L'Hebdo !

L'Hebdo du 14 janvier !

By Eric Olanowski

En revue, le championnat d'Inde de lutte pro, l'équipe turque de lutte libre pour les championnats du monde et d'Europe, le prochain championnat de Russie de lutte gréco-romaine, le tournoi Yvan Yariguin et la disparition d'une légende de la lutte gréco-romaine. 

1. Le championnat d'Inde de lutte pro commence lundi  
Les Mumbai Maharathis et les NCR Punjab Royals ouvriront les festivités de l'un des championnats professionnels les plus populaires au monde, le championnat d'Inde de lutte pro ou Indian Pro League (PWL). Les combats quotidiens s'étaleront sur trois semaines, du 14 au 31 janvier.

Le PWL accueille six équipes de cinq hommes et quatre femmes. Chaque équipe affiche cinq lutteurs indiens et quatre internationaux.

Cliquez ici pour suivre le PWL

SÉLECTIONS

DELHI SULTANS
Lutte Féminine 
53kg - Pinki PINKI (IND) 
57kg - Katherina ZHYDACHIVSHA (ROM)
62kg - Sakshi MALIK (IND)
76kg - Shustova ANASTASIA (UKR)

Lutte Libre
57kg - Rahul AWARE (IND)
65kg - Andrey KVIATKOVSKI (UKR)
74kg - Khetik TSABOLOV (RUS) 
84kg - Praveen PRAVEEN (IND)
125kg - Sumit Malik (IND) 

HARYANA HAMMERS
Lutte Féminine 
53kg - Seema SEEMA (IND) 
57kg - Anastasia NICHITA (MDA) 
62kg - Tayana OMELCHENKO (AZE) 
76kg - Kiran KIRAN (IND) 

Lutte Libre
57kg - Ravi KUMAR (IND) 
65kg – Rajneesh RAJNEESH (IND) 
74kg - Parveen RANA (IND) 
86kg - Ali SHABANOV (BLR) 
125kg - Aleksander KHOTSIANIVSKI (UKR) 

MUMBAI MAHARATHI
Lutte Féminine 
53kg - Vinesh PHOGAT (IND)
57kg - Angelica BETZABETH (VEN)
62kg - Shilpi YADAV (IND)
76kg - Zsaneet NEMETH (HUN)

Lutte Libre
57kg - Ibragim ILYASOV (RUS)
65kg – Harphool HARPOOL (IND)
74kg - Sachin RATHI (IND)
86kg - Deepak PUNIA (IND)
125kg - Vladislav BAITSEEV (RUS) 

NCR PUNJAB ROYALS
Lutte Féminine
53kg - Anju ANJU (IND)
57kg - Mimi HRISTOVA (BGR)
62kg - Anita ANITA (IND)
76kg -  Alina STADNIK(UKR)

Lutte Libre
57kg - Nitin RATHI (IND)
65kg - Bajrang PUNIA (IND)
74kg - Amit DHANKAR (IND)
86kg - Dato MARSAHISHVILI (GEO)
125kg - Korey JARVIS (CAN) 

UP DANGAL
Lutte Féminine
53kg - Vanesa KALADZINSKAYA (BLR)
57kg – Sarita SARITA (IND)
62kg - Navjot Kaur (IND)
76kg - Epp MAE (EST)

Lutte Libre
57kg - NaveenNAVEEN (IND)
65kg - Pankaj RANA (IND)
74kg - Jitender JITENDER (IND)
86kg - Irakli Misituri (GEO)
125kg - Georgi SAKANDELIDZE (QAT)

MP YODHA
Lutte Féminine 
53kg - Ritu PHOGAT (IND) 
57kg - Pooja DHANDA (IND) 
62kg - Elise MANOLOVA (AZE) 
76kg- Andrea CAROLINA (COL) 

Lutte Libre
57kg - Sandeep TOMAR (IND) 
65kg - Haji ALIYEV (AZE) 
74kg - Vasil MIKHAILOV (URK) 
86kg - Deepak DEEPAK (IND) 
125kg - Akash ANTIL (IND)


Taha AKGUL (TUR), double champion du monde et champion olympique, a remporté le championnat de Turquie de lutte libre, catégorie des 125kg, le weekend dernier. Il a confirmé sa présence au premier événement de série de classement de l'année, le tournoi Yvan Yariguin. (Photo par Martin Gabor)

2. L'équipe turque de lutte libre prête pour les championnatrs d'Europe et du Monde
La salle des sports de l'université Corum Hittite de Corum, en Turquie, a accueilli plus de 450 des meilleurs lutteurs turcs à l'occasion du championnat de Turquie de lutte libre. Comme pour le championnat de Turquie de lutte féminine, les gagnants du championnat de lutte libre ont assuré leur place dans l'équipe turque pour les championnats du monde et d'Europe. 

