L'Hebdo !

L'Hebdo du 13 août !

By Eric Olanowski

En revue, le démenti de Burroughs au sujet de son entraînement irlandais, les sélections de l'Iran pour les Jeux d'Asie, les résultats de lutte gréco-romaine en Russie et bien plus encore. 

1. Burroughs dément s'entraîner avec McGregor 
La rumeur a récemment couru que le quintuple champion du monde et champion olympique Jordan BURROUGHS (USA) avait atterri à Dublin, en Irlande, pour commencer à s'entraîner avec Conor MCGREGOR (IRL) en préparation à son combat de titre du 6 octobre prochain contre Khabib NURMAGOMEDOV (RUS).

Burroughs a rapidement dissipé toute rumeur sur Twitter : “Je ne travaille pas avec Conor. Je m'efforce de remporter un championnat du monde à ma façon en octobre. Je lui souhaite plein succès dans son prochain combat pour le titre contre Khabib.”

Le champion du monde et champion olympique Hassan YAZDANI (IRI). (Photo par Max Rose-Fyne) 

2. L'Iran annonce sa sélection pour les Jeux d'Asie   
L'Iran a récemment dévoilé ses six représentants pour la catégorie lutte libre des 18mes Jeux d'Asie, qui prendront place à Djakarta en Indonésie du 19 au 22 août prochain. 

Hassan YAZDANI (IRI), champion du monde et champion olympique, mène une équipe bien différente de celle envoyée par l'Iran au championnat d'Asie de Bishkek en février dernier et sortie seconde.  

Yazdani et Mostafa HOSSEINKHANI, médaillé de bronze au championnat d'Asie 2018, seront les seuls lutteurs iraniens à participer à la fois au championnat d'Asie et aux Jeux d'Asie. 

L'Iran avait terminé à la deuxième place avec trois champions et six médailles en tout, à 21 points du champion d'Asie, l'Ouzbékistan.

Sélection iranienne Jeux d'Asie  
57kg - Reza ATRI 
65kg - Mehran NASIRI 
74kg - Mostafa HOSSEINKHANI 
86kg - Hassan YAZDANI  
97kg - Alireza KARIMI 
125kg - Parviz HADI 

PROGRAMME 

 Stepan MARYANYAN (RUS), champion de Russie des 63kg. (Photo par Martin Gabor) 

3. Fin du championnat russe de lutte gréco-romaine à Odintsovo
Pour la seconde semaine d'affilée, le championnat de Russie s'est déroulé à Odintsovo. La ville avait accueilli la semaine passée le championnat national de lutte libre, et c'était ce weekend le tour du championnat national de lutte gréco-romaine. 

Comme la lutte libre l'avait démontré, une victoire au championnat de Russie n'équivaut pas à une place pour Budapest. 

Le 29 septembre prochain, les vainqueurs du championnat de Russie des catégories 60kg, 67kg, 72kg et 77kg se retrouveront au Ljubomir Ivanovic Gedza Memorial de Mladenovac en Serbie, pour combattre les quatre médaillés d'or du championnat d'Europe et départager leurs places dans l'équipe russe du championnat du monde de Budapest.

En addition, Vitali KABALOEV (RUS), bien que champion de Russie des 55kg, retrouvera en Serbie l'ancien No.1 Vasilii TOPOEV (RUS). Le vainqueur représentera la Russie à Budapest. 

Champions de Russie lutte gréco-romaine (*Champions d'Europe) 
55kg - Vitali KABALOEV 
60kg - Mingian SEMYONOV (*Sergei EMELIN) 
63kg - Stepan MARYANYAN 
67kg – Zaur KABALOEV (*Artem SURKOV) 
72kg - Abuyazid MANTSIGOV (*Adam KURAK) 
77kg - Alexander CHEKHARKIN (*Roman VLASOV) 
82kg - Imil SHARAFETDINOV 
87kg - Beckhan OZDOEV
97kg - Nikita MELNIKOV 
130kg – Sergei SEMENOV 

4. Pedro Val Bragueira, légendaire entraîneur cubain, décède âgé de 65 ans
Pedro Val Bragueira, entraîneur en chef historique de la lutte gréco-romaine cubaine, est décédé vendredi dernier après une longue maladie. Il était âgé de 65 ans.

