L'Hebdo !

L'Hebdo du 25 février !

By Eric Olanowski

En revue, le championnat d'Asie, le prochain championnat panaméricain, les débuts de J'den COX (USA) en 97kg...

1. Otoguro domine ses retrouvailles avec Punia pour l'or d'Asie
L'ancien champion du monde Takuto OTOGURO (JPN) est sorti vainqueur de manière plutôt convaincante de ses retrouvailles avec son rival Bajrang PUNIA (IND) dans le pays de celui-ci. S'il peut renouveler cet exploit à domicile - au moment crucial - est une autre histoire.

Otoguro a fait usage d'un ramassement de jambe simple par dessous pour décrocher une victoire par 10-2 sur Bajrang PUNIA (IND) en finale des 65kg du championnat d'Asie 2020, samedi soir à New Delhi.

Cette victoire, obtenue lors du remake très attendu de la finale des mondiaux 2018 dans laquelle Otoguro s'était échiné pour un étonnant 16-9, donne au jeune Japonais un regain de confiance à l'approche des Jeux Olympiques - qui tombe à point après sa décevante cinquième place aux mondiaux de Noursoultan.

"L'année dernière, j'avais l'impression de ne faire que perdre et j'ai traversé différentes étapes,” a déclaré Otoguro. “Mais c'est une année olympique, et je sens que j'ai pris un peu d'élan. Mais il y a toujours de la place pour faire mieux. Quelle force je peux atteindre depuis là où je me trouve, j'ai également hâte de le savoir.”

Punia, médaillé de bronze à Noursoultan l'année dernière, souhaitait défendre le titre qu'il avait remporté l'année dernière au championnat d'Asie de Xi'an, en Chine. Mais il est resté coi devant les attaques et contre-offensives d'Otoguro, et notamment lors des sept points alignés par le Japonais en seconde période du combat.

Interrogé au sujet de son attaque décisive, Otoguro a répondu : “Quand je me suis lancé, sa jambe était en sueur, alors j'ai visé sa chaussure pour ne pas glisser.”

Punia n'était pas immédiatement disponible pour des commentaires mais son entraîneur personnel Shako Bentinidis a déclaré qu'il ne fallait pas trop gloser sur cette défaite.

“Je suis heureux de la médaille d'argent d'aujourd'hui," a-t-il commenté. “Il lui arrive de perdre, mais pas aux Jeux Olympiques. Je ne crois pas que ce soit le problème. Mieux vaut perdre maintenant avant les Jeux.”

Bentinidis a lancé un avertissement aux médias indiens : “Nous devons rester serein, alors pas trop de 'Bajrang, Bajrang'."

C'était le premier championnat continental d'Otoguro, âgé de 21 ans, depuis sa victoire au championnat d'Asie cadet en 2018. Il dit qu'à l'approche des JO de Tokyo, il n'est pas sûr de prendre part à un tournoi à l'étranger, mais pense plutôt à faire un camp d'entraînement à l'extérieur.

Une chose dont il est sûr depuis sa couronne mondiale - il était devenu le plus jeune lutteur japonais de l'histoire champion du monde de lutte libre -, ses rivaux cherchent les failles de son jeux pour les exploiter.

“Bien sûr, j'ai l'impression d'être examiné par les autres,” a-t-il déclaré. “Je l'ai vraiment senti cette année. Depuis, j'ai fait quelques ajustements en vue des Jeux Olympiques.”

