#WrestleUlaanbaatar

L'Iran et la Mongolie vainqueures du premier championnat d'Asie des U23

By Ali Feizasa

OULAN-BATOR, Mongolie (le 24 mars) - La Mongolie, pays hôte de la compétition, s'attribue le titre de lutte féminine de la première édition du championnat d'Asie des U23 tandis que l'Iran brille de mille feux et décroche les titres par équipe de lutte libre et de lutte gréco-romaine.

Au dernier jour de la compétition de lutte libre à Oulan-Bator, l'Iran s'est saisi de trois médailles d'or et une d'argent, totalisant 200 points (4 x or, 3 x argent, 2 x bronze) et prenant la tête du classement par équipe. Avec 177 points, la Mongolie est la dauphine du championnat (3 x or, 1 x argent, 4 x bronze), et le Kazakhstan prend la troisième place avec 146 points (1 x or, 1 x argent, 3 x bronze).

Abbas FOROUTAN, champion du monde junior 2018, et Ahmad BAZRI, double médaillé mondial junior, sont les deux stars au firmament du ciel iranien, vainqueurs respectivement des catégories de poids des 97 et 86kg. Bazri et Foroutan ont chacun remporté trois de leurs quatre combats par supériorité technique.

La finale des 70kg a offert le combat le plus captivant de la compétition, ENKHTUYA Temuulen (MGL) s'y défaisant de Farhad NOURI (IRI) par 11-11 sur critères au grand bonheur des spectateurs réunis pour la dernière rencontre du championnat d'Asie des U23.

TSOGT OCHIR Namuuntsetseg (MGL) a offert à son pays et hôte de la compétition le titre par équipe de lutte féminine grâce à sa victoire en 50kg. (Photo : Sachiko Hotaka) 

En lutte féminine, la Mongolie et l'Inde remportent chacune quatre médailles d'or, et le Kazakhztan et Taïwan se partagent les deux autres catégories restantes.

La Mongolie, médaillée dans les dix catégories, remporte le titre de lutte féminine par équipe avec 200 points (4 x or, 3 x argent, 2 x bronze). Avec 177 points, la Mongolie est la dauphine du championnat (3 x or, 1 x argent, 4 x bronze), et le Kazakhstan prend la troisième place avec 146 points (1 x or, 1 x argent, 3 x bronze).

En 50kg, TSOGT OCHIR Namuuntsetseg (MGL) a vaincu ses trois rivales par supériorité technique et décroche la médaille d'or de la catégorie.

Le champion du monde en titre Amin KAVIYANINEJAD (IRI), médaillé d'or des 72kg et 35 points contre un. (Photo : Max Rose-Fyne) 

En lutte gréco-romaine, l'Iran et le Kyrgyzstan se sont durement affrontés pour le titre par équipe. Les deux pays avaient chacun engrangé quatre médailles d'or, deux d'argent et deux de bronze, jusqu'à ce que l'Iran décroche une médaille d'argent supplémentaire et le titre avec 202 points (4 x or, 3 x argent, 2 x bronze). Le Kyrgyzstan se place deuxième avec 182 points (4 x or, 2 x argent, 2 x bronze) et le Kazakhstan troisième avec 167 points (2 x or, 2 x argent, 3 x bronze).

Les stars de la compétition gréco-romaine furent l'Iranien Amin KAVIYANINEJAD et le Kyrgyz Roman KIM.

Kavianinejad, champion du monde junior en 2018, s'est emparé de la médaille d'or de la catégorie des 72kg sans appel, vainquant ses quatre adversaires par supériorité technique et cumulant 35 points contre un seul concédé. 

Entre-temps, le poids lourd Roman Kim aura remporté deux combats sur l'Inde et l'Iran par tombé, et également par supériorité technique sur la Mongolie et le Kazakhstan pour le titre des 130kg.

RÉSULTATS

LUTTE GRÉCO-ROMAINE
(La compétition s'est déroulée, pour toutes les catégories de poids, en tournoi nordique ; chaque athlète d'une catégorie de poids a rencontré tous les autres athlètes de la même catégorie de poids.)

