#WrestleCoralville

L'Ukraine emmène une équipe féminine chargée à la Coupe du monde

By Gary Abbott

CORALVILLE, Iowa (18 novembre) --- La composition de l'équipe de lutte féminine de l'Ukraine pour la Coupe du monde a été annoncée.

La Coupe du monde de lutte féminine se tiendra à l'Xtream Arena à Coralville, Iowa, du 10 au 11 décembre. C'est la première fois que la lutte libre et la lutte féminine se dérouleront côte à côte à la Coupe du monde.

La coupe du monde est une rencontre internationale annuelle, organisée par United World Wrestling. Les cinq premières équipes de lutte libre et les cinq premières équipes de lutte féminine des Championnats du monde senior 2022 à Belgrade en Serbie en septembre, ont confirmé leur participation. Il y a aussi une équipe All-World dans chaque discipline, composée des meilleurs athlètes disponibles des Championnats du monde dans chaque catégorie de poids qui ne sont pas issus d'une nation qualifiée pour la Coupe du monde.

L'équipe féminine d'Ukraine de la Coupe du monde est talentueuse car neuf des dix inscrites ont remporté au moins une médaille mondiale, soit au niveau senior soit au niveau de groupe d'âge, ou les deux.

L'équipe est menée par la championne du monde 2014 Yulia TKACH OSTAPCHUK, qui a également remporté trois autres médailles mondiales, une médaille d'argent mondiale 2017 et des médailles de bronze mondiales en 2015 et 2018. Elle a également remporté des titres mondiaux à l'Université et au niveau U20.

Parmi les autres médaillées mondiales senior sur la liste figurent la double médaillée mondiale Oleksandra KHOMENETS (55kg), médaillée d'argent mondiale en 2022 et médaillée de bronze mondiale en 2021. Participent également Oksana LIVACH (50kg), médaillée de bronze mondiale 2018, Alina HRUSHYNA AKOBIIA (57kg), médaillée de bronze mondiale 2022 et Ilona PROKOPEVNIUK (62kg), médaillée de bronze mondiale 2022. Ces quatre stars ont aussi remporté des médailles mondiales par groupe d'âge, Livach étant championne du monde U17 2013.

Les médaillées des Championnats du monde par groupe d'âge de l'équipe sont Tetiana SOVA RIZHKO (65kg), Alla BELINSKA (68kg), Anastasiya ALPYEVA (72kg) et Anastasiia OSNIACH SHUSTOVA (76kg). Alpyeyeva a été championne du monde U23 en 2021 et Onsiak Shustova a été championne du monde U17 en 2013.

L'Ukraine, classée cinquième aux Championnats du monde 2022 en lutte féminine sera rejointe à la Coupe du monde par le Japon, Champion du monde, les Etats-Unis, deuxièmes, la Chine, troisième et la Mongolie, quatrième, en plus de l'équipe All-World.         

L'équipe féminine d'Ukraine passera un long moment aux Etats-Unis, s'entraînant avec l'équipe USA et d'autres avant et après la Coupe du monde. Les femmes ukrainiennes participeront également à l'évènement Beat the Streets Los Angeles International Wrestling à San Marino, Californie, le 18 décembre, où elles affronteront une équipe féminine all-star des Etats-Unis.

Les listes des équipes de la Coupe du monde pour les autres nations seront annoncées courant de semaine par USA Wrestling.

Les packs pour la Coupe du monde de lutte libre et féminine sont actuellement à la vente. Le nombre de places de l'Xtream Arena pour la Coupe du monde est approximativement de 5,300. les packs comprennent un pack Or pour 275USD, un pack Argent pour 200USD et un pack Toute-session pour 90USD.

Une présentation spéciale des équipes et de Rencontre et Accueil de Team USA se déroulera également vendredi 9 décembre à 18:45. L'accès est libre et ouvert au public.

Billets pour la Coupe du monde de lutte libre et féminine -> https://worldcupiowacity.com/tickets/

Equipe de lutte féminine de l'Ukraine pour la Coupe du monde
50 kg – Oksana LIVACH
53 kg – Lilija MALANCHUK
55 kg – Oleksandra KHOMENETS
57 kg – Alina HRUSHYNA AKOBIIA
59 kg – Yuliia TKACH OSTAPCHUK
62 kg – Ilona PROKOPEVNIUK
65 kg – Tetiana SOVA RIZHKO
68 kg – Alla BELINSKA
72 kg – Anastasiya ALPYEVA
76 kg – Anastasiia OSNIACH SHUSTOVA   

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."