Cliquez ICI pour l'analyse de Ken Marantz Jour 5 lutte libre
Cliquez ICI pour l'analyse de Ken Marantz Jour 6 lutte libre

Lutte libre 
57kg - Kumar RAVI (IND) df. Hikmatullo VOHIDOV (TJK), 10-0
61kg - Ulubek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ) df. Muhammad IKROMOV (TJK), par tombé
65kg - Takuto OTOGURO (JPN) df. Bajrang PUNIA (IND), 10-2
70kg - Ilyas BEKBULATOV (UZB) df. Amirhossein HOSSEINI (IRI), 10-6
74kg - Daniyar KAISANOV (KAZ) df. Jitender JITENDER (IND), 3-1
79kg - Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ) df. Baliyan GOURAV (IND), 7-5
86kg - Shutaro YAMADA (JPN) df. Ahmad BAZRIGHALEH (IRI), 10-10
92kg - Mohammadjavad EBRAHIMIZIVLAEI (IRI) df. Takuma OTSU (JPN), 11-0
97kg - Mojtaba GOLEIJ (IRI) df. Salywart KADIAN (IND), 10-0
125kg - Yusup BATIRMURZAEV (KAZ) df. Khuderbulga DORJKHAND (MGL),10-0


Elmurat TASMURADOV (UZB) arrache SONG Jinseub (KOR) en finale des 63kg au championnat d'Asie. (Photo : Kadir Caliskan)

2. Tasmuradov surmonte sa douleur et son adversaire coréen pour son cinquième titre d'Asie
Le médaillé olympique de bronze Elmurat TASMURADOV (UZB) est-il coriace ? Il vient juste de décrocher l'or d'Asie pour la cinquième fois - deux semaines à peine après s'être fracturé une côte.

“Il est toujours en convalescence,” a déclaré Tasmuradov après avoir démoli SONG Jinseub (KOR) en finale de lutte libre des 63kg mardi, le jour de l'ouverture du tournoi continental tenu cette année à New Delhi. “Je voulais obtenir un tombé pour éviter le par terre.”

Reprenant des mains la couronne qu'il avait remportée pour la dernière fois en 2018, Tasmuradov n'a pas pu obtenir un tombé, mais ce qu'il y avait de mieux dans ces circonstances : une victoire par supériorité technique 9-0 en 1'33, avec un grand arraché comptant pour quatre points - c'est la huitième médaille asiatique de sa carrière.

Tasmuradov était de retour dans sa catégorie de poids habituelle de 63kg, dans laquelle il a déclaré se sentir 'confortable'. Il s'était qualifié pour les JO en 60kg en obtenant la cinquième place des mondiaux de Noursoultan.

Pour le médaillé mondial d'argent 2018, avoir échoué à obtenir une médaille à Noursoultan est hors sujet, puisqu'il avait rempli l'objectif qu'il s'était fixé.

“Je voulais y aller et juste obtenir une place pour Tokyo. Je n'avais pas prévu de remporter une médaille, parce que je ne suis plus tout jeune. Alors j'y suis allé pour la qualification et c'est ce que j'ai fait.”

Au sujet de ses impressions sur sa cinquième médaille d'or d'Asie de New Delhi, lieu de son premier titre en 2013 grâce à une action de dernière seconde sur Abdol PAPI (IRI), il a déclaré, “Je ne ressens rien. Mon esprit est rivé sur les JO.”

Tasmuradov avait échoué l'année dernière, lors du championnat d'Asie de Xi'an, à obtenir ce cinquième titre. En cause, une sérieuse blessure au dos qui le força à déclarer forfait pour sa finale face à TUO Erbatu (CHN). Le fait qu'il continuât à lutter jusqu'à ce que la douleur devînt trop intense et qu'on l'aidât à quitter le tapis est une preuve de la ténacité qui l'a rendu si efficace - et qu'une fracture de côte n'est pas assez pour l'arrêter.

