#WrestlePlovdiv

Les 'frères' Chkhikvadze mènent la Géorgie au titre de lutte gréco-romaine

By Vinay Siwach

PLOVDIV, Bulgarie (le 9 mars) -- Quand Diego et Giorgi CHKHIKVADZE (GEO) sont rentrés du championnat du monde junior d'Ufa, en Russie, l'année dernière, ils était déçus : tous deux avaient dû se contenter chacun d'une médaille d'argent après leurs défaites en finales.

Lors de ce retour en Géorgie, ils s'étaient promis qu'à la prochaine compétition, c'est l'or qu'ils ramèneraient à la maison.

Ils ont tenu leur promesse : ils ont remporté les médailles d'or des 67 et des 72kg au championnat d'Europe des U23 de Plovdiv.

“Nous avons gagné l'or ensemble au championnat d'Europe des juniors,” a déclaré Diego. “Nous avions obtenu l'argent à Ufa mais nous ne le voulions pas ici.”

La Géorgie affichait mercredi cinq finalistes, dans cinq catégories de poids, et trois sont montés au sommet du podium. L'Azerbaïdjan et la Hollande ont obtenu une médaille d'or chacune en fin de la compétition de lutte gréco-romaine du premier championnat continental de l'année.

“Au camp de Tbilisi avant le tournoi, nous nous sommes préparés vraiment dur,” a dit Sergo NINUA, l'entraîneur de l'équipe géorgienne. “Nous espérions plus de médailles mais quatre feront l'affaire pour l'instant.”

Ces quatre médailles d'or, ainsi que trois d'argent et de bronze, ont permis à la Géorgie de remporter le titre par équipe avec 183 points. La Turquie termine deuxième avec 156 points tandis que l'Azerbaïdjan est troisième avec 102 points.

Sans conteste, les deux victoires d'affilée des frères Chkhikvadze constituèrent l'événement de la soirée.

Diego CHKHIKVADZE (GEO)Diego CHKHIKVADZE (GEO), en rouge, a vaincu Kadir KAMAL (TUR) en finale des 67kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Diego, né à Batumi, a lancé les festivités en obtenant une difficile victoire sur Kadir KAMAL (TUR) par 3-2. Il a pris la tête sur une passivité de Kamal, enchaînant sur un amené au sol en demi-souplesse pour deux points.

En seconde période, Kamal obtint le premier point mais ne put rien tirer d'une ceinture en pont arrêtée à mi-course. Avec un score à 3-1 en faveur de Diego, Kamal réussit à obtenir une sortie de tapis sur un challenge déposé par la Turquie.

Kamal sortit le grand jeu pour tenter de marquer lors des dernières 24 secondes mais le score resta sur 3-2 et Diego put ajouter à ses deux titres européens juniors celui de champion d'Europe des U23 seniors.

“J'étais blessé à la cheville,” a commenté Chkhikvadze. “Je n'étais pas sûr de venir ici mais je voulais gagner la médaille d'or et ce fut une finale difficile ; je me sens bien d'avoir réussi.”

Giorgi CHKHIKVADZE (GEO)Giorgi CHKHIKVADZE (GEO), en bleu, projette Abdullah TOPRAK (TUR) pour deux points (Photo : UWW / Kostadin Andonov)

Giorgi était sur les traces de son frère, décrochant la seconde médaille d'or de la soirée pour la Géorgie, victoire également décrochée aux dépends d'un lutteur turc - Abdullah TOPRAK (TUR).

“La finale fut un combat fou parce que nous voulions tous les deux gagner,” a déclaré le jeune athlète de 21 ans ;“ça ressemblait plus à une bagarre qu'à autre chose parce qu'en lutte vous ne voulez rien laisser à votre adversaire.”

Inscrit en 72kg, Toprak fut considéré passif en première période et Giorgi obtint une projection depuis le par terre pour prendre la tête 3-0. Mais une position 2-en-1 vit Toprak prendre le dessus et ramener le score à 3-2.

Giorgi reprit cependant 3 points d'avance (5-2), après que Toprak a reçu son deuxième avertissement pour un coup dans l'oeil. Puis une attaque agressive avec la main ouverte résulta en un autre avertissement et deux points de pénalité.

Après la pause, Giorgi fut considéré passif et Toprak inscrivit une clé en pont, se retrouvant à deux points de son adveraire à 1'52 de la cloche sur un score de 7-5.

Les deux dernières minutes virent plusieurs avertissements donnés aux deux lutteurs par l'arbitre, mais le Géorgien tint bon jusqu'à la victoire.

“Ma catégorie de poids comptait 20 participants, y compris le champion du monde des U23 [Idris BAEV (GER)],” a commenté Giorgi. "C'est pourquoi cet or est un peu particulier.”

Giorgi, qui avait commencé la lutte à l'âge de six ans, a vaincu Baev mardi lors des quarts de finale sur un score de 9-3.