Résultats par équipe :
1- Iran 202 pts (4 x or, 3 x argent, 2 x bronze)
2- Kyrgyzstan 182 pts (4 x or, 2 x argent, 2 x bronze)
3- Kazakhstan 167 pts (2 x or, 2 x argent, 3 x bronze)
4- Inde 128 pts (1 x argent, 2 x bronze)
5- Mongolie 120 pts (1 x argent, 1 x bronze)
6- Tadjikistan 20 pts (1 x argent)

55kg 
OR - Sardarbek KONUSHBAEV (KGZ)
ARGENT - Poya DAD MARZ (IRI)
BRONZE - MUNKH ERDENE Davaabandi (MGL)

60kg
OR - Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
ARGENT - Dastan ZARLYKHANOV (KAZ)
BRONZE - Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI)

63kg
OR - Meysam DALKHANI (IRI)
SILVER- Elmar TALANBEK UULU (KGZ)
BRONZE- Vijay VIJAY (IND)

67kg
OR - Nurbek KYZYROV (KAZ)
ARGENT - Khanburged GANKHUYAG (MGL)
BRONZE - Amantur ISMAILOV (KGZ)

72kg
OR - Amin KAVIYANINEJAD (IRI)
ARGENT - Daler REZAZADE (TJK)
BRONZE - Bek KONURBAEV (KGZ)

77kg
OR - Renat ILIAZ UULU (KGZ)
ARGENT - Mohammadreza GERAEI (IRI)
BRONZE- Kaharman KISSYMETOV (KAZ)

82kg
OR - Mahdi EBRAHIMI (IRI)
ARGENT - Kuanyshbek DOSZHANOV (KAZ)
BRONZE- Sanjeet SANJEET (IND)

87kg
OR - Mohammad Hadi SARVI (IRI)
ARGENT - Kalidin ASYKEEV (KGZ)
BRONZE - Meirbek KORDABAY (KAZ)

97kg
OR - Olzhas SYRLYBAY (KAZ)
ARGENT - Ravi RAVI (IND)
BRONZE - Hassan ARYANEZHAD (IRI)

130kg
OR - Roman KIM (KGZ)
ARGENT - Aliakbar YOUSOFI (IRI)
BRONZE - Sarkis PSHENICHNIKOV (KAZ)

LUTTE LIBRE

Résultats par équipe
1- Iran 200 pts (4 x or, 3 x argent, 2 x bronze)
2- Mongolie 177 pts (3 x or, 1 x argent, 4 x bronze)
3- Kazakhstan 146 pts (1 x or, 1 x argent, 3 x bronze)
4- Indie 140 pts (1 x or, 2 silver, 1 x bronze)
5- Kyrgyzstan 114 pts (1 x or, 1 x argent, 1x bronze)
6- Turkménistan 75 pts (2 x argent)
7- Chine 29 pts
8- Singapour 10 pts
9- Yémen 8 pts

57kg (Tournoi nordique, un groupe)
OR - Rahul RAHUL (IND)
ARGENT - Bekbolot MYRZANAZAR UULU (KGZ)
BRONZE - Chinzorig TSERMAA (MGL)

61kg (Tournoi nordique, deux groupes)
OR - Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ) df. Sonba Tanaji GONGANE (IND, 13 – 2
BRONZE - Mohammad NAMJOU MOTLAGH (IRI) df. Assyl AITAKYN (KAZ), 3 - 0

65kg
OR - Tulga TUMUR OCHIR (MGL) df. Amirmohammad YAZDANICHERATI (IRI) par tombé
BRONZE - Parveen PARVEEN (IND) df. Weilesu WEILESU (CHN), 6 – 3
BRONZE - Ilyas ZHUMAY (KAZ) df. Zi Xyan LIM (SGP), 10 – 0

70kg (Tournoi nordique, deux groupes)
OR - Temuulen ENKHTUYA (MGL) df. Farhad Jafar NOURI KHORJESTAN (IRI), 11 - 11
BRONZE - Aidyn TAZHIGALI (KAZ) df. Islambek OROZBEKOV (KGZ), 12 – 2

74kg (Tournoi nordique, deux groupes)
OR - Otgonbayar BATSUURI (MGL) df. Navid Morad ZANGANEH (IRI) par tombé
BRONZE - Darkhan YESSENGALI (KAZ) df. Bekzhan DZHAMBULOV (KGZ), 5 – 2

