Coupe Meiji

Retour émouvant - et victorieux - de Watari à la Coupe Meiji

By Ken Marantz

TOKYO, Japon (le 16 juin) - L'émotion était palpable lorsque Rio Watari est remontée sur les tapis, deux ans après le début d'un éprouvant combat remporté sur le cancer. 

Des larmes de soulagement et de joie ont coulé à flots lorsqu’elle a décroché la victoire.

Watari parachève sa remarquable rémission du lymphome d’Hodgkin par une nomination au titre de lutte féminine en 68kg au tournoi du Japon sur invitation de Tokyo, et par une place dans l’équipe du Japon pour le championnat du monde de Budapest.

Watari a même donné dans le dramatique, marquant un point décisif par sortie de tapis à 6 secondes de la fin de sa finale contre Chiaki SEKI, pour une victoire 3-2 et son premier titre dans ce tournoi depuis 2014, connu sous le nom de coupe Meiji.

Le point gagnant de Watari est venu sur sa quatrième tentative de ceinture. Les trois premières avaient été interrompues et les seuls points marqués par les lutteuses l’avaient été pour passivité, Watari prenant la tête 2-1 à 32 secondes de la fin.

Mais Seki - qui luttait jusqu’à maintenant sous son nom de jeune fille IIJIMA - a forcé Watari à l’égalité 2-2 à 24 secondes de la fin par son unique tentative de ceinture du combat.

Watari, arrivée jusque là, n’allait pas se laisser faire, et sa réponse a comblé le bruyant contingent des supporters de son sponsor Aisin AW dans les tribunes de la salle Komazawa.

 “J’ai tout donné, persuadée que la victoire serait finalement mienne, et que je rejoindrai les autres championnes de Shigakkan aux championnats du monde,” a déclaré Watari en se référant à son université de la centrale de Shigakkan, d’où provient la majeure partie de l’équipe féminine pour Budapest, qu’il s’agisse de nouvelles ou d’anciennes étudiantes.

Watari n’a eu besoin que de deux combats pour remporter l’or. Dans son combat d’ouverture – son premier depuis les Jeux de Rio en 2016 -, c’est un solide 7-0 sur Mai HAYAKAWA, de Shigakkan, qui lui a permis de rejoindre les finales.

“Dans le premier combat, même en surmontant ma nervosité, mon corps tremblait tellement que je n’étais plus moi-même,” a révélé Watari, âgée aujourd’hui de 26 ans. “Je n’arrivais pas à me calmer et me sentais angoissée. Je sentais que si je continuais comme cela, je ne serais pas capable de remporter le titre.”

 “Pendant la finale, je croyais en ce que j’avais fait jusque là, et j’étais déterminée à gagner. J’ai pu relever le défi de manière relaxée.”

Rio WATARI, championne des 68kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Avant sa maladie, Watari avait déjà fait les titres de la presse nationale lors de sa qualification pour les Jeux de Rio. Ce qui rendait son cas si particulier à l’époque est que, dans son ardente volonté de remporter une médaille olympique, Watari était monté de deux catégories de poids, de 63kg à 75kg. L’histoire veut qu’elle ait pris 12 kg en mangeant cinq repas par jour.

Son lymphome fut diagnostiqué quelques jours avant les Jeux, auxquels elle prit part tout de même. Et ne fit de sa maladie aucun motif d’excuse pour sa décevante défaite d’un point face à Aline da Silva FERRIRA (BRA). A son retour au Japon, son état fut rendu public et, alors qu’il empirait, elle commença plusieurs traitements, dont une chimiothérapie.

“Pour les Jeux Olympiques, alors que je me battais pour savoir s’il fallait participer ou pas, j’ai continué à m’entraîner, ce qui a rendu ma participation possible,” a indiqué Watari. “Ensuite, ma vie contre la maladie a débuté. J’étais alitée la plupart du temps, avec des vertiges lorsque j’étais debout. Chaque jour qui passait, je me demandais si je serais capable de reprendre la lutte.”

En septembre dernier, elle recommence à marcher, faire du vélo et, petit à petit, acquérir “le corps d’une personne normale.” Après s’être limitée à des exercices élémentaires, elle a rejoint les salles de lutte en janvier.

