Rivalry

UWW présente l'affrontement des poids lourds dans un court-métrage, "Rivalité : Taha contre Geno" 

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 15 avril) -- Ils sont les plus grands hommes de la lutte et ils en ont offert ces dernières années quelques-unes des plus épiques batailles.

Pleines d'action, énergiques au possible et avec des résultats imprévisibles, les rencontres entre le champion olympique de Rio Taha AKGUL (TUR) et le triple champion du monde Geno PETRIASHVILI (GEO) sont devenues des incontournables pour les fans de lutte autour du monde. Le duo s'est affronté plus d'une demi-douzaine de fois, partageant victoires et défaites dans des combats aux scores élevés remplis d'un acharnement à la limite du possible.

Le documentaire offre des moments forts d'action sur le tapis, mais souligne aussi l'extraordinaire repect et admiration que chacun d'eux éprouve pour l'autre. 'Je suis préparé et motivé à l'extrême chaque fois que nous combattons," dit Akgul dans le film. "C'est un athlète incroyable au mental puissant," réplique Petriashvili.

Quand le ton peut monter vite sur le tapis, ce duo atteste de la puissance du respect dans une rivalité, que la lutte -- intense et sans pardon -- peut-être source d'identité et de caractère.

Les fans peuvent accéder librement au documentairesur YouTube, IGTV, Facebook, et le site de l'UWW.

Journée Mondiale des Réfugiés

Journée des Réfugiés : Amir Al-Awad

By United World Wrestling Press

United World Wrestling a repris contact avec le réfugié syrien et espoir olympique Amir Al-Awad. Il s'entraînait au Club Olympique d'Alexandrie mais tous les clubs d'Egypte sont fermés depuis la mi-mars en conséquence de la suspension de toutes les activités sportives décidée par le gouvernement égyptien pour cause de pandémie. Il espère pouvoir reprendre certaines activités début juillet. Depuis le début du confinement, il s'est entraîné à domicile avec un entraîneur privé, gardant la forme sans perdre son élan.

Amir dit que son objectif principal est de se préparer pour les Jeux Olympiques 2021 et leurs tournois de qualification. Il continue donc de s'entraîner en privé, jusqu'à des jours meilleurs.

 

(Extrait d'un article d'Olympic.org paru le 1er juin)

Amir Al-Awad, 18 fois champion de Syrie, avait dû tirer un trait sur la lutte lorsque lui et sa fanille furent forcés de quitter leur pays en 2011. Mais la possibilité de démontrer à ses compatriotes réfugiés que tout est possible fut plus forte que tout ; Amir est aujourd'hui reconnaissant envers la lutte. Même aux pires moments, lorsque les prises sur le tapis étaient loin de son esprit, la lutte était ancrée au plus profond de son âme.

La lutte vous met face à des défis et en tant que lutteur, j'avais appris à résister et faire face à la vie, quoi qu'il en coûte, explique Amir, dont la vie fut brisée par le déclenchement de la guerre civile en Syrie en 2011. “Si je suis mis à terre ou touche le fonds, je dois me relever et recommencer.”

Obsédé par la lutte depuis qu'il a neuf ans, l'ancien champion d'Asie et d'Arabie incarne désormais son éthique. Après la destruction de leur maison, Amir et sa famille sont devenus des réfugiés internes tandis que la guerre faisait rage autour d'eux. Le sportif professionnel fut arrêté, par routine. Mais les camps belligérants étaient suspicieux de sa détermination à ne pas faire allégeance ni à l'un ni à l'autre. Emprisonné encore une fois et incapable d'être auprès de sa femme alors enceinte, Amir décida de partir.

Sa femme réussit à atteindre l'Egypte, comme Amir un peu plus tard. Abandonnant son projet d'atteindre l'Europe, le couple entamma le difficile chemin de la construction d'une nouvelle vie comme réfugiés légaux. Malgré trois années passées à chercher un travail et s'occuper de sa jeune famille, c'est la lutte qui revint au premier plan.

“C'est devenu une situation gagnant-gagnant,” dit le 18 fois champion national.

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Pour en savoir plus sur le retour d'Amir Al-Awad sur les tapis, vous pouvez cliquer ici : Olympic.org