Coupe du Monde de Lutte Libre

Snyder décroche le premier titre des USA depuis 2003

By United World Wrestling Press

IOWA CITY (le 8 avril) - Kyle SNYDER décrochait il y a 7 mois et demi un titre mondial pour les Etats-Unis d'Amérique. Dimanche dernier, le champion olympique et plusieurs fois champion du monde a offert à son pays la coupe du monde de lutte libre.

Alors que les USA menaient 5-3 contre l'Azerbaïdjan en finale, Snyder a obtenu en 97kg une victoire éclatante 14-3 sur Roman BAKIROV (AZE). Après avoir composé son avance de 4-1 par deux amenés à terre,  Snyder s'est pleinement emparé du match grâce à plusieurs bascules consécutives. Menant 12-3 à la pause, il a pris ses distances par une autre projection à terre en début de deuxième période.



"C'était une opportunité de plus de sceller le combat pour les Etats-Unis," a commenté Snyder. "Quand il s'agit d'une possible victoire d'équipe, je suis le premier à vouloir monter sur le tapis et lutter. Nous avons beaucoup de bon lutteurs, mais j'ai vraiment confiance dans ma capacité à lutter dans ces circonstances."

C'est le 14ème titre des Etats-Unis en Coupe du Monde depuis 2003. 

"C'est une grande équipe, qui s'est vraiment bien battue ce weekend," a déclaré le coach de lutte libre des USA Bill Zadick. "C'était passionnant de gagner une finale bouillonnante contre une excellente équipe d'Azerbaïdjan."


Les USA ont gagné deux des trois premiers combats, où le champion du monde 2016 a notamment vaincu le triple champion du monde Logan STIEBER (USA) Haji ALIYEV (AZE) 6-3 en 65kg. Stieber menait 2-1 à la pause après une première projection à terre, à laquelle il en ajouta une seconde en deuxième période. Aliyev répliqua de la même façon pour remonter à 4-3. Stieber a scellé la victoire par une dernière projection dans les dix secondes finales pour conclure avec trois points d'avance.

En 70kg, Joshgun AZIMOV a remporté une victoire-clef pour l'Azerbaïdjan, se distançant sur critères à 4-4 du multiple médaillé mondial de bronze James GREEN (USA). 

Mais Jordan BURROUGHS, champion olympique 2012, quadruple champion du monde et 27-0 en Coupe du Monde, allait mettre son équipe sur la pente de trois victoires consécutives pour les Américains en exécutant en deuxième période un tombé sur le champion d'Europe des U23 Gadzhimurad OMAROV (AZE) en 74kg. 

Kyle DAKE a enchaîné sur la victoire de Burroughs par une réussite 5-3 sur le médaillé olympique de bronze Jabrayil HASANOV, plaçant les USA à 4-2 après six combats. 

L'Américain David TAYLOR a donné aux Etats-Unis leur cinquième victoire en se défaisant du cinquième mondial Aleksandr GOSTIYEV 12-2 en 86kg. Taylor a pris la tête 6-2 en première période, pour ajouter deux projections à terre et une mise en danger tardive, et vaincre par supériorité technique.


Le médaillé de bronze olympique Aslanbek ALBOROV a maintenu en vie les espoirs de l'Azerbaïdjan en se défaisant d'un autre médaillé mondial de bronze, J'den Cox, 4-4 sur critères. 

Après que Snyder a décroché la victoire pour les Etats-Unis en 97kg, l'Azerbaïdjan a remporté le combat final grâce à une tardive projection à terre de Jamaladdin MAGOMEDOV sur le médaillé mondial de bronze en titre Nick GWIAZDOWSKI 4-3 en 125kg.


Le Japon s'est emparé de la médaille de bronze en se défaisant de Cuba 6-4. Le Japon a remporté cinq des six premiers combats avant que Cuba ne se ressaisisse et gagne trois combats consécutifs de 86kg à 97kg. Le Japon menait par un point au moment du combat final, lorsque Taiki YAMAMOTO vainquit Yudenny ALPAJON ESTEVEZ 6-5 en 125kg, dans un combat en accordéon dont le Japon sortit vainqueur. 