Cliquez ICI pour l'analyse de Ken Marantz Jour 1 lutte gréco-romaine
Cliquez ICI pour l'analyse de Ken Marantz Jour 2 lutte gréco-romaine

Lutte gréco-romaine 
55kg - Pouya NASERPOUR (IRI) df. Jasurbek ORTIKBOEV (UZB), 8-0
60kg - Kenichiro FUMITA (JPN) df. Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ), 4-0
63kg - Elmurat TASMURADOV (UZB) df. SONG Jinseub (KOR), 9-0
67kg - RYU Hansu (KOR) df. Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB), 4-1
72kg - Almin KAVIYANINEJAD (IRI) df. Ibragim MAGOMADOV (KAZ), 8-0
77kg - Tamerlan SHADUKAYEV (KAZ) df. Pejman POSHTAM (IRI), 10-1
82kg - Mahdi EBRAHIMI (IRI) df. CHOI Junhyeong (KOR), 3-1
87kg - Kumar SUNIL (IND) df. Azat SALIDINOV (KGZ), 5-0
97kg - Mohammadhadi SARAVI (IRI) df. LEE Seyeol (KOR), 5-2
130kg - Amin MIRZAZADEH (IRI) df. KIM Minseok (KOR), 9-0

3. Akhmetova Amanzhol pétrifie Mukaida et obtient le titre des 53kg de justesse
Tatyana AKHMETOVA AMANZHOL (KAZ) tourne sur le circuit depuis assez longtemps pour savoir que tout peut arriver en lutte. Mais la victoire miracle qu'elle a remportée l'a laissée aussi ébahie que n'importe qui.

Tatyana était près de perdre par supériorité technique la finale des 53kg de lutte féminine dans laquelle elle affrontait la médaillée mondiale d'argent Mayu MUKAIDA (JPN) vendredi soir lorsque, sur ce qui aurait dû être une ceinture en pont décisive de la part de Mukaida, elle l'enjamba pour obtenir la victoire par tombé, accompagnée de la médaille d'or du championnat d'Asie.

“Encore maintenant, je n'arrive pas à y croire parce que je perdais 8-0 et j'ai réussi à faire un tombé, donc je suis contente," a-t-elle déclaré pour le quatrième titre d'Asie de sa carrière et le premier depuis les deux qu'elle avait remporté d'affilée en 2013 et 2014.

“C'est la même chose qu'en 2013, la finale se déroulait ici à New Delhi,” a rajouté la lutteuse de 34 ans et mère de deux jeunes garçons. “Dans cette finale je perdais aussi et ai fait usage de la même technique, mais mon adversaire était Chinoise.” 

L'or de Tatyana Akhmetova Amanzhol est l'une des deux médailles dont le Kazakhstan s'est saisi dans les cinq derniers combats décisifs de la lutte féminine.

Pour Mukaida, cette défaite s'ajoute à une série d'opportunités gaspillées dans des événements majeurs. Elle avait concédé la défaite dans les derniers instants de sa finale des mondiaux de Paris en 2017, puis encore l'année dernière lors du championnat d'Asie de Xi'an.

Ce qui rend cette défaite encore plus décevante est que la championne du monde des 55kg 2018 a traversé la compétition de New Delhi comme branchée sur haut voltage. Tout est tombé en miette sur une soudaine défaillance - qu'elle peut regarder comme une leçon à prendre avant de rejoindre les Jeux Olympique de Tokyo cet été.

“Depuis mon premier combat, j'ai gardé mes pieds en mouvement, et j'ai senti que ma mobilité était très bonne dans ce tournoi,” a commenté Mukaida. “Même pendant [la finale], j'ai senti que je bougeais comme je le voulais. Mais finalement, j'ai été négligente en essayant de finir l'arraché et ça s'est terminé en tombé.” 

Jusqu'à ce moment, Tatyana Akhmetova Amanzhol n'avait rien pu dire face au ramassement de jambe simple par dessous de Mukaida, sa marque de fabrique, et l'amené à terre qui a suivi avec une roulade pour 4-0. Une procédure répétée par Mukaida, alors à deux points de la victoire par supériorité technique.

Mukaida touchait la victoire du bout des doigts lorsqu'elle lança une ceinture en pont. Mais à la moitié de l'arraché, Akhmetova Amanzhol réussit à faire relâcher sa prise à son adversaire et enjamber Mukaida, fermement stoppée sur son dos. La Kazakhe n'a eu qu'à appuyer pour mettre fin au combat en 1'48.

