L'Hebdo !

L'Hebdo du 5 novembre !

By Eric Olanowski

En revue, les résultats du championnat du monde des U23 et les prochaines coupes du monde de lutte féminine et de lutte gréco-romaine.

1. La star montante égyptienne El Sayed défend victorieusement son titre mondial U23 
Dix jours, c'est ce qu'il aura fallu à Mohamed EL SAYED (EGY) pour ajouter deux titres de champions du monde à son palmarès. La jeune star montante égyptienne de 21 ans a avancé à toute vapeur jusqu'au sommet du podium du championnat du monde des U23 et des Jeux militaires mondiaux.

El Sayed a débuté son impressionnante course le 23 octobre dernier, sortant cinq adversaires de Wuhan en Chine pour remporter le titre des Jeux militaires mondiaux en 67kg. Puis cinq autres en Hongrie le weekend dernier, où il a victorieusement défendu son titre des U23 2018. 

Cinquième - seulement - des mondiaux de Noursoultan, El Sayed a écrasé en finale à Budapest Aliaksandr LIAVONCHYK (BLR) par 8-0. S'il a qualifié l'Égypte pour les Jeux Olympiques à cette occasion, sa victoire la plus impressionnante reste sans doute celle qu'il a remportée sur Katsuaki ENDO (JPN) lors des demi-finales, où l'Égyptien est sorti vainqueur par 7-5 de ce duel de champions du monde en titre des U23.

L'Égypte ne participera pas à la Coupe du Monde 2019 de lutte gréco-romaine ; la prochaine apparition d'El Sayed sera probablement au Matteo Pellicone de janvier prochain - le premier événement de série de classement (ESC) de l'année 2020. 

Les articles de GR de Taylor Miller (en anglais) :
Novikov Avenges European C’Ships Loss to Defend U23 World Title
Elsayed Collects Second World Title in Less than Two Weeks at #WrestleBudapest

Résultats des finales de lutte gréco-romaine
55kg - Shota OGAWA (JPN) df. Emin Narimanovitch SEFERSHAEV (RUS), 4-3
60kg - Armen MELIKYAN (ARM) df. Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ), 11-7 
63kg - Meysam Karamali DALKHANI (IRI) df. Levani KAVJARADZE (GEO), 7-6 
67kg - Mohamed Ibrahim Elsayed Ibrahi ELSAYED (EGY) df. Aliaksandr LIAVONCHYK (BLR), 9-0 
72kg - Mohammadreza Abdolhamid GERAEI (IRI) df. Sanan SULEYMANOV (AZE), 7-0 
77kg - Islam OPIEV (RUS) df. Kodai SAKURABA (JPN), 3-1 
82kg - Milad Valerikovitch ALIRZAEV (RUS) df. Vjekoslav LUBURIC (CRO), 8-0 
87kg - Semen NOVIKOV (UKR) df. Gurami KHETSURIANI (GEO), 6-1
97kg - Arvi Martin SAVOLAINEN (FIN) df. Giorgi MELIA (GEO), 5-3 
130kg - Aliakbar Hossein YOUSOFIAHMADCHALI (IRI) df. Zviadi PATARIDZE (GEO), forfait pour blessure. 

Haruna OKUNO (JPN) est l'une des sept lutteuses japonaises championnes du monde des U23. (Photo : Sachiko Hotaka)

2. Les lutteuses japonaises s'emparent de sept médailles d'or aux mondiaux des U23
L'équipe des lutteuses japonaises a conclu son extraordinaire course au titre mondial par équipe des U23 par un résultat final de 37-3, totalisant 10 médailles - dont 7 d'or. Les lutteuses japonaises terminent avec 125 points d'avance sur la Chine, seconde de la compétition avec 105 points.

L'équipe mondiale U23 des lutteuses japonaise totalise sept championnes, deux dauphines et une médaille de bronze.

