Coupe Meiji

Retour émouvant - et victorieux - de Watari à la Coupe Meiji

By Ken Marantz

TOKYO, Japon (le 16 juin) - L'émotion était palpable lorsque Rio Watari est remontée sur les tapis, deux ans après le début d'un éprouvant combat remporté sur le cancer. 

Des larmes de soulagement et de joie ont coulé à flots lorsqu’elle a décroché la victoire.

Watari parachève sa remarquable rémission du lymphome d’Hodgkin par une nomination au titre de lutte féminine en 68kg au tournoi du Japon sur invitation de Tokyo, et par une place dans l’équipe du Japon pour le championnat du monde de Budapest.

Watari a même donné dans le dramatique, marquant un point décisif par sortie de tapis à 6 secondes de la fin de sa finale contre Chiaki SEKI, pour une victoire 3-2 et son premier titre dans ce tournoi depuis 2014, connu sous le nom de coupe Meiji.

Le point gagnant de Watari est venu sur sa quatrième tentative de ceinture. Les trois premières avaient été interrompues et les seuls points marqués par les lutteuses l’avaient été pour passivité, Watari prenant la tête 2-1 à 32 secondes de la fin.

Mais Seki - qui luttait jusqu’à maintenant sous son nom de jeune fille IIJIMA - a forcé Watari à l’égalité 2-2 à 24 secondes de la fin par son unique tentative de ceinture du combat.

Watari, arrivée jusque là, n’allait pas se laisser faire, et sa réponse a comblé le bruyant contingent des supporters de son sponsor Aisin AW dans les tribunes de la salle Komazawa.

 “J’ai tout donné, persuadée que la victoire serait finalement mienne, et que je rejoindrai les autres championnes de Shigakkan aux championnats du monde,” a déclaré Watari en se référant à son université de la centrale de Shigakkan, d’où provient la majeure partie de l’équipe féminine pour Budapest, qu’il s’agisse de nouvelles ou d’anciennes étudiantes.

Watari n’a eu besoin que de deux combats pour remporter l’or. Dans son combat d’ouverture – son premier depuis les Jeux de Rio en 2016 -, c’est un solide 7-0 sur Mai HAYAKAWA, de Shigakkan, qui lui a permis de rejoindre les finales.

“Dans le premier combat, même en surmontant ma nervosité, mon corps tremblait tellement que je n’étais plus moi-même,” a révélé Watari, âgée aujourd’hui de 26 ans. “Je n’arrivais pas à me calmer et me sentais angoissée. Je sentais que si je continuais comme cela, je ne serais pas capable de remporter le titre.”

 “Pendant la finale, je croyais en ce que j’avais fait jusque là, et j’étais déterminée à gagner. J’ai pu relever le défi de manière relaxée.”

Rio WATARI, championne des 68kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Avant sa maladie, Watari avait déjà fait les titres de la presse nationale lors de sa qualification pour les Jeux de Rio. Ce qui rendait son cas si particulier à l’époque est que, dans son ardente volonté de remporter une médaille olympique, Watari était monté de deux catégories de poids, de 63kg à 75kg. L’histoire veut qu’elle ait pris 12 kg en mangeant cinq repas par jour.

Son lymphome fut diagnostiqué quelques jours avant les Jeux, auxquels elle prit part tout de même. Et ne fit de sa maladie aucun motif d’excuse pour sa décevante défaite d’un point face à Aline da Silva FERRIRA (BRA). A son retour au Japon, son état fut rendu public et, alors qu’il empirait, elle commença plusieurs traitements, dont une chimiothérapie.

“Pour les Jeux Olympiques, alors que je me battais pour savoir s’il fallait participer ou pas, j’ai continué à m’entraîner, ce qui a rendu ma participation possible,” a indiqué Watari. “Ensuite, ma vie contre la maladie a débuté. J’étais alitée la plupart du temps, avec des vertiges lorsque j’étais debout. Chaque jour qui passait, je me demandais si je serais capable de reprendre la lutte.”

