L'Hebdo !

L'Hebdo du 13 novembre !

By Eric Olanowski

En revue, les finales U23 de lutte gréco-romaine de mardi, la récente opération du dos du champion olympique Ramonov, les rencontres du championnat de lutte des États-Unis et les classements finaux pour cette année.

1. Cartaraga et Pataridze reviennent en finale des mondiaux U23 à #BuchaWrestU23
Le premier jour du championnat du monde des U23 2018 est terminé ; deux lutteurs rejoignent les finales pour la deuxième année consécutive.

Le champion du monde 2017 des U23 en catégorie 71 kg, Daniel CARTARAGA (MDA), passe cette année aussi en finale des mondiaux U23, mais cette fois en 77 kg, après avoir pris le dessus, en première période, sur le médaillé d'argent du championnat du monde 2018 et médaillé de bronze 2017 Sajan SAJAN (IND).

Cartaraga rencontrera en finale le champion d'Europe des U23 2018 Rajbek BISULTANOV (DEN), qui a, lui, vaincu 4-1 le champion du monde en titre des U23 Fatih CENGIZ (TUR).

Zviadi PATARIDZE (GEO) se retrouva aussi de nouveau en finale, avec à son tableaux cinq titres de champion du monde, 2 chez les cadets et 3 chez les juniors.

Le Géorgien l'a emporté en demi-finale sur le médaillé de bronze 2017 des mondiaux U23 Konsta MAEENPAEAE (FIN) par tombé en 56 secondes.

Pataridze compte faire mieux que sa médaille d'argent de l'année passée. Il devra pour cela se défaire en finale des 130kg du médaillé d'argent des mondiaux 2016 juniors et double médaillé de bronze mondial junior Osman YILDIRIM (TUR).

Les finales de lutte gréco-romaine débutent mardi à 18 heures.

Cliquez ICI pour le détail des rencontres.

Soslan RAMONOV (RUS) porte le drapeau de sa région et le drapeau russe après sa victoire en finale des Jeux Olympiques de Rio en 2016. (Photo par Gabor Martin) 

2. Le champion olympique Ramonov subit une opération du dos 
Le champion olympique de Rio Soslan RAMONOV (RUS) sera absent des tapis pour une durée de trois à six mois après une opération de chirurgie rachidienne. Son dos l'a longtemps fait souffrir. “Oui j'ai dû subir une opération du dos la semaine passée, mais je suis déjà en physiothérapie et je travaille de nouveau,” a déclaré Ramonov.

Cette opération n'aurait pas pu survenir à un plus mauvais moment pour le double médaillé mondial, puisqu'il ne pourra ainsi pas prendre part à deux des tournois russes les plus importants, les Alans 2018 et le Tournoi Ivan Yarygin en janvier prochain.

“J'espère rejoindre les tapis en janvier prochain, très certainement pour un tournoi en 65kg.” 

Cette déclaration fera lever les sourcils des fans de lutte, car Ramonov était sans doute le lutteur le plus dominant du circuit lors de sa montée vers l'or de Rio des 65kg. En effet et malgré trois médailles consécutives aux championnats du monde et Jeux Olympiques, il était passé en 70kg, mais avait échoué deux années de suite à rejoindre la sélection russe pour les championnats du monde.

3. Les sélections du championnat de lutte des États-Unis annoncées
Les champions du monde en titre Kyle DAKE (USA) et David TAYLOR (USA) ont constitué leurs équipes pour le premier “Championnat de Lutte des Etats-Unis I Le Commencement”, prévu au US Cellular Center de Cedar Rapids en Iowa le 30 novembre prochain.

Le premier des dix combats réunira, en 65kg, Jordan OLIVER (USA) et Zain RETHERFORD (USA). Oliver (Team Dake) revient après une suspension d'une année tandis que Retherford avait fait, lui, une pause pour la saison 2017. 

Ils se rencontreront probablement à nouveau lors des sélections pour la place de 65kg de l'équipe américaine du championnat du monde 2019. 

Chacun des compétiteurs de Team Dake et Team Taylor récoltera 2'500 USD pour combattre, et 5'000 USD en cas de victoire.

Les fans pourront suivre l'action en direct sur trackwrestling.com le 30 novembre. 