Lorsque les deux ont ensuite pris la pose pour être photographiés avec des enfants au stade Kolodrom de Plovdiv, il le firent en disant qu'ils n'étaient pas frères.

“Bien sûr, les gens croient que nous sommes frères,” dit Giorgi. “Quand les gens regardent des photos sur lesquelles nous sommes tous les deux, ils nous mettent des faux tags. Mais cela ne nous dérange pas parce que nous sommes meilleurs amis et c'est ok si on nous appelle frères.”

Giorgi KATSANASHVILI (GEO)Giorgi KATSANASHVILI (GEO) célèbre sa victoire en finale des 97kg (Photo : UWW / Kostadin Andonov)

La troisième médaille d'or géorgienne est celle des 97kg, obtenue par Giorgi KATSANASHVILI (GEO) sur Markus RAGGINGER (AUT) sur un score de 5-3.

Katsanashvili obtint un amené au sol en début de combat pour être mis en passivité un peu plus tard. Ragginger, à l'affût de la première médaille d'or autrichienne en U23, réussit à marquer du par terre et prendre ainsi la tête 3-2.

Mais, dès le début de la seconde période, ce fut son tour d'être mis en passivité et Katsanashvili passa devant, cette fois à 3-3 sur critères. Le Géorgien fut encore une fois mis en passivité mais son adversaire échoua à en tirer parti.

Mené sur critères, Ragginger tenta d'obtenir une sortie de tapis mais son mouvement donna à Katsanashvili l'occasion d'un facile amené au sol - et la victoire pour 5-3.

“C'est super pour nous que nous ayons remporté le titre par équipe en 2017, 2018, 2019 et maintenant 2022,” a commenté Ninua. “Comme nous sommes un petit pays, vous pouvez comprendre que nous soyons si contents.”

Seuls deux lutteurs ont empêché la Géorgie d'avoir une soirée parfaite.

Nihat MAMMADLILa victorieuse projection à quatre points de Nihat MAMMADLI (AZE), en bleu (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

En finale des 60kg, Nihat MAMMADLI (AZE) n'aura eu besoin que d'à peine deux minutes pour se défaire d'Irakli DZIMISTARISHVILI (GEO) par 9-0.

L'ancien champion du monde des cadets et champion d'Europe a fait preuve d'astuce, projetant deux fois son adversaire pour s'assurer la victoire. Il débuta par un amené au sol, suivi d'une grande projection pour deux points supplémentaires. Les arbitres ont indiqué une faute de jambe mais l'Azerbaïdjan a déposé un challenge qu'elle a remporté, augmentant l'avance de Mammadli à 4-0.

En seulement une minute et 37 secondes, il termine par une clé en pont mais cette fois, la faute de jambe est là. 36 secondes plus tard il concluait le combat sur une projection de grande amplitude pour quatre points.

Marcel STERKENBURG (NED)Marcel STERKENBURG (NED) célèbre sa victoire et médaille d'or de la catégorie des 82kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Le champion du monde junior Marcel STERKENBURG (NED) s'est également emparé de l'or, vainquant Beka GURULI (GEO) 6-2 lors des finales.

Après un lent démarrage compté pour passivité, Sterkenburg accéléra le tempo et juste avant la pause inscrivit une sortie de tapis.

Il menait 2-1 suite à une passivité de Guruli en seconde période mais échoua à obtenir quoi que ce soit du par terre. A 36 secondes de la cloche, Sterkenburg réussit une clé de tête pour quatre points. Résultat final : 6-1.

Son frère Tyrone, médaillé d'argent des 87kg lors des mondiaux juniors, est lui passé en 97kg, où il a obtenu une médaille de bronze.

En lutte féminine également, ce mercredi, la championne du monde Irina RINGACI (MDA) et la tenante du titre Anastasia NICHITA (MDA) ont atteint les finales des, respectivement, 68 et 59kg.

Gerogia

RESULTATS

Finales de lutte gréco-romaine

60kg
OR : Nihat MAMMADLI (AZE) df Irakli DZIMISTARISHVILI (GEO), 9-0

BRONZE: Vitalie ERIOMENCO (MDA) df Mukremin AKTAS (TUR), 6-4
BRONZE: Tigran MINASYAN (ARM) df Krisztian KECSKEMETI (HUN), 7-6

67kg
OR : Diego CHKHIKVADZE (GEO) df Kadir KAMAL (TUR), 3-2

BRONZE: Sahak HOVHANNISYAN (ARM) df Ignazio SANFILIPPO (ITA), 5-3
BRONZE: Niklas OEHLEN (SWE) df Konstantinas KESANIDI (LTU), 9-0