“Je ne savais pas quoi faire,” a commenté Akhmetova Amanzhol sur ce à quoi elle pensait à 8-0. “Mais c'est de la lutte. En lutte, tout peut arriver.”

Encore plus étonnant, Tatyana concourrait alors qu'elle est suit encore un traitement pour une blessure au genou. “Je luttais prudemment à cause de mon genou," a-t-elle dit. “C'est peut-être pour ça que le score était de 8-0.”

Le retour d'Akhmetova Amanzhol, qui s'était retirée depuis plusieurs année pour donner naissance à ses enfants et s'en occuper, a été motivé par son désir de retourner aux Jeux Olympiques. Elle était apparue lors des JO de Pékin en 2008, se plaçant cinquième des 48kg, et tentera d'ontenir une place aux JO lors du tournoi de qualification olympique du mois prochain au Kyrgyzstan. 

“Ma motivation est de lutter aux JO parce que j'y suis déjà allée une fois," dit-elle. “Les Jeux de Tokyo motivent mon retour à la lutte pour gagner une médaille d'or pour ma famille et la dédier à mes enfants et à mon pays.”

Cliquez ICI pour l'analyse de Ken Marantz Jour 3 lutte féminine
Cliquez ICI pour l'analyse de Ken Marantz Jour 4 lutte féminine

Lutte féminine
50kg - Miho IGARASHI (JPN) df. Devi NIRMALA (IND), 3-2
53kg - Tatyana AKHMETOVA AMANZHOL (KAZ) df. Mayu MUKAIDA (JPN), par tombé
55kg - Pinki PINKI (IND) df. Dulguun BOLORMAA (MGL), 2-1
57kg - Risako KAWAI (JPN) df. Davaachimeg ERKHEMBAYAR (MGL), 10-0
59kg - Sarita SARITA (IND) df. Battsetseng ALTANTSETSEG (MGL), 3-2
62kg - Yukako KAWAI (JPN) df. Ayaulym KASSYMOVA (KAZ), 5-1
65kg - Naomi RUIKE (JPN) df. Sakshi MALIK (IND), 2-0
68kg - Divya KAKRAN (IND) df. Naruha MATSUYUKI (JPN), par tombé
72kg - Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) df. Mei SHINDO (JPN), 2-1
76kg - Hiroe MINAGAWA (JPN) df. Aiperi MEDET KYZY (KGZ), 4-1


Jordan BURROUGHS (USA) est l'un des trois tenants du titre inscrits de retour au championnat panaméricain. (Photo : Kadir Caliskan)

4. Le championnat panaméricain clôt la saison des championnats continentaux
Après une ardoise remplie de championnats continentaux en février, le championnat panaméricain ouvrira ses portes du 6 au 9 mars prochain à Ottawa au Canada et accueillera 192 athlètes - dont 16 tenants du titres - venus de 19 pays.

Le champion olympique Ismael BORRERO MOLINA (CUB) est en tête des huit champions de lutte gréco-romaine qui remettront leurs titres en jeu à Ottawa.

Le duo américain des championnes du monde Tamyra MENSAH (USA) et Adeline GRAY (USA) fera partie du quintette de médaillées d'or 2019 au sommet de l'affiche de la compétition de lutte féminine.

Enfin, en lutte libre, Anthony James ASHNAULT (USA), Jordan BURROUGHS (USA) et Kyle Frederick SNYDER (USA) seront en lice pour jouer leurs couronnes à quitte ou double.

