L'Hebdo !

L'Hebdo du 17 mars !

By Eric Olanowski

En revue, les performances historiques de Valencia Escoto et Augustin Destribats au tournoi de qualification olympique panaméricain, la qualification pour Tokyo dans chaque catégorie de poids de l'équipe cubaine de lutte gréco-romaine et les qualifications des championnes olympiques Maroulis et Wiebe.

1. Valencia Escoto, première Mexicaine de l'histoire qualifiée pour les JO
Alma Jane VALENCIA ESCOTO (MEX) est devenue la première Mexicaine de l'histoire à parvenir à se qualifier pour les Jeux Olympiques, grâce à sa médaille d'or des 57kg obtenue au tournoi de qualification olympique panaméricain. Elle a remporté ses quatre combats d'Ottawa - dont un par tombé sur la championne du monde Linda MORAIS (CAN) et un par forfait d'Helen MAROULIS (USA).

Valencia Escoto a commencé sa journée par deux victoires décisives sur Betzabeth SARCO COLMENAREZ (VEN) et Nes RODRIGUEZ TIRADO (PUR), qui l'ont placée en demi-finale face à la Canadienne championne du monde en titre des 59kg Linda Morais. 

Lors de cette demi-finale, Valencia Escoto a stoppé un précoce double ramassement de jambe par une projection en contre-offensive. Elle réussit à s'insérer par la droite pour une prise de bras lors de sa tentative et étala son adversaire au sol, prenant la tête 4-0.

Son opposante s'est cependant rapidement remise sur pied, obtenant pratiquement un amené au sol en glissade. Malgré cela, la fraîche olympienne a vu la championne du monde se relever pour la seconde fois de cette première période.

Les marées vont vite, et ce fut au tour de Valencia Escoto de tout faire pour se relever - quand fut sifflée la fin de la première période, qu'elle termine sur un score de 6-2.

Après la reprise, Valencia Escoto para un ramassement de jambe intérieur gauche et étalait Morais en tombé - devenant la première Mexicaine qualifiée en lutte aux Jeux Olympiques.

Agustin DESTRIBATS (ARG) a terminé deuxième des 65kg au tournoi de qualification olympique panaméricain - et qualifie ainsi l'Argentine pour les Jeux Olympiques. (Photo : Tony Rotundo)

2. Destribats met fin à une absence olympique argentine de 24 ans
Agustin DESTRIBATS (ARG) a mis fin à l'absence olympique de l'Argentine depuis 24 ans et qualifie son pays pour les JO de Tokyo suite à sa victoire par tombé sur l'Américain Zain RETHERFORD (USA) en demi-finale des 65kg. Destribats devient ainsi le premier lutteur argentin de lutte libre à obtenir la qualification pour les Jeux Olympiques depuis celle de Paulo IBIRE (ARG) en 1996 pour les Jeux d'Atlanta.

Dans ce combat, Destribats a concédé un double ramassement de jambe et était à un cheveu de subir un croisillon, mais il su parer pour piéger l'Américain sur son dos, le maintenant ainsi pendant 25 secondes pour obtenir le tombé en première  période et une place à Tokyo.

Helen MAROULIS (USA) a qualifié les Etats-Unis pour les JO en 57kg grâce à sa médaille d'argent au qualificatif olympique panaméricain. (Photo : Tony Rotundo)

3. Les championnes olympiques Maroulis et Wiebe qualifient leurs pays pour les JO 
Les championnes olympiques Helen MAROULIS (USA) et Erica WIEBE (CAN) ont obtenu la qualification pour leurs pays pour les Jeux OLympiques de Tokyo après avoir terminé dans les deux premières places de leurs catégories respectives au tournoi panaméricain de qualification olympique, et toutes les deux restent en course pour défendre leurs médailles d'or de Rio 2016.

Maroulis, pour qui il s'agissait de la première compétition internationale depuis le championnat du monde de 2018, a remporté quatre combats avant de déclarer forfait par blessure pour la finale - après avoir qualifié les Etats-Unis en 57kg en demi-finale.

Pour son premier combat, Maroulis s'est facilement défaite de la Canadienne Linda Morias par 10-2, dans ce duel entre une championne olympique et une championne du monde.

