois lutteuses dans cette catégorie de poids tandis que la Pologne, la Chine, la Hongrie et l'Ukraine en ont deux chacun. La championne du monde Dominique PARRISH (USA), Les médaillées olympiques de Tokyo Qianyu PANG (CHN) et Bolortuya BAT OCHIR (MGL), la grande lanceuse Lucia YEPEZ (ECU) et la championne d'Europe Jonna MALMGREN (SWE) seront les noms à garder en ligne de mire.

Un des matchs que les fans doivent surveiller est celui de Malmgren contre Pang. La double championne d'Europe s'est fait un nom depuis qu'elle a manqué sa chance de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo, remportant le titre des Mondiaux U20, deux d'Europe et le titre d'Europe U23.

Pang, d'un autre côté, a seulement eu deux tournois depuis qu'elle à remporté l'argent à Tokyo. Elle faisait partie de l'équipe chinoise pour la Coupe du monde et a remporté deux de ses trois sortiesElle a remporté l'or asiatique en 55 kg en avril, ce qui a marqué son retour au plus haut niveau.

Après une longue pause, Pang pourrait être rouillé et devra contrer les attaques puissantes de Malmgren à partir du underhook. L'affrontement oppose deux lutteuses puissants avec un pourcentage élevé d'attaques du haut du corps.

 

55kg
La dernière fois que VINESH (IND) et Jacarra WINCHESTER (USA) se sont rencontrées, cette dernière a cloué Vinesh au sol après avoir pris l'avantage. C'était aux Ranking Series à Istanbul en février 2022, Vinesh revenant après quelques problèmes de santé mentale suite à des Jeux olympiques de Tokyo décevants où elle n'a pas réussi à remporter de médaille et a subi les foudres du public même de la fédération indienne de lutte.

Winchester, qui a remporté la médaille d'or aux  Ranking Series Ibrahim Moustafa en février, sera une fois encore la favorite car Vinesh a été en dehors de la compétition depuis les championnats du monde 2022 où elle a remporté une médaille de bronze.

Cependant, les fans peuvent s'attendre à une bataille féroce entre les deux, contrastant avec la douceur de l'affaire d'Istanbul.

Anastasia NICHITA (MDA)Anastasia NICHITA (MDA) redescend en 57kg à Budapest. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

57kg
La période de qualification olympique incite toujours les athlètes à passer aux catégories de poids et Anastasia NICHITA (MDA), championne du monde en 59kg, redescend en 57kg pour Budapest. Nichita a perdu un combat, la final des Ranking Series Ibrahim Moustafa, depuis 2022. Sa domination a été majoritairement en 59kg où elle a remporté sa troisième médaille d'or d'Europe en avril.

A Budapest, elle devra faire face à quelques tests et Alina HRUSHYNA (UKR) sera le plus difficile d'entre eux. Hrushyna a remporté l'or européen à Zagreb en 57kg et a été une des meilleures de cette catégorie de poids depuis son retour après une blessure fin 2021.

Durant les deux dernières années, elle a perdu seulement contre Helen MAROULIS (USA) et Sae NANJO (JPN) et a remporté  11 médailles dont huit médailles d'or en autant de tournois.

Hrushyna est connue pour ses attaques de jambe qu'elle mixe avec de grands projetés en position debout. Sa défense pourrait être un défi pour Nichita qui a des compétences incroyables en matière de grandes projections et takedowns.

Il ne fait aucun doute que ces deux-là seront prudentes l'une envers l'autre et si elles se rencontrent sur le tapis, il faut s'attendre à un combat sans précédent.

62kg 

Après un début d'année décevant, terminant 13ème à Zagreb, Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) est revenue au sommet en 62kg en remportant l'or aux Ranking Series d'Alexandrie et aux Championnats d'Asie. Elle sera la favorite pour remporter une nouvelle médaille d'or lorsqu'elle montera sur le tapis à Budapest en 62kg.

Trois mois plus tard, elle sera à Budapest et pourra affronter à nouveau la championne d'Europe Iryna KOLIADENKO (UKR). Les deux se sont rencontrées en demi-finale à Alexandrie et Tynybekova s'en est sortie de justesse en s'imposant 2-0.

Koliadenko a été stoppée dans ses attaques par Tynybekova qui a obtenu un point d'activité et un défi perdu de la part de son adversaire ukrainienne. La défense de Tynybekova dans ce combat a frustré Koliadenko qui devra probablement être plus offensive dès le début.