La domination de l'équipe japonaise de lutte féminine au championnat du monde des U23 cimente la position de la nation insulaire au sommet du classement mondial de la lutte féminine. Le Japon a remporté quatre des plus importants championnats du monde de lutte féminine cette année : cadets, juniors, U23 et seniors, et est reparti de chaque compétition avec au moins six médailles - et de chaque compétition avec six championnes à l'exception du championnat du monde seniors. 

Les articles de LF de Taylor Miller (en anglais) :
Marin Potrille Takes Down Senior World Medalist for U23 World Title
Furuichi Wins Seventh World Gold, Paliha Defends U23 World Title at #WrestleBudapest

Championnes du Monde U23 2019 :
50kg - Kika KAGATA (JPN)
53kg - Haruna OKUNO (JPN)
55kg - Sae NANJO (JPN)
59kg - Yumeka TANABE (JPN)
62kg - Yuzuka INAGAKI (JPN)
65kg - Misuzu ENOMOTO (JPN)
68kg - Masako FURUICHI (JPN)

Médailles japonaises aux mondiaux 2019 : 
Cadets – Six or et trois bronze – neuf médailles 
Juniors – Huit or et deux bronze – dix médailles 
U23 – Sept or, deux argent et une bronze – dix médailles 
Seniors – Une or, trois argent et deux bronze – six médailles

Razambek ZHAMALOV (RUS) offre à la Russie son quatrième titre mondial de lutte libre toutes catégories confondues - grâce à une victoire 8-1 sur Mohammad Ashghar NOKHODILARIMI (IRI) en finale des 74kg. (Photo : Kadir Caliskan)

3. La Russie raffle le trophée de lutte libre aux mondiaux U23 ; l'Iran deuxième 
La Fédération russe remporte un quatrième titre mondial par équipe en lutte libre cette année, avec six points d'avance sur l'Iran, deuxième du championnat du monde des U23 de Budapest.

Cette poursuite d'un quatrième titre consécutif a été couronnée de succès grâce aux efforts de Razambek ZHAMALOV, vainqueur de la catégorie des 74kg. Zhamalov, dauphin du championnat du monde junior en 2018, décroche le premier titre mondial de sa carrière par une victoire asphyxiante sur Mohammad Ashghar NOKHODILARIMI (IRI) 8-1. Quatre autres lutteurs russes avaient également atteint les finales, où tous ont cependant échoué et se contentent - tout de même - de la médaille d'argent. Quatre médailles auxquelles s'ajoutent deux médailles de bronze, soit un total de sept médailles remportées par la Russie.

La Russie termine avec six points d'avance sur l'Iran et 34 sur l'Azerbaïdjan, troisième de la compétition. 

Les articles de LL de Taylor Miller :
Zholdoshbekov Claims First Men’s Freestyle World Title for Kyrgyzstan Since 2005
Andreu Ortega et Goleij décrochent un second titre mondial U23 à #WrestleBudapest

Résultats des finales de lutte libre
57kg - Reineri ANDREU ORTEGA (CUB) df. Adlan ASKAROV (KAZ), 10-0 
61kg - Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ) df. Ravinder RAVINDER (IND), 5-3 
65kg - Turan BAYRAMOV (AZE) df. Takuma TANIYAMA (JPN), 3-2 
70kg - Mirza SKHULUKHIA (GEO) df. Chermen VALIEV (RUS), 7-5 
74kg - Razambek ZHAMALOV (RUS) df. Mohammad Ashghar NOKHODILARIMI (IRI), 8-2 
79kg - Tariel GAPHRINDASHVILI (GEO) df. Abubakr ABAKAROV (AZE), par tombé 
86kg - Kamran Ghorban GHASEMPOUR (IRI) df. Gadzhimurad MAGOMEDSAIDOV (AZE), 9-3 
92kg - Bo Dean NICKAL (USA) df. Batyrbek TCAKULOV (RUS), 12-2 
97kg - Mojtaba Mohammadshafie GOLEIJ (IRI) df. Shamil Alievitch MUSAEV (RUS), 8-2 
125kg - Amir Hossein Abbas ZARE (IRI) df. Vitalii GOLOEV (RUS), 10-0 