Maroulis a ensuite vaincu Giullia RODRIGUES (BRA) et Lissette ANTES (ECU) aux deux tours suivants et n'était alors qu'à un pas d'une seconde place olympique pour les Etats-Unis.

Lors de la demi-finale, Maroulis a écrasé Nes RODRIGUEZ (PUR) 10-0 et obtenu la qualification des USA en 57kg.

Il lui faudra cependant sortir vainqueure des sélections olympiques pour représenter la bannière étoilée aux JO.

La Canadienne Erica Wiebe est la seconde championne olympique à obtenir la qualification pour les JO ce weekend. Wiebe, qui luttait dans sa ville natale d'Ottawa, a remporté le tableau des 76kg et la possibilité de renouveler son titre.

Elle a commencé sa journée par une victoire de justesse par 2-1 sur Aline DA SILVA FERREIRA (BRA), pour enchaîner par deux claires victoires sur Milaimys de la Caridad MARIN POTRILLE (CUB) et Andrimar LAZARO (VEN) et rejoindre Genesis REASCO (ECU) en demi-finale.

Wiebe a vaincu Reasco Valdez par 6-0 en demi-finale, obtenant ainsi une place olympique, puis a déclaré forfait pour blessure pour sa finale contre Aline Da Silva Ferreira, se contentant d'une médaille d'argent.

Wiebe avait remporté les sélections olympiques canadiennes en décembre dernier et représentera le Canada aux Jeux Olympiques de Tokyo en 76kg.

Yosvanys PENA FLORES (CUB) est l'un des six athlètes cubains de lutte gréco-romaine qui représentera son pays aux JO de Tokyo. (Photo : Tony Rotundo) 

4. Cuba envoie ses six lutteurs de GR aux JO ! 
L'équipe cubaine de lutte gréco-romaine s'est rendue au tournoi panaméricain de qualification olympique en quête de quatre places de qualification , car elle en avait déjà remporté deux lors du championnat du monde de Noursoultan grâce aux performances d'Ismael BORRERO MOLINA (CUB) et d'Oscar PINO HINDS (CUB). Ce weekend, trois Cubains ont décroché l'or et un l'argent, d'où le total des catégories qualifiées.

Les trois champions cubains au panaméricain sont Luis Alberto ORTA SANCHEZ (CUB), Yosvanys PENA FLORES (CUB) and Gabriel Alejandro ROSILLO KINDELAN (CUB), tandis que Daniel GREGORICH HECHAVARRIA (CUB) est vice-champion.

En plus de ce succès gréco-romain, les lutteuses cubaines ont également brillé à Ottawa. 

Jusqu'à cette date, Katherine VIDIAUX (CUB) était la seule lutteuse cubaine à avoir lutté aux Jeux Olympiques. Elle sera rejointe par Lianna MONTERO (CUB) et Yusneylis GUZMAN (CUB), chacune vainqueure, en respectivement 50 et 53kg, et qualifiée pour Tokyo.

Athlètes cubains qualifiés en catégories olympiques, lutte gréco-romaine
60kg - Luis Alberto ORTA SANCHEZ (CUB) – Qualificatif OG panaméricain, médaille d'or 
67kg - Ismael BORRERO MOLINA (CUB) –  Championnat du monde, médaille d'or
77kg - Yosvanys PENA FLORES (CUB) – Qualificatif OG panaméricain, médaille d'or 
87kg - Daniel GREGORICH HECHAVARRIA (CUB) – Qualificatif OG panaméricain, médaille d'argent
97kg - Gabriel Alejandro ROSILLO KINDELAN (CUB) – Qualificatif OG panaméricain, médaille d'or 
130kg - Oscar PINO HINDS (CUB) – Championnat du monde, médaille d'argent

5. Les tournois de qualification olympique européens et mondiaux reportés
Le tournoi européen de qualification olympique pour les JO 2020, initialement prévu du 19 au 22 mars prochain à Budapest en Hongrie, de même que le tournoi mondial "de la dernière chance" de qualification prévu à Sofia en Bulgarie du 30 avril au 30 mai, ont été reportés à une date ultérieure.

Les deux événements seront reprogrammés, le qualificatif européen probablement pour la mi-mai et le qualificatif mondial début juin.