Taha AKGUL, double champion du monde et champion olympique, fait partie de ceux qui ont obtenu leur place dans l'équipe. Akgul, qui pour la première fois depuis 2013 n'a pas obtenu de médaille au championnat du monde, a confirmé qu'il se rendra à Krasnoyarsk, en Russie, à l'occasion du premier événement de série de classement de l'année, le tournoi Ivan Yariguin, pour concourir dans la catégorie des 125kg. 

La meilleure surprise du tournoi est venu d'Osman GOCEN qui, chez les 86kg, a décroché son billet pour les championnats du monde et d'Europe en se défaisant en finale du médaillé mondial d'argent en titre Fatih ERDIN. Gocen a aussi pris le dessus sur Selim YASAR, médaillé olympique d'argent de Rio.  

C'est la première fois qu'une équipe turque prendra part au Yariguin - le 24 janvier prochain. 

RÉSULTATS

57kg
OR - Ahmet DUMAN  
ARGENT - Ahmet PEKER 
BRONZE - Barıs KAYA 
BRONZE - Ali KARABOGA 

61kg 
OR - Recep TOPAL  
ARGENT - Sedat OZDEMIR 
BRONZE -  Munir AKTAS  
BRONZE - Cabbar DUYUM 

65kg 
OR - Mehmet OGUT  
ARGENT - Selahattin KILICSALLAYAN
BRONZE - Cengizhan ERDOGAN  
BRONZE - Ali PINE 

70kg 
OR - Mustafa KAYA 
ARGENT - Serhat ARSLAN 
BRONZE - Mehmet KARACA  
BRONZE - Enes USLU  

74kg
OR - Yakup GOR
ARGENT - Fazlı ERYILMAZ  
BRONZE - Muhammed AKDENİZ 
BRONZE - Nazım KARA  

79kg
OR - Muhammed KOTANOGLU  
ARGENT -  Ender COSKUN 
BRONZE - Musa GURBUZ 
BRONZE - Abdulkadir OZMEN 

86kg
OR -  Osman GOCEN  
ARGENT - Fatih ERDIN 
BRONZE - Selim YASAR  
BRONZE - Arif OZEN  

92kg 
OR - İbrahim BOLUKBASI  
ARGENT -  Erhan YAYLACI  
BRONZE -  Samet OZARSLAN
BRONZE - Süleyman KARADENİZ 

97kg  
OR -  Fatih YAŞARLI  
ARGENT -  Baki SAHIN 
BRONZE - Ali BONCEOGlU 
BRONZE -  Feyzullah AKTURK  

125kg  
OR -  Taha AKGUL  
ARGENT -  Fatih CAKIROGLU 
BRONZE -  Huseyin CIVELEK
BRONZE - Abdullah OMAC


Roman VLASOV (RUS), double champion olympique, fera son retour sur les tapis depuis sa blessure au genou subie deux semaines avant le championnat du monde 2018. (Photo: Tony Rotundo)

3. Le championnat de Russie de lutte gréco-romaine commence le 18 janvier
La Fédération russe a avancé la date du championnat de Russie de lutte gréco-romaine 2019. Il se déroulera dès ce weekend et du 18 au 24 janvier à Kaliningrad. 

Sergey EMELIN, Stepan MARYANIAN, Artem SURKOV, Alexander CHEKHIRKIN, Musa EVLOEV et Sergey SEMENOV, les six champions du monde en titre de lutte gréco-romaine, sont dispensés de championnat du Russie. Ce qui ne rend pas la compétition moins intéressante, car les champions olympiques Roman VLASOV et Davit CHAKVETADZE seront là pour reprendre leurs positions.

Sept scénarios à suivre au championnat de Russie !


Kyle SNYDER (USA), double champion du monde et champion olympique, est programmé pour le premier événement de série de classement de l'année, le tournoi Yvan Yariguin. (Photo par Max Rose-Fyne)

4. Le Yariguin dans moins de dix jours  
Le premier événement  de série de classement de l'année d'United World Wrestling, le tournoi Yvan Yariguin, débute dans moins de dix jours à Krasnoyarsk, en Russie. 