Emma BRUNTIL (USA)Emma BRUNTIL (USA), en rouge, affrontera Irina RINGACI (MDA) en 65kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

65kgA trois mois des Championnats du Monde, Irina RINGACI (MDA) a décidé de continuer à lutter en 65kg, catégorie de poids qu'elle a perdue aux Championnats d'Europe.

Au début de l'année 2022, Ringaci est passée de 65 à 68 kg, ce qui laisse espérer qu'elle sera définitivement dans la catégorie de poids olympique.

A Budapest, elle affrontera Emma BRUNTIL (USA), un combat qui promet d'être intéressant pour les fans de lutte. Bruntil a un solide palmarès aux Ranking Series, remportant des médailles dans quatre épreuves sur cinq. Elle a atteint la finale de trois d'entre eux.

Bruntil s'est progressivement amélioré au fil des ans, et a récemment remporté une place dans l'équipe des États-Unis pour les championnats du monde de Belgrade.

Ringaci possède l'une des meilleures défenses et contre-attaques. Son puissant gut wrench pourrait également gêner Bruntil. Compte tenu de l'écart de poids de deux kilogrammes, Ringaci pourrait être la favorite, mais il ne faut pas compter sans Bruntil.

Koumba LARROQUE (FRA)Koumba LARROQUE (FRA) a remporté la médaille d'or à l'Open Zagreb en février. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

68kg
Il peut se passer beaucoup de choses en 68kg mais gardez un œil sur la bataille française à trois à Budapest. Pauline LECARPENTIER (FRA), Kendra DACHER (FRA) et Koumba LARROQUE (FRA), toutes trois en quête d'une place dans l'équipe des Championnats du monde, seront présentes à Budapest en 68 kg.

Larroque, olympienne à Tokyo en 68 kg, a été la grande habituée de cette catégorie de poids cette année, remportant l'or au Grand Prix Henri Deglane et à l'Open de Zagreb, l'argent à Ibrahim Moustafa et le bronze aux Championnats d'Europe.

Pour les Championnats du monde 2022, Lecarpentier a battu Larroque et s'est qualifiée pour Belgrade. Elle a perdu contre Ami ISHII (JPN) et contre Linda MORAIS (CAN) en repêchage.

Larroque et Lecarpentier se sont affrontés lors de la finale Henri Deglane en janvier, que la première a remportée. A l'Open de Zagreb en février, Larroque a remporté l'or tandis que Lecarpentier a gagné une médaille de bronze.

Dacher, médaillée d'argent aux championnats du monde U23 en 2021 en 72 kg, descend à 68 kg dans l'espoir de se rendre à Belgrade. Elle s'est classée septième l'année dernière à Belgrade et, plus tôt cette année, dans une chute étonnante, elle est passée à 65 kg et a terminé cinquième.

Larroque cherchera également à régler ses comptes avec Forrest MOLINARI (USA) qui l'a battue 12-2 dans une finale sanglante des 68kg à Alexandria.

76kg
S'il y a une catégorie de poids en lutte féminine dans laquelle personne ne peut tirer tous les coups, c'est bien celle des 76kg. Adeline GRAY (USA) a été la favorite pendant des années mais elle a fait une pause pour donner naissance à des jumeaux, la catégorie a été largement ouverte.

La championne du monde Yasemin ADAR (TUR) sera à Budapest avec sa revanche à l'esprit.

Lors de la Coupe du monde en décembre, Adar a affronté Yelena MAKOYED (USA) dans le match de l'équipe mondiale UWW contre les USA et a subi un tombé.

Makoyed, qui a remporté trois Ranking Series et est invaincue au niveau international, a été une grande révélation à 76kg. Simplement, la concurrence aux États-Unis est de plus en plus difficile.

Adar devra trouver un moyen de faire face à la pression exercée par Makoyed dans ses attaques de jambe et dans ses transitions. La lutteuse turque a été clairement prise au dépourvu par le style de Makoyed lors de la Coupe du monde.

Dans un combat entre deux lutteuses extrêmement puissantes, Adar pourrait essayer une tactique différente cette fois-ci et attendre les attaques de Makoyed pour les contrer.

Même si ces deux-là ne se rencontrent pas, la médaillée d'argent mondiale Samar HAMZA (EGY), la médaillée de bronze mondiale Epp MAE (EST) et Dymond GUILFORD (USA) luttent également à Budapest.