En septembre dernier, elle recommence à marcher, faire du vélo et, petit à petit, acquérir “le corps d’une personne normale.” Après s’être limitée à des exercices élémentaires, elle a rejoint les salles de lutte en janvier.

“Si je considère ma condition d’avant les Jeux Olympiques comme à 100%, j’en suis toujours loin en termes de force physique”, dit Watari. “Je ne peux toujours pas tenir jusqu’à la fin de l’entraînement. Je dirais que j’en suis à 50%.”

Watari s’est retrouvée directement dans l’équipe pour Budapest car la médaillée mondiale et olympique Sara DOSHO, vainqueur en 68kg du championnat du Japon (appelé la coupe de l’Empereur), a souffert d’une blessure de l’épaule à la coupe du monde de lutte féminine en mars, qui l’a tenue éloignée de la coupe Meiji.

Si une lutteuse remporte dans sa catégorie de poids à la fois la coupe de l’Empereur et la coupe Meiji, elle sera automatiquement sélectionnée pour Budapest. Si les vainqueurs d’une même catégorie de poids sont différents, elles se retrouveront pour des éliminatoires le 7 juillet, et Dosho en sera également absente.

Pour Watari, son remarquable comeback n’efface en rien la piqûre de sa défaite à Rio. Après le combat, interrogée lors de sa conférence de presse sur le soutien reçu de ses parents pendant son combat contre le cancer, elle s’est effondrée.

“Je n’ai pas été capable de gagner aux Jeux Olympiques et leur rapporter une médaille,” a-t-elle déclaré, en larmes, sous-entendant que le meilleur moyen de leur montrer sa reconnaissance serait une médaille d’or aux Jeux de Tokyo en 2020.

 “Ceci n’est pas encore les Jeux Olympiques, et n’efface donc en rien ce qui est arrivé à Rio. Je dois penser jusqu’où il m’est possible d’aller en 68kg, et avec l’approche des qualifications pour les Jeux, quelle est pour moi la meilleure catégorie de poids. Cette victoire et cette qualification pour les mondiaux sont un précieux pas vers les Jeux.”

Quand même, avoir traversé une maladie mortelle lui fait beaucoup plus apprécier le temps passé sur les tapis, et lui permet de supporter les rigueurs nécessaires pour atteindre le succès.

“En ce moment, je m’éclate quand je lutte,” a conclu Watari.

Shota TANOKURA a acquis son billet pour les championnats du monde en remportant la compétition des 55kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Le champion d'Asie Tanokura lorgne sur l'or

Le champion d’Asie Shota TANOKURA a mené une attaque en règle sur l’or des 55kg en lutte gréco-romaine, déployant une démonstration de projections spectaculaires et assurant ainsi sa place pour le championnat du monde.

Tanokura poursuit sur la lancée de son triomphe à la coupe de l’Empereur, affichant deux victoires par supériorité technique avant de se défaire de Shota OGAWA 7-0 en finale, grâce à, notamment, un amené au sol en prise de demi-souplesse.

C’est la troisième médaille d’or de Tanokura à la Meiji, et sa première depuis 2015. Il s’était retiré après son échec aux sélections des Jeux Olympiques de Rio, en partie parce qu’il se sentait handicapé par le fait que la catégorie minumum de poids ait été montée à 59kg. Il avait été rapidement dominé par le médaillé d’argent olympique Shinobu OTA et le champion du monde Kenichiro FUMITA.

Mais le retour de la catégorie des 55kg a entraîné le retour de Tanukora à la discipline l’année passée, bien qu’il garde son emploi de professeur d’éducation physique au lycée de Tokyo.

Ses obligations professionnelles l’ont empêché de s’entraîner comme il l’aurait souhaité pour la coupe Meiji, au grand dam de son entraîneur.
“Honnêtement, pour ce tournoi, après le championnat d’Asie [de Bichkek en février] et le dernier camp national, je n’ai pas pu m’entraîner,” a déclaré Tanokura.

