#WrestleBudapest

#WrestleBudapest : Ce qu'il faut voir en lutte féminine

By Vinay Siwach

BUDAPEST, Hongrie (8 juillet) -- Si vous voulez voir un aperçu de ce à quoi ressembleront les championnats du monde à Belgrade, ne manquez pas les quatrièmes Ranking Series au Polyák Imre & Varga János Memorial, à Budapest.

Alors que les nations tentent de sélectionner leurs équipes pour les championnats du monde qui offrent des quotas pour les Jeux Olympiques de Paris, l'évènement de Budapest a pris de l'importance avec les médailles et les prix même si le tournoi autorise une tolérance de poids de deux kilos.

La lutte libre a enregistré 174 inscriptions jusqu'à présent tandis que la lutte gréco-romaine en enregistre 196. La lutte féminine comptera 182 lutteuses en action quand débutera la compétition jeudi.

Avec autant d'action sur trois tapis, voici quelques rencontres à ne pas manquer en lutte féminine..

50kg
Otgonjargal DOLGORJAV (MGL), médaillée d'argent mondiale se rendra à Budapest pour son second tournoi international de l'année. Elle a participé à l'Open de Zagreb en février, terminant huitième après avoir perdu contre Mariya STADNIK (AZE).

Dolgorjav est l'une des meilleures lutteuses en 50kg depuis au'elle a remporté le bronze aux championnats du monde 2021. Elle a obtenu l'argent lors de la seconde édition et est restée invaincue lors de la Coupe du monde.

Mais Sarah HILDEBRANDT (USA), qui est dans la période la plus faste de sa carrière, cherchera à vanger sa défaite contre Dolgorjav. La médaillée olympique de bronze était en route pour une seconde finale mondiale d'affilée en 2022 mais Dolgorjav l'a battue en demi-finale.

Le combat de Belgrade a donné lieu à une bataille féroce entre les deux mais Dolgorjav a réalisé une meilleure performance défensive pour s'imposer 6-2. Ayant tiré des leçons de cette défaite, Hildebrandt pourrait adopter une autre stratégie si les deux se rencontrent à Budapest.

Jonna MALMGREN (SWE)Jonna MALMGREN (SWE) est double championne d'Europe. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

53kg
En 53kg, il faut s'attendre à des combats de haut niveau dès le premier tour. Le Canada a trois lutteuses dans cette catégorie de poids tandis que la Pologne, la Chine, la Hongrie et l'Ukraine en ont deux chacun. La championne du monde Dominique PARRISH (USA), Les médaillées olympiques de Tokyo Qianyu PANG (CHN) et Bolortuya BAT OCHIR (MGL), la grande lanceuse Lucia YEPEZ (ECU) et la championne d'Europe Jonna MALMGREN (SWE) seront les noms à garder en ligne de mire.

Un des matchs que les fans doivent surveiller est celui de Malmgren contre Pang. La double championne d'Europe s'est fait un nom depuis qu'elle a manqué sa chance de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo, remportant le titre des Mondiaux U20, deux d'Europe et le titre d'Europe U23.

Pang, d'un autre côté, a seulement eu deux tournois depuis qu'elle à remporté l'argent à Tokyo. Elle faisait partie de l'équipe chinoise pour la Coupe du monde et a remporté deux de ses trois sortiesElle a remporté l'or asiatique en 55 kg en avril, ce qui a marqué son retour au plus haut niveau.

Après une longue pause, Pang pourrait être rouillé et devra contrer les attaques puissantes de Malmgren à partir du underhook. L'affrontement oppose deux lutteuses puissants avec un pourcentage élevé d'attaques du haut du corps.

 

55kg
La dernière fois que VINESH (IND) et Jacarra WINCHESTER (USA) se sont rencontrées, cette dernière a cloué Vinesh au sol après avoir pris l'avantage. C'était aux Ranking Series à Istanbul en février 2022, Vinesh revenant après quelques problèmes de santé mentale suite à des Jeux olympiques de Tokyo décevants où elle n'a pas réussi à remporter de médaille et a subi les foudres du public même de la fédération indienne de lutte.

Winchester, qui a remporté la médaille d'or aux  Ranking Series Ibrahim Moustafa en février, sera une fois encore la favorite car Vinesh a été en dehors de la compétition depuis les championnats du monde 2022 où elle a remporté une médaille de bronze.

Cependant, les fans peuvent s'attendre à une bataille féroce entre les deux, contrastant avec la douceur de l'affaire d'Istanbul.