#UWWAwards

Prix UWW : Sadulaev, Burroughs, Otoguro parmi les 10 athètes de lutte libre récompensés de $10,000

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 novembre) -- Après une absence forcée de deux ans, les Prix UWW de fin d'année font leur retour.

Pour la première fois, les trois premiers lutteurs et lutteuses classés de chacun des trois styles et 30 catégories de poids seront tous récompensés. Chacun des 10 athlètes occupant la première place de sa catégorie de poids recevra la somme de $10,000, les classés deuxièmes $7,000 et les troisièmes $3,000. Les prix des séries de classement revenaient auparavant aux trois athlètes, toutes catégories de poids confondues, ayant obtenu le plus de points par style.

Dans une hausse considérable des prix attribués en 2019, environ $ 200,000, le Bureau UWW a donné, en début de saison, son approbation à des lots de prix d'une valeur totale de $ 600,000.

Les lots 2021 intègrent les sommes prévues pour 2020 mais non distribuées suite à l'impact de la pandémie de covid-19 sur les compétitions.

La saison 2021 aura été unique en son genre avec les JO et le championnat du monde tenus la même année et distincts des autres événements de série de classement qui ont permis aux athlètes d'accumuler des points. La distribution des points y était identique à l'exception des Jeux Olympiques oû les médaillés obtenaient 20% de points de plus qu'au championnat du monde. Tous les médaillés d'or de Tokyo reçoivent 10 points supplémentaires, ceux d'argent 6 et ceux de bronze trois.

Voici, à l'intention des fans, un tableau de répartition des points.

Thomas GILMANThomas GILMAN (USA), classé premier de la catégorie de poids des 57kg (Photo : UWW / Tony Rotundo)

57kg
Thomas GILMAN (USA) 86 points
Zavur UGUEV (RWF) 68 points
Ravi KUMAR (IND) 64 points

En 57kg, les trois meilleurs lutteurs ont chacun remporté une médaille olympique, mais seul Thomas GILMAN (USA) a participé au championnat du monde d'Oslo, victorieux sur le champion olympique Zavur UGUEV (RWF) et le médaillé d'argent Ravi KUMAR (IND). Gilman emporte $ 10,000.

Il a participé à deux événements de série de classement en 2021 – les Jeux et les mondiaux –, réunissant 26 points (15+3+8) à Tokyo pour sa médaille de bronze et 60 (50+10) pour son titre à Oslo, pour un total de 86 points, soit 18 de plus qu'Uguev et 22 de plus que Dahiya.

Uguev n'est monté que sur les tapis de Tokyo et obtient 68 points pour sa médaille d'or. La médaille d'argent de Dahiya à Tokyo lui alloue 44 points, à additionner aux 20 points de sa médaille d'or du championnat d'Asie d'avril dernier.

Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF)Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF), à gauche, prend le premier prix tandis que Daton FIX (USA) termine deuxième (Photo : Kadir Caliskan)

61kg
Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF) 80 points
Daton FIX (USA) 40 points
Adlan ASKAROV (KAZ) 38 points

Remporter les titres continentaux et mondiaux a assuré à Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF) le sommet du classement des 61kg. Les 80 points récoltés à l'occasion des deux événements lui permettent de devancer tous ses concurrents : Daton FIX (USA), médaillé d'argent à Oslo et deuxième du classement, n'en a que 40.

Magomedov obtient 60 points au championnat du monde, à ajouter aux 20 récoltés lors du championnat d'Europe pour sa médaille d'or.

"Avant le championnat du monde j'étais deuxième et mes coaches m'ont dit qu'il existait une sorte de système de classement pour la fin de l'année,", a-t-il déclaré. "C'est une bonne nouvelle de recevoir une telle somme et je l'apprécie."

Le champion de Russie n'avait pas encore pensé quoi faire de cette récompense mais il espère l'utiliser pour l'achat d'un appartement.

"J'ai économisé pour acheter un logement et je peux ajouter cette somme aussi."

A la troisième place, Adlan ASKAROV (KAZ) a participé à quatre événements : médaille d'or du Matteo Pellicone, d'argent au championnat d'Asie, cinquième de l'Open de Pologne -  mais aucun point à Oslo.