AWL I Rencontres
Team Dake vs. Team Taylor 
57kg - Frank PERRELLI vs. Nico MEGALUDIS 
61kg - Tony RAMOS vs. Cory CLARK 
65kg - Jordan OLIVER vs. Zain RETHERFORD 
70kg - James GREEN vs. Brandon SORENSEN 
74kg - Richie LEWIS vs. Tommy GANTT 
79kg - Isaiah MARTINEZ vs. Alex DIERINGER 
86kg - Nick HEFLIN vs. Sam BROOKS 
92kg - Deron WINN vs. Mike MACCHIAVELLO 
97kg - Jacob KASPER vs. Kyven GADSON 
125kg - Dom BRADLEY vs. Adam COON 

RONG Ningning (CHN), championne du monde cette année des 57kg, concourt  en 59kg. (Photo par Max Rose-Fyne) 

4. La lutte féminine monte sur les tapis du championnat du monde des U23 demain 
La compétition de lutte gréco-romaine tire à sa fin au championnat du monde des U23 et la lutte féminine se prépare à prendre le relais à la Salle Polyvalente de Bucarest en Roumanie.

Yukako KAWAI (JPN), RONG Ningning (CHN) et Khanum VELIEVA (RUS) illumineront l'aire de compétition. 

Rong, avec deux kilos de plus depuis sa victoire en 57kg au championnat du monde, part pour décrocher un second titre mondial. Rong s'était saisi de la médaille d'or des seniors après une impressionnante série de 12 mois qui l'a vue monter sur les podiums du championnat d'Asie, de l'Open de Chine, du Tournoi Ivan Yarygin et de l'Open de Pologne.

Une autre championne du monde 2018 sera en lice cette semaine, la Russe Khanum Valieva. Il y a deux mois de cela, Valieva a remporté sa seconde médaille d'or de suite au championnat du monde junior de Trnava en Slovaquie, son quatrième titre cadet/junior en tout.

La Japonaise Kawai sort tout juste d'une deuxième place au championnat du monde senior de Budapest 2018. Elle a dû concéder l'or à Taybe YUSEIN (BUL) 6-2 en finale des 62kg - toutefois une meilleure performance que sa huitième place obtenue en 2017.

Cliquez ici pour le programme complet.

 Bajrang BAJRANG (IND) le poing levé après sa victoire en finale des championnats du monde 2018. (Photo par Max Rose-Fyne) 

5. Post World Championship Rankings Published 
Les classements finaux de l'année 2018 ont été publiés sur www.unitedworldwrestling.org. 

En lutte libre, huit nations peuvent se targuer d'avoir un lutteur classé No.1 - la Russie en compte trois. Des dix lutteurs classés premiers, Zavur UGUEV (RUS) est le seul médaillé d'or des championnats du monde 2018. 

En lutte gréco-romaine, sept pays placent un lutteur en tête en cette fin de saison et la Hongrie en compte également trois pour son compte. Sergey EMELIN (RUS) et Artem SURKOV (RUS) sont champions du monde en titre. 

L'Ukraine et la Turquie ouvrent la voie en lutte féminine avec chacune deux lutteuses classées premières. Des dix championnes du monde 2018, seules Alla CHERKASOVA (UKR), Petra OLLI (FIN) et Ningning RONG (CHN) obtiennent le classement en première place pour l'année 2018. 

Lutte Libre
57kg - Zavur UGUEV (RUS)
61kg - Gadzhimurad RASHIDOV (RUS)
65kg - Bajrang BAJRANG (IND)
70kg - Andriy KVYATKOVSKYY (UKR)
74kg - Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
79kg - Akhmed GADZHIMAGOMEDOV (RUS)
86kg - Fatih ERDIN (TUR) 
92kg - Alireza KARIMIMACHIANI (IRI) 
97kg - Elizbar ODIKADZE (GEO) 
125kg - Nicholas Edward GWIAZDOWSKI (USA)

Lutte Gréco-Romaine 
55kg - Ekrem OZTURK (TUR)
60kg - Sergey EMELIN (RUS) 
63kg - Elmurat TASMURADOV (UZB) 
67kg - Artem SURKOV (RUS) 
72kg - Balint KORPASI (HUN) 
77kg - Tamas Lörincz (HUN) 
82kg - Viktar SASUNOUSKI (BLR) 
87kg - Islam ABBASOV (AZE) 
97kg - Balazs KISS (HUN) 
130kg - Oscar PINO HINDS (CUB) 