La triple championne du monde et championne olympique (Rio 2016) Risako KAWAI (JPN) concourra en 57kg lors de la Coupe du Monde de lutte féminine. (Photo : Kadir Caliskan) 

4. Le Japon se prépare à accueillir la Coupe du Monde de lutte féminine du 16 au 17 novembre
Pour la sixième fois depuis ses 18 ans d'existence, la Coupe du Monde de lutte féminine retourne dans le pays le plus dominant de la discipline, le Japon. Quatre fois vainqueur et actuel détenteur du titre, le pays accueillera la compétition annuelle les 16 et 17 novembre prochain à la salle des sports du Parc des sports & divertissements Nakadai de Narita, dans le périphérique est de Tokyo. 

Risako KAWAI (JPN) et Adeline Maria GRAY (USA) mèneront un groupe d'athlètes réunissant 19 médaillées mondiales, dont cinq championnes du monde, toutes rassemblées à Narita. 

Kawai et Gray, qui à elles deux combinent huit titres mondiaux et un titre olympique, sont sans conteste les deux meilleures lutteuses du moment. Kawai, inscrite en 57kg, a remporté trois titres mondiaux consécutifs depuis sa médaille d'or de Rio en 2016. Gray, désormais détentrice historique de cinq titres de championne du monde de lutte féminine, luttera en 76kg.

Jacarra Gwenisha WINCHESTER (USA), Inna TRAZHUKOVA (RUS) et Tamyra Mariama MENSAH (USA), trois récentes et nouvelles championnes du monde, rejoindront Kawai et Gray pour la Coupe.

La Coupe du Monde de lutte féminine débute le 16 novembre prochain et sera retransmise en direct sur www.unitedworldwrestling.org. 

Championnes du monde en titre inscrites
55kg - Jacarra Gwenisha WINCHESTER (USA)
57kg - Risako KAWAI (JPN)
62kg - Inna TRAZHUKOVA (RUS)
68kg - Tamyra Mariama MENSAH (USA)
76kg - Adeline Maria GRAY (USA)

Ismael BORRERO MOLINA (CUB) (Photo : Tony Rotundo)

5. Une Coupe du Monde de lutte gréco-romaine pleine à craquer (28-29 novembre) 
Le stade Azadi de Téhéran verra du beau monde défiler sur ses tapis : six champions du monde en titre feront le déplacement pour la Coupe du Monde de lutte gréco-romaine prévue les 28 et 29 novembre prochain en Iran, où la catégorie des 67kg promet d'être la plus spectaculaire : s'y retrouveront peut-être en duel, et dans un remake de leur finale olympique, Ismael BORRERO MOLINA (CUB) et Shinobu OTA (JPN). 

Borrero et Ota ont tous deux remporté des titres de champion du monde à Noursoultan, mais c'est à Téhéran qu'Ota, titré dans la catégorie non olympique des 63kg, se lancera dans la catégorie olympique des 67kg, et ceci face au Cubain détenteur du titre. Ota avait annoncé juste après sa victoire de Noursoultan qu'il monterait de quatre kilos dans le but de faire mieux que sa dernière médaille olympique, celle d'argent, obtenue à Rio sur une défaite en finale face à ce même Borrero.

La Coupe accueillera également quatre autres champions du monde : Nugzari TSURTSUMIA (GEO), Kenichiro FUMITA (JPN), Abuiazid MANTSIGOV (RUS) et Lasha GOBADZE (GEO). 

La Coupe du Monde de lutte gréco-romaine commence le 28 novembre prochain et sera retransmise en direct sur www.unitedworldwrestling.org. 

Champions du monde en titre inscrits
55kg - Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
60kg - Kenichiro FUMITA (JPN) 
67kg - Ismael BORRERO MOLINA (CUB)
67kg - Shinobu OTA (JPN)
72kg - Abuiazid MANTSIGOV (RUS)
82kg - Lasha GOBADZE (GEO)

L'Hebdo dans les réseaux !