PROGRAMME
Jeudi (5 mars) 
17:00 - Tirage GR – Toutes catégories

Vendredi (6 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée GR – 55-60-63-67-72-97-130kg
10:30 - Qualifications & Repêchage GR – 55-60-63-67-72-97-130kg
14:00 - Conférence technique – toutes les équipes UWW
16:00 - Cérémonie d'ouverture 
17:00 - Finales GR – 55-60-63-67-72-97-130kg Remise des prix

Samedi (7 mars) 
8:30 - Examen médical & Pesée GR – 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg 
10:30-13:30 Qualifications & Repêchage GR – 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg page6image407655344 page6image407655760
13:30 - Technical conference – all FS teams
17:00 - Finales - 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg Remise des prix

Dimanche (8 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg
10:30 - Qualifications & Repêchage WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg
17:00 - Finales WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg Remise des prix

Lundi (9 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg
10:30 - Qualifications & Repêchage FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg
17:00 - Finales FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg Remise des prix

5. Cox se saisit de l'or du Cerro Pelado pour ses débuts en 97kg 
Une semaine après son annonce très médiatisée qu'il passait en 97kg, J’den COX (USA) faisait ses débuts dans cette catégorie olympique à l'occasion du 
Cerro Pelado de la Havane à Cuba. Le double champion du monde a remporté le tournoi nordique de la catégorie par 3-0, se défaisant de deux opposants cubains et d'un compatriote.

La victoire de Cox survient quelques jours après l'annonce de son passage de 92 à 97kg, soit d'une catégorie de poids non olympique pour une olympique. Il tentera d'obtenir en 97kg un meilleur résultat que la médaille olympique de bronze de Rio (2016). “Je dois choisir entre 86 et 97kg. Là où j'en suis dans ma carrière maintenant, j'ai besoin d'en découdre ; il me faut un test," a commenté Cox. "Ce combat que je cherche, ce moteur, ce test dont j'ai besoin est aussi la raison pour laquelle j'ai décidé de passer en 97kg pour les JO de 2020.”

Cox aura donc passé ce premier test dans sa nouvelle catégorie de poids, vainquant Jacob KASPER (USA) et le médaillé mondial de bronze des U23 Yonger BASTIDA (CUB), mais sa plus belle victoire est celle obtenue sur le triple médaillé mondial Reineris SALAS PEREZ (CUB), son opposant lors du combat pour la médaille de bronze des Jeux de Rio, par 5-3.

Cox ne montera pas sur les tapis du championnat panaméricain mais sera présent pour les Essais olympiques des 4 et 5 avril, pour tenter de détrôner le tenant du titre olympique Kyle SNYDER (USA) pour la place des USA aux JO de Tokyo.

L'Hebdo dans les réseaux !
1. Big Move Monday -- Winchester J. @jacarra016(USA) -- Ch/at du Monde Seniors 2019
2. #WrestleNewDelhi Meilleure performance : Kumar RAVI (IND)
3. Jour Jordan Burroughs ! (2/22) 
4. Otoguro (JPN) prend l'OR ! 
5. Fumita (JPN) reçoit l'OR ! 

L'Hebdo !

L'Hebdo du 23 juillet !

By Eric Olanowski

En revue, le Oleg Karavaev, le Grand Prix d'Allemagne et le championnat du monde des cadets, les dernières nouvelles des éliminatoires de la Russie et du Japon.

1. Le Oleg Karavaev commence vendredi
Les quatre têtes de série de toutes les catégories de lutte libre et de lutte féminine sont fixées pour le championnat du monde de Noursoultan ; ne manquent désormais que celles de lutte gréco-romaine, qui seront connues après ce weekend et le dernier événement de série de classement de l'année, le tournoi Oleg Karavaev. La compétition accueillera pendant deux jours à Minsk, en Biélorussie, 175 athlètes venus de 19 pays différents.

À leur tête, Emrah KUS (TUR), dauphin des mondiaux et No.1 mondial du classement de la catégorie des 82kg, une catégorie qui accueillera 24 lutteurs.