Anastasia NICHITA (MDA)Anastasia NICHITA (MDA) redescend en 57kg à Budapest. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

57kg
La période de qualification olympique incite toujours les athlètes à passer aux catégories de poids et Anastasia NICHITA (MDA), championne du monde en 59kg, redescend en 57kg pour Budapest. Nichita a perdu un combat, la final des Ranking Series Ibrahim Moustafa, depuis 2022. Sa domination a été majoritairement en 59kg où elle a remporté sa troisième médaille d'or d'Europe en avril.

A Budapest, elle devra faire face à quelques tests et Alina HRUSHYNA (UKR) sera le plus difficile d'entre eux. Hrushyna a remporté l'or européen à Zagreb en 57kg et a été une des meilleures de cette catégorie de poids depuis son retour après une blessure fin 2021.

Durant les deux dernières années, elle a perdu seulement contre Helen MAROULIS (USA) et Sae NANJO (JPN) et a remporté  11 médailles dont huit médailles d'or en autant de tournois.

Hrushyna est connue pour ses attaques de jambe qu'elle mixe avec de grands projetés en position debout. Sa défense pourrait être un défi pour Nichita qui a des compétences incroyables en matière de grandes projections et takedowns.

Il ne fait aucun doute que ces deux-là seront prudentes l'une envers l'autre et si elles se rencontrent sur le tapis, il faut s'attendre à un combat sans précédent.

62kg 

Après un début d'année décevant, terminant 13ème à Zagreb, Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) est revenue au sommet en 62kg en remportant l'or aux Ranking Series d'Alexandrie et aux Championnats d'Asie. Elle sera la favorite pour remporter une nouvelle médaille d'or lorsqu'elle montera sur le tapis à Budapest en 62kg.

Trois mois plus tard, elle sera à Budapest et pourra affronter à nouveau la championne d'Europe Iryna KOLIADENKO (UKR). Les deux se sont rencontrées en demi-finale à Alexandrie et Tynybekova s'en est sortie de justesse en s'imposant 2-0.

Koliadenko a été stoppée dans ses attaques par Tynybekova qui a obtenu un point d'activité et un défi perdu de la part de son adversaire ukrainienne. La défense de Tynybekova dans ce combat a frustré Koliadenko qui devra probablement être plus offensive dès le début.

Emma BRUNTIL (USA)Emma BRUNTIL (USA), en rouge, affrontera Irina RINGACI (MDA) en 65kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

65kgA trois mois des Championnats du Monde, Irina RINGACI (MDA) a décidé de continuer à lutter en 65kg, catégorie de poids qu'elle a perdue aux Championnats d'Europe.

Au début de l'année 2022, Ringaci est passée de 65 à 68 kg, ce qui laisse espérer qu'elle sera définitivement dans la catégorie de poids olympique.

A Budapest, elle affrontera Emma BRUNTIL (USA), un combat qui promet d'être intéressant pour les fans de lutte. Bruntil a un solide palmarès aux Ranking Series, remportant des médailles dans quatre épreuves sur cinq. Elle a atteint la finale de trois d'entre eux.

Bruntil s'est progressivement amélioré au fil des ans, et a récemment remporté une place dans l'équipe des États-Unis pour les championnats du monde de Belgrade.

Ringaci possède l'une des meilleures défenses et contre-attaques. Son puissant gut wrench pourrait également gêner Bruntil. Compte tenu de l'écart de poids de deux kilogrammes, Ringaci pourrait être la favorite, mais il ne faut pas compter sans Bruntil.

Koumba LARROQUE (FRA)Koumba LARROQUE (FRA) a remporté la médaille d'or à l'Open Zagreb en février. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

68kg
Il peut se passer beaucoup de choses en 68kg mais gardez un œil sur la bataille française à trois à Budapest. Pauline LECARPENTIER (FRA), Kendra DACHER (FRA) et Koumba LARROQUE (FRA), toutes trois en quête d'une place dans l'équipe des Championnats du monde, seront présentes à Budapest en 68 kg.

Larroque, olympienne à Tokyo en 68 kg, a été la grande habituée de cette catégorie de poids cette année, remportant l'or au Grand Prix Henri Deglane et à l'Open de Zagreb, l'argent à Ibrahim Moustafa et le bronze aux Championnats d'Europe.

Pour les Championnats du monde 2022, Lecarpentier a battu Larroque et s'est qualifiée pour Belgrade. Elle a perdu contre Ami ISHII (JPN) et contre Linda MORAIS (CAN) en repêchage.