79kg (Tournoi nordique, un groupe)
OR - Ali SAVADKOUHI (IRI)
ARGENT - Veer Dev GULIA (IND)
BRONZE - Atai IZABEKOV (KGZ)

86kg (Tournoi nordique, un groupe)
OR - Ahmad BAZRI (IRI)
ARGENT - Dovletmyrat ORAZGYLYJOV (TKM)
BRONZE - Gankhuyag GANBAATAR (MGL)

92kg (Tournoi nordique, un groupe)
OR - Arashk MOHEBI (IRI)
ARGENT - Azat GAJYYEV (TKM)
BRONZE - Tsogtgerel MUNKHBAATAR (MGL)

97kg (Tournoi nordique, un groupe)
OR - Abbas FOROUTAN (IRI)
ARGENT - Zhassulan YERMENBET (KAZ)
BRONZE - Mungunshagai TUMURBAT (MGL)

125kg (Tournoi nordique, deux groupes)
OR - Yusup BATIRMURZAEV (KAZ) df. Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL) par tombé
BRONZE - Mohammad MORADI (IRI) df. Muzafar ZHAPPUEV (KGZ), 11 – 9

LUTTE FÉMININE

Résultats par équipe
1- Mongolie 200 pts (4 x or, 2 x argent, 4 x bronze)

2- Indie 190 pts (4 x or, 3 x argent, 2 x bronze)
3- Kazakhstan 162 pts (1 x or, 4 x argent, 3 x bronze)
4- Taïwan 37 pts (1 x or)
5- Kyrgyzstan 32 pts (1 x argent)


50kg
OR - Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL)
ARGENT - Svetlana ANKICHEVA (KAZ)
BRONZE -Jyoti JYOTI (IND)

53kg
OR - Khaliunaa BAYARAA (MGL)
ARGENT - Reena REENA (IND)
BRONZE - Ellada MAKHYADDINOVA (KAZ)

55kg
OR - Marina SEDNEVA (KAZ)
ARGENT - Anju ANJU (IND)
BRONZE - Bolortuya BAT OCHIR (MGL)

57kg
OR - Khongorzul BOLDSAIKHAN (MGL)
ARGENT - Nuraida ANARKULOVA (KGZ)
BRONZE - Yekaterina FIRSTOVA (KAZ)

59kg
OR - Kumari MANJU (IND)
ARGENT - Madina BAKBERGENOVA (KAZ)
BRONZE - Otgonbayar PUREV (MGL)

62kg
OR - Purevsuren ULZIISAIKHAN (MGL)
ARGENT - Irina KUZNETSOVA (KAZ)
BRONZE - Radhika RADHIKA (IND)

65kg
OR - Tina TINA (IND)
ARGENT - Bolortuya KHURELKHUU (MGL)
Tina TINA (IND) df. Bolortuya KHURELKHUU (MGL), 13 – 2

68kg
OR - Divya KAKRAN (IND)
ARGENT - Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL)
BRONZE - Valeriya GONCHAROVA (KAZ)

72kg
OR - Naina NAINA (IND)
ARGENT - Alexandra ZAITSEVA (KAZ)
BRONZE - Tsogzolmaa DORJSUREN (MGL)

76kg
OR - Hui Tsz CHANG (TPE)
ARGENT - Pooja POOJA (IND)
BRONZE - Zagardulam NAIGALSUREN (MGL)

#WrestleTokyo

#WrestleTokyo: Lopez prépare sa 4e médaille d'or historique; Fumita, Gray fait les finales

By Ken Marantz

CHIBA, Japan (1er Août) --- Après ne pas avoir bougé en bas de la position par terre, Mijain LOPEZ (CUB) s'est levé et a fait quelques sauts comme un boxeur montrant qu'il n'était pas affecté par le meilleur que son adversaire pouvait lui donner.

Lopez a résisté à tout ce que son rival de longue date Riza KAYAALP (TUR) pouvait jeter sur  son chemin pour rester sur la voie d'une place unique dans l'histoire olympique avec une victoire 2-0 en demi-finale de la division gréco-romaine 130 kg dimanche soir au Makuhari Messe Hall.