72kg
OR : Giorgi CHKHIKVADZE (GEO) df Abdullah TOPRAK (TUR), 7-5

BRONZE: Shant KHACHATRYAN (ARM) df Attila TOESMAGI (HUN), par tombé
BRONZE: Idris IBAEV (GER) df Haavard JOERGENSEN (NOR), 2-1

82kg
OR : Marcel STERKENBURG (NED) df Beka GURULI (GEO), 6-2

BRONZE: Semion BREKKELI (MDA) df Vasile COJOC (ROU), 1-1
BRONZE: Branko KOVACEVIC (SRB) df Erik LOESER (GER), 6-3

97kg
OR : Giorgi KATSANASHVILI (GEO) df Markus RAGGINGER (AUT), 5-3

BRONZE: Tyrone STERKENBURG (NED) df Marcus WORREN (NOR), 5-1
BRONZE: Mustafa OLGUN (TUR) df Richard KARELSON (EST), 9-0

WW Semifinals

50kg
OR : Szimonetta SZEKER (HUN) vs Emma LUTTENAUER (FRA)

SF 1: Szimonetta SZEKER (HUN) df Shahana NAZAROVA (AZE), par tombé
SF 2: Emma LUTTENAUER (FRA) df Zehra DEMIRHAN (TUR), 5-2

55kg
OR : Elnura MAMMADOVA (AZE) vs Andreea ANA (ROU)

SF 1: Elnura MAMMADOVA (AZE) df Mihaela SAMOIL (MDA), 11-4
SF 2: Andreea ANA (ROU) df Zeynep YETGIL (TUR), 2-1

59kg
OR : Magdalena GLODEK (POL) vs Anastasia NICHITA (MDA)

SF 1: Magdalena GLODEK (POL) df Morena DE VITA (ITA), 10-9
SF 2: Anastasia NICHITA (MDA) df Anna SZEL (HUN), par forfait pour blessure

68kg
OR : Irina RINGACI (MDA) vs Asli DEMIR (TUR)

SF 1: Irina RINGACI (MDA) df Sophia SCHAEFLE (GER), 10-0
SF 2: Asli DEMIR (TUR) df Nigar MIRZAZADA (AZE), pat tombé

76kg
OR : Bernadett NAGY (HUN) vs Kamile GAUCAITE (LTU)

SF 1: Bernadett NAGY (HUN) df Mehtap GULTEKIN (TUR), 11-0
SF 2: Kamile GAUCAITE (LTU) df Marion BYE (NOR), 3-0

L'année 2021 en revue : UWW reprend un calendrier presque normal ; les mondiaux et les Jeux Olympiques la même année

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 décembre) -- United World Wrestling, en 2020, a dû affronter un report après l'autre en conséquence de la pandémie de covid-19. Tous les tournois continentaux et mondiaux de qualification olympique furent annulés et aucun des championnats du monde d'aucune catégorie d'âge n'a pu avoir lieu.

En début d'année cependant, UWW a progressé dans l'accueil d'événements selon les directives sanitaires établies par le Comité international olympique et l'Organisation mondiale de la santé.

Tandis qu'en 2021 les projecteurs étaient braqués sur les Jeux Olympiques de Tokyo, UWW a réussi à organiser un calendrier presque complet dont le championnat du monde senior, un événement rare car les Jeux et les mondiaux ont été tenus la même année pour la première fois.

Juste après les Jeux de Tokyo du mois d'août dernier, le Président de l'UWW, M. Lalovic, s'est entretenu avec des officiels de la Fédération norvégienne de lutte pour prendre une décision finale quant à accueillir ou non le championnat du monde à Oslo au mois d'octobre.

La décision sans précédent, prise communément par les deux parties, d'accepter d'acceuillir le tournoi, a offert aux lutteurs et lutteuses l'opportunité de décrocher des médailles dans deux des plus prestigieux événements de lutte.

La lutte fut un énorme succès aux Jeux Olympiques, où Mijian LOPEZ (CUB) est devenu le premier lutteur homme quadruple médaillé d'or olympique grâce à un nouveau titre en lutte gréco-romaine dans la catégorie de poids des 130kg. Le Japon a perpétué sa domination en lutte féminine avec quatre médailles d'or tandis que les USA récoltaient cinq médailles en lutte libre.

26 pays se sont emparés d'au moins une médaille aux Jeux Olympiques ; le Nigéria et Saint-Marin y ont obtenu les premières médailles olympiques de leur histoire, l'Allemagne, la Turquie et le Kirghizstan leurs premières médailles de lutte féminine.

Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) se sont finalement rencontrés à nouveau après trois ans - le premier s'est emparé de l'or en 97kg. Toujours en lutte libre, David TAYLOR (USA) a écrasé Hassan YAZDANI (IRI) pour l'or des 86kg et le jeune Gable STEVESON (USA) a soumis Geno PETRIASHVILI et Taha AKGUL (TUR) pour le titre des 125kg.