“Si je considère ma condition d’avant les Jeux Olympiques comme à 100%, j’en suis toujours loin en termes de force physique”, dit Watari. “Je ne peux toujours pas tenir jusqu’à la fin de l’entraînement. Je dirais que j’en suis à 50%.”

Watari s’est retrouvée directement dans l’équipe pour Budapest car la médaillée mondiale et olympique Sara DOSHO, vainqueur en 68kg du championnat du Japon (appelé la coupe de l’Empereur), a souffert d’une blessure de l’épaule à la coupe du monde de lutte féminine en mars, qui l’a tenue éloignée de la coupe Meiji.

Si une lutteuse remporte dans sa catégorie de poids à la fois la coupe de l’Empereur et la coupe Meiji, elle sera automatiquement sélectionnée pour Budapest. Si les vainqueurs d’une même catégorie de poids sont différents, elles se retrouveront pour des éliminatoires le 7 juillet, et Dosho en sera également absente.

Pour Watari, son remarquable comeback n’efface en rien la piqûre de sa défaite à Rio. Après le combat, interrogée lors de sa conférence de presse sur le soutien reçu de ses parents pendant son combat contre le cancer, elle s’est effondrée.

“Je n’ai pas été capable de gagner aux Jeux Olympiques et leur rapporter une médaille,” a-t-elle déclaré, en larmes, sous-entendant que le meilleur moyen de leur montrer sa reconnaissance serait une médaille d’or aux Jeux de Tokyo en 2020.

 “Ceci n’est pas encore les Jeux Olympiques, et n’efface donc en rien ce qui est arrivé à Rio. Je dois penser jusqu’où il m’est possible d’aller en 68kg, et avec l’approche des qualifications pour les Jeux, quelle est pour moi la meilleure catégorie de poids. Cette victoire et cette qualification pour les mondiaux sont un précieux pas vers les Jeux.”

Quand même, avoir traversé une maladie mortelle lui fait beaucoup plus apprécier le temps passé sur les tapis, et lui permet de supporter les rigueurs nécessaires pour atteindre le succès.

“En ce moment, je m’éclate quand je lutte,” a conclu Watari.

Shota TANOKURA a acquis son billet pour les championnats du monde en remportant la compétition des 55kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Le champion d'Asie Tanokura lorgne sur l'or

Le champion d’Asie Shota TANOKURA a mené une attaque en règle sur l’or des 55kg en lutte gréco-romaine, déployant une démonstration de projections spectaculaires et assurant ainsi sa place pour le championnat du monde.

Tanokura poursuit sur la lancée de son triomphe à la coupe de l’Empereur, affichant deux victoires par supériorité technique avant de se défaire de Shota OGAWA 7-0 en finale, grâce à, notamment, un amené au sol en prise de demi-souplesse.

C’est la troisième médaille d’or de Tanokura à la Meiji, et sa première depuis 2015. Il s’était retiré après son échec aux sélections des Jeux Olympiques de Rio, en partie parce qu’il se sentait handicapé par le fait que la catégorie minumum de poids ait été montée à 59kg. Il avait été rapidement dominé par le médaillé d’argent olympique Shinobu OTA et le champion du monde Kenichiro FUMITA.

Mais le retour de la catégorie des 55kg a entraîné le retour de Tanukora à la discipline l’année passée, bien qu’il garde son emploi de professeur d’éducation physique au lycée de Tokyo.

Ses obligations professionnelles l’ont empêché de s’entraîner comme il l’aurait souhaité pour la coupe Meiji, au grand dam de son entraîneur.
“Honnêtement, pour ce tournoi, après le championnat d’Asie [de Bichkek en février] et le dernier camp national, je n’ai pas pu m’entraîner,” a déclaré Tanokura.

“L’entraîneur Shingo Matsumoto m’a dit une semaine avant le tournoi : ‘Mon pote, c’est pas comme ça que tu vas gagner.’ On m’a dit qu’il fallait que j’y aille avec l’état d’esprit d’un combattant, et ça a fait clic, même s’il était un peu tard.”

 Tanokura, triple médaillé des Jeux d’Asie, aura pour la première fois de sa carrière la possibilité d’une médaille de championnat du monde. Il a pu renforcer sa confiance par une deuxième place au tournoi Dan Kolov-Nikola Petrov de Sofia, en mars.