“L’entraîneur Shingo Matsumoto m’a dit une semaine avant le tournoi : ‘Mon pote, c’est pas comme ça que tu vas gagner.’ On m’a dit qu’il fallait que j’y aille avec l’état d’esprit d’un combattant, et ça a fait clic, même s’il était un peu tard.”

 Tanokura, triple médaillé des Jeux d’Asie, aura pour la première fois de sa carrière la possibilité d’une médaille de championnat du monde. Il a pu renforcer sa confiance par une deuxième place au tournoi Dan Kolov-Nikola Petrov de Sofia, en mars.

“J’ai participé à une compétition en Europe, et mon impression est que les lutteurs asiatiques sont plus puissants que les Européens dans les catégories les plus légères,” a-t-il indiqué. “Il ne reste plus qu’à me focaliser sur l’or des mondiaux.

Yukako KAWAI, médaillée d'or en 62kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Pendant ce temps chez les sœurs KAWAI, Yukako s’est emparée du titre de lutte féminine en 62kg et se rapproche un peu plus de Budapest.  
Yukako pleurait après sa victoire, mais ce n’était pas de joie, déçue par sa performance en finale 4-1 sur Yurika ITO, pendant laquelle elle n’a pas réussi à marquer en attaque.

"Je voulais le titre et suis satisfaite de l’avoir obtenu, mais je n’ai rien pu faire comme je m’étais entraînée pour, donc c’est très décevant,” a déclaré Yukako. “J’ai travaillé sur les amenés à terre, à répliquer et garder une position basse. Je n’ai même pas appliqué les fondamentaux.”

Yukako et sa soeur aînée Risako Kawai, championne olympique et championne du monde, avaient toutes deux changé de catégories de poids depuis leurs victoires à la coupe de l’Empereur. Risako était passée de 62kg à 59kg.

 Ceci a lancé les bases d’un scénario intéressant. Si, par surprise, Risako ne remporte pas la finale des 59kg dimanche, elle affrontera sa soeur en éliminatoire pour la place des 62kg. Mais Yukako pense qu’il n’en sera rien.

“Si elle gagne en 59kg, il n’y aura pas d’éliminatoire entre nous, donc Risako dit que nous devons absolument tout faire – gagner - pour aller ensemble au championnat du monde.”

Pour Yukako, Budapest sera l’occasion de se racheter pour le championnat du monde de Paris l’année passée, où elle n’a pas décroché l’or en 63kg ; pour y arriver, elle n’a pas le droit de reproduire ses errements de samedi.

“La façon dont j’ai lutté ne valait rien,” a-t-elle dit. “À ce niveau, je serai tout de suite battue, comme l’année passée. Je dois tout recommencer depuis le début.”

Yuhi FUJINAMI a dû se retirer du tournoi suite à une fracture de l’os de la pommette. (Photo par Sachiko Hotaka)

Fujinami se retire et compte sur les éliminatoires

Étonnamment, Yuhi FUJINAMI, médaillé de bronze à Paris 2017 en lutte libre et 70kg, s’est retiré de la compétition catégorie 74kg, préférant jouer son retour au championnat du monde aux éliminatoires.


Fujinami s’est fracturé le malaire droit après avoir reçu un coup de coude à l’entraînement début mai. Il est apparu dans deux rencontres en duel pour l’Université Yamanashi Gakuin, se protégeant tant bien que mal en évitant d’amener ses adversaires à terre. Il compte sur une rémission totale d’ici aux éliminatoires. 

Fujinami a déclaré à la presse qu’il avait pris sa décision dimanche, après consultation avec sa famille au championnat national juniors des lycées, où tous étaient réunis pour soutenir sa jeune soeur Akari – qui a décroché la médaille d’or.

En l’absence de Fujinami, c’est Ken HOSAKA qui a décroché le titre avec une victoire 11-3 sur Yuto MIWA, encore adolescent. En demi-finale, Hosaka a dû mettre un pied dans la zone de protection à 3 secondes de la fin pour obtenir les deux points qui lui ont donné la victoire 4-4 sur Ryuki YOSHIDA.