Taha AKGUL, pour la Turquie, et Kyle SNYDER (USA), pour les États-Unis, tous deux champions olympiques, ont confirmé leur présence à Krasnoyarsk.

L'annonce à suivi que Jordan BURROUGHS, médaillé d'or aux Jeux Olympiques de Londres, se rendra pour la première fois de sa carrière au Yariguin, rapidement infirmée par USA Wrestling. Burroughs était supposé prendre la place du champion du monde en titre des 79kg Kyle DAKE (USA) après que ce dernier soit devenu père d'une petite fille, EllaJo Rose, née le 12 décembre dernier. 

En lutte féminine pour cet événement de série de classement, la championne du monde en titre des U23, la norvégienne Grace BULLEN, a confirmé sa présence à Krasnoyarsk. Pour accéder à ce titre mondial en 2018, Bullen avait vaincu RONG Ningning (CHN), championne du monde et tenante du titre du Yariguin. 

PROGRAMME (Heure locale/GMT+7) 

23 janvier (Mercredi)
08.00 - Arrivée des délégations
15.30 - Stage arbitres
15.30 - Conférence de presse des représentants du Comité organisateur, du corps des arbitres, chefs d'équipes et entraîneurs
16.30 - Tirage : Femmes: cat : 50,55,59,65 kg Hommes : cat : 57,61,70 kg

24 janvier (jeudi)
08:30 - Examen médical et pesée cat : Femmes : 50,55,59,65 kg Hommes : 57,61,70 kg
11.00 - Éliminatoires Femmes : 50,55,59,65 kg Hommes : 57,61,70 kg
16.00 - Tirage cat : Femmes : 53,57,62,68 kg Hommes : 65,79,125kg
17.00 - 1⁄2 finales cat : Femmes : 50,55,59,65 kg Hommes : 57,61,70 kg

25 janvier (vendredi)
08:15 - Pesée cat : Femmes : 50,55,59,65 kg Hommes : 57,61,70 kg
08:30 - Examen médical et pesée cat : Femmes : 53,57,62,68 kg Hommes : 65,79,125kg
11.00 - Éliminatoires et 1⁄2 finale cat : Femmes : 53,57,62,68 kg Hommes : 65,79,125kg  - Repêchage cat : Femmes : 50,55,59,65 kg Hommes : 57,61,70 kg
16.30 - Tirage cat : Femmes : 72,76 kg Hommes : 74,86,92,97 kg
16.00 - Cérémonie d'ouverture
17.00 - Finales cat : Femmes : 50,55,59,65 kg Hommes : 57,61,70 kg

26 janvier (samedi)
08:15 - Pesée cat : Femmes : 53,57,62,68 kg Hommes : 65,79,125kg
08:30 - Examen médical et pesée cat : Femmes : 72,76 kg Hommes : 74,86,92,97 kg
11.00 - Éliminatoires et 1⁄2 finale cat : Femmes : 72,76 kg Hommes : 74,86,92,97 kg - Repêchage cat : Femmes : 53,57,62,68 kg Hommes : 65,79,125kg
18.00 - Finales cat: Women: 53,57,62,68 kg Men: 65,79,125kg

27 janvier (dimanche)
09:00 - Pesée cat : Femmes : 72,76 kg Hommes : 74,86,92,97 kg
11.00 - Repêchage cat : Femmes : 72,76 kg Hommes : 74,86,92,97 kg
13.00 - Finales cat : Femmes : 72,76 kg Hommes : 74,86,92,97 kg

28 janvier (lundi)
Jusqu'à 12.00 - Départ des délégations 

5. Disparition de Vadim Psarev, entraîneur mythique de lutte gréco-romaine, à l'âge de 86 ans
Le légendaire entraîneur de lutte gréco-romaine Vadim PSAREV est décédé samedi 12 janvier dans la ville d'Almaty au  Kazakhstan, âgé de 86 ans.

Psarev, pendant sa longue carrière, a entraîné cinq médaillés olympiques, dont trois champions. Natif de Russie, il aura également été l'entraîneur de 12 médaillés d'or de championnats et coupes du monde. 