“J’ai participé à une compétition en Europe, et mon impression est que les lutteurs asiatiques sont plus puissants que les Européens dans les catégories les plus légères,” a-t-il indiqué. “Il ne reste plus qu’à me focaliser sur l’or des mondiaux.

Yukako KAWAI, médaillée d'or en 62kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Pendant ce temps chez les sœurs KAWAI, Yukako s’est emparée du titre de lutte féminine en 62kg et se rapproche un peu plus de Budapest.  
Yukako pleurait après sa victoire, mais ce n’était pas de joie, déçue par sa performance en finale 4-1 sur Yurika ITO, pendant laquelle elle n’a pas réussi à marquer en attaque.

"Je voulais le titre et suis satisfaite de l’avoir obtenu, mais je n’ai rien pu faire comme je m’étais entraînée pour, donc c’est très décevant,” a déclaré Yukako. “J’ai travaillé sur les amenés à terre, à répliquer et garder une position basse. Je n’ai même pas appliqué les fondamentaux.”

Yukako et sa soeur aînée Risako Kawai, championne olympique et championne du monde, avaient toutes deux changé de catégories de poids depuis leurs victoires à la coupe de l’Empereur. Risako était passée de 62kg à 59kg.

 Ceci a lancé les bases d’un scénario intéressant. Si, par surprise, Risako ne remporte pas la finale des 59kg dimanche, elle affrontera sa soeur en éliminatoire pour la place des 62kg. Mais Yukako pense qu’il n’en sera rien.

“Si elle gagne en 59kg, il n’y aura pas d’éliminatoire entre nous, donc Risako dit que nous devons absolument tout faire – gagner - pour aller ensemble au championnat du monde.”

Pour Yukako, Budapest sera l’occasion de se racheter pour le championnat du monde de Paris l’année passée, où elle n’a pas décroché l’or en 63kg ; pour y arriver, elle n’a pas le droit de reproduire ses errements de samedi.

“La façon dont j’ai lutté ne valait rien,” a-t-elle dit. “À ce niveau, je serai tout de suite battue, comme l’année passée. Je dois tout recommencer depuis le début.”

Yuhi FUJINAMI a dû se retirer du tournoi suite à une fracture de l’os de la pommette. (Photo par Sachiko Hotaka)

Fujinami se retire et compte sur les éliminatoires

Étonnamment, Yuhi FUJINAMI, médaillé de bronze à Paris 2017 en lutte libre et 70kg, s’est retiré de la compétition catégorie 74kg, préférant jouer son retour au championnat du monde aux éliminatoires.


Fujinami s’est fracturé le malaire droit après avoir reçu un coup de coude à l’entraînement début mai. Il est apparu dans deux rencontres en duel pour l’Université Yamanashi Gakuin, se protégeant tant bien que mal en évitant d’amener ses adversaires à terre. Il compte sur une rémission totale d’ici aux éliminatoires. 

Fujinami a déclaré à la presse qu’il avait pris sa décision dimanche, après consultation avec sa famille au championnat national juniors des lycées, où tous étaient réunis pour soutenir sa jeune soeur Akari – qui a décroché la médaille d’or.

En l’absence de Fujinami, c’est Ken HOSAKA qui a décroché le titre avec une victoire 11-3 sur Yuto MIWA, encore adolescent. En demi-finale, Hosaka a dû mettre un pied dans la zone de protection à 3 secondes de la fin pour obtenir les deux points qui lui ont donné la victoire 4-4 sur Ryuki YOSHIDA.

Fujinami et Hosaka se rencontreront en éliminatoire dans un remake de la finale de la coupe de l’Empereur, que Fujinami avait remportée par supériorité technique.

Dans les autres titres de lutte libre à saisir samedi passé, celui des 97kg est revenue à Naoya AKAGUMA, qui a déroulé une victoire 9-0 sur Taira SONODA.

En demi-finale, Akaguma avait marqué un amené à terre tardif pour une victoire 3-3 sur le vainqueur de la coupe de l’Empereur Takeshi YAMAGUCHI, les amenant tous deux à un combat éliminatoire pour Budapest.

Le médaillé d’argent d’Asie Tsuchika SHIMOYAMADA (67kg) et Shohei YABIKU (77kg) en lutte gréco-romaine, et Katsuki SAKAGAMI (57kg) en lutte féminine, ont tous décroché le double titre national et leur place pour Budapest.