"Nous suivons attentivement la réponse gouvernementale au COVID-19 et informons nos athlètes, entraîneurs et fans au fur et à mesure," a déclaré M. Nenad Lalovic, Président d'United World Wrestling.

"La procédure de sélection de nos participants olympiques se fera en compétition mais nous devons rester patients et vigilants dans ce combat mondial contre la pandémie. La santé et le bien-être de nos athlètes est une priorité absolue."

Women's Day

Journée de la femme : 10 moments qui ont marqué la lutte féminine

By Taylor GREGORIO

CROSIER-SUR-VEVEY, Suisse (8 Mars) -- Tout au long de l'histoire de la lutte, des efforts ont été faits pour rendre le sport plus inclusif. La lutte féminine est devenue la première priorité d'United world Wrestling.

Au fil des années, l'organisation a pris diverses mesures pour élever et améliorer le niveau de la lutte féminine dans le monde. Voici dix moments qui ont changé la lutte féminine.

1987 – Premiers championnats du monde de lutte féminine

tandis que la Gréco-Romaine et la libre ont une longue histoire de championnats du monde, les femmes ont eu leur première chance de remporter des titres mondiaux en 1987 quand les premiers championnats du monde féminins ont été organisés. Le tournoi inaugural a eu lieu à Lorenskog en Norvège avec neuf catégories de poids.

Un total de 48 lutteuses ont participé à ces championnats du monde.

Les championnes de l'édition étaient Brigitte WEIGERT (BEL) en 44kg, Anne HOLTEN (NOR) en 47kg, Anne HALVORSEN (NOR) en 50kg, Sylvie VAN GUCHT (FRA) en 53kg, Isabelle DOURTHE (FRA) en 57kg, Ine BARLIE (NOR) en 65kg, Georgette JEAN (FRA) en 70kg et Patricia ROSSIGNOL (FRA) en 75 kg.

1989 – Premiers championnats du monde combinés

Deux ans après ses débuts mondiaux, la lutte féminine a partagé la scène avec les deux autres styles. Des championnats du monde combinés ont été organisés à Martigny en Suisse.

Outre la participation de lutteurs de la plupart des pays européens, des lutteurs du Japon, de Chine, de Chine Taipei, du Vénézuéla , et de USA  ont également participé à cette compétition. 

53 lutteuse ont pris part à cette compétition dont les championnes Shoko YOSHIMURA (JPN) et Ming-Hsiu CHEN (TPE).

Depuis lors, les championnats du monde de lutte féminine ont été organisés chaque année, sauf en 2004, année des Jeux olympiques d'Athènes.

2004 – La lutte féminine fait ses débuts olympiques à Athènes

Avec l'élan donné à ce sport, la lutte féminine a été présentée sur la plus grande scène du monde lors des Jeux olympiques d'Athènes en 2004. Avec quatre catégories de poids, 11 pays différents étaient représentés aux Jeux et sept d'entre eux ont remporté des médailles, dont des médailles d'or pour le Japon, l'Ukraine et la Chine.

2013 - Passage de quatre à six catégories de poids aux Jeux Olympiques

En 2013, la lutte a reçu la nouvelle dévastatrice qu'elle risquait d'être retirée du programme olympique. L'UWW a réagi rapidement en apportant les changements nécessaires au sport, notamment l'égalité des sexes et l'augmentation des poids des femmes de quatre à six. Cela a finalement contribué à assurer la place de la lutte en tant que sport olympique de base.

Ce changement a été mis en œuvre lors des Jeux de Rio en 2016, où la gréco-romaine, le style libre et la féminine avaient chacun six catégories de poids. Auparavant, la gréco-romaine et le style libre comptaient chacun six catégories de poids, tandis que les femmes en comptaient quatre.  

2015 – Yoshida remporte son 13ème titre mondial

Lors des Championnats du monde 2015 à Las Vegas, aux États-Unis, Saori YOSHIDA (JPN) a établi une barre qui n'a pas encore été franchie. Elle a remporté son 13e titre mondial consécutif, de 2002 à 2015, dont 11 en 55 kg et les deux derniers en 53 kg.

