#WrestleKrasnoyarsk

À voir : les finales du Ivan Yariguin 2022

By Eric Olanowski

KRASNOYARSK, Russie (le 31 janvier) -- La Fédération russe à dominé le classique hivernal de lutte de ce weekend dans la ville de Krasnoyarsk, en Sibérie Centrale, s'appropriant neuf des dix médailles d'or de lutte libre en jeu au Grand Prix Ivan Yaryguin.

Le seul médaillé d'or non russe est Kyle SNYDER (USA). Champion olympique à Rio en 2016 et médaillé d'argent à Tokyo cet été, l'Américain s'est emparé de l'or des 97kg, son troisième titre au Yaryguin. "Captain America" a vaincu Shamil MUSAEV (RUS) 8-3 ; sa dernière victoire au Yaryguin remonte à 2018.

Du côté de la lutte féminine, la Russie, la Mongolie, les Etats-Unis, l'Azerbaïdjan et le Kazakhstan se sont partagé les titres. Mais c'est le pays hôte qui récolte le plus de titre : quatre.

Les quatre championes russes sont Nadezhda SOKOLOVA (50kg)Irina OLOGONOVA (55kg), Khanum VALIEVA (68kg) et Ksenia BURAKOVA (72kg).

La Mongolie, menée par la médaillée olympique de bronze (Tokyo) BAT-OCHIR Bolortuya, remporte l'or en 53 et 62kg. Bat-Ochir décroche celui des 53kg et SUKHE Tserenchimed (MGL)  prend la catégorie la plus haute.

Helen MAROULIS (USA) et Patricia BRUNTIL (USA) forment le duo US de championnes. Maroulis, médaillée d'or à Rio et de bronze à Tokyo, remporte la victoire en 57kg sur un forfait pour blessure de son adversaire en finale, tandis que Bruntil vainc sa compatriote Forrest MOLINARI (USA) 4-2 dans celle des 65kg.

La dernière paire de médailles d'or revient à Alena KOLESNIK (AZE) et Elmira SYZDYKOVA (KAZ), qui terminent le tournoi au sommet des podiums des 59 et 76kg respectivement.

Finales de lutte libre : les résultats
57kg. Ramiz GAMZATOV (RUS) df. Akhmed IDRISOV (RUS), 5-2
61kg - Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS) df.Fedor BALTUEV (RUS), 9-8
65kg - Shamil MAMMADOV (RUS)  df. Ramazan FERZALIEV (RUS), 8-6
70kg - Victor RASSADIN (RUS) df. Anzor ZAKUEV (RUS), 9-4
74kg - Chermen VALIEV (RUS) df. Jason NOLF (USA), 6-1
79kg - Radik VALIEV (RUS) df. Malik SHAVAEV (RUS), 3-1
86kg - Dauren KURUGLIEV (RUS) df. Amanula RASULOV (RUS), 6-0
92kg - Guram CHERTKOEV (RUS) df. Tamerlan TAPSIEV (RUS), 2-0 
97kg - Kyle SNYDER (USA) df. Shamil MUSAEV (RUS), 8-3
125kg - Anzor KHIZRIEV (RUS) df. Vitaly GOLOEV (RUS), 8-7

Finales de lutte féminine : les résultats
50kg - Nadezhda SOKOLOVA (RUS) df. Anzhelika FEDOROVA (RUS), 10-0 
53kg - BAT-OCHIR Bolortuya (MGL) df. GANBAATAR Otgonzhargal (MGL), 9-0
55kg - Irina OLOGONOVA (RUS) df. Ekaterina ISAKOVA (RUS), 10-0 
57kg - Helen MAROULIS (USA) df. Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS), via injury default
59kg - Alena KOLESNIK (AZE) df. Zhargalma TSYRENOVA (RUS), 6-3
62kg - SUKHE Tserenchimed (MGL) df. Macy KILTY eelty (USA), 11-0
65kg - Patricia BRUNTIL (USA) df. Forrest MOLINARI (USA), 4-2 
68kg - Khanum VALIEVA (RUS) df. Tatyana SMOLOYK (RUS), 4-0
72kg - Ksenia BURAKOVA (RUS) df. Davaanasan ENKH AMAR (MGL), via fall 
76kg - Elmira SYZDYKOVA (KAZ) df. Ksenia DZIBUK (BLR), 15-4 