Résultats du troisième jour

Lutte libre

74kg (12 inscrits)
Or – Ken HOSAKA df. Yuto MIWA, 11-3

Bronze – Hayato OGATA et Ryuki YOSHIDA

Demi-finale – Yuto MIWA df. Hayato OGATA, 5-0
Demi-finale – Ken HOSAKA df. Ryuki YOSHIDA, 4x-4

97kg (12 inscrits)
Or – Naoya AKAGUMA df. Taira SONODA, 9-0

Bronze – Takeshi YAMAGUCHI et Hiroto NINOMIYA

Demi-finale – Naoya AKAGUMA df. Takeshi YAMAGUCHI, 3x-3
Demi-finale – Taira SONODA df. Hiroto NINOMIYA par forfait.

Lutte gréco-romaine

55kg (10 inscrits)
Or – Shota TANOKURA df. Shota OGAWA, 7-0

Bronze – Tomoya MARUYAMA et Hiromu KATAGIRI

Demi-finale – Shota TANOKURA df. Tomoya MARUYAMA par tombé, 8-0, 1:50
Demi-finale – Shota OGAWA df. Hiromu KATAGIRI par tombé, 10-2, 2:20

67kg (10 inscrits)
Or – Tsuchika SHIMOYAMADA df. Shogo TAKAHASHI par tombé, 9-1, 4:17

Bronze – Daiki KOBAYASHI et Katsuyoshi KAWASE

Demi-finale – Tsuchika SHIMOYAMADA df. Daiki KOBAYASHI par tombé, 10-1, 2:07 
Demi-finale – Shogo TAKAHASHI df. Katsuyoshi KAWASE, 5-3

77kg (12 inscrits)
Or – Shohei YABIKU df. So SAKABE, 2x-2

Bronze – Kenryu KUZUYA et Takeshi IZUMI

Demi-finale – Shohei YABIKU df. Kenryu KUZUYA par tombé, 8-0, 1:27 
Demi-finale – So SAKABE df. Takeshi IZUMI par tombé, 3:30 (5-3)

Lutte féminine

57kg (6 inscrites)
Or – Katsuki SAKAGAMI df. Akie HANAI, 4-1

Bronze – Sae NANJO et Chiho HAMADA 

Demi-finale – Katsuki SAKAGAMI df. Sae NANJO, 8x-8
Demi-finale – Akie HANAI df. Chiho HAMADA, 2-0

62kg (7 inscrites)
Or – Yukako KAWAI df. Yurika ITO, 4-1

Bronze – Atena KODAMA et Honoka IMAGAWA

Demi-finale – Yurika ITO df. Atena KODAMA par ST, 11-0, 4:09
Demi-finale – Yukako KAWAI df. Honoka IMAGAWA, 4-0 

68kg (5 inscrites)
Or – Rio WATARI df. Chiaki SEKI, 3-2

Bronze – Miwa MORIKAWA et Mai HAYAKAWA

Demi-finale – Chiaki SEKI df. Miwa MORIKAWA, 7-2
Demi-finale – Rio WATARI df. Mai HAYAKAWA, 7-0

#WrestleBaku

Les équipes de la Coupe du monde gréco-romaine sont annoncées

By Eric Olanowski

BAKU, Azerbaïjan (18 octobre) --- United World Wrestling a annoncé les inscriptions pour la Coupe du Monde gréco-romaine 2022, qui aura lieu à Baku, en Azerbaïjan, le 5 et 6 novembre.

Les deux jours de compétition en duel mettront en vedette les cinq meilleures équipes des championnats du monde 2022, et pour la toute première fois, une équipe mondiale, All-World, composée des meilleurs athlètes de Belgrade dont les équipes n'ont pas terminé dans le top 5 du classement par équipe.

L'évènement de deux jours sera divisé en deux groupes.

Le Groupe A comprendra les équipes classées première, quatrième et cinquième de Belgrade-Turquie, Iran et Kyrgyzstan respectivement.
Le Groupe B accueillera les équipes classées à la seconde, troisième et sixième place aux championnats du monde - l'Azerbaïjan, la Serbie et l'équipe mondiale, respectivement.

Samedi, 5 novembre, chaque équipe affrontera l'autre paire de nations dans leur groupe pour déterminer les deux meilleures équipes.