Lutte Féminine 
50kg -  Mariya STADNIK (AZE) 
53kg - Sarah HILDEBRANDT (USA) 
55kg - Zalina SIDAKOVA (BLR) 
57kg - Ningning RONG (CHN) 
59kg - Elif YESILIRMAK (TUR) 
62kg - Yuliia TKACH OSTAPCHUK (UKR) 
65kg - Petra OLLI (FIN) 
68kg - Alla CHERKASOVA (UKR) 
72kg - Nasanburmaa OCHIRBAT (MGL) 
76kg - Yasemin ADAR (TUR) 

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Women's Day

Journée de la femme : 10 moments qui ont marqué la lutte féminine

By Taylor GREGORIO

CROSIER-SUR-VEVEY, Suisse (8 Mars) -- Tout au long de l'histoire de la lutte, des efforts ont été faits pour rendre le sport plus inclusif. La lutte féminine est devenue la première priorité d'United world Wrestling.

Au fil des années, l'organisation a pris diverses mesures pour élever et améliorer le niveau de la lutte féminine dans le monde. Voici dix moments qui ont changé la lutte féminine.

1987 – Premiers championnats du monde de lutte féminine

tandis que la Gréco-Romaine et la libre ont une longue histoire de championnats du monde, les femmes ont eu leur première chance de remporter des titres mondiaux en 1987 quand les premiers championnats du monde féminins ont été organisés. Le tournoi inaugural a eu lieu à Lorenskog en Norvège avec neuf catégories de poids.

Un total de 48 lutteuses ont participé à ces championnats du monde.

Les championnes de l'édition étaient Brigitte WEIGERT (BEL) en 44kg, Anne HOLTEN (NOR) en 47kg, Anne HALVORSEN (NOR) en 50kg, Sylvie VAN GUCHT (FRA) en 53kg, Isabelle DOURTHE (FRA) en 57kg, Ine BARLIE (NOR) en 65kg, Georgette JEAN (FRA) en 70kg et Patricia ROSSIGNOL (FRA) en 75 kg.

1989 – Premiers championnats du monde combinés

Deux ans après ses débuts mondiaux, la lutte féminine a partagé la scène avec les deux autres styles. Des championnats du monde combinés ont été organisés à Martigny en Suisse.

Outre la participation de lutteurs de la plupart des pays européens, des lutteurs du Japon, de Chine, de Chine Taipei, du Vénézuéla , et de USA  ont également participé à cette compétition. 

53 lutteuse ont pris part à cette compétition dont les championnes Shoko YOSHIMURA (JPN) et Ming-Hsiu CHEN (TPE).

Depuis lors, les championnats du monde de lutte féminine ont été organisés chaque année, sauf en 2004, année des Jeux olympiques d'Athènes.

2004 – La lutte féminine fait ses débuts olympiques à Athènes

Avec l'élan donné à ce sport, la lutte féminine a été présentée sur la plus grande scène du monde lors des Jeux olympiques d'Athènes en 2004. Avec quatre catégories de poids, 11 pays différents étaient représentés aux Jeux et sept d'entre eux ont remporté des médailles, dont des médailles d'or pour le Japon, l'Ukraine et la Chine.

2013 - Passage de quatre à six catégories de poids aux Jeux Olympiques

En 2013, la lutte a reçu la nouvelle dévastatrice qu'elle risquait d'être retirée du programme olympique. L'UWW a réagi rapidement en apportant les changements nécessaires au sport, notamment l'égalité des sexes et l'augmentation des poids des femmes de quatre à six. Cela a finalement contribué à assurer la place de la lutte en tant que sport olympique de base.

Ce changement a été mis en œuvre lors des Jeux de Rio en 2016, où la gréco-romaine, le style libre et la féminine avaient chacun six catégories de poids. Auparavant, la gréco-romaine et le style libre comptaient chacun six catégories de poids, tandis que les femmes en comptaient quatre.  

2015 – Yoshida remporte son 13ème titre mondial

Lors des Championnats du monde 2015 à Las Vegas, aux États-Unis, Saori YOSHIDA (JPN) a établi une barre qui n'a pas encore été franchie. Elle a remporté son 13e titre mondial consécutif, de 2002 à 2015, dont 11 en 55 kg et les deux derniers en 53 kg.

