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Les femmes dans le sport : Les entraîneurs commencent le programme WISH

By United World Wrestling Press

London, Angleterre (22 Août) – Women in Sport High-Performance Pathway (WISH) a donné le coup d'envoi de la première édition du programme le 23 mai.  WISH a été conçu pour donner aux femmes entraîneurs le potentiel et l'ambition d'accéder à des postes d'entraîneurs d'élite au sein de leur sport. Le programme est spécifiquement conçu pour aider les entraîneurs à développer les compétences spécifiques à leur sport, les compétences en leadership et leurs comportements et renforcer leur confiance en eux. United World Wrestling participe avec sept autres FI et est soutenue par la Solidarité Olympique, l'Université de Hertfordshire et Females Achieving Brilliance (FAB).

United World Wrestling a sélectionné trois entraîneurs pour participer à la première édition. Ces entraîneurs sont Martine DUGRENIER (CAN), Aline DA SILVA (BRA) et Carissa HOLLAND (AUS). Elles ont récemment eu l'occasion de participer à la session résidentielle à l'Université de Hertfordshire (14-20 août).  “Le programme WISH était réellement bien mené," a déclaré Carissa Holland. "Nous apprenons non seulement les qualités et les compétences de leadership mais j'ai aussi appris beaucoup à propos de moi-même (spécialement en sortant des récents Jeux du Commonwealth à Birmingham).”  

La session résidentielle était un évènement d'une semaine où les entraîneurs ont participé à des sessions de travail et participé à des activités d'apprentissage avec les 24 autres entraîneurs présents. Certains des points d'apprentissage clé comprenaient les compétences en leadership, la résolution créative de problème, la création de liens, l'état d'esprit, les conversations gênantes et la visualisation de l'avenir entre autres sujets.

WISH
Les participantes du programme WISH ensemble pour une photo. (Photo: United World Wrestling)

“La semaine résidentielle était formidable. Nous avons eu l'occasion de rencontrer des personnes formidables du monde entier et d'apprendre de personnes expérimentées et accomplies," a déclaré Aline da Silva. "C'était très inspirant. J'ai appris à assumer un rôle de leader, à responsabiliser les autres et à apprécier le voyage ! Je suis impatiente de voir où le programme va me conduire dans les 20 prochains mois,” a déclaré Martine Dugrenier. “La semaine a été plus que ce que j'attendais ; j'ai partagé beaucoup avec les entraîneurs et ai amélioré mes connaissances sur mon leadership. Je suis rentrée à la maison excitée à l'idée d'améliorer tout ce que j'ai appris là-bas et de maintenir les liens.”

Le rpogramme WISH est un programme de 21 mois.  Ces entraîneurs vont continuer à rencontrer l'équipe de direction de WISH et travailleront avec leur mentors en leadership et leurs mentors spécifiques au sport.  WISH était initialement piloté en tant que programme de haute performance d'entraîneur WSLA.

UWW a participé au programme pilote initial avec quatre entraîneurs. Après une expérience réussie, le programme WISH a été développé et et étendu pour inclure la participations de plus de fédérations internationales.  UWW a renouvelé sa participation à ce programme remarquable.

#WomensWrestling

Mariya Stadnik, en quête d'or olympique, confirme sa participation aux Jeux de Paris 2024

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 10 janvier) – Mariya STADNIK (AZE) a officiellement mis un terme aux rumeurs comme quoi elle serait prête de ranger ses chaussons de lutte en déclarant à United World Wrestling qu'elle continuera de lutter jusqu'aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Plusieurs annonces de retraites ont suivi les Jeux Olympiques de Tokyo et il fut considéré comme acquis par beaucoup que Stadnik, âgée de 33 ans et mère de deux enfants, mettrait un terme à sa carrière après sa médaille de bronze des JO de Tokyo – sa quatrième médaille olympique en autant de participations. Mais la neuf fois championne d'Europe (sept championnats et deux Jeux Européens) a étouffé les spéculations, déclarant qu'elle croit toujours en son potentiel et qu'elle maintient une passion dévorante pour la discipline.

“Je crois que tant que j'ai le désir de lutter, je dois exploiter tout mon potentiel,” a-t-elle commenté. “J'ai pris cette décision de continuer de lutter dès mon retour [de  Tokyo] chez moi. Tous les membres de ma famille et mes amis croient beaucoup en moi. Mon fils veux que je continue parce qu'il pense que je suis très forte.”

Stadnik, qui a obtenu un total de dix médailles mondiales et olympique et n'a concédé qu'autant de défaites depuis ses débuts au niveau senior lors du Grand Prix Golden de Bakou en 2008, est, avec Kaori ICHO (JPN) et Saori YOSHIDA (JPN), l'une des trois seules femmes de l'histoire des Jeux qui ont remporté quatre médailles olympiques.

Au cas où elle atteindrait le podium à Paris, elle deviendra la première lutteuse de l'histoire, hommes et femmes confondus, à remporter cinq médailles olympiques. De plus, si elle décroche cette médaille d'or depuis longtemps attendue, elle sera alors - et de loin - la championne olympique la plus âgée de l''histoire de la lutte féminine.

Icho, championne olympique à Rio à l'âge de 32 ans et deux mois, détient le record actuel. Stadnik aura, lors des Jeux de Paris, 35 ans et huit mois.

“J'adorerais avoir cinq médailles olympiques. Chaque médaille est une partie de l'histoire de ma vie ; c'est une partie de ma route. Il y a cinq anneaux olympiques, alors obtenir cinq médailles écrirait l'histoire."

Mais Stadnik, médaillée de bronze à Pékin et d'argent à Londres et à Rio, comprend que pour maintenir sa supériorité à son âge, elle doit écouter son corps et ne peut plus concourir autant qu'elle en avait l'habitude.

“Participer à quatre ou cinq tounois par année est parfait pour moi,” dit-elle. “Le seul problème qui puisse survenir avant d'aller à Paris est que j'ignore comment mon corps réagira à l'entraînement. J'ai quelque expérience que je dois utiliser correctement afin de compenser cette énergie que j'avais à 20 ans.”

Pour cette même raison, la championne du monde 2019 avait déjà limité sa participation aux compétitions dans le passé. En 2019 et 2021, elle n'a pris part qu'à deux compétitions chaque année, pour garder un corps sain et réduire les processus de perte de poids avant les compétitions. Bien qu'elle n'ait pas dit où elle montera sur les tapis la prochaine fois, elle est attendue au championnat d'Europe 2022 de Budapest en Hongrie, du 28 mars au 3 avril prochain.

Stadnik en résumé :
Jeux Olympiques : ????
Championnats du Monde :??????
Championnats d'Europe : ???????
Jeux Européens : ??