Women's Day

Journée de la femme : 10 moments qui ont marqué la lutte féminine

By Taylor GREGORIO

CROSIER-SUR-VEVEY, Suisse (8 Mars) -- Tout au long de l'histoire de la lutte, des efforts ont été faits pour rendre le sport plus inclusif. La lutte féminine est devenue la première priorité d'United world Wrestling.

Au fil des années, l'organisation a pris diverses mesures pour élever et améliorer le niveau de la lutte féminine dans le monde. Voici dix moments qui ont changé la lutte féminine.

1987 – Premiers championnats du monde de lutte féminine

tandis que la Gréco-Romaine et la libre ont une longue histoire de championnats du monde, les femmes ont eu leur première chance de remporter des titres mondiaux en 1987 quand les premiers championnats du monde féminins ont été organisés. Le tournoi inaugural a eu lieu à Lorenskog en Norvège avec neuf catégories de poids.

Un total de 48 lutteuses ont participé à ces championnats du monde.

Les championnes de l'édition étaient Brigitte WEIGERT (BEL) en 44kg, Anne HOLTEN (NOR) en 47kg, Anne HALVORSEN (NOR) en 50kg, Sylvie VAN GUCHT (FRA) en 53kg, Isabelle DOURTHE (FRA) en 57kg, Ine BARLIE (NOR) en 65kg, Georgette JEAN (FRA) en 70kg et Patricia ROSSIGNOL (FRA) en 75 kg.

1989 – Premiers championnats du monde combinés

Deux ans après ses débuts mondiaux, la lutte féminine a partagé la scène avec les deux autres styles. Des championnats du monde combinés ont été organisés à Martigny en Suisse.

Outre la participation de lutteurs de la plupart des pays européens, des lutteurs du Japon, de Chine, de Chine Taipei, du Vénézuéla , et de USA  ont également participé à cette compétition. 

53 lutteuse ont pris part à cette compétition dont les championnes Shoko YOSHIMURA (JPN) et Ming-Hsiu CHEN (TPE).

Depuis lors, les championnats du monde de lutte féminine ont été organisés chaque année, sauf en 2004, année des Jeux olympiques d'Athènes.

2004 – La lutte féminine fait ses débuts olympiques à Athènes

Avec l'élan donné à ce sport, la lutte féminine a été présentée sur la plus grande scène du monde lors des Jeux olympiques d'Athènes en 2004. Avec quatre catégories de poids, 11 pays différents étaient représentés aux Jeux et sept d'entre eux ont remporté des médailles, dont des médailles d'or pour le Japon, l'Ukraine et la Chine.

2013 - Passage de quatre à six catégories de poids aux Jeux Olympiques

En 2013, la lutte a reçu la nouvelle dévastatrice qu'elle risquait d'être retirée du programme olympique. L'UWW a réagi rapidement en apportant les changements nécessaires au sport, notamment l'égalité des sexes et l'augmentation des poids des femmes de quatre à six. Cela a finalement contribué à assurer la place de la lutte en tant que sport olympique de base.

Ce changement a été mis en œuvre lors des Jeux de Rio en 2016, où la gréco-romaine, le style libre et la féminine avaient chacun six catégories de poids. Auparavant, la gréco-romaine et le style libre comptaient chacun six catégories de poids, tandis que les femmes en comptaient quatre.  

2015 – Yoshida remporte son 13ème titre mondial

Lors des Championnats du monde 2015 à Las Vegas, aux États-Unis, Saori YOSHIDA (JPN) a établi une barre qui n'a pas encore été franchie. Elle a remporté son 13e titre mondial consécutif, de 2002 à 2015, dont 11 en 55 kg et les deux derniers en 53 kg.

Lors des championnats du monde, Yoshida était invaincue. En plus d'un nombre exceptionnel de titres mondiaux, Yoshida a également remporté trois médailles d'or olympiques en quatre tentatives.