Pedro Val fut le chef de l'équipe nationale gréco-romaine cubaine de 1975 à 2015, ainsi que l'entraîneur personnel de plusieurs légendes de la lutte cubaine, dont le triple champion olympique Mijaín LOPEZ, le double champion olympique Filiberto AZCUY et le champion olympique 1992 Héctor MILIÁN. 

En 2010, Pedro Val fut nommé meilleur entraîneur mondial par United World Wrestling.

5. Le championnat Panaméricain débute vendredi 
La ville de Fortaleza, au Brésil, accueillera le championnat juniors Panaméricain 2018 du 17 au 19 août prochain. 

La lutte gréco-romaine lancera les débats au Centre de Formation Olympique du Nord-Est vendredi, suivi de la lutte féminine le même jour et de la lutte libre samedi.

Programme complet

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L'année 2021 en revue : UWW reprend un calendrier presque normal ; les mondiaux et les Jeux Olympiques la même année

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 décembre) -- United World Wrestling, en 2020, a dû affronter un report après l'autre en conséquence de la pandémie de covid-19. Tous les tournois continentaux et mondiaux de qualification olympique furent annulés et aucun des championnats du monde d'aucune catégorie d'âge n'a pu avoir lieu.

En début d'année cependant, UWW a progressé dans l'accueil d'événements selon les directives sanitaires établies par le Comité international olympique et l'Organisation mondiale de la santé.

Tandis qu'en 2021 les projecteurs étaient braqués sur les Jeux Olympiques de Tokyo, UWW a réussi à organiser un calendrier presque complet dont le championnat du monde senior, un événement rare car les Jeux et les mondiaux ont été tenus la même année pour la première fois.

Juste après les Jeux de Tokyo du mois d'août dernier, le Président de l'UWW, M. Lalovic, s'est entretenu avec des officiels de la Fédération norvégienne de lutte pour prendre une décision finale quant à accueillir ou non le championnat du monde à Oslo au mois d'octobre.

La décision sans précédent, prise communément par les deux parties, d'accepter d'acceuillir le tournoi, a offert aux lutteurs et lutteuses l'opportunité de décrocher des médailles dans deux des plus prestigieux événements de lutte.

La lutte fut un énorme succès aux Jeux Olympiques, où Mijian LOPEZ (CUB) est devenu le premier lutteur homme quadruple médaillé d'or olympique grâce à un nouveau titre en lutte gréco-romaine dans la catégorie de poids des 130kg. Le Japon a perpétué sa domination en lutte féminine avec quatre médailles d'or tandis que les USA récoltaient cinq médailles en lutte libre.

26 pays se sont emparés d'au moins une médaille aux Jeux Olympiques ; le Nigéria et Saint-Marin y ont obtenu les premières médailles olympiques de leur histoire, l'Allemagne, la Turquie et le Kirghizstan leurs premières médailles de lutte féminine.

Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) se sont finalement rencontrés à nouveau après trois ans - le premier s'est emparé de l'or en 97kg. Toujours en lutte libre, David TAYLOR (USA) a écrasé Hassan YAZDANI (IRI) pour l'or des 86kg et le jeune Gable STEVESON (USA) a soumis Geno PETRIASHVILI et Taha AKGUL (TUR) pour le titre des 125kg.

En lutte gréco-romaine, Cuba a décroché deux médailles d'or - en 60 et 130kg - tandis que Mohammadreza GERAEI (IRI) s'empare du titre des 67kg. Zhan BELENUIK (UKR), médaillé d'argent à Rio en 2016, obtient l'or à Tokyo et Musa EVLOEV (ROC) vainc Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale des 97kg.

Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN), Risako KAWAI (JPN) et Yukako KAWAI (JPN) s'empare toutes de l'or pour le Japon. Taymara MENSAH STOCK (USA) décroche le titre des 68kg et Aline Focken est championne olympique des 76kg. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) devient la première finaliste de l'histoire de son pays.