La Géorgie est sortie cinquième, par une victoire 6-4 sur la Mongolie. Après que les deux premiers combats sont revenus à la Mongolie, la Géorgie s'est permise d'aligner cinq victoires consécutives. La Mongolie s'est saisie d'un succès de plus en 86kg, mais les victoires de Dato MARSAGISHVILI (92kg) et Givi MATCHARASHVILI (97kg) ont scellé la victoire de la Géorgie. 

Le Kazakhstan a terminé à la septième place, se défaisant de l'Inde 10-0. 

1ère place: Etats-Unis 6, Azerbaïdjan 4
57kg: Giorgi Edisherashvili (Azerbaijan) df. Thomas Gilman (USA), 8-7
61kg: Kendric Maple (USA) df. Afghan Khashalov (Azerbaijan), 6-2
65kg: Logan Stieber (USA) df. Haji Aliyev (Azerbaijan), 6-3
70kg: Joshgun Azimov (Azerbaijan) df. James Green (USA), 4-4
74kg: Jordan Burroughs (USA) Gasjimurad Omarov (Azerbaijan), 3:15 par tombé
79kg: Kyle Dake (USA) df. Jabrayil Hasanov (Azerbaijan), 5-3
86kg: David Taylor (USA) Aleksander Gostiev (Azerbaijan), 12-2 ST
92kg: Aslanbek Alborov (Azerbaijan) df. J’den Cox (USA), 4-4
97kg: Kyle Snyder (USA) Roman Bakirov (Azerbaijan), 14-3 ST
125kg: Jamaladdin Magomedov (Azerbaijan) df. Nick Gwiazdowski (USA) 4-3

3ème place: Japon 6, Cuba 4
57kg: Yuki Takahashi (Japan) df. Reineri Andreeu Ortega (Cuba), 7-5
61kg: Kazuya Koyanagi (Japan) df. Yowlys Bonne Rodriquez (Cuba), 9-6
65kg: Daichi Takatani (Japan) df. Alejandro Enrique Valdes Tobier (Cuba), 10-8
70kg:  Franklin Maren Castillo (Cuba) df. Keisuke Otoguro (Japan), 8-4
74kg: Yuhi Fujinami (Japan) Livan Lopez Azcuy (Cuba), 16-5 ST
79kg: Sohsuke Takatani (Japan) Yoan Zulueta Morales (Cuba), 10-0 ST
86kg: Yurieski Torreblanca Queralta (Cuba) df. Shota Shirai (Japan), 4-1
92kg: Lazaro Hernandez Luis (Cuba) df. Takashi Ishiguro (Japan), 4-4
97kg: Reineris Salas Perez (Cuba) Taira Sonoda (Japan), 12-0 ST
125kg: Taiki Yamamoto (Japan) df. Yudenny Alapajon Estevez (Cuba), 6-5

5ème place: Georgie 6, Mongolie 4
57kg: Bekhbayar Erdenebat (Mongolia) df. Teimuraz Vanishvili (Georgia), 4-0
61kg: Tuvshintulga Tumenbileg (Mongolia) Lasha Lomtadze (Georgia), 11-0 ST
65kg: Magomed Saidovi (Georgia) par forfait
70kg:  Levan Kelekhsashvili (Georgia) df. Ganbayar Sanjaa (Mongolia), 2-1
79kg: Tarzan Maisuradze (Georgia) df. Mandakhnaran Ganzorig (Mongolia), 7-1
79kg: Tariel Gaphrindashvili (Georgia) df. Gantulga Iderkhuu (Mongolia), 22-17
86kg:  Uitumen Orgodol (Mongolia) df. David Khutsishvili (Georgia), 12-5
92kg:  Dato Marsagishvili (Georgia) Turtogtokh Luvsandorj (Mongolia), 0:45 par fft/blessure
97kg: Givi Matcharashvili (Georgia) ST Batzul Ulziisaikhan (Mongolia), 10-0
125kg: Zolboo Natsagsuren (Mongolia) df. Zviadi Metreveli (Georgia), 6-0