Session 1 (10:00): TUR vs. IRI, AZE vs. SRB
Session 2 (17:00): IRI vs. KGZ, SRB vs. All-World
Session 3 (19:30): TUR vs. KGZ, AZE vs. All-World

Ensuite, dimanche 6 novembre, les équipes avec les meilleurs résultats du Groupe A et Groupe B lutteront pour le titre par équipe de la Coupe du monde gréco-romaine, tandis que les équipes avec le second meilleur résultat s'affronteront dans le match pour la troisième et quatrième place.

Session 1 (17:00): Matchs de finale pour la 3ème place
Session 2 (18:30): Matchs de finale pour la 1ère place

La Coupe du monde de gréco-romaine présentera pour la toute première fois une équipe mondiale.

L'équipe All-World inaugurale de Bakou sera composée de neuf médaillés mondiaux de 2022, dont six vice-champions et trois médaillés de bronze de Belgrade.

Les six médaillés d'argent luttant dans l'équipe mondiale sont Nugzari TSURTSUMIA (GEO), Leri ABULADZE (GEO), Zoltan LEVAI (HUN), Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB), Turpal BISULTANOV et Kiril Milenov MILOV (BUL). Le trio de médaillés de bronze de l'équipe All-World est composé de Aidos SULTANGALI (KAZ), Andrii KULYK (UKR) et Mantas KNYSTAUTAS (LTU).

Le géorgien Joni KHETSURIANI, qui a terminé à la cinquième place aux championnats du monde, complète la liste des dix membres de l'équipe mondiale.

La Turquie, championne du monde en titre de gréco-romaine, emmènera son équipe la plus riche à Baku. Elle sera menée par les médaillés d'or mondiaux Burhan AKBUDAK et Metehan BASAR. Akbudak a remporté sa médaille d'or à Belgrade, tandis que Basar a remporté ses titres mondiaux en 2018 et 2019. Ils emmènent également Selcuk CAN, Yunus BASAR et Ali CENGIZ, qui ont terminé avec des médailles de bronze en Serbie.

Eldaniz AZIZLI, le nouveau double champion du monde, est en tête des concurrents du pays hôte. Il sera rejoint dans l'équipe d'Azerbaïjan par les autres médaillés de Belgrade Taleh MAMMADOV, Hasrat JAFAROV, Ulvu GANIZADE et Arif NIFTULLAYEV.

Ganizade a remporté l'argent en Serbie, tandis que Mammadov, Jafarov et Niftullayev ont remporté des médailles de bronze à Belgrade.

Rafig HUSEYNOV et Sanan SULEYMANOV, qui ont remporté respectivement l'or et l'argent à Oslo, figurent également dans l'équipe de la coupe du monde d'Azerbaïjan.

La Serbie s'est illustrée aux championnats du monde 2022, remportant quatre des dix médailles d'or en gréco-romaine. Elle emmènera deux des quatre champions du monde--Sebastian NAD et Mate NEMES-- à Baku. Ali ARSLAN et Zurabi DATUNASHVILI ont choisi de ne pas participer à la coupe du monde gréco-romaine et seront remplacés par Nemes/Aleksa ERSKI et Zarko DICKOV, respectivement en 72kg et 87kg.

L'Iran n'envoie pas ses lutteurs de l'équipe première mais envoie une équipe pleine de talents des catégories d'âge. Les lutteurs les plus remarquables de leur équipe sont le champion du monde senior 2021 Aliakbar YOUSOFIAHMADCHALI et le vainqueur de la médaille de bronze des Mondiaux senior 2019 Ali NEJATI.

Le Kyrgyzstan est dans une position similaire à celle de l'Iran. Elle ne pourra pas compter sur ses lutteurs de l'équipe première et sera privée des champions du monde 2022 Zholaman SHARSHENBEKOV et Akzhol MAKHMUDOV. Sans ses deux superstars, le Kyrgystan s'appuiera sur l'olympien de Tokyo Uzur DZHUZUPBEKOV pour mener l'équipe à Baku.

La lutte en Azerbaïdjan commence les 5 et 6 novembre et sera diffusée en direct sur www.uww.org ou sur " The Home of Wrestling ", la toute nouvelle application d'United World Wrestling.