Parmi eux, six lutteurs classés, un record toutes catégories confondues. Deux autres catégories seront aussi parmi les plus courues, celles des 67 et 130kg - chacune accueille au moins 4 lutteurs classés dans le top 20 de leur catégorie.

Cliquez ici pour les listes complètes des inscriptions

2. Ouverture du championnat du monde cadets lundi 
La saison des championnats du monde est officiellement ouverte ! Le championnat du monde des cadets ouvrira ses portes dans moins d'une semaine à Sofia en Bulgarie.

Les premiers tableaux seront connus dimanche soir, et la lutte libre lancera les jeux lundi, suivie par la lutte féminine mercredi, un défilé clos par la lutte gréco-romaine à partir de vendredi.

Vous trouverez le programme complet des mondiaux ici

Nanami IRIE rejoint sa soeur dans l'équipe japonaise des mondiaux grâce à sa victoire 3-1 sur Haruna OKUNO. (Photo : Sachiko Hotaka)

3. L'équipe japonaise prête 
Après des éliminatoires qui ont semblé durer une éternité, le Japon a enfin constitué son équipe pour le championnat du monde après la conclusion ce weekend à Tokyo des éliminatoires des catégories non-olympiques.

Pour la seconde fois en quinze jours, un champion du monde en titre s'est vu destitué de sa place dans l'équipe nationale des mondiaux. Pour la seconde fois, la tombeuse fur Irie.

Nanami IRIE volera avec sa grande soeur Yuki dans l'avion qui les emmènera au Kazakhstan, grâce à sa victoire 3-1 sur Haruna OKUNO 3-1 en éliminatoire des 55kg de lutte féminine.

Irie, championne du monde junior et cadet, a amené son adversaire au sol en début de seconde période et a su garder la distance jusqu'à la fin de son combat contre Okuno, championne du monde 2018 des 53kg qui avait déjà échoué à obtenir une place dans cette catégorie.

Entre-temps, le médaillé d'argent de Rio 2016 Shinobu OTA, qui a les yeux fixés sur une première médaille mondiale de niveau senior, a démontré qu'il pouvait supporter la charge supplémentaire induite par son passage en 63kg en écrasant en supériorité technique le champion du Japon Yoshiki YAMADA par 11-0.

Équipe nationale des mondiaux, Japon 2019
Lutte Libre
57kg - Yuki TAKAHASHI
61kg -Kaiki YAMAGUCHI
65kg- Takuto OTOGURO
70kg - Kojiro SHIGA
74kg- Mao OKUI
79kg- Yudai TAKAHASHI
86kg- Sosuke TAKATANI
92kg -Tkuma OTSU
97kg -Naoya AKAGUMA
125 kg - Nobuyoshi ARAKIDA

Lutte Gréco-Romaine
55kg - Shota OGAWA
60kg - Kenichiro FUMITA
63kg - Shinobu OTA
67kg -  Shogo TAKAHASHI
72kg - Tomohiro INOUE
77kg - Shohei YABIKU
82kg - Yuya OKAJIMA
87kg - Masato SUMI
97kg - Yuta NARA
130kg - Arata SONODA

Lutte Féminine
50kg - Yuki IRIE
53kg - Mayu MUKAIDA
55kg - Nanami IRIE
57kg - Risako KAWAI
59kg - Yuzuka INAGAKI
62kg - Yukako KAWAI
65kg - Naomi RUIKE
68kg - Sara DOSHO
72kg - Masako FURUICHI
76kg - Hiroe MINAGAWA

Cliquez ici pour l'article complet de Ken Marantz sur les catégories non-olympiques (en anglais)

Pour rejoindre l'équipe russe aux mondiaux de Noursoultan, le champion du monde en titre des 74kg Zaurbek SIDAKOV devra vaincre le champion du monde 2016 Magomed KURBANALIEV lors de l'Open de Pologne. (Photo : Gabor Martin) 

4. Les éliminatoires des 86kg russes pendant l'Open de Pologne
Le Tournoi Ziolkowski - Pytlasinski de Varsovie, la capitale de la Pologne, hébergera également les éliminatoires russes spéciaux de la catégorie des 86kg entre Dauren KURUGLIEV et Artur NAIFONOV la semaine prochaine. 