7ème place: Kazakhstan 10, Inde 0
57kg: Mukhambed Kuatbek (Kazakhstan) par forfait
61kg: Rassul Kaliyev (Kazakhstan) df. Sandeep Tomar (India), 10-6
65kg: Sayatbek Okassov (Kazakhstan)  Sharvan (India), 10-0 ST
70kg:  Meirzhan Ashirov (Kazakhstan) df. Arun Kumar (India), 6-0
74kg: Daniyar Kaisanov (Kazakhstan) df. Vinod Kumar Omprakash (India), 13-7 
79kg: Saken Aitzhanov (Kazakhstan) Sachin Giri (India), 1:31 par tombé
86kg:  Elkhan Assadov (Kazakhstan) df. Pawan Kumar (India), 3-0
92kg: Iliskhan Chilayev (Kazakhstan) df. Deepak Punia (India), 10-3
97kg: Mamed Ibragimov (Kazakhstan) Viky (India), 10-0 ST
125kg: Daulet Shabanbay(Kazakhstan)  Pushpender Singh (India), 10-0 ST.

#WrestleBelgrade

Burroughs, qui vise un 7e titre, fait partie de l'équipe américaine pour les Mondiaux

By Vinay Siwach

NEW YORK, USA (9 juin) -- Peu de temps après avoir obtenu sa place pour représenter les États-Unis aux Championnats du monde, Jordan BURROUGHS (USA) a été interrogé sur sa carrière internationale de dix ans.

Burroughs a sorti une des nombreuses réponses classiques de son livre. "C'est difficile, mais c'est ce que nous faisons, nous faisons des choses difficiles," a déclaré Burroughs. "Nous sommes confrontés à un défi, nous nous préparons pour ce défi, avec la lutte, nous le relevons."

C'est vrai pour Burroughs.

Au fil des ans, le champion olympique de Londres a connu de nombreuses situations difficiles, tant sur le tapis qu'en dehors. Mais a réussi à gagner la plupart, si ce n'est la totalité. Qu'il revienne après une blessure pour gagner le titre mondial une fois de plus ou qu'il se remette de sa défaite aux Jeux Olympiques de Rio, il a battu des stars locales et des lutteurs en herbe aux Etats-Unis et a intégré l'équipe mondiale.

Mercredi, Burroughs tentait de faire partie de sa 11e équipe mondiale/olympique et l'homme de 33 ans y est parvenu en battant Chance MARSTELLER (USA) à 79 kg dans une finale au meilleur des trois manches à New York, USA.

“Personne ne peut me battre au match trois,” a déclaré Burroughs. "[J'ai] une tonne de respect pour Marsteller. Mais cela se résume à une grande confiance dans notre entraînement, notre personnel d'encadrement et nos partenaires. J'étais préparé pour un troisième match. Mais je sais aussi que si quelqu'un me bat, surtout dans une série, c'est mentalement écrasant pour eux. Ils doivent se préparer à le faire deux fois de suite."

Après avoir remporté les Championnats panaméricains en mai, Burroughs a déclaré qu'il était conscient qu'il lui serait extrêmement difficile de gagner contre n'importe quel lutteur.

"Je ne suis pas sûr de l'adversaire que je vais affronter", a-t-il déclaré à Acapulco. "Mais je sais que, quel que soit l'adversaire, ce sera extrêmement difficile. Je suis prêt à relever n'importe quel défi, qu'il s'agisse d'un nouveau défi ou d'un défi familier. Une chose est claire : ce ne sera pas facile."

Marsteller a eu l'occasion de réaliser l'exploit de sa vie en forçant la tenue d'un match décisif lorsqu'il a remporté le deuxième combat 2-2. Mais Burroughs a mis à profit son expérience pour remporter le troisième combat 5-0 contre son jeune adversaire et faire partie de l'équipe américaine pour les championnats du monde de Belgrade.

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) a battuChance MARSTELLER (USA) pour faire partie de l'équipe des USA en 79kg. (Photo: Levi Ventura)

A l'aube de son septième titre mondial, Burroughs entre dans un territoire qu'aucun lutteur américain n'a encore abordé. John SMITH (USA) et Adeline GRAY (USA) sont à égalité avec six titres chacun et Belgrade sera l'occasion parfaite pour Burroughs de les dépasser.