Une fois les athlètes rentrés du pays du soleil levant, la plupart sont repartis deux mois plus tard pour celui du soleil de minuit, où les attendait le championnat du monde d'Oslo, la capitale de la Norvège. Une fois de plus, des combats épiques prirent place ; la rivalité de Sadulaev et Snyder passa une étape supplémentaire, tout comme celle opposant Yazdani et Taylor, le premier obtenant la victoire en revanche de sa défaite en finale olympique.

Bien qu'ayant envoyé une équipe constituée de remplaçantes, le Japon s'est tout de même emparé du titre de lutte féminine avec la jeune Akari FUJINAMI (JPN) menant la charge et décrochant l'or des 53kg sans concéder un seul point en quatre combats. L'équipe US termine deuxième, et Gray décroche son sixième titre mondial, un record.

En lutte gréco-romaine, l'Iran et la Russie se sont emparés de la plupart des médailles, la Russie terminant première avec six points d'avance sur l'Iran.

Sadulaev et Geraei sont également devenus les premiers lutteurs de l'histoire à remporter des titres olympiques et mondiaux la même année en, respectivement, 97 et 67kg.

Le retour de la lutte

Le calendrier UWW par le Matteo Pellicone, un événement de séries de classement (ESC) tenu à Rome au mois de mars et suivi par le très attendu tournoi européen de qualification olympique de Budapest quelques semaines plus tard.

Le tournoi de Budapest fut le premier qualificatif pour les Jeux, retardés, suivi du qualificatif Afrique & Océanie, puis celui d'Asie au Kazakhstan. Deux championnats continentaux  - Asie et Europe - furent également organisés à Almaty et Varsovie.

Juste un mois avant les Jeux, l'action s'est déplacée à Sofia en Bulgarie, où l'UWW organisa avec succès le tournoi mondial de qualification olympique, la dernière chance des athlètes pour décrocher un billet pour Tokyo. L'Open de Pologne, en juin, permit enfin aux lutteurs d'engranger quelques points de classement - utiles à l'établissement des têtes de séries de Tokyo.

Les championnats d'Europe des U23 et des U15 ont pris place entre le qualificatif mondial et l'Open de Pologne, comme le championnat panaméricain senior organisé à Guatemala City. Après l'Open de Pologne furent organisés, en juin, les championnats panaméricains et d'Europe des U17 et des U20.

Les athlètes sont retournés à Budapest pour le championnat du monde des U17, premier championnat du monde organisés depuis celui des U23 d'octobre 2019 dans la même ville. L'équipe féminine US s'y est emparée d'une victoire historique tandis que la Russie dominait encore une fois la lutte libre et la lutte gréco-romaine.

Une semaine après les Jeux, Ufa, en Russie, acceuillait le championnat du monde des U20 ; 15 jours plus tard, c'était au tour d'Oslo pour le championnat du monde des seniors. Encore une fois l'équipe US de lutte féminine remportait le titre, en confirmation de leurs rapides progrès.

Le 31 octobre l'UWW tint son Congrès à Belgrade en Serbie, le premier depuis 2018. Le jour suivant la capitale serbe ouvrait ses portes au championnat du monde des U23. 22 compétitions, dont les Jeux Olympiques, furent organisées  en 2021.

L'équipe ukrainienne de lutte féminine s'est emparée du titre pour la première fois tandis que l'Iran et la Russie étaient engagés dans une époustouflante course au titre en lutte libre et en lutte gréco-romaine.

2021 aura également vu quelques stars se retirer du jeu, dont les frères Lorincz Viktor et Tamas en Hongrie, tous deux médaillés à Tokyo. Les plus grandes stars allemandes, Aline Focken et, en lutte gréco-romaine, Frank STABLER, ont également conclu leurs carrières sur des médailles de Tokyo.

Si des pays comme la Chine ou le Japon auront limité leur participation à certains tournois, d'autres ont réussi à envoyer des équipes complètes aux championnats mondiaux et continentaux, y compris dans les catégories d'âge U17, U20 et U23.

Cette année, UWW continuera ses efforts de retour à la normale dans l'accueil de ses événements tandis que les athlètes préparent un nouveau cycle olympique.