Les deux points de Lopez sont venus sur des appels pour passivité alors que la star cubaine a maintenu ses espoirs de rejoindre Kaori ICHO (JPN) en tant que seuls lutteurs de l'histoire olympique à remporter quatre médailles d'or.

Lors de la finale de lundi soir, Lopez affrontera le médaillé de bronze mondial 2019 Iakobi KAJAIA (GEO), qui a décroché une médaille lors de sa deuxième apparition olympique en battant Yasmani ACOSTA (CHI) 1-1 sur le critère du dernier point.

Dans les autres actions, les champions du monde en titre et têtes de série Kenichiro FUMITA (JPN) et Adeline GREY (USA) se sont tous deux qualifiés pour leurs finales respectives.Fumita, double championne du monde faisant sa première apparition olympique, aura une chance de remporter l'or à Greco 60 kg, tandis que Gray cherchera à ajouter la couronne olympique féminine de 76 kg à ses cinq titres mondiaux.

Mijain LOPEZ Riza KAYAALPMijain LOPEZ (CUB) après avoir battu Riza KAYAALP (TUR) en demi-finale 130kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lopez et Kayaalp se sont maintenant rencontrés lors de trois Jeux olympiques consécutifs, et le Cubain est arrivé en tête dans les trois, après avoir expédié Kayaalp en demi-finale à Londres 2012 et en finale à Rio 2016.La dernière fois que Lopez a perdu contre quelqu'un, c'était en 2015 aux mains de Kayaalp, qui l'a battu pour l'un de ses trois titres mondiaux.

"Ce fut certainement mon combat le plus difficile et ma victoire contre Riza", a déclaré Lopez."Le match de la finale des Jeux olympiques de Rio était à sens unique. Mes matchs sont principalement une question de dévouement et de préparation. Demain, je dois utiliser la même technique et je suis prêt pour cela."

Lopez, 38 ans, qui a remporté la dernière de ses cinq médailles d'or mondiales en 2014, n'a disputé que deux tournois internationaux depuis Rio, le plus récent étant une course triomphale aux Jeux panaméricains de 2019 à Lima.

Mais il a semblé affûté sur le tapis au Makuhari Messe, où il a remporté deux victoires techniques en tombé pour installer son duel avec Kayaalp. En première période, il a placé le Turc en position par terre, mais les points ont été annulé lorsqu'il a été avéré qu'il utilisait ses jambes comme levier.

"Les juges ont pris une mauvaise décision pour le challenge", a déclaré Lopez. "Mais comme je m'étais établi dans le combat, cela n'avait pas d'importance."

Il n'a ensuite pas réussi à faire tourner Kayaalp dans un deuxième tir en par terre en deuxième période. Avec un peu plus d'une minute à jouer, Lopez a lui-même été mis à terre, donnant à Kayaalp une chance de renverser la vapeur en le retournant. Mais le Cubain a gardé une base solide et, quand il s'est relevé, a fait preuve de confiance.

Lire aussi: Mijain Lopez, too big to fail 

L'autre demi-finale a présenté un événement rare, car il y a eu trois appels de passivité, avec les deux points requis attribués, mais pas une bataille en position par terre. Les deux fois où Acosta aurait pu mettre Kajaia en par terre, il a choisi de poursuivre le match en position debout, y compris lorsque le Géorgien a été marqué pour passivité à 1:20 de la fin.

Le lutteur de 27 ans Kajaia, quant à lui, a obtenu son point de passivité en deuxième période. Mais lorsqu'il n'a pas suivi l'instruction de l'arbitre de mettre ses deux genoux sur le tapis, il a perdu le par terre et les deux se sont remis debout.

Cela n'a pas fait grand-chose pour diminuer l'exaltation que Kajaia ressentait pour son accomplissement. "C'était mon objectif depuis 27 ans", a-t-il déclaré. "Demain sera un match très spectaculaire. Je ne peux rien dire d'autre.Aujourd'hui tout s'est bien passé. Alors demain, je vais seulement avancer, pas reculer."

Acosta, qui n'est que le deuxième lutteur chilien de l'histoire à participer aux Jeux olympiques, aura désormais une chance de remporter une médaille de bronze, ce qui serait la première de son pays aux Jeux olympiques de Tokyo.