Fujinami et Hosaka se rencontreront en éliminatoire dans un remake de la finale de la coupe de l’Empereur, que Fujinami avait remportée par supériorité technique.

Dans les autres titres de lutte libre à saisir samedi passé, celui des 97kg est revenue à Naoya AKAGUMA, qui a déroulé une victoire 9-0 sur Taira SONODA.

En demi-finale, Akaguma avait marqué un amené à terre tardif pour une victoire 3-3 sur le vainqueur de la coupe de l’Empereur Takeshi YAMAGUCHI, les amenant tous deux à un combat éliminatoire pour Budapest.

Le médaillé d’argent d’Asie Tsuchika SHIMOYAMADA (67kg) et Shohei YABIKU (77kg) en lutte gréco-romaine, et Katsuki SAKAGAMI (57kg) en lutte féminine, ont tous décroché le double titre national et leur place pour Budapest.

Résultats du troisième jour

Lutte libre

74kg (12 inscrits)
Or – Ken HOSAKA df. Yuto MIWA, 11-3

Bronze – Hayato OGATA et Ryuki YOSHIDA

Demi-finale – Yuto MIWA df. Hayato OGATA, 5-0
Demi-finale – Ken HOSAKA df. Ryuki YOSHIDA, 4x-4

97kg (12 inscrits)
Or – Naoya AKAGUMA df. Taira SONODA, 9-0

Bronze – Takeshi YAMAGUCHI et Hiroto NINOMIYA

Demi-finale – Naoya AKAGUMA df. Takeshi YAMAGUCHI, 3x-3
Demi-finale – Taira SONODA df. Hiroto NINOMIYA par forfait.

Lutte gréco-romaine

55kg (10 inscrits)
Or – Shota TANOKURA df. Shota OGAWA, 7-0

Bronze – Tomoya MARUYAMA et Hiromu KATAGIRI

Demi-finale – Shota TANOKURA df. Tomoya MARUYAMA par tombé, 8-0, 1:50
Demi-finale – Shota OGAWA df. Hiromu KATAGIRI par tombé, 10-2, 2:20

67kg (10 inscrits)
Or – Tsuchika SHIMOYAMADA df. Shogo TAKAHASHI par tombé, 9-1, 4:17

Bronze – Daiki KOBAYASHI et Katsuyoshi KAWASE

Demi-finale – Tsuchika SHIMOYAMADA df. Daiki KOBAYASHI par tombé, 10-1, 2:07 
Demi-finale – Shogo TAKAHASHI df. Katsuyoshi KAWASE, 5-3

77kg (12 inscrits)
Or – Shohei YABIKU df. So SAKABE, 2x-2

Bronze – Kenryu KUZUYA et Takeshi IZUMI

Demi-finale – Shohei YABIKU df. Kenryu KUZUYA par tombé, 8-0, 1:27 
Demi-finale – So SAKABE df. Takeshi IZUMI par tombé, 3:30 (5-3)

Lutte féminine

57kg (6 inscrites)
Or – Katsuki SAKAGAMI df. Akie HANAI, 4-1

Bronze – Sae NANJO et Chiho HAMADA 

Demi-finale – Katsuki SAKAGAMI df. Sae NANJO, 8x-8
Demi-finale – Akie HANAI df. Chiho HAMADA, 2-0

62kg (7 inscrites)
Or – Yukako KAWAI df. Yurika ITO, 4-1

Bronze – Atena KODAMA et Honoka IMAGAWA

Demi-finale – Yurika ITO df. Atena KODAMA par ST, 11-0, 4:09
Demi-finale – Yukako KAWAI df. Honoka IMAGAWA, 4-0 