Kurugliev, champion des Jeux Européens, a été dispensé du championnat de Russie tandis que Naifonov, champion d'Europe en 2018, est sorti premier de la catégorie des 86kg. Les autres catégories excusées du championnat de Russie étaient celles des 57, 65, 74, 97 et 125kg mais celles-ci ne seront pas disputées lors de l'Open de Pologne.

La régle de ces dernières années veut que le meilleur placé de chaque catégorie de ces éliminatoires représente la Russie dans sa catégorie respective au championnat du monde - ce sera le cas en 86kg. Après la conclusion de l'Open de Pologne et les cinq derniers éliminatoires, l'équipe de Russie annoncera fin août ses représentants pour le championnat du monde de Noursoultan.

Éliminatoires restants 
57kg - Zaur UGUEV vs. Ramiz GAMZATOV ou Aryian TYUTRIN
65kg - Akhmed CHAKAEV vs. Gadzhimurad RASHIDOV
74kg - Zaurbek SIDAKOV vs. Magomed KURBANALIEV
97kg - Abdulrashid SADULAEV vs. Vladislav BAITSAEV
125kg - ANZOR KHIZRIEV vs. Alan KHUGAEV

Le triple champion du monde Frank STAEBLER (GER) fera sa première apparition en 67kg la semaine prochaine au Grand Prix d'Allemagne. (Photo : Max Rose-Fyne)

5. Staebler en 67kg ; 4 champions du monde ou olympiques attendus au GP d'Allemagne
Le triple champion du monde allemand Frank STAEBLER fera sa première apparition dans la catégorie des 67kg le weekend prochain (les 3 et 4 août) à l'occasion du 36me Grand Prix Annuel d'Allemagne de Dortmund. 

Staebler, champion du monde en titre des 72kg, descend en 67kg en préparation des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, l'oeil fixé sur une première médaille olympique. C'est la première fois que Staebler concourra en 67kg (précédemment 66) depuis sa septième place aux Jeux Olympiques de Rio en 2016. Il part en quête d'un quatrième titre au GP d'Allemagne - son dernier remonte également à 2016. Il avait fait l'impasse sur la compétition en 2017 et avait chuté en finale l'année dernière face à Toni OJALA (FIN). 

Le Grand Prix d'Allemagne accueillera aussi quatre médaillés olympiques et deux autres champions du monde.

Les médaillés d'or olympique Roman VLASOV (RUS) et Davit CHAKVETADZE (RUS) seront en  77 et 87kg respectivement, tandis que le médaillé de bronze (Rio 2016) Stig Andre BERGE (NOR) et le médaillé d'argent (Londres 2012) Heiki NABI (EST) seront en 60 et 130kg.

Seront aussi sur les tapis du Grand Prix les champions du monde Artem SURKOV (RUS) et Musa EVLOEV (RUS). 

Surkov est en 67kg, et détient le titre de la catégorie, comme Evloev en 97kg.

INSCRIPTIONS: https://www.ringen.de/

L'Hebdo dans les réseaux !

1. Big Move Monday -- @snyderman45 -- ESC Yasar Dogu 2019
2. Top 4 des classements finaux à l'approche du championnat du monde de #WrestleNurSultan. Qui sont vos favoris ? pour une?au Kazakhstan ??? 
3. United World Wrestling se joint à World Taekwondo pour un événement historique au Camp de réfugiés d'Azraq.
4. Au lieu d'un #THROWBackThursday, passons au championnat d'Europe de 2050 !
5. Venez-vous soutenir vos lutteurs à #WrestleNurSultan ? Prenez vos billets !