L'homme de 33 ans le sait aussi. C'est son rêve depuis qu'il a gagné les Jeux Olymmiques à Londres. Il veut donc rester concentré sur cet objectif.

"[Je veux] rester concentré autant que possible pour entrer dans le monde des sept fois champions du monde", a-t-il déclaré. "Je parle toujours d'être le plus grand lutteur américain de tous les temps. Mais maintenant, je commence à me mettre dans la classe des grands de tous les temps dans tous les styles à travers le monde. Je pense que c'est une chose cool pour moi que d'entrer dans cette ère où je dois être reconnu dans le monde entier comme l'un des meilleurs lutteurs. C'est excitant pour moi. Je veux simplement me faire un nom. En grandissant, je n'étais même pas le meilleur lutteur de ma rue. C'est difficile de réussir à être plusieurs fois le meilleur lutteur du monde."

Burroughs l'a fait six fois en 10 ans. Il était un outsider lorsqu'il a remporté ses premiers championnats du monde en 2011. Un an plus tard, à 23 ans, il était aux Jeux olympiques de Londres, où il a remporté l'or et a été considéré comme l'avenir de ce sport aux États-Unis.

"Je ne savais pas à quoi m'attendre à Istanbul il y a 11 ans, wouah", avait déclaré Burroughs en février. "La bénédiction était que j'étais jeune et naïf et que je savais ce que j'avais. Denis TSARGUSH (RWF) était un champion du monde en titre dans cette catégorie de poids, et je ne l'avais jamais affronté auparavant. Je l'ai eu au deuxième round."

Il perd la première période contre Tsargush. Mais dans ce qui est le début d'une carrière pleine de retours, il remporte les deuxième et troisième périodes et le quart de finale. En finale, Sadegh GOUDARZI (IRI), acclamé par les bruyants supporters iraniens, était le favori. Mais Burroughs l'a assommé dans des périodes consécutives. Il a également fait sa marque de fabrique du "double-leg", décalage arrière) pendant cette compétition.  

"J'étais un petit peu nerveux pour être honnête," a déclaré Burroughs. "La participation à ce tournoi m'a donné beaucoup de confiance pour l'avenir, car après avoir gagné ce tournoi avec très peu d'expérience en libre, j'ai pensé à ce que je pourrais faire si je m'entraînais vraiment à plein temps. J'ai été reconnaissant pour l'ensemble de mon travail."

Et si quelqu'un pensait que le titre mondial en 2011 était un coup de chance, il a ensuite battu les mêmes lutteurs, en demi-finale et en finale, à Londres.

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) après avoir remporté la Finale X à New York. (Photo: Levi Ventura)

Mais beaucoup de choses ont changé depuis. Il est plus âgé et a des engagements en dehors du tapis. Il est aussi le père de quatre enfants et doit consacrer du temps à sa famille. Si l'on en croit le Twitter de sa femme Lauren, il a réussi à le faire.

Un autre changement que Burroughs a remarqué est le temps que ses adversaires passent à l'étudier, car il y a beaucoup de contenu disponible.

"La plus grande différence maintenant est que j'ai beaucoup d'obligations en dehors de la lutte par rapport à 2011", a-t-il déclaré. "Maintenant, je suis très familier, il y a beaucoup de vidéos sur moi, des gars qui me regardent lutter. Mais maintenant, ils veulent me faire tomber. Je comprends donc la position dans laquelle je me trouve."

Pourtant, il a réussi à faire tomber la moitié du monde qui a essayé de le faire tomber.

Burroughs, qui était souvent qualifié d'arrogant au début de sa carrière, est devenu un lutteur intelligent, vif et qui prend la forme physique très au sérieux. Son décalage arrière semble toujours être de première classe. Il n'est pas facile de rester au plus haut niveau pendant un certain temps, comme l'a fait Burroughs.