Soit 14 points à Rome, 16 à Almaty et 8 en Pologne pour un total de 38 points, six de plus que le quatrième au classement cette année, Ravinder DAHIYA (IND).

Takuto OtoguroTakuto OTOGURO (JPN) termine premier des 65kg avec 88 points (Photo : UWW / Martin Gabor)

65kg
Takuto OTOGURO (JPN) 88 points
Zagir SHAKHIEV (RWF) 80 points
Bajrang PUNIA (IND) 58 points

Le champion olympique Takuto OTOGURO (JPN) et le champion du monde Zagir SHAKHIEV (RUS) prennent les deux premières places du classement de la catégorie de poids des 65kg tandis que le médaillé de bronze de Tokyo Bajrang PUNIA (IND) termine troisième.

Avant les Jeux Olympiques, Otoguro détenait 20 points grâce à sa médaille d'or du championnat d'Asie, auxquels sa victoire à Tokyo a rajouté 68 points, soit un total de 88 points qui l'ont propulsé au sommet du classement.

"J'avais connaissance du système de classement mais je n'étais pas sûr d'obtenir cette récompense," a-t-il déclaré. "Je suis heureux d'avoir gagné et je vais utiliser cette somme pour me préparer au prochain tournoi."

Punia était en deuxième place mais décida de faire l'impasse sur les mondiaux 2021 et Shakhiev, médaillé d'or à Oslo, a pris sa place. Le lutteur russe a obtenu 60 points à Oslo, à cumuler aux 20 récoltés lors de sa victoire au championnat d'Europe senior.

Punia avait obtenu 14 points pour son titre au Matteo Pellicone de mars dernier, puis 18 de plus pour une médaille d'argent au championnat d'Asie. Il atteint les 58 points grâce aux 26 points supplémentaires de la médaille de bronze des Jeux Olympiques.

Magomedmurad GHADZIEVMagomedmurad GADZHIEV (POL), en bleu, remporte le titre mondial des 70kg et termine premier au classement tandis qu'Ernazar AKMATALIEV (KGZ) doit se contenter de la deuxième place (Photo : UWW / Martin Gabor)

70kg
Magomedmurad GADZHIEV (POL) 60 points
Alec PANTALEO (USA) 46 points
Ernazar AKMATALIEV (KGZ) 40 points

Si Alec PANTALEO (USA) a fait la course en tête du classement des 70kg, son absence du championnat du monde d'Oslo a diminué ses chances de remporter le premier prix de $ 10,000.

Avant Oslo, le lutteur américain avait accumulé 46 points grâce à trois médailles d'or, au Matteo Pellicone (14 points), au championnat panaméricain (14 points) et à l'Open de Pologne. Mais il a échoué à rejoindre l'équipe US d'Oslo après s'être blessé contre Ryan DEAKIN (USA) lors des sélections, ce qui l'a empêché d'obtenir des points supplémentaires.

Ceci offrait au futur vainqueur d'Oslo l'accès à la première place du classement : Magomedmurad GADZHIEV (POL) était sur les rangs et il remporta une médaille d'or historique pour la Pologne, obtenant 60 points, suffisamment pour pousser l'Américain en deuxième position.

A la troisième place, l'étoile montante Ernazar AKMATALIEV (KGZ) touchera $ 3,000 - grâce à une médaille d'argent obtenue à Oslo pour 40 points.

Kyle DAKEKyle DAKE (USA) termine premier des 74kg (Photo: UWW / Tony Rotundo)

74kg
Kyle DAKE (USA) 106 points
Zaurbek SIDAKOV (RWF) 68 points
Frank CHAMIZO (ITA) 66 points

Kyle DAKE (USA) est l'un des trois lutteurs toutes catégories de lutte libre confondues qui a réussi à accumuler plus de 100 points de série. Il a pris la première place des 74kg grâce à un titre mondial, une médaille de bronze aux Jeux Olympiques et la médaille d'or du panaméricain senior.

Le triple champion du monde n'avait obtenu que 28 points aux JO (médaille de bronze), et 18 pour la médaille d'or du championnat  panaméricain. Mais les 60 points de son titre mondial lui ont permis de passer devant le champion olympique Zaurbek SIDAKOV (RWF) et Frank CHAMIZO (ITA).

"Je dois contrôler avec ma femme ce que nous avons besoin d'acheter," a déclaré Dake après sa victoire à Oslo.