Psarev était entré en 2014 au Hall of Fame d'United World Wrestling. Il avait également reçu, en 1969, le titre de "Vénérable entraîneur de l'URSS" pour son travail dans l'Union Soviétique des années 40, 50 et 60. 

Psarev est, plus tard, devenu l'entraîneur en chef de l'équipe nationale de lutte gréco-romaine, un rôle récompensé de même par le titre de "Vénérable entraîneur du Kazakhstan."

Cliquez ici pour la biographie de Vadim Psarev.

L'Hebdo dans les réseaux ! 

1 . #mondaymotivation#wrestling #wrestler #suplex #grecoroman@musaevloev1
2. @tahakgul, double champion du monde et champion olympique, sera au premier événement de série de clkassement de l'année, le tournoi Ivan Yariguin, en catégorie des 125kg.
3. Sourires du dimanche ?!
4. “La saison 2019 est lancée. C'est le moment d'écrire l'histoire !” ?: @swedewrestling .#teamSweden #swedewrestling #sweden#worldchampionship #2019 #wrestling
5. Joyeux vendredi, fans de lutte.

Japon

Shozo Sasahara, Champion Olympique en 1956 et ancien Président de la Fédération Japonaise, est décédé à l'âge de 93 ans

By Ken Marantz

TOKYO (6 Mars) --- Le membre du Hall of Fame Shozo SASAHARA, médaillé d'or aux Jeux Olympiques de Melbourne en 1956, devenu président de la Fédération japonaise de lutte et dirigeant de la FILA, ancien nom d'UWW, est décédé de causes naturelles, a annoncé lundi la Fédération japonaise. Il avait 93 ans.

Sasahara, qui avait subi un accident vasculaire cérébral en 2014, a remporté la médaille d'or dans la catégorie poids plume (62 kg) en style libre aux Jeux de Melbourne, où il a servi de porte-drapeau pour le Japon lors de la cérémonie d'ouverture. Deux ans plus tôt, il avait remporté l'or aux championnats du monde de Tokyo.

Sasahara est devenu célèbre pour son utilisation pionnière des jambes dans ce que l'on appelle aujourd'hui une vigne, mais que la presse anglophone appelait avec révérence à l'époque "Sasahara's Leg Scissors" (les ciseaux de jambes de Sasahara).

Ce seront ses seuls triomphes internationaux, car il a commencé la lutte tardivement, après être entré à l'université de Chuo à Tokyo, après avoir pratiqué le judo. Il a pris sa retraite après les Jeux olympiques de Melbourne et a mené une longue carrière dans le monde des affaires et de la gestion sportive.

"Il a toujours été un leader dans le monde du sport avec des idées et des actions en avance sur son temps", a déclaré Hideaki TOMIYAMA, l'actuel président de la JWF, dans un communiqué. "En tant que lutteur, il était adulé par de nombreuses personnes dans le monde entier en tant que pionnier des techniques. C'est triste non seulement pour la lutte, mais aussi pour le monde du sport. Je tiens à exprimer mes sincères condoléances".

Sasahara était le directeur de l'amélioration des performances de l'équipe nationale lorsque le Japon a remporté cinq médailles d'or aux Jeux Olympiques de Tokyo en 1964 et quatre aux Jeux Olympiques de Mexico en 1968. Il a été président de la JWF de 1989 à 2003 et directeur de la FILA de 1972 à 1993, période durant laquelle il a également été vice-président.

Sasahara a également occupé le poste de vice-président du Comité olympique japonais et s'est vu décerner l'Ordre olympique d'argent par le Comité international olympique en 1995.

Sasahara est né le 28 juillet 1929 à Yamagata, capitale de la préfecture de Yamagata, dans la région froide de Tohoku, au nord du Japon.

Selon un récit qu'il a rédigé lui-même en 2005 pour une série de sites web du Comité olympique japonais intitulée "Japanese Olympian Spirits", il a déclaré qu'il était en sixième année d'école primaire lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, ce qui lui a donné envie de faire carrière dans le commerce international, et il s'est donc inscrit à l'école de commerce de Yamagata pour ses années de collège et de lycée.

Son domicile se trouvait dans la partie nord de la ville et l'école était située à quatre kilomètres au sud. Au cours de sa troisième année, il a commencé à travailler dans une usine d'avions, qui se trouvait également à quatre kilomètres de son domicile, de sorte que tous les jours, pendant cinq ans, jusqu'à l'obtention de son diplôme, il avait huit kilomètres de marche aller-retour. Comme il avait besoin d'apprendre l'anglais, il emportait des cartes flash et les étudiait en marchant.