Larroque et Lecarpentier se sont affrontés lors de la finale Henri Deglane en janvier, que la première a remportée. A l'Open de Zagreb en février, Larroque a remporté l'or tandis que Lecarpentier a gagné une médaille de bronze.

Dacher, médaillée d'argent aux championnats du monde U23 en 2021 en 72 kg, descend à 68 kg dans l'espoir de se rendre à Belgrade. Elle s'est classée septième l'année dernière à Belgrade et, plus tôt cette année, dans une chute étonnante, elle est passée à 65 kg et a terminé cinquième.

Larroque cherchera également à régler ses comptes avec Forrest MOLINARI (USA) qui l'a battue 12-2 dans une finale sanglante des 68kg à Alexandria.

76kg
S'il y a une catégorie de poids en lutte féminine dans laquelle personne ne peut tirer tous les coups, c'est bien celle des 76kg. Adeline GRAY (USA) a été la favorite pendant des années mais elle a fait une pause pour donner naissance à des jumeaux, la catégorie a été largement ouverte.

La championne du monde Yasemin ADAR (TUR) sera à Budapest avec sa revanche à l'esprit.

Lors de la Coupe du monde en décembre, Adar a affronté Yelena MAKOYED (USA) dans le match de l'équipe mondiale UWW contre les USA et a subi un tombé.

Makoyed, qui a remporté trois Ranking Series et est invaincue au niveau international, a été une grande révélation à 76kg. Simplement, la concurrence aux États-Unis est de plus en plus difficile.

Adar devra trouver un moyen de faire face à la pression exercée par Makoyed dans ses attaques de jambe et dans ses transitions. La lutteuse turque a été clairement prise au dépourvu par le style de Makoyed lors de la Coupe du monde.

Dans un combat entre deux lutteuses extrêmement puissantes, Adar pourrait essayer une tactique différente cette fois-ci et attendre les attaques de Makoyed pour les contrer.

Même si ces deux-là ne se rencontrent pas, la médaillée d'argent mondiale Samar HAMZA (EGY), la médaillée de bronze mondiale Epp MAE (EST) et Dymond GUILFORD (USA) luttent également à Budapest.

#WrestleBelgrade

La Serbie, pays hôte, place deux personnes en finale du GR lors de la première journée des Mondiaux

By Ken Marantz

BELGRADE, Serbie (10 septembre) -- Le premier acte des Championnats du monde a été un succès pour l'équipe locale, puisque la Serbie, pays hôte, a vu deux lutteurs se qualifier pour les finales des quatre catégories de poids de gréco-romaines qui ont donné le coup d'envoi du tournoi, samedi à Belgrade.

Le champion en titre Zurabi DATUNASHVILI (SRB) s'est mis en position de répéter la médaille d'or des 87 kg qu'il a remportée l'année dernière à Oslo, tandis que le natif d'Iran Ali ARSALAN (SRB) a obtenu une chance de remporter son premier titre mondial chez les 72 kg.

L'Azerbaïdjan aura également deux lutteurs en action lors de la première nuit des finales à la Stark Arena dimanche, quand Eldaniz AZIZLI (AZE) cherchera à regagner le titre mondial des 55 kg qu'il a remporté en 2018, et le médaillé de bronze européen Ulvi GANIZADE (AZE) ira chercher l'or en 72 kg.

Pendant ce temps, Akzhol MAKHMUDOV (KGZ), médaillé d'argent aux Jeux olympiques de Tokyo, s'est qualifié pour sa première finale mondiale dans la catégorie des 77 kg et a affronté le surprenant Zoltan LEVAI (HUN), qui a privé la Serbie d'un troisième finaliste en éliminant l'ancien champion du monde Viktor NEMES (SRB).

Zurabi DATUNASHVILI (SRB)Zurabi DATUNASHVILI (SRB) a gagné sa demi-filnale des 87kg 4-3. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Datunashvili, qui arbore ses tresses de maïs caractéristiques, a dû se frayer un chemin jusqu'à la finale des 87 kg, où il tentera d'empêcher le champion européen Turpan BISULTANOV (DEN) de devenir le tout premier champion du monde danois en gréco-romaine.

"Pour le peuple serbe, pour le sport serbe, je veux le gagner demain", a déclaré Datunashvili.