Cuba aura un deuxième lutteur lors de la finale de lundi alors que Luis ORTA SANCHEZ (CUB) a installé un duel pour la médaille d'or en Greco 60kg avec Fumita en écrasant le fuyant Victor CIOBANU (MDA) par une chute technique de 11-0 en demi-finale.

FumitaKenchiro FUMITA (JPN) luttera pour l'or en 60kg. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Il s'agit des deuxièmes Jeux olympiques consécutifs où la finale de la catégorie de poids greco la plus légère sera un affrontement Japon-Cuba. A Rio, Ismael BORRERO MOLINA (CUB) a battu Shinobu OTA (JPN) en finale des 59kg.

Ce résultat a motivé Fumita, qui a remporté son deuxième titre mondial de sa carrière en 2019. Lui et Ota étaient coéquipiers et rivaux à la Nippon Sports Science University, Fumita l'emportant finalement entre eux pour gagner le billet pour les Jeux olympiques de Tokyo.

"Il y a cinq ans à Rio, j'ai vu Ota remporter une médaille sous mes yeux", a déclaré Fumita. "Je me suis dit : 'Je veux ça'.' Mais pour le dépasser, le seul moyen est de remporter l'or."

Luis Orta Sanchez Luis ORTA SANCHEZ (CUB) l'a fait en finale des 60kg à Tokyo. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

En s'assurant d'une médaille d'argent, Fumita a prolongé une séquence d'hommes japonais médaillés à tous les Jeux olympiques depuis Helsinki 1952. "Ces dernières années, les femmes ont été incroyables et les hommes ont continué sur la lancée", a déclaré Fumita. "Je voulais vraiment que ça continue."

Fumita vise à devenir le premier champion olympique de Greco du Japon depuis qu'Atsuji MIYAHARA (JPN) a remporté la médaille d'or des 52 kg à Los Angeles 1984.

En demi-finale, Fumita a marqué quatre points en deuxième période pour vaincre Lenur TEMIROV (UKR) 5-1. Le Japonais a gardé son sang-froid alors qu'il traînait 1-1 sur critères, puis a marqué avec une projection au sol  et une clé les points gagnants.

Dans la division féminine des 76 kg, la médaillée mondiale de bronze 2019 Alice ROTTER FOCKEN (GER) a assuré à son pays sa première médaille olympique de lutte féminine dans ce qu'elle dit être son tournoi final lorsqu'elle a battu la favorite locale Hiroe MINAGAWA (JPN) 3-1 en demi-finales.

FockenAline ROTTER-FOCKEN (GER) a atteint la finale en 76kg à Tokyo. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Avec Minagawa, la médaillée d'argent aux championnats du monde 2019, menant 1-1 sur critères, Rotter Focken a marqué avec une mise au sol double jambe avec 1:15 à jouer, puis a tenu bon pour se qualifier pour la finale lors de sa deuxième apparition olympique.

"C'était vraiment excitant et stressant, mais je suis vraiment heureuse d'avoir pu montrer mon plein potentiel, car je peux lutter contre tout le monde", a déclaré Rotter Focken. "Parfois, ça ne marche pas, et aujourd'hui ça a marché."

Rotter Focken a déclaré qu'elle attendait avec impatience un dernier affrontement avec Gray pour couronner une rivalité amicale qui remonte à l'adolescence. En fait, Gray a déclaré qu'elle avait invité l'Allemande à son mariage (elle ne pouvait pas venir en raison d'un engagement de longue date).

"Je suis vraiment heureuse de la combattre", a déclaré Rotter Focken. "Nous sommes de bonnes amies, et on nous dit toujours pour Tokyo que nous aimerions nous rencontrer en finale olympique. C'est comme un film, nous l'avons fait. J'aime son style de lutte et je suis vraiment excitée de savoir qui sera la n°1 demain."

Gray, qui a attendu cinq longues années pour se racheter après avoir échoué à remporter une médaille à Rio, a gardé ses rêves d'or en vie avec une victoire serrée 3-2 sur une jeune et courageuse Aiperi MEDET KYZY (KGZ).

"C'est tellement d'années de travail acharné qui se concrétisent, c'est incroyable", a déclaré Gray. "Je suis juste excitée d'être ici après tant de temps."