"

La foi", a-t-il dit. "La constance, s'entourer de personnes formidables. C'est une bénédiction de prévenir les blessures, mais aussi, vous savez, l'éthique du travail, la nutrition, la récupération et beaucoup de concentration. Je prends soin de mon corps. Je fais les bonnes choses pour m'assurer que je reste et maintiens un certain niveau de forme. Mais j'ai aussi été capable d'éviter les blessures et c'est en grande partie grâce à la chance."

Bien que peu de gens en parlent, les défis auxquels il est confronté dans la salle d'entraînement de lutte avec l'âge ont amené Burroughs à faire de meilleurs choix en matière de condition physique.

"Je suis un bien meilleur lutteur maintenant", a-t-il déclaré. "Je suis plus vif, plus intelligent, plus avisé. Je suis tout simplement un meilleur athlète. Mais encore une fois, je suis plus âgé. J'ai 10 à 12 ans d'expérience. C'est différent. Vous commencez à ressentir les douleurs de la longévité. J'ai beaucoup de kilomètres dans mon corps dans ce sport."

Il a également reconnu ne pas avoir subi de blessure mettant en péril sa carrière.

"J'ai eu la chance de ne rien subir de fou", a-t-il déclaré. "J'ai eu une cheville cassée, un mollet déchiré. Mais à part ça, j'ai en quelque sorte esquivé beaucoup de balles dans les positions folles dans lesquelles je me suis retrouvé."

Bien que Burroughs semble avoir eu beaucoup de succès, il a eu son lot de défis et de déchirements en cours de route.

Comme celui de Rio ou la défaite contre Zaurbek SIDAKOV (RWF) lors des championnats du monde consécutifs en 2018 et 2019. Ou encore lorsqu'il n'a pas réussi à intégrer l'équipe américaine pour les Jeux olympiques de Tokyo.

Mais chaque fois qu'il est dos au mur, Burroughs trouve le moyen de rebondir plus fort.

Souvenez-vous de la finale mondiale de 2017 contre le représentant russe de l'époque, Hetik TSABALOV (SRB). Burroughs a répondu à ses détracteurs avec cette performance épique qui a également permis aux États-Unis de remporter le titre par équipe en 2017. Il a réussi à remporter deux médailles de bronze consécutives à Budapest et à Nur-sultan.

Sur le plan international, il n'a perdu que contre deux lutteurs depuis les Jeux olympiques de Rio. Frank CHAMIZO (ITA) et Sidakov ont battu Burroughs deux fois chacun au cours des six dernières années.

Mais depuis qu'il est passé en 79 kg, il n'a pas encore perdu un seul combat. L'année dernière à Oslo, il a réussi à décrocher son cinquième titre mondial et le premier dans une nouvelle catégorie de poids en 79kg. Bien qu'il ne s'agisse pas des Jeux olympiques, cette catégorie a donné à Burroughs l'occasion d'en profiter à nouveau.

"Les gens ne le prennent pas [79 kg] au sérieux parce que ce n'est pas un poids olympique", a-t-il déclaré. "Cela m'a donné un certain rajeunissement en fin de carrière. J'ai 33 ans et j'en aurai 34 dans quatre mois [maintenant un]. Je n'ai pas besoin de perdre [trop de poids]. Je peux manger les choses que je veux et l'entraînement est plus amusant pour moi."

Après avoir remporté le titre à Oslo, Burroughs a commencé l'année 2022 avec une médaille d'or au Yasar Dogu d'Istanbul. C'est après avoir remporté ce titre qu'il a confirmé qu'il allait tenter une nouvelle fois sa chance aux Jeux olympiques. 

"Je veux une autre chance contre Dake, et ensuite une autre contre Sidakov", a déclaré Burroughs. "Je vais évoluer vers le bas. Je ne peux pas promettre que je ferai partie de l'équipe [américaine], mais vous savez que je vais donner le meilleur de moi-même."

Comme il n'a jamais reculé devant les défis dans le passé, Burroughs se prépare à surmonter celui-là aussi.

"C'est l'effort, l'attitude et un esprit de guerrier", a-t-il déclaré. "Je vais faire de mon mieux pour faire partie de l'équipe. Cela va être une coupe difficile pour moi, mais je suis engagé."