Les trois matchs de Datsunashvili sont allés jusqu'au bout, y compris une victoire 4-3 en demi-finale contre le médaillé d'argent des championnats du monde U23 de 2021, David LOSONCZI (HUN). Sa capacité à rester calme sous la pression a permis au médaillé de bronze des Jeux olympiques de Tokyo de se qualifier pour les finales.

Contre Losonczi, Datunashvili a réussi de justesse à obtenir une exposition de 2 points du par terre, puis a réussi à s'accrocher après que Losonczi a marqué un stepout sur lequel une pénalité de fuite d'un point a été appliquée et a réduit l'écart à un point.

Turpan BISULTANOV (DEN)Turpan BISULTANOV (DEN), en bleu, a battu Ali CENGIZ (TUR) 6-0 en demi-finale. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Dans le dernier match de la session, Bisultanov a profité d'un rare appel pour seconde passivité en sa faveur contre Ali CENGIZ (TUR), marquant un jeté de 4 points dans la deuxième période pour assurer une victoire 6-0. Il est ainsi devenu le premier Danois à participer à une finale mondiale de gréco depuis 2015, lorsque Mark MADSEN (DEN) a remporté la quatrième et dernière de ses médailles d'argent à 74-75 kg.

"J'ai hâte d'y être [à la finale]", a déclaré Bisultanov. "Je pensais que lui ou le Hongrois irait en finale et oui, ils étaient tous les deux en demi-finale et ont eu un match très serré. Je ne sais pas, nous verrons ce qui se passera demain, moi et mes entraîneurs verrons ce que nous pouvons faire et je ferai de mon mieux demain."

Bisultanov a déclaré que le groupe de supporters danois présents dans le stade, qui se fait entendre, enlèvera à son adversaire une partie de l'avantage du terrain à domicile.

"Bien sûr, chaque fois que vous êtes à la maison, vous ressentez plus d'énergie, vous devez faire quelque chose pour votre maison, pour vos fans", a-t-il déclaré. "Mais heureusement, j'ai mes fans danois fous ici. J'espère que mes fans vont battre les fans serbes, et que je vais le battre aussi."

Eldaniz AZIZLI (AZE)Eldaniz AZIZLI (AZE) célèbre sa victoire 9-0 sur Max NOWRY (USA) dans la demi-finale des 55kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Chez les 55 kg, la finale sera un choc entre les deux médaillés de bronze d'Oslo 2021, tous deux anciens champions du monde, même si Azizli semble avoir le dessus sur Nugzari TSURTSUMIA (GEO), qu'il a battu il y a six mois en finale des Championnats d'Europe.

Azizli est entré en finale avec son troisième tombé technique de la journée, écrasant Max NOWRY (USA) 9-0 en 1:44 dans la première demi-finale. Mis en tête en par terre, Azizli s'est mis au travail, arrachant une paire de gut wrenches avant de passer à un jeté de 4 points.

Nugzari TSURTSUMIA (GEO)Nugzari TSURTSUMIA (GEO) tentera de remporter son deuxième titre mondial dimanche.. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Tsurtsumia, le champion du monde 2019, s'est qualifié pour la finale grâce à une victoire de 5-3 sur le médaillé d'argent asiatique Amangali BEKBOLATOV (KAZ). Tsurtsumia a été mené 3-3 sur critères lorsqu'il a cédé un takedown défensif au début de la deuxième période, mais il est immédiatement revenu avec un stepout pour reprendre l'avantage.

Cette finale sera la troisième rencontre entre Azizli et Tsurtsumia en deux ans. Les deux se sont également rencontrés en quart de finale des Championnats d'Europe 2021, Azizli l'emportant 10-1 en route vers une médaille de bronze.

"J'ai perdu contre Azizli environ sept, voire huit fois", a déclaré Tsurtsumia. "Mais cela n'a pas d'importance, car demain je vais lutter jusqu'au bout. Je ne vais pas vous dire maintenant ce que je vais faire exactement, mais vous verrez tout ça demain. Je vais prendre ma revanche."

Ali ARSALAN (SRB)Ali ARSALAN (SRB) a épinglé Ibrahim GHANEM (FRA) dans la demi-finale des 72kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

En demi-finale des 72 kg, Arsalan a réalisé le meilleur match de la journée en utilisant un duck-under habile vers un half-nelson qui a mis Ibrahim GHANEM (FRA) sur son dos, où il a assuré un tombé à 2:33.

Cela s'est produit après qu'Arsalan, un médaillé de bronze asiatique de 2017 qui a commencé à concourir pour la Serbie l'année dernière, ait marqué un renversement depuis le bas du par terre. 