1. L'action du lundi -- Akmataliev E. @akmataliev_ernazar -- Mondiaux U23 2019
2. SEFERSHAEV (RUS) arrache la victoire dans un combat fou contre HALAKURKI (IND) ? .
3. Belles projections de FENG (CHN) ?? ? ?‍♂️
4. GHASEMPOUR (IRI) vainc SADOWIK (POL) ; l'or encore une fois ? ? ?? ?
5. Rencontre en pendule entre IBRAGIMOV (AZE) et PANTALEO (USA) ; IBRAGIMOV vainqueur 9-8 ?? ? ?

#WrestleBelgrade

Burroughs, qui vise un 7e titre, fait partie de l'équipe américaine pour les Mondiaux

By Vinay Siwach

NEW YORK, USA (9 juin) -- Peu de temps après avoir obtenu sa place pour représenter les États-Unis aux Championnats du monde, Jordan BURROUGHS (USA) a été interrogé sur sa carrière internationale de dix ans.

Burroughs a sorti une des nombreuses réponses classiques de son livre. "C'est difficile, mais c'est ce que nous faisons, nous faisons des choses difficiles," a déclaré Burroughs. "Nous sommes confrontés à un défi, nous nous préparons pour ce défi, avec la lutte, nous le relevons."

C'est vrai pour Burroughs.

Au fil des ans, le champion olympique de Londres a connu de nombreuses situations difficiles, tant sur le tapis qu'en dehors. Mais a réussi à gagner la plupart, si ce n'est la totalité. Qu'il revienne après une blessure pour gagner le titre mondial une fois de plus ou qu'il se remette de sa défaite aux Jeux Olympiques de Rio, il a battu des stars locales et des lutteurs en herbe aux Etats-Unis et a intégré l'équipe mondiale.

Mercredi, Burroughs tentait de faire partie de sa 11e équipe mondiale/olympique et l'homme de 33 ans y est parvenu en battant Chance MARSTELLER (USA) à 79 kg dans une finale au meilleur des trois manches à New York, USA.

“Personne ne peut me battre au match trois,” a déclaré Burroughs. "[J'ai] une tonne de respect pour Marsteller. Mais cela se résume à une grande confiance dans notre entraînement, notre personnel d'encadrement et nos partenaires. J'étais préparé pour un troisième match. Mais je sais aussi que si quelqu'un me bat, surtout dans une série, c'est mentalement écrasant pour eux. Ils doivent se préparer à le faire deux fois de suite."

Après avoir remporté les Championnats panaméricains en mai, Burroughs a déclaré qu'il était conscient qu'il lui serait extrêmement difficile de gagner contre n'importe quel lutteur.

"Je ne suis pas sûr de l'adversaire que je vais affronter", a-t-il déclaré à Acapulco. "Mais je sais que, quel que soit l'adversaire, ce sera extrêmement difficile. Je suis prêt à relever n'importe quel défi, qu'il s'agisse d'un nouveau défi ou d'un défi familier. Une chose est claire : ce ne sera pas facile."

Marsteller a eu l'occasion de réaliser l'exploit de sa vie en forçant la tenue d'un match décisif lorsqu'il a remporté le deuxième combat 2-2. Mais Burroughs a mis à profit son expérience pour remporter le troisième combat 5-0 contre son jeune adversaire et faire partie de l'équipe américaine pour les championnats du monde de Belgrade.

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) a battuChance MARSTELLER (USA) pour faire partie de l'équipe des USA en 79kg. (Photo: Levi Ventura)

A l'aube de son septième titre mondial, Burroughs entre dans un territoire qu'aucun lutteur américain n'a encore abordé. John SMITH (USA) et Adeline GRAY (USA) sont à égalité avec six titres chacun et Belgrade sera l'occasion parfaite pour Burroughs de les dépasser.

L'homme de 33 ans le sait aussi. C'est son rêve depuis qu'il a gagné les Jeux Olymmiques à Londres. Il veut donc rester concentré sur cet objectif.