68kg (5 inscrites)
Or – Rio WATARI df. Chiaki SEKI, 3-2

Bronze – Miwa MORIKAWA et Mai HAYAKAWA

Demi-finale – Chiaki SEKI df. Miwa MORIKAWA, 7-2
Demi-finale – Rio WATARI df. Mai HAYAKAWA, 7-0

#WrestlePontevedra

Bozkurt rejoint la liste des poids lourds montants de la Turquie avec l'or des championnats du monde U23

By Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (18 octobre) -- Comme si la catégorie de poids des superlourds de Turquie n'était pas assez remplie, Fatih BOZKURT (TUR) est le dernier nom à entrer dans la liste des successeurs du quintuple champion du monde Riza KAYAALP (TUR).

Bozkurt  remporté la médaille d'or des 130kg aux championnats du monde U23 World de manière dominante à in Pontevedra en Espagne, pour se rapprocher de la place dans l'équipe senior.

Outre Kayaalp, Osman YILDIRIM (TUR), Muhammet BAKIR (TUR), Cemal BAKIR (TUR) et maintenant Bozkurt sont les lutteurs qui tentent de prendre la place dans la catégorie des poids lourds.

Bozkurt, qui a terminé cinquième de la dernière édition des championnats du monde U23 à Belgrade, a surclassé ses adversaires 31-2 en cinq combats pour remporter l'or.

En finale, il a affronté le champion du monde U20 Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR) et s'est imposé par supériorité technique, battant l'Ukrainien à volonté.

Il a ouvert le score avec un takedown lorsque Vyshnyvetskyi a tenté un headlock. Il a également obtenu la position de par terre. Quand il a marqué le deuxième takedown, il s'est assuré de tourner Vyshnyvetskyi et d'étendre son avance.

Désespérant de revenir en finale avec un seul point au tableau, Vyshnyvetskyi a tenté un bodylock throw mais a atterri sur le dos pour donner deux points supplémentaires à Bozkurt.

Vyshnyvetskyi avait utilisé le bodylock à la perfection lundi, mais c'est ce qui a causé sa perte un jour plus tard.

“La finale a été bonne", a déclaré Bozkurt. "Un peu facile.”

Bozkurt a également vengé sa défaite de la finale des Championnats d'Europe U23 qu'il a perdue contre Dariusz VITEK (HUN) 1-1. En demi-finale lundi, il a remporté une victoire 6-1 contre Vitek.

“Je m'attendais à une médaille ici et c'est un soulagement que j'ai pu remporter l'or", a-t-il déclaré. "Je suis très heureux de cette performance.”

S'il a pour objectif d'intégrer l'équipe senior dans les années à venir, Bozkurt est conscient qu'il s'agira d'une tâche difficile.

"La compétition dans l'équipe nationale turque est toujours difficile, surtout à 130 kg", a-t-il déclaré. "C'est bien et cela signifie que je dois être plus performant pour gagner".

Poya DAD MARZ (IRI)Poya DAD MARZ (IRI) a fait passer sa médaille d'argent de 2021 à la médaille d'or, mardi, aux Championnats du monde U23. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

Dans les quatre autres combats pour la médaille d'or en gréco-romaine mardi, l'Iran a réussi à en capturer deux, tandis que l'Arménie et la Hongrie s'en sont partagés une chacune.

Pour l'Iran, Poya DAD MARZ (IRI) s'est assuré de ne pas rentrer à la maison avec l'argent comme l'année dernière. Il a battu Nihad GULUZADE (AZE) 5-1 en 55kg pour remporter l'or.

Dans un combat très rythmé, Dad Marz a marqué le premier takedown. Il n'a pas baissé sa garde et a fait en sorte que Guluzade soit passif. Du par terre, il a obtenu un gut wrench pour mener 5-0 à la pause.

Dans la deuxième période, il a été appelé passif mais Guluzade n'a pas obtenu le tournant qui aurait pu l'aider à rester dans la course.

L'ancien champion du monde U20 a également participé aux championnats du monde seniors cette année, mais a terminé huitième. Il était soulagé d'avoir réussi à terminer la saison en beauté.