"Tout d'abord, je suis très heureux d'être arrivé en finale, c'est vraiment bien pour moi", a déclaré Arsalan, "mais ce n'est pas suffisant pour moi. Je dois récupérer mon corps et mon esprit. Demain, je devrais être moi-même sur le tapis."

Plus tôt dans la journée, Arsalan a battu Robert FRITSCH (HUN) 7-3 pour se venger d'une défaite en quart de finale des Championnats européens en juin, où il a remporté une médaille de bronze.

Ganizade s'est qualifié pour la finale en battant Selcuk CAN (TUR) 4-3 dans un combat entre les médaillés de bronze européens de 2020. Les deux ont marqué des jetés de 2 points à partir du par terre, mais Ganizade a ajouté un stepout après le sien pour fournir la marge de la différence.

Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)Olympic silver medalist Akzhol MAKHMUDOV (KGZ), en rouge, a battu Hyeonwoo KIM (KOR) 4-1 en demi-finale des 77kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Dans la catégorie des 77 kg, Makhmudov et Levai sont passés au travers d'une épreuve épuisante de 33 inscriptions qui a vu tomber trois médaillés mondiaux de 2021, dont le champion des 72 kg, et un médaillé de bronze olympique.

"Demain, il y aura une revanche contre Zoltan Levai", a déclaré Makhmudov. "J'ai déjà perdu une fois contre lui et je l'ai aussi battu une fois. Je veux faire de mon mieux pour montrer l'âme kirghize, pour montrer ce dont nos lutteurs sont capables."

Makhmudov a une nouvelle fois confirmé le changement de garde en Asie lorsque le jeune homme de 23 ans a éliminé le vétéran Hyeonwoo KIM (KOR) 4-1 en demi-finale. Après une défense réussie depuis le bas du par terre, Makhmudov a marqué avec une roulade pendant son tour sur le dessus.

"Je suis vraiment satisfait de ma performance d'aujourd'hui", a déclaré Makhmudov, qui a battu Kim en demi-finale des Championnats d'Asie en avril, où il a remporté son deuxième titre continental.

Kim a remporté une médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Londres en 2012 et une médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Rio en 2016.

Zoltan LEVAI (HUN)Zoltan LEVAI (HUN) célèbre après avoir battu Viktor NEMES (SRB) 3-1 en demi-finale des 72 kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Levai a terminé une longue et épuisante journée en battant Nemes 3-1 dans l'autre demi-finale. C'était son cinquième match de la journée, qui avait commencé par une victoire 3-3 sur le champion du monde des 72 kg de 2021, Malkhas AMOYAN (ARM).

C'est une bonne année pour Levai. Il est arrivé à Belgrade après avoir remporté des tournois internationaux à Rome, Varsovie et Mladenovac, en Serbie, sur une période de trois mois jusqu'en août.

Au moins, Amoyan a encore une chance de remporter une médaille de bronze. Parmi ceux qui n'ont pas participé au repêchage figurent le médaillé d'argent de 2021 Sanan SULEYMANOV (AZE), le médaillé de bronze de 2021 Mohammadali GERAEI (IRI) et le médaillé de bronze des Jeux olympiques de Tokyo Shohei YABIKU (JPN).

Dimanche, les compétitions jusqu'aux demi-finales se dérouleront en Greco 63kg, 67kg, 82kg et 97kg.

sd

Jour 1 Résultats de Gréco-Romaine 

55kg (18 inscrits)

Demi-finales
Eldaniz AZIZLI (AZE) df. Max NOWRY (USA) par TF, 9-0, 1:44
Nugzari TSURTSUMIA (GEO) df. Amangali BEKBOLATOV (KAZ), 5-3

72kg (25 inscrits)

Demi-finales
Ali ARSALAN (SRB) df. Ibrahim GHANEM (FRA) par tombé, 2:33 (5-1)
Ulvi GANIZADE (AZE) df. Selcuk CAN (TUR), 4-3

77kg (33 inscrits)

Demi-finales
Zoltan LEVAI (HUN) df. Viktor NEMES (SRB), 3-1
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) df. Hyeonwoo KIM (KOR), 4-1

87kg (30 inscrits)

Demi-finales
Zurabi DATUNASHVILI (SRB) df. David LOSONCZI (HUN), 4-3
Turpan BISULTANOV (DEN) df. Ali CENGIZ (TUR), 6-0