À l'école, le judo, le kendo (escrime japonaise) et l'escrime faisaient partie intégrante du programme, et il y avait également des entraînements militaires, comme le lancer de grenades. Après la fin de la guerre, il se rendait sur une base militaire américaine voisine, où il a pu pratiquer son anglais avec un locuteur natif pour la première fois, et a fini par y trouver un emploi à temps partiel.

À l'école, Sasahara a rejoint le club de judo de la ville. Un ancien coéquipier lui a dit que l'université où il allait n'avait pas de club de judo et qu'il s'était donc tourné vers la lutte. L'ami a dit que Sasahara était parfait pour ce sport et l'a encouragé à l'essayer. Avec l'argent qu'il a économisé grâce à son travail sur la base américaine - et sans en parler à ses parents - il s'est rendu à Tokyo pour passer l'examen d'entrée à Chuo.

Au printemps 1950, il commence sa carrière de lutteur en première année. Sa première impression de la lutte à Chuo n'est pas bonne. Le sang éclabousse le tapis de toile et l'odeur de la sueur s'en dégage. Le tapis est dur et les lutteurs sont parfois mis KO. Ceux qui manquaient l'entraînement étaient retrouvés et battus. Comme il n'avait pas encore appris les techniques et qu'il n'était pas physiquement fort, il pensa plusieurs fois à abandonner.

Mais il n'a pas abandonné et s'est au contraire efforcé de devenir de plus en plus performant. Au cours de sa deuxième année, il a atteint la finale de plusieurs tournois universitaires, ce qui l'a encouragé à mettre toute son énergie dans ce sport. Il se faufile dans les autres grandes universités de l'époque, Waseda et Meiji, pour observer les entraînements et les techniques, et lit des livres écrits par des entraîneurs américains. La lutte devient une obsession 24 heures sur 24.

En 1953, il a remporté son premier titre aux Championnats du Japon, ainsi que le titre national universitaire. Après avoir obtenu son diplôme, il a remporté le titre mondial en mai 1954, en battant le champion olympique d'Helsinki de 1952, Bayram SIT (TUR), puis a défendu avec succès sa couronne aux championnats du Japon.

Sasahara se rendit à Melbourne avec la certitude de remporter la victoire. Le Japon n'avait été réintégré aux Jeux Olympiques que quatre ans plus tôt, à Helsinki, mais la FILA avait été l'une des premières organisations sportives à réadmettre le pays, en 1949.

Les échanges internationaux reprennent en 1951. La lutte japonaise était encore en phase de développement, mais le chef de la fédération, Ichiro HATTA, considérait les échanges comme le meilleur moyen de devenir plus fort.  Shohachi ISHII, qui devint le premier lutteur japonais médaillé d'or aux Jeux olympiques d'Helsinki, fut l'un des lutteurs à partir en tournée aux États-Unis. Son succès et les mouvements rapides qu'il a ramenés d'Amérique ont inspiré Sasahara et les autres. Sasahara se dit : "S'il a pu le faire, nous le pouvons aussi".

L'équipe a également visité les autres puissances de la lutte - Russie, Iran, Turquie, Bulgarie, Roumanie - et Sasahara a tout absorbé, ce qui s'est traduit par une médaille d'or à Melbourne.

Après son triomphe, Sasahara, alors âgé de 27 ans, décide de prendre sa retraite, estimant avoir atteint sa limite. Il a noté que c'était aussi une façon propre de partir : depuis son premier titre All-Japan jusqu'à ce moment-là, il avait gagné exactement 200 matches d'affilée. Il a poursuivi sa carrière dans le commerce international, en passant du temps aux États-Unis et plus tard en important des articles de sport. Il a été le premier à importer des boissons sportives au Japon.

Il s'est également impliqué dans l'organisation du sport. Il attribue l'échec de la lutte japonaise aux Jeux olympiques de Rome en 1960 à un mauvais entraînement et à une mauvaise alimentation, ce qui l'amènera à participer à la création d'une organisation gouvernementale en 1976 pour améliorer l'état de santé général et la condition physique des athlètes.

Lors de l'une de ses dernières apparitions publiques, Sasahara a fait don de sa médaille d'or olympique à son alma mater en octobre 2018.