Adeline GRAYAdeline GRAY (USA) après la finale en 76kg à Tokyo. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Gray a pris une avance de 2-0 avec un point d'activité et une sortie en première période. Avec un peu plus d'une minute à jouer dans la seconde, Medet Kyzy a frôlé la mise à terre, mais n'a pas réussi à terminer le mouvement alors qu'elles sortaient des limites.

Mais le côté kirghize a contesté l'appel, qui a été rejeté, donnant à Gray un point qui s'avérera plus tard décisif.

"Je pense que ce n'est que de l'expérience", a déclaré Gray à propos d'éviter la mise à terre. "Je ne panique pas ici. Je suis douée pour marquer des points, et je m'en sort plutôt bien quand je suis à terre, donc même si elle obtient cette projection au sol … je suis vraiment convaincue que c'est assez d'un feu pour me donner le coup de pied qui me fait passer à la vitesse supérieure, ce dont j'ai parfois besoin pour que ces matches ne soient pas aussi serrés."

Medet Kyzy, 22 ans, médaillée de bronze du monde U-23 2019, est passée à l'attaque et, avec 20 secondes à jouer, a obtenu une projection au sol qui a réduit l'avance à 3-2 et qu'elle a transformé en un verrou croisé. Mais elle n'a pas réussi à retourner la vétérane américaine, qui a poussé un cri de joie à la fin du temps imparti.

"Je n'ai pas lutté contre cette femme, elle a fait le ménage avec beaucoup de gens avec qui j'ai eu de bons matchs", a déclaré Gray à propos de Medet Kyzy. "Je suis entrée prête à me battre. C'était un peu plus près que ce à quoi je m'attendais, elle est assez fuyante sur quelques positions, mais j'ai vraiment senti que mon positionnement avait eu raison d'elle."

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Dans la zone mixte, Gray a parlé de la déception qu'elle a ressentie il y a cinq ans à Rio, lorsqu'elle est entrée en tant que favorite mais a été défavorisée par une défaite 4-1 contre Vasilisa MARZALIUK (BLR) en quart de finale.

"C'est difficile de perdre", a déclaré Gray. "C'est à cela que ça revient. J'avais des attentes pour moi-même, et je pense que tous ont tout fait sur le dernier quadrimestre (olympique) pour que je réussisse. J'étais restée invaincue pendant 2 ans et demi avant, je ne voyais pas quelqu'un qui allait vraiment être capable d'aller de pair avec moi."

Gray a déclaré qu'au cours des années qui ont suivi, elle a réalisé à quel point une blessure à l'épaule l'avait conduit à sa chute en ne s'avouant pas à quel point c'était vraiment grave.

"Je n'avais pas réalisé à quel point j'étais blessé. J'ai dû prendre un an et demi de congé, et il m'a fallu trois ans avant que mon épaule ne soit rétablie pour vraiment concourir et travailler. Je ne voulais pas mettre mes défaites qui se produisaient sur le compte de la blessure, mais arriver ici aujourd'hui me montre vraiment que j'ai eu beaucoup de douleur me menant à ce tournoi et que je me battais mentalement juste pour gérer cela au jour le jour.

"Cela vous fatigue un peu plus que ce à quoi je m'attendais. Je suis juste reconnaissant d'être en bonne santé, d'avoir une excellente équipe avec moi et tant de personnes prêtes à aider."

RESULTATS:

Greco-Romaine

60kg
OR: Kenchiro FUMITA (JPN) contre Luis ORTA SANCHEZ (CUB)

SF 1: FUMITA Kenichiro (JPN) df Lenur TEMIROV (UKR), 5-1 
SF 2: Luis ORTA SANCHEZ (CUB) df Victor CIOBANU (MDA), 11-0

130kg
OR: Mijain LOPEZ (CUB) contre Iakobi KAJAIA (GEO)

SF 1: Mijain LOPEZ (CUB) df Riza KAYAALP (TUR), 2-0
SF 2: Iakobi KAJAIA (GEO) df Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI), 1-1

Lutte Féminine

76kg
OR: Adeline GRAY (USA) contre Aline ROTTER-FOCKEN (GER)

SF 1: Adeline GRAY (USA) df Aiperi MEDET KYZY (KGZ), 3-2
SF 2: Aline ROTTER-FOCKEN (GER) df Hiroe MINAGAWA (JPN), 3-1