#YasarDogu

Les entrées du Yasar Dogu - lutte féminine

By Eric Olanowski

ISTANBUL, Turquie (le 11 juillet) --- L'événement de série de classement le plus attendu de l'année, le Yasar Dogu, est prévu du 11 au 14 juillet à Istanbul, et presque 150 lutteuses de 20 pays sont attendues dans la plus grande ville de Turquie. Le but est simple : empocher la plus grande quantité possible des points de série restants avant de rejoindre Noursultan au Kazakhstan pour le championnat du monde 2019.

Depuis le championnat du monde de Budapest, les athlètes ont engrangé des points dans l'espoir d'obtenir l'une des quarante places disponibles en tête de série du championnat du monde, quatre par catégorie. Le Yasar Dogu offre à ceux encore susceptibles d'obtenir une tête de série la dernière possibilité de la saison. 

Sur la route d'Istanbul, cinq lutteurs sont dors et déjà tête de série No.1. En tout 15 sont dans le top 4, ce qui laisse 25 places ouvertes. Bien qu'ils ne soient pas tous inscrits, 74 athlètes sont encore susceptibles de chiper sa place à un lutteur du top 4, à condition qu'ils décrochent une médaille d'or et que plus de vingts athlètes soient inscrits dans leur catégorie.

Les joutes débutent le 11 juillet et sont diffusées en direct sur www.unitedworldwrestling.org. 

50kg
Kseniya STANKEVICH (BLR)
Kamila BARBOSA VITO DA SILVA (BRA)
Natasha Irene Vera KRAMBLE (CAN)
Seema SEEMA (IND)
Maria Alexandra CIOCLEA (ROU)
Nadezhda SOKOLOVA (RUS)
Valeriya CHEPSARAKOVA (RUS)
Veronika GURSKAYA (RUS)
Sarra HAMDI (TUN)
Zehra DEMIRHAN (TUR)
Aynur ERGE (TUR)
Evin DEMIRHAN (TUR)
Dauletbike YAKHSHIMURATOVA (UZB)
Diyora AMONOVA (UZB)

53kg
Camila FAMA TRISTAO (BRA)
Diana Mary Helen WEICKER (CAN)
Luisa Elizabeth VALVERDE MELENDRES (ECU)
Nina HEMMER (GER)
Annika WENDLE( GER)
Ellen RIESTERER (GER)
Vinesh VINESH (IND)
Aigul NURALIM (KAZ)
Zhuldyz ESHIMOVA (KAZ)
Tatyana AKHMETOVA AMANZHOL (KAZ)
Silje Knutsen KIPPERNES (NOR)
Emilia Alina VUC (ROU)
Ekaterina POLESHCHUK (RUS)
Natalia MALYSHEVA (RUS)
Faten HAMMAMI (TUN)
Emine CATALOGLU (TUR)
Zeynep YETGIL (TUR)
Funda TUKENMEZ (TUR)
Liliya HORISHNA (UKR)
Iryna HUSYAK (UKR)


Odunayo ADEKUOROYE (NGR), classée quatrième mondiale des 57kg, luttera en 55kg au Yasar Dogu. (Photo : Kadir Caliskan). 

55kg
Zalina SIDAKOVA (BLR)
Samantha Leigh STEWART (CAN)
Zulfiya YAKHYAROVA (KAZ)
Marina SEDNEVA (KAZ)
Odunayo Folasade ADEKUOROYE (NGR)
Viktoriia VAULINA (RUS)
Bediha GUN (TUR)
Elvira KAMALOGLU (TUR)
Sinem KOROGLU (TUR)

57kg
Giullia RODRIGUES PENALBER DE OLIVEIRA (BRA)
Alexandria Rebekkah TOWN (CAN)
Lissette Alexandra ANTES CASTILLO (ECU)
Sandra PARUSZEWSKI (GER)
Elena Heike BRUGGER (GER)
Emese BARKA (HUN)
Pooja DHANDA (IND)
Altynay SATYLGAN (KAZ)
Emma TISSINA (KAZ)
Nazgul NURAKHAN (KAZ)
Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS)
Siwar BOUSETTA (TUN)
Eda TEKIN (TUR)
Mehlika OZTURK (TUR)
Ozge FINDIKCI (TUR)
Tetyana KIT (UKR)
Sevara ESHMURATOVA (UZB)
Nigora BAKIROVA (UZB)

59kg
Katsiaryna HANCHAR YANUSHKEVICH (BLR)
Kumari MANJU (IND)
Kateryna ZHYDACHEVSKA (ROU)
Emma JOHANSSON (SWE)
Sara Johanna LINDBORG (SWE)
Hatice Ece TEKIN (TUR)
Nurife DUMAN (TUR)
Elif YANIK (TUR)
Gulnora TOSHPULATOVA (UZB)

