Rivalry

UWW présente l'affrontement des poids lourds dans un court-métrage, "Rivalité : Taha contre Geno" 

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 15 avril) -- Ils sont les plus grands hommes de la lutte et ils en ont offert ces dernières années quelques-unes des plus épiques batailles.

Pleines d'action, énergiques au possible et avec des résultats imprévisibles, les rencontres entre le champion olympique de Rio Taha AKGUL (TUR) et le triple champion du monde Geno PETRIASHVILI (GEO) sont devenues des incontournables pour les fans de lutte autour du monde. Le duo s'est affronté plus d'une demi-douzaine de fois, partageant victoires et défaites dans des combats aux scores élevés remplis d'un acharnement à la limite du possible.

Le documentaire offre des moments forts d'action sur le tapis, mais souligne aussi l'extraordinaire repect et admiration que chacun d'eux éprouve pour l'autre. 'Je suis préparé et motivé à l'extrême chaque fois que nous combattons," dit Akgul dans le film. "C'est un athlète incroyable au mental puissant," réplique Petriashvili.

Quand le ton peut monter vite sur le tapis, ce duo atteste de la puissance du respect dans une rivalité, que la lutte -- intense et sans pardon -- peut-être source d'identité et de caractère.

Les fans peuvent accéder librement au documentairesur YouTube, IGTV, Facebook, et le site de l'UWW.

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."