Téléchargez l'application d'United World Wrestling sur : Google Play | Apple App Store

Inscriptions à la Coupe du monde Gréco-Romaine :
1. Turquie
55kg - Ekrem OZTURK
55kg - Muhammet Emin CAKIR
60kg - Kerem KAMAL
60kg - Mukremin AKTAS
63kg - Ahmet UYAR
67kg - Murat FIRAT
72kg - Selcuk CAN
77kg - Yunus Emre BASAR
77kg - Yuksel SARICICEK
82kg - Burhan AKBUDAK
87kg - Ali CENGIZ
97kg - Metehan BASAR
97kg - Mustafa OLGUN
130kg - Osman YILDIRIM

2. Azerbaïjan
55kg - Eldaniz AZIZLI
55kg - Ibrahim NURULLAYEV
60kg - Murad MAMMADOV
60kg - Nihat Zahid MAMMADLI
63kg - Taleh MAMMADOV
63kg - Ziya BABASHOV
67kg - Hasrat JAFAROV
67kg - Namaz RUSTAMOV
72kg - Ulvu GANIZADE
72kg - Gurban GURBANOV
77kg - Sanan SULEYMANOV
77kg - Eljan MAMMADOV
82kg - Rafig HUSEYNOV
82kg - Nasir HASANOV
87kg - Lachin VALIYEV
87kg - Murad AHMADIYEV
97kg - Arif NIFTULLAYEV
97kg - Zamir MAGOMEDOV
130kg - Sabah Saleh SHARIATI
130kg - Beka KANDELAKI

3. Serbie
55kg - Sabolc LOSONC
60kg - Aleksandar BERAROV
60kg  Sebastian KOLOMPAR
63kg - Stefan LISCEVIC
63kg - Perica DIMITRIJEVIC
67kg - Sebastian NAD
72kg - Aleksa ERSKI
72kg - Mate NEMES
77kg - Aleksa ILIC
82kg - Milos PEROVIC
82kg - Viktor NEMES
87kg - Zarko DICKOV
97kg - Mihail KAJAIA
130kg - Sabolc HORVAT

4. Iran
55kg  - Mohammad Mahdi Meraj JAVAHERI FARID
55kg - Poya Soulat DAD MARZ
60kg - Pouya Mohammad NASERPOUR
60kg - Mehdi Seifollah MOHSEN NEJAD
63kg - Saeid Morad Gholi ESMAEILI LEIVESI
63kg - Iman Hossein Khoon MOHAMMADI
67kg - Hojat Hassan REZAEI
67kg - Seyed Danial Seyed Shamsollah SOHRABI
72kg - Mohammadreza Mahmoud ROSTAMI
72kg - Amir Ali ABDI
77kg - Aref Mozafar HABIBOLLAHI
77kg - Mohammad Reza Hojatollah MOKHTARI
82kg - Mohammadhossein Ebrahim MAHMOODI
82kg - Alireza Azizkhoon MOHMADIPIANI
87kg - Hamidreza Abbas BADKAN
87kg - Abolfazl Ali CHOUBANI
97kg - Ali Ramezanali ABEDIDARZI
97kg - Mehdi Mohammad BALIHAMZEHDEH
130kg - Fardin Shaban HEDAYATI
130kg - Aliakbar Hossein YOUSOFIAHMADCHALI

5. Kyrgyzstan
55kg - Ulan MURATBEK UULU
60kg - Nurmukhammet ABDULLAEV
63kg - Kaly SULAIMANOV
67kg - Khalmurat IBRAGIMOV
72kg - Adilkhan NURLANBEKOV
77kg - Akylbek TALANTBEKOV
82kg - Kalidin ASYKEEV
87kg - Azat SALIDINOV
97kg - Uzur DZHUZUPBEKOV
130kg - Erlan MANATBEKOV

6. All-World
55kg - Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
60kg - Aidos SULTANGALI (KAZ)
63kg
- Leri ABULADZE (GEO)
67kg
- Joni KHETSURIANI (GEO)
72kg
- Andrii KULYK (UKR)
77kg
- Zoltan LEVAI (HUN)
82kg
- Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

87kg - Turpan Ali Alvievich BISULTANOV (DEN)
97kg
- Kiril Milenov MILOV (BUL)
130kg
- Mantas KNYSTAUTAS (LTU)