2016 -- Icho à remporter quatre médailles d'or olympiques

Aux Jeux olympiques de Rio 2016, Kaori ICHO (JPN) a acquis un statut légendaire en devenant la première athlète féminine à remporter quatre médailles d'or olympiques. Pour cette victoire historique, Icho a battu Valeriia KOBLOVA (RWF), 3-2, dans la finale des 58 kg.

La première médaille d'or olympique d'Icho a été remportée contre Sara MC MANN (USA) en 63kg aux Jeux Olympiques de 2004. Après avoir remporté son deuxième titre olympique aux Jeux de Pékin 2008 contre Alena KATACHOVA (RUS) en 63 kg, Icho a envisagé de prendre sa retraite mais a continué à participer à deux autres Jeux olympiques, dont une victoire en 2012 contre Rui Xue JING (CHN), toujours en 63 kg. Au total, Icho est resté invaincue au niveau international de 2003 à 2016, avec un forfait en 2007.

2016 -- Amri devient la première africaine à remporter une médaille olympique

Les Jeux olympiques de Rio ont été marqués par un autre moment important lorsque Marwa AMRI (TUN) est devenue la première lutteuse africaine à remporter une médaille olympique. Elle a remporté la médaille de bronze dans la catégorie des 58 kg.

Dans le combat pour la médaille de bronze, Amri a battu Yuliya Ratkevich (AZE), 6-3, après avoir exécuté un tir à quatre points à 10 secondes de la fin du combat.

Un an plus tard, Amri est devenu la première Africaine à atteindre la finale des Championnats du monde 2017 à Paris. Le même jour, Odunayo ADEKUOROYE (NGR) a réalisé le même exploit en atteignant la finale des 55kg.

2018 - Les Jeux olympiques de la jeunesse atteignent la parité hommes-femmes

Dans un effort pour devenir plus équitable, la lutte a augmenté le nombre de participantes à Buenos Aires à 50, contre 32 à Singapour 2010 et Nanjing 2014.  Avec ce nombre, le nombre de participantes à la lutte féminine était égal à celui de la lutte libre et de la lutte gréco-romaine. 

Cet ajustement s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Comité International Olympique pour atteindre son objectif de faire des Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 les premiers Jeux de l'égalité entre les hommes et les femmes

2021 -- Mensah Stock devient la première femme noire à remporter l'or olympique

Après un titre mondial en 2019, Tamyra MENSAH STOCK (USA) était la favorite pour remporter la couronne en 68kg aux Jeux Olympiques de Tokyo. Comme prévu, elle a atteint la finale à Tokyo contre Blessing OBORUDUDU (NGR).

Le match revêtait une grande importance car c'était la première finale olympique dans l'histoire de la lutte à présenter deux femmes noires et garantissait que pour la première fois, une femme noire monterait sur la plus haute marche du podium olympique. Finalement, c'est Mensah Stock qui a remporté la victoire 4-1, un titre olympique et un moment historique pour le sport.

CWGPour la première fois dans l'histoire de la lutte, les Jeux du Commonwealth 2022 ont été arbitrés par une majorité de femmes. Les 16 femmes arbitres qui ont participé à Birmingham se sont affichées pour une photo après la compétition. (Photo: Helena Curtis)

2022 -- Les Jeux du Commonwealth deviennent le premier tournoi majeur à être arbitré par une majorité de femmes

Dans le cadre d'une initiative visant à atteindre la parité hommes-femmes, UWW a lancé un programme pour aider à éduquer, former et élever plus de femmes arbitres dans le sport. Dans le cadre de son plan stratégique, UWW, en collaboration avec la Fédération des Jeux du Commonwealth, a convenu d'inclure une majorité de femmes parmi les officiels lors des Jeux du Commonwealth de 2022 à Birmingham en Angleterre.  

Sur les 21 arbitres affectés à l'événement, 15 étaient des femmes, soit une représentation féminine de 70 %. En outre, l'un des postes de délégué des arbitres et d'autres postes officiels étaient occupés par des femmes.