Iman Khoon MOHAMMADI (IRI)Iman Khoon MOHAMMADI (IRI) a battu Giorgi SHOTADZE (GEO) 8-0 en finale des 63kg. (Photo: UWW / Kostandin Andonov)

La deuxième médaille d'or pour l'Iran a été remportée par Iman Khoon MOHAMMADI (IRI) en 63kg. Il a battu Giorgi SHOTADZE (GEO) par supériorité technique en finale.

Shotadze n'a jamais été en mesure d'égaler la lutte très rythmée de Khoon Mohammadi. Il a été averti pour avoir été inactif à la fois dans la première et la deuxième période. Khoon Mohammadi a ensuite marqué en utilisant un stepout. Shotadze a été averti pour fuite.

Khoon Mohammadi a ensuite marqué un takedown avant que Shotadze ne fasse une projection désespérée mais tombe sur le dos, donnant à Khoon Mohammadi une victoire par supériorité technique.

Malkhas AMOYAN (ARM)Malkhas AMOYAN (ARM) a maintenant trois titres mondiaux - U20, U23 et senior. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Dans une finale de 77 kg très attendue, le champion du monde senior Malkhas AMOYAN (ARM) a humilié Alexandrin GUTU (MDA) pour remporter son premier titre mondial U23.

Poursuivant sa série de médailles dans tous les tournois qu'il a disputés depuis la Coupe du monde individuelle en 2020, Amoyan a capturé la plus haute médaille pour compléter le jeu de l'or mondial U20, U23 et senior.

Amoyan, qui a remporté la médaille d'or en 72 kg lors des Championnats du monde d'Oslo, poursuit également sa transition en douceur vers les 77 kg, un poids dans lequel il a remporté le bronze lors des récents Championnats du monde seniors.

On s'attendait à ce que son adversaire, Gutu, 20 ans, soit plus fort pour la médaille d'or, ce qu'il a fait au début du combat, mais Amoyan l'a constamment surpris.

Le premier avantage par terre est allé à Amoyan. Gutu, cependant, a réussi à s'échapper de la position avant qu'Amoyan ne le rattrape à mi-chemin et l'expose avec un gut wrench haut. Gutu a marqué un stepout pour réduire l'avance à 3-1 à la pause.

Au début de la deuxième période, Gutu a été une fois de plus pris dans sa propre attaque quand Amoyan a mis une de ses mains autour de la taille de Gutu et après une petite lutte, l'a amené au tapis pour un takedown. Il a également retourné Gutu pour deux autres points.

Au final, Gutu, qui avait terminé 17e aux Mondiaux U23 de 2021, a dû se contenter d'une médaille d'argent alors que sa quête du premier titre mondial depuis celui des U17 en 2018 se poursuit.

Istvan TAKACS (HUN)Istvan TAKACS (HUN) a remporté une victoire 7-4 sur Gevorg TADEVOSYAN (ARM) dans la finale des 87kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Une autre étoile montante a remporté l'or mardi. Istvan TAKACS (HUN) a ajouté une médaille d'or mondiale U23 à son CV déjà impressionnant qui compte des médailles d'or mondiales et continentales U20. Takacs a également remporté les championnats d'Europe U23 cette année.

Dans le combat pour la médaille d'or des 87 kg, il a affronté Gevorg TADEVOSYAN (ARM), un finaliste surprise.

Tadevosyan a construit une avance de 4-0 avec un appel de passivité, un tour et un stepout. Mais juste avant la pause, Takacs a marqué un gros throw pour quatre points pour mener sur critères.

Au cours de la deuxième période, Takacs a ajouté trois points supplémentaires à son score pour remporter la médaille d'or sans réel problème à la fin.

Après que les médailles aient été décidées dans cinq catégories de poids, l'Iran mène la course au titre par équipe en gréco-romaine avec l'Arménie en deuxième position et la Turquie en troisième position.