Sidakov, qui n'a pas pris part au championnat du monde, a obtenu 50 point pour sa médaille d'or de Tokyo, auxquels s'ajoutent huit points supplémentaires car le nombre de participants était entre 10 et 20 et encore 10 de plus - le Bureau UWW a approuvé que les médaillés olympiques obtiennent 20% de points de plus que les médaillés olympiques en 2021 -, pour un total de 68 points.

Chamizo n'a pas obtenu de médaille olympique et n'a pas participé au championnat du monde mais a tout de même terminé troisième au classement grâce à une participation accrue dans la première moitié de l'année.

Il a terminé cinquième à Tokyo avec 18 points, en plus des 16 du Matteo Pellicone en mars, des 18 pour le bronze du championnat d'Europe et des 14 de l'argent de l'Open de Pologne, pour un total de 66 points.

Si Tajmuraz SALKAZANOV (SVK) s'était emparé de l'or au lieu de l'argent à Oslo, il aurait dépassé au classement Chamizo et Sidakov ; mais le champion d'Europe n'a pu collecter que 62 points, pour se placer en quatrième position.

Jordan BurroughsJordan BURROUGHS (USA), à gauche, s'empare de la médaille d'or des 74kg à Oslo et occupe la première place du clasement. (Photo : UWW / Martin Gabor)

79kg
Jordan BURROUGHS (USA) 60 points
Nika KENTCHADZE (GEO) 41 points
Mohamad NOKHODILARIMI (IRI) 40 points

Si l'absence de Jordan BURROUGHS (USA) du classement de la catégorie de poids des 74kg a surpris le public, c'est parce que, pour la première fois de sa carrière, il luttait à l'international en 79kg, où il a instantanément pris la première place.

En remportant son cinquième titre mondial à Oslo, Burroughs a, une fois encore, rassuré ses supporters qu'il est loin d'avoir terminé sa carrière. Il engrange 60 points grâce à sa médaille d'or et $ 10,000 de prix.

Mohamad NOKHODILARIMI (IRI) avait pris l'argent à l'Oslo mais ses 40 points n'auront juste pas suffit pour surpasser le médaillé de bronze Nika KENTCHADZE (GEO) et ses 41 points.

Le Géorgien a obtenu au championnat d'Europe une médaille de bronze pour 16 points ; les 25 d'Oslo lui ont permis de rejoindre la deuxième place du classement.

Nokhoilarimi, champion du monde junior, se retrouve donc troisième, pour $ 3,000.

David TAYLOR USADavid TAYLOR (USA), en rouge, termine premier à deux points de Hassan YAZDANI (IRI) (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

86kg
David TAYLOR (USA) 126 points
Hassan YAZDANI (IRI) 124 points
Artur NAIFONOV (RWF) 71 points

David TAYLOR (USA) et Hassan YAZDANI (IRI) ont fait monter leur rivalité d'un cran de plus par un combat aux Jeux Olympiques et un sensationnel retour de Yazdani à Oslo. Ils étaient au coude à coude au classement mais Taylor a pris un avantage de deux points sur Yazdani et atteint la première place du classement des 86kg avec 126 points.

Yazdani menait pourtant la danse au milieu de l'année ; sa médaille d'or du championnat d'Asie lui attribuait 20 points tandis que le titre panaméricain de Taylor n'en valait que 18. Mais aux JO, la victoire de Taylor sur Yazdani grâce un amené au sol tardif lui amenait 68 points - 44 pour Yazdani.

Les médailles se sont inversées à Oslo, Yazdani a pris l'or à la maison pour 50 points et Taylor l'argent pour 40.

Artur NAIFONOV (RWF), resté dans l'ombre de Yazdani et Taylor en 86kg, termine troisième avec 71 points dont 26 pour une médaille olympique de bronze. Il détenait 20 points pour un titre européen, et obtint 25 points supplémentaire grâce à une médaille de bronze aux mondiaux d'Oslo.

Kamran GHASEMPOURKamran GHASEMPOUR (IRI), à gauche, a vaincu Magomed KURBANOV (RWF) en finale des 92kg : première place au classement (Photo : UWW / Tony Rotundo)

92kg
Kamran GHASEMPOUR (IRI) 76 points
Magomed KURBANOV (RWF) 58 points
Osman NURMAGOMEDOV (AZE) 39 points

Kamran GHASEMPOUR (IRI) et Magomed KURBANOV (RWF) sont arrivés au championnat du monde déjà munis des médailles d'or du, respectivement, championnat d'Asie et du championnat d'Europe.