En lutte gréco-romaine, Cuba a décroché deux médailles d'or - en 60 et 130kg - tandis que Mohammadreza GERAEI (IRI) s'empare du titre des 67kg. Zhan BELENUIK (UKR), médaillé d'argent à Rio en 2016, obtient l'or à Tokyo et Musa EVLOEV (ROC) vainc Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale des 97kg.

Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN), Risako KAWAI (JPN) et Yukako KAWAI (JPN) s'empare toutes de l'or pour le Japon. Taymara MENSAH STOCK (USA) décroche le titre des 68kg et Aline Focken est championne olympique des 76kg. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) devient la première finaliste de l'histoire de son pays.

Une fois les athlètes rentrés du pays du soleil levant, la plupart sont repartis deux mois plus tard pour celui du soleil de minuit, où les attendait le championnat du monde d'Oslo, la capitale de la Norvège. Une fois de plus, des combats épiques prirent place ; la rivalité de Sadulaev et Snyder passa une étape supplémentaire, tout comme celle opposant Yazdani et Taylor, le premier obtenant la victoire en revanche de sa défaite en finale olympique.

Bien qu'ayant envoyé une équipe constituée de remplaçantes, le Japon s'est tout de même emparé du titre de lutte féminine avec la jeune Akari FUJINAMI (JPN) menant la charge et décrochant l'or des 53kg sans concéder un seul point en quatre combats. L'équipe US termine deuxième, et Gray décroche son sixième titre mondial, un record.

En lutte gréco-romaine, l'Iran et la Russie se sont emparés de la plupart des médailles, la Russie terminant première avec six points d'avance sur l'Iran.

Sadulaev et Geraei sont également devenus les premiers lutteurs de l'histoire à remporter des titres olympiques et mondiaux la même année en, respectivement, 97 et 67kg.

Le retour de la lutte

Le calendrier UWW par le Matteo Pellicone, un événement de séries de classement (ESC) tenu à Rome au mois de mars et suivi par le très attendu tournoi européen de qualification olympique de Budapest quelques semaines plus tard.

Le tournoi de Budapest fut le premier qualificatif pour les Jeux, retardés, suivi du qualificatif Afrique & Océanie, puis celui d'Asie au Kazakhstan. Deux championnats continentaux  - Asie et Europe - furent également organisés à Almaty et Varsovie.

Juste un mois avant les Jeux, l'action s'est déplacée à Sofia en Bulgarie, où l'UWW organisa avec succès le tournoi mondial de qualification olympique, la dernière chance des athlètes pour décrocher un billet pour Tokyo. L'Open de Pologne, en juin, permit enfin aux lutteurs d'engranger quelques points de classement - utiles à l'établissement des têtes de séries de Tokyo.

Les championnats d'Europe des U23 et des U15 ont pris place entre le qualificatif mondial et l'Open de Pologne, comme le championnat panaméricain senior organisé à Guatemala City. Après l'Open de Pologne furent organisés, en juin, les championnats panaméricains et d'Europe des U17 et des U20.

Les athlètes sont retournés à Budapest pour le championnat du monde des U17, premier championnat du monde organisés depuis celui des U23 d'octobre 2019 dans la même ville. L'équipe féminine US s'y est emparée d'une victoire historique tandis que la Russie dominait encore une fois la lutte libre et la lutte gréco-romaine.

Une semaine après les Jeux, Ufa, en Russie, acceuillait le championnat du monde des U20 ; 15 jours plus tard, c'était au tour d'Oslo pour le championnat du monde des seniors. Encore une fois l'équipe US de lutte féminine remportait le titre, en confirmation de leurs rapides progrès.

Le 31 octobre l'UWW tint son Congrès à Belgrade en Serbie, le premier depuis 2018. Le jour suivant la capitale serbe ouvrait ses portes au championnat du monde des U23. 22 compétitions, dont les Jeux Olympiques, furent organisées  en 2021.

L'équipe ukrainienne de lutte féminine s'est emparée du titre pour la première fois tandis que l'Iran et la Russie étaient engagés dans une époustouflante course au titre en lutte libre et en lutte gréco-romaine.

2021 aura également vu quelques stars se retirer du jeu, dont les frères Lorincz Viktor et Tamas en Hongrie, tous deux médaillés à Tokyo. Les plus grandes stars allemandes, Aline Focken et, en lutte gréco-romaine, Frank STABLER, ont également conclu leurs carrières sur des médailles de Tokyo.

Si des pays comme la Chine ou le Japon auront limité leur participation à certains tournois, d'autres ont réussi à envoyer des équipes complètes aux championnats mondiaux et continentaux, y compris dans les catégories d'âge U17, U20 et U23.

Cette année, UWW continuera ses efforts de retour à la normale dans l'accueil de ses événements tandis que les athlètes préparent un nouveau cycle olympique.