Les combats pour la médaille d'or dans les cinq catégories de poids restantes ont également été décidés mardi, huit pays différents ayant obtenu un finaliste. L'Azerbaïdjan et la Croatie ont été les seuls pays à avoir deux finalistes chacun.

La lutte féminine débutera mercredi aux Championnats du monde U23 avec les lutteuses de 50 kg, 55 kg, 59 kg, 68 kg et 76 kg qui monteront sur le tapis.

La championne olympique et mondiale Yui SUSAKI (JPN) sera l'une des lutteuses en action mercredi alors qu'elle entame sa quête pour remporter l'or mondial U23 et réaliser le Grand Chelem de la lutte.

gj

RESULTATS

55kg
OR: Poya DAD MARZ (IRI) df. Nihad GULUZADE (AZE), 5-1

BRONZE: Ahmet TASKINOGLU (TUR) df. Denis MIHAI (ROU), 8-3
BRONZE: Giorgi TOKHADZE (GEO) df. Ken MATSUI (JPN), 8-0

63kg
OR: Iman Khoon MOHAMMADI (IRI) df. Giorgi SHOTADZE (GEO), 8-0

BRONZE: Ryuto IKEDA (JPN) df. Ziya BABASHOV (AZE), 1-1
BRONZE: Hrachya POGHOSYAN (ARM) df. Maksym LIU (UKR), 3-1

77kg
OR: Malkhas AMOYAN (ARM) df. Alexandrin GUTU (MDA), 7-2

BRONZE: Sajan BHANWALA (IND) df. Dmytro VASETSKYI (UKR), 10-10
BRONZE: Nao KUSAKA (JPN) df. Mohammad Reza MOKHTARI (IRI), 3-1

87kg
OR: Istvan TAKACS (HUN) df. Gevorg TADEVOSYAN (ARM), 7-2

BRONZE: Szymon SZYMONOWICZ (POL) df. Beka MELELASHVILI (GEO), 4-1
BRONZE: Marcel STERKENBURG (NED) df. Maksat SAILAU (KAZ), 9-1

130kg
OR: Fatih BOZKURT (TUR) df. Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR), 9-1

BRONZE: Dariusz VITEK (HUN) df. Nikolaos NTOUNIAS (GRE), 12-2
BRONZE: Aliakbar YOUSOFI (IRI) df. Sarkhan MAMMADOV (AZE), 9-1

Demi-finales

60kg
OR: Nihat MAMMADLI (AZE) vs. Kerem KAMAL (TUR)

DF 1: Nihat MAMMADLI (AZE) df. Nurmukhammet ABDULLAEV (KGZ), 3-1
DF 2: Kerem KAMAL (TUR) df. Irakli DZIMISTARISHVILI (GEO), 4-4

67kg
OR: Seyed SOHRABI (IRI) vs. Gagik SNJOYAN (FRA)

DF 1: Seyed SOHRABI (IRI) df. Diego CHKHIKVADZE (GEO), 6-3
DF 2: Gagik SNJOYAN (FRA) df. Kyotaro SOGABE (JPN), 9-1

72kg
OR: Pavel PUKLAVEC (CRO) vs. Gurban GURBANOV (AZE)

DF 1: Pavel PUKLAVEC (CRO) df. VIKAS (IND), 9-0
DF 2: Gurban GURBANOV (AZE) df. Irfan MIRZOIEV (UKR), 7-1

82kg
OR: Exauce MUKUBU (NOR) vs. Karlo KODRIC (CRO)

DF 1: Exauce MUKUBU (NOR) df. Mats AHLGREN (SWE), 11-0
DF 2: Karlo KODRIC (CRO) df. Beka GURULI (GEO), 6-5

97kg
OR: Markus RAGGINGER (AUT) vs. Alex SZOKE (HUN)

DF 1: Markus RAGGINGER (AUT) df. Giorgi KATSANASHVILI (GEO), 4-1
DF 2: Alex SZOKE (HUN) df. Igor ALVES (BRA), 3-0