#WrestlePontevedra

Les lutteuses russes en tête ; la Hongrie et la Biélorussie sur leurs talons

By Eric Olanowski

PONTEVEDRA, Espagne (le 6 juin) – Daria KHVOSTOVA (RUS) et Ekaterina VERBINA (RUS) ont obtenu des victoires à l'arrachée lors de leurs finales respectives en 50 et 55kg. Grâce à elles la Russie maintient six points d'avance sur la Hongrie à la veille du dernier jour de la compétition de lutte féminine du championnat d'Europe des juniors.

Daria Khvostova a tardivement décroché un amené au sol et une ceinture de côté en pont pour remporter son combat 6-3 contre une autre championne d'Europe, Stefania PRICEPUTU (ROU). 

Après un échange d'amenés au sol en première période, Khvostova était menée sur critère à 2-2 par la médaillée mondiale de bronze des U23.

Le score était encore identique à 30 secondes de la fin, lorsque la Russe lança une tirade basse sur le genou de son adversaire et transforma son attaque en ceinture de côté en pont, prenant la tête 6-2. Khvostova a bien concédé une sortie de tapis mais remporte son second titre européen avec trois points d'avance - elle fut championne d'Europe des cadets à Stockholm en 2016 avec les 43kg.


Ekaterina VERBINA (RUS) a inscrit deux amenés au sol dans la dernière minute de la finale des 55kg et vainc Anna SZEL (HUN) 6-6. (Photo : Gabor Martin) 

En finale des 55kg, Ekaterina Verbina est revenue d'un déficit de quatre points dans la dernière minute du combat, dérobant le titre européen à Anna SZEL (HUN). 

Verbina a concédé deux sorties de tapis mais a obtenu deux points par un magnifique décalage avant, menant sur critères à l'entrée des trois dernières minutes. Son adversaire a cependant repris du poil de la bête, enchaînant un amené au sol et ceinture de côté en pont pour prendre la tête 6-2.

À 52 secondes de la cloche, Verbina, de nouveau en pleine capacité offensive, décoche plusieurs décalages avant pour reprendre la tête sur critères à 6-6  et conserve l'avantage jusqu'à la fin pour faire mieux que sa médaille de bronze de l'année passée. Elle remporte son deuxième titre européen junior et l'ajoute à celui obtenu dans la classe des cadets en 2017.

La troisième médaille russe du jour, de bronze cette fois, est celle obtenue par Marina SUROVTSEVA face à Greta CEPONYTE (LTU) par 8-2 en 76kg. 

Bernadett NAGY (HUN) vainc Kseniya DZIBUK (BLR) 3-0 lors de la finale des 76kg. (Photo : Gabor Martin)

La Hongrie et la Biélorussie talonnent la Russie
La Hongrie (76 points) et la Biélorussie (67 points) sont pour l'instant en seconde et troisième place du classement par équipe et talonnent les Russes. Chacune d'elle a obtenu une médaille d'or et une d'argent à la veille de la conclusion du championnat d'Europe des juniors.

La championne hongroise est Bernadett NAGY (HUN), la championne biélorusse Krystsina SAZYKINA (BLR). Nagy remporte le titre des 76kg par 3-0 sur Kseniya DZIBUK (BLR), et Sazykina celui des 59kg sur Erika BOGNAR (HUN) par 4-0. 

La lutte libre débute demain à 11 heures, les finales enchaînent à 18 heures.

RÉSULTATS

Équipes (J.4) 
OR - Russie (79 points)
ARGENT - Hongrie  (73 points)
BRONZE - Biélorussie (67 points)
4me - Ukraine (64 points)
5me - Turquie (52 points)

50kg 
OR - Daria KHVOSTOVA (RUS) df. Stefania PRICEPUTU (ROU), 6-3 
BRONZE - Taru Marketta VAINIONPAEAE (FIN) df. Emanuela LIUZZI (ITA), 5-3
BRONZE - Zehra DEMIRHAN (TUR) vs. Mariia VYNNYK (UKR)

55kg
OR  - Ekaterina VERBINA (RUS) df. Anna Hella SZEL (HUN), 6-6 
BRONZE - Sezen BELBEROVA (BUL) df. Mariana DRAGUTAN (MDA), 7-0
BRONZE - Patrycja GIL (POL) df. Darya SINKAVETS (BLR), par tombé

59kg 
OR - Krystsina SAZYKINA (BLR) df. Erika BOGNAR (HUN) , 4-0
BRONZE - Veronika RYABOVOLOVA (UKR) df. Kristina MIKHNEVA (RUS), 4-3 
BRONZE - Teresa LUMIA (ITA) df. Angelika MYTKOWSKA (POL), 9-1 

68kg 
OR – Tindra SJOEBERG (SWE) df. Kadriye AKSOY (TUR), par tombé 
BRONZE - Ewelina CIUNEK (POL) df. Johanna MEIER (GER), par tombé 
BRONZE - Khrystyna MALIAVKA (UKR) df. Marta OJEDA NAVARRO (ESP), 13-3 

76kg 
OR - Bernadett NAGY (HUN) df. Kseniya DZIBUK (BLR), 3-0 
BRONZE - Romana VOVCHAK (UKR) vs. Lilly SCHNEIDER (GER) 
BRONZE - Marina SUROVTSEVA (RUS) df. Greta CEPONYTE (LTU), 8-2 

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."