Lors des championnats du monde, Yoshida était invaincue. En plus d'un nombre exceptionnel de titres mondiaux, Yoshida a également remporté trois médailles d'or olympiques en quatre tentatives.

2016 -- Icho à remporter quatre médailles d'or olympiques

Aux Jeux olympiques de Rio 2016, Kaori ICHO (JPN) a acquis un statut légendaire en devenant la première athlète féminine à remporter quatre médailles d'or olympiques. Pour cette victoire historique, Icho a battu Valeriia KOBLOVA (RWF), 3-2, dans la finale des 58 kg.

La première médaille d'or olympique d'Icho a été remportée contre Sara MC MANN (USA) en 63kg aux Jeux Olympiques de 2004. Après avoir remporté son deuxième titre olympique aux Jeux de Pékin 2008 contre Alena KATACHOVA (RUS) en 63 kg, Icho a envisagé de prendre sa retraite mais a continué à participer à deux autres Jeux olympiques, dont une victoire en 2012 contre Rui Xue JING (CHN), toujours en 63 kg. Au total, Icho est resté invaincue au niveau international de 2003 à 2016, avec un forfait en 2007.

2016 -- Amri devient la première africaine à remporter une médaille olympique

Les Jeux olympiques de Rio ont été marqués par un autre moment important lorsque Marwa AMRI (TUN) est devenue la première lutteuse africaine à remporter une médaille olympique. Elle a remporté la médaille de bronze dans la catégorie des 58 kg.

Dans le combat pour la médaille de bronze, Amri a battu Yuliya Ratkevich (AZE), 6-3, après avoir exécuté un tir à quatre points à 10 secondes de la fin du combat.

Un an plus tard, Amri est devenu la première Africaine à atteindre la finale des Championnats du monde 2017 à Paris. Le même jour, Odunayo ADEKUOROYE (NGR) a réalisé le même exploit en atteignant la finale des 55kg.

2018 - Les Jeux olympiques de la jeunesse atteignent la parité hommes-femmes

Dans un effort pour devenir plus équitable, la lutte a augmenté le nombre de participantes à Buenos Aires à 50, contre 32 à Singapour 2010 et Nanjing 2014.  Avec ce nombre, le nombre de participantes à la lutte féminine était égal à celui de la lutte libre et de la lutte gréco-romaine. 

Cet ajustement s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Comité International Olympique pour atteindre son objectif de faire des Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 les premiers Jeux de l'égalité entre les hommes et les femmes

2021 -- Mensah Stock devient la première femme noire à remporter l'or olympique

Après un titre mondial en 2019, Tamyra MENSAH STOCK (USA) était la favorite pour remporter la couronne en 68kg aux Jeux Olympiques de Tokyo. Comme prévu, elle a atteint la finale à Tokyo contre Blessing OBORUDUDU (NGR).

Le match revêtait une grande importance car c'était la première finale olympique dans l'histoire de la lutte à présenter deux femmes noires et garantissait que pour la première fois, une femme noire monterait sur la plus haute marche du podium olympique. Finalement, c'est Mensah Stock qui a remporté la victoire 4-1, un titre olympique et un moment historique pour le sport.

CWGPour la première fois dans l'histoire de la lutte, les Jeux du Commonwealth 2022 ont été arbitrés par une majorité de femmes. Les 16 femmes arbitres qui ont participé à Birmingham se sont affichées pour une photo après la compétition. (Photo: Helena Curtis)

2022 -- Les Jeux du Commonwealth deviennent le premier tournoi majeur à être arbitré par une majorité de femmes

Dans le cadre d'une initiative visant à atteindre la parité hommes-femmes, UWW a lancé un programme pour aider à éduquer, former et élever plus de femmes arbitres dans le sport. Dans le cadre de son plan stratégique, UWW, en collaboration avec la Fédération des Jeux du Commonwealth, a convenu d'inclure une majorité de femmes parmi les officiels lors des Jeux du Commonwealth de 2022 à Birmingham en Angleterre.  

Sur les 21 arbitres affectés à l'événement, 15 étaient des femmes, soit une représentation féminine de 70 %. En outre, l'un des postes de délégué des arbitres et d'autres postes officiels étaient occupés par des femmes.