"[Je veux] rester concentré autant que possible pour entrer dans le monde des sept fois champions du monde", a-t-il déclaré. "Je parle toujours d'être le plus grand lutteur américain de tous les temps. Mais maintenant, je commence à me mettre dans la classe des grands de tous les temps dans tous les styles à travers le monde. Je pense que c'est une chose cool pour moi que d'entrer dans cette ère où je dois être reconnu dans le monde entier comme l'un des meilleurs lutteurs. C'est excitant pour moi. Je veux simplement me faire un nom. En grandissant, je n'étais même pas le meilleur lutteur de ma rue. C'est difficile de réussir à être plusieurs fois le meilleur lutteur du monde."

Burroughs l'a fait six fois en 10 ans. Il était un outsider lorsqu'il a remporté ses premiers championnats du monde en 2011. Un an plus tard, à 23 ans, il était aux Jeux olympiques de Londres, où il a remporté l'or et a été considéré comme l'avenir de ce sport aux États-Unis.

"Je ne savais pas à quoi m'attendre à Istanbul il y a 11 ans, wouah", avait déclaré Burroughs en février. "La bénédiction était que j'étais jeune et naïf et que je savais ce que j'avais. Denis TSARGUSH (RWF) était un champion du monde en titre dans cette catégorie de poids, et je ne l'avais jamais affronté auparavant. Je l'ai eu au deuxième round."

Il perd la première période contre Tsargush. Mais dans ce qui est le début d'une carrière pleine de retours, il remporte les deuxième et troisième périodes et le quart de finale. En finale, Sadegh GOUDARZI (IRI), acclamé par les bruyants supporters iraniens, était le favori. Mais Burroughs l'a assommé dans des périodes consécutives. Il a également fait sa marque de fabrique du "double-leg", décalage arrière) pendant cette compétition.  

"J'étais un petit peu nerveux pour être honnête," a déclaré Burroughs. "La participation à ce tournoi m'a donné beaucoup de confiance pour l'avenir, car après avoir gagné ce tournoi avec très peu d'expérience en libre, j'ai pensé à ce que je pourrais faire si je m'entraînais vraiment à plein temps. J'ai été reconnaissant pour l'ensemble de mon travail."

Et si quelqu'un pensait que le titre mondial en 2011 était un coup de chance, il a ensuite battu les mêmes lutteurs, en demi-finale et en finale, à Londres.

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) après avoir remporté la Finale X à New York. (Photo: Levi Ventura)

Mais beaucoup de choses ont changé depuis. Il est plus âgé et a des engagements en dehors du tapis. Il est aussi le père de quatre enfants et doit consacrer du temps à sa famille. Si l'on en croit le Twitter de sa femme Lauren, il a réussi à le faire.

Un autre changement que Burroughs a remarqué est le temps que ses adversaires passent à l'étudier, car il y a beaucoup de contenu disponible.

"La plus grande différence maintenant est que j'ai beaucoup d'obligations en dehors de la lutte par rapport à 2011", a-t-il déclaré. "Maintenant, je suis très familier, il y a beaucoup de vidéos sur moi, des gars qui me regardent lutter. Mais maintenant, ils veulent me faire tomber. Je comprends donc la position dans laquelle je me trouve."

Pourtant, il a réussi à faire tomber la moitié du monde qui a essayé de le faire tomber.

Burroughs, qui était souvent qualifié d'arrogant au début de sa carrière, est devenu un lutteur intelligent, vif et qui prend la forme physique très au sérieux. Son décalage arrière semble toujours être de première classe. Il n'est pas facile de rester au plus haut niveau pendant un certain temps, comme l'a fait Burroughs.

"

La foi", a-t-il dit. "La constance, s'entourer de personnes formidables. C'est une bénédiction de prévenir les blessures, mais aussi, vous savez, l'éthique du travail, la nutrition, la récupération et beaucoup de concentration. Je prends soin de mon corps. Je fais les bonnes choses pour m'assurer que je reste et maintiens un certain niveau de forme. Mais j'ai aussi été capable d'éviter les blessures et c'est en grande partie grâce à la chance."