Lors des championnats du monde, Yoshida était invaincue. En plus d'un nombre exceptionnel de titres mondiaux, Yoshida a également remporté trois médailles d'or olympiques en quatre tentatives.

2016 -- Icho à remporter quatre médailles d'or olympiques

Aux Jeux olympiques de Rio 2016, Kaori ICHO (JPN) a acquis un statut légendaire en devenant la première athlète féminine à remporter quatre médailles d'or olympiques. Pour cette victoire historique, Icho a battu Valeriia KOBLOVA (RWF), 3-2, dans la finale des 58 kg.

La première médaille d'or olympique d'Icho a été remportée contre Sara MC MANN (USA) en 63kg aux Jeux Olympiques de 2004. Après avoir remporté son deuxième titre olympique aux Jeux de Pékin 2008 contre Alena KATACHOVA (RUS) en 63 kg, Icho a envisagé de prendre sa retraite mais a continué à participer à deux autres Jeux olympiques, dont une victoire en 2012 contre Rui Xue JING (CHN), toujours en 63 kg. Au total, Icho est resté invaincue au niveau international de 2003 à 2016, avec un forfait en 2007.

2016 -- Amri devient la première africaine à remporter une médaille olympique

Les Jeux olympiques de Rio ont été marqués par un autre moment important lorsque Marwa AMRI (TUN) est devenue la première lutteuse africaine à remporter une médaille olympique. Elle a remporté la médaille de bronze dans la catégorie des 58 kg.

Dans le combat pour la médaille de bronze, Amri a battu Yuliya Ratkevich (AZE), 6-3, après avoir exécuté un tir à quatre points à 10 secondes de la fin du combat.

Un an plus tard, Amri est devenu la première Africaine à atteindre la finale des Championnats du monde 2017 à Paris. Le même jour, Odunayo ADEKUOROYE (NGR) a réalisé le même exploit en atteignant la finale des 55kg.

2018 - Les Jeux olympiques de la jeunesse atteignent la parité hommes-femmes

Dans un effort pour devenir plus équitable, la lutte a augmenté le nombre de participantes à Buenos Aires à 50, contre 32 à Singapour 2010 et Nanjing 2014.  Avec ce nombre, le nombre de participantes à la lutte féminine était égal à celui de la lutte libre et de la lutte gréco-romaine. 

Cet ajustement s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Comité International Olympique pour atteindre son objectif de faire des Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 les premiers Jeux de l'égalité entre les hommes et les femmes

2021 -- Mensah Stock devient la première femme noire à remporter l'or olympique

Après un titre mondial en 2019, Tamyra MENSAH STOCK (USA) était la favorite pour remporter la couronne en 68kg aux Jeux Olympiques de Tokyo. Comme prévu, elle a atteint la finale à Tokyo contre Blessing OBORUDUDU (NGR).

Le match revêtait une grande importance car c'était la première finale olympique dans l'histoire de la lutte à présenter deux femmes noires et garantissait que pour la première fois, une femme noire monterait sur la plus haute marche du podium olympique. Finalement, c'est Mensah Stock qui a remporté la victoire 4-1, un titre olympique et un moment historique pour le sport.

CWGPour la première fois dans l'histoire de la lutte, les Jeux du Commonwealth 2022 ont été arbitrés par une majorité de femmes. Les 16 femmes arbitres qui ont participé à Birmingham se sont affichées pour une photo après la compétition. (Photo: Helena Curtis)

2022 -- Les Jeux du Commonwealth deviennent le premier tournoi majeur à être arbitré par une majorité de femmes

Dans le cadre d'une initiative visant à atteindre la parité hommes-femmes, UWW a lancé un programme pour aider à éduquer, former et élever plus de femmes arbitres dans le sport. Dans le cadre de son plan stratégique, UWW, en collaboration avec la Fédération des Jeux du Commonwealth, a convenu d'inclure une majorité de femmes parmi les officiels lors des Jeux du Commonwealth de 2022 à Birmingham en Angleterre.  

Sur les 21 arbitres affectés à l'événement, 15 étaient des femmes, soit une représentation féminine de 70 %. En outre, l'un des postes de délégué des arbitres et d'autres postes officiels étaient occupés par des femmes.