Kurbanov, avec 20 points, menait au classement sur les 18 de Ghasempour mais leurs positions se sont inversées à Oslo, en 92kg, où le lutteur iranien s'est emparé de l'or en vainquant Kurbanov en finale. Le champion d'Asie a réuni 58 points à Oslo tandis que Kurbanov n'en obtenait que 38 pour sa médaille d'argent.

La jeune star et champion du monde des U23 Osman NURMAGOMEDOV (AZE) termine troisième du classement avec 39 points grâce à une médaille de bronze pour 23 points, qu'il a pu ajouter aux 16 points de sa médaille de bronze du championnat d'Europe.

Abdulrashid SADULAEVen 97kg, Abdulrashid SADULAEV (RWF), en rouge, détient 128 points face aux 102 de Kyle SNYDER (USA) (Photo : UWW / Tony Rotundo)

97kg
Abdulrashid SADULAEV (RWF) 128 points
Kyle SNYDER (USA) 102 points
Alisher YERGALI (KAZ) 68 points

Abdulrashid SADULAEV (RWF) demeure invaincu aux Jeux Olympiques, s'est emparé des médailles d'or lors des trois derniers championnats du monde et, comme se doit, peut se prévaloir d'avoir accumulé le plus de points de classement cette saison.

Avec 128 points en tout juste deux compétitions, Sadulaev s'est assuré la première place des 97kg sur son ennemi juré Kyle SNYDER (USA), 102 points en trois événements.

Les deux se sont affrontés en finale des JO et du championnat du monde et chaque fois Sadulaev est sorti vainqueur.

Sadulaev a vaincu Snyder 6-3 aux JO et récolte 68 points pour la médaille d'or. Il a ensuite ajouté 60 points par une médaille d'or supplémentaire à Oslo.

Snyder détenait 18 points pour sa médaille d'or des panaméricains, avant qu'il n'obtienne 44 points supplémentaires pour une médaille d'argent aux Jeux Olympiques et n'en ajoute 40 de plus sur une médaille d'argent à Oslo pour un total de 102 points.

Alisher YERGALI (KAZ) a réussi à terminer troisième au classement avec 68 points réunis sur cinq tournois, tout d'abord le Matteo Pellicone pour les 10 points de la médaille de bronze, puis 18 points pour la médaille d'argent du championnat d'Asie et enfin 12 de plus pour la médaille de bronze de l'open de Pologne.

S'il n'a pas obtenu de médaille aux JO ni aux championnat du monde, il y termina respectivement septième et dixième pour 16 et 12 points.

Geno Petriashvili Amir ZAREGeno PETRIASHVILI (GEO), en rouge, et Amir ZARE (IRI) ont tous les deux obtenu 98 points mais la médaille olympique d'argent du premier pesait plus de points que le bronze du second (Photo : UWW / Kadir Caliskan) 

125kg
Geno PETRIASHVILI (GEO) 98 points
Amir ZARE (IRI) 98 points
Gable STEVESON (USA) 78 points

Le médaillé mondial et olympique d'argent Geno PETRIASHVILI (GEO) a obtenu 98 points de série. Le médaillé olympique de bronze et champion du monde Amir ZARE (IRI), 98.

Comme rien ne les séparait d'office, la médaille olympique d'argent de Petriashvili fut considérée plus importante que celle de bronze de Zare.

Le Géorgien, ancien champion du monde, avait commencé l'année par une médaille de bronze au championnat d'Europe - pour 16 points. L'argent de Tokyo lui amena ensuite 44 points, celle d'Oslo 38.

Le cheminement de Zare a débuté à l'Open de Pologne où il s'empara de l'or pour 14 points. Puis Tokyo, médaille de bronze, 26 points. Enfin Oslo, grande victoire, médaille d'or et 58 points.

Steveson, époustouflant vainqueur à Tokyo, termine troisième avec 68 points tous réunis aux Jeux Olympiques - il obtient également le titre de champion continental panaméricain.

Les événements de séries de classement 2022 débuteront par le Matteo Pellicone de Rome du 3 au 6 février, puis suivra le Yasar Dogu d'Istanbul du 24 au 27, et se poursuivront par les championnats continentaux.

Vous retrouverez toutes les compétitions sur uww.org/events