Bien que peu de gens en parlent, les défis auxquels il est confronté dans la salle d'entraînement de lutte avec l'âge ont amené Burroughs à faire de meilleurs choix en matière de condition physique.

"Je suis un bien meilleur lutteur maintenant", a-t-il déclaré. "Je suis plus vif, plus intelligent, plus avisé. Je suis tout simplement un meilleur athlète. Mais encore une fois, je suis plus âgé. J'ai 10 à 12 ans d'expérience. C'est différent. Vous commencez à ressentir les douleurs de la longévité. J'ai beaucoup de kilomètres dans mon corps dans ce sport."

Il a également reconnu ne pas avoir subi de blessure mettant en péril sa carrière.

"J'ai eu la chance de ne rien subir de fou", a-t-il déclaré. "J'ai eu une cheville cassée, un mollet déchiré. Mais à part ça, j'ai en quelque sorte esquivé beaucoup de balles dans les positions folles dans lesquelles je me suis retrouvé."

Bien que Burroughs semble avoir eu beaucoup de succès, il a eu son lot de défis et de déchirements en cours de route.

Comme celui de Rio ou la défaite contre Zaurbek SIDAKOV (RWF) lors des championnats du monde consécutifs en 2018 et 2019. Ou encore lorsqu'il n'a pas réussi à intégrer l'équipe américaine pour les Jeux olympiques de Tokyo.

Mais chaque fois qu'il est dos au mur, Burroughs trouve le moyen de rebondir plus fort.

Souvenez-vous de la finale mondiale de 2017 contre le représentant russe de l'époque, Hetik TSABALOV (SRB). Burroughs a répondu à ses détracteurs avec cette performance épique qui a également permis aux États-Unis de remporter le titre par équipe en 2017. Il a réussi à remporter deux médailles de bronze consécutives à Budapest et à Nur-sultan.

Sur le plan international, il n'a perdu que contre deux lutteurs depuis les Jeux olympiques de Rio. Frank CHAMIZO (ITA) et Sidakov ont battu Burroughs deux fois chacun au cours des six dernières années.

Mais depuis qu'il est passé en 79 kg, il n'a pas encore perdu un seul combat. L'année dernière à Oslo, il a réussi à décrocher son cinquième titre mondial et le premier dans une nouvelle catégorie de poids en 79kg. Bien qu'il ne s'agisse pas des Jeux olympiques, cette catégorie a donné à Burroughs l'occasion d'en profiter à nouveau.

"Les gens ne le prennent pas [79 kg] au sérieux parce que ce n'est pas un poids olympique", a-t-il déclaré. "Cela m'a donné un certain rajeunissement en fin de carrière. J'ai 33 ans et j'en aurai 34 dans quatre mois [maintenant un]. Je n'ai pas besoin de perdre [trop de poids]. Je peux manger les choses que je veux et l'entraînement est plus amusant pour moi."

Après avoir remporté le titre à Oslo, Burroughs a commencé l'année 2022 avec une médaille d'or au Yasar Dogu d'Istanbul. C'est après avoir remporté ce titre qu'il a confirmé qu'il allait tenter une nouvelle fois sa chance aux Jeux olympiques. 

"Je veux une autre chance contre Dake, et ensuite une autre contre Sidakov", a déclaré Burroughs. "Je vais évoluer vers le bas. Je ne peux pas promettre que je ferai partie de l'équipe [américaine], mais vous savez que je vais donner le meilleur de moi-même."

Comme il n'a jamais reculé devant les défis dans le passé, Burroughs se prépare à surmonter celui-là aussi.

"C'est l'effort, l'attitude et un esprit de guerrier", a-t-il déclaré. "Je vais faire de mon mieux pour faire partie de l'équipe. Cela va être une coupe difficile pour moi, mais je suis engagé."