Championne aux Jeux Européens, Yuliia TKACH OSTAPCHUK (UKR) avait également remporté le Dan Kolov plus tôt dans l'année et vise un second titre en ESC. (Photo : Sachiko Hotaka)

62kg
Veranika IVANOVA (BLR)
Lais NUNES DE OLIVEIRA (BRA)
Luisa Helga Gerda NIEMESCH (GER)
Marianna SASTIN (HUN)
Sakshi MALIK (IND)
Ayaulym KASSYMOVA (KAZ)
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Aminat ADENIYI (NGR)
Anzhela FOMENKO (RUS)
Iuliia ALBOROVA (RUS)
Uliana TUKURENOVA (RUS)
Henna Katarina JOHANSSON (SWE)
Moa NYGREN (SWE)
Malin Johanna MATTSSON (SWE)
Asli TUGCU (TUR)
Cansu AKSOY (TUR)
Gamze Nur ADAKAN (TUR)
Ilona PROKOPEVNIUK (UKR)
Yuliia TKACH OSTAPCHUK (UKR)
Nabira ESENBAEVA (UZB)

65kg
Yuliana Vasileva YANEVA (BUL)
Aina TEMIRTASSOVA (KAZ)
Rimma RYSSAYEVA (KAZ)
Natalia FEDOSEEVA (RUS)
Ekaterina BALDANOVA (RUS)
Anna SHCHERBAKOVA (RUS)
Asli DEMIR (TUR)
Yagmur CAKMAK (TUR)
Sule KABAK (TUR)
Forrest Ann MOLINARI (USA)

68kg
Yauheniya ANDREICHYKAVA (BLR)
Maryia MAMASHUK (BLR)
Danielle Suzanne LAPPAGE (CAN)
Anna Carmen SCHELL (GER)
Nadine WEINAUGE (GER)
Maria SELMAIER (GER)
Divya KAKRAN (IND)
Yekaterina LARIONOVA (KAZ)
Irina KAZYULINA (KAZ)
Blessing OBORUDUDU (NGR)
Rihem AYARI (TUN)
Beste ALTUG (TUR)
Merve PUL (TUR)
Kadriye AKSOY (TUR)
Alina BEREZHNA STADNIK MAKHYNIA (UKR)
Bakhtigul BALTANIYAZOVA (UZB)

72kg
Anastasiya ZIMIANKOVA (BLR)
Alena STARODUBTSEVA (RUS)
Buse TOSUN (TUR)
Vahide Nur GOK (TUR)
Tugba KILIC (TUR)
Nilufar GADAEVA (UZB)

Classée troisième mondiale, Aline ROTTER FOCKEN (GER) vise sa quatrième médaille en ESC cette année. Si elle réussit, elle passera dans le top 2 du classement mondial des 76kg. (Photo : Gabor Martin)

76kg
Aline DA SILVA FERREIRA (BRA)
Erica Elizabeth WIEBE (CAN)
Aline ROTTER FOCKEN (GER)
Kiran KIRAN (IND)
Gulmaral YERKEBAYEVA (KAZ)
Elmira SYZDYKOVA (KAZ)
Iselin Maria Moen SOLHEIM (NOR)
Fanny Helene GRADIN (SWE)
Aysegul OZBEGE (TUR)
Yasemin ADAR (TUR)
Mehtap GULTEKIN( TUR)
Alla BELINSKA (UKR)

#development

Le Burundi accueille un camp d'entraînement et une compétition de Beach Wrestling

By United World Wrestling Press

MABAYI, Burundi (7 mars) --- Démarré en novembre 2021, pendant la période post-covidique, le DNSS de lutte au Burundi a connu sa phase terminale pendant la semaine du 25 février au 04 mars 2023.

En effet, plus d'un an après son démarrage, le DNSS a connu sa phase terminale du 25 février au 4 mars. Pour cette phase, l'United World Wrestling a envoyé deux experts, à savoir Vincent AKA, chargé de développement et Angel Pineda Rodriguez, expert en formation UWW, afin de continuer à soutenir la fédération burundaise de lutte pour un développement durable

Cette phase terminale, également évaluative, a débuté par une visite des structures de base à l'intérieur du pays. C'est ainsi que les deux experts ont pu visiter les clubs de Mabayi et de Gihanga. Cette visite de terrain a permis de constater que les clubs locaux ont fait l'effort de se constituer depuis l'architecture formelle soumise par la fédération nationale, à savoir un président, un trésorier, un secrétaire général, le tout avec la présence d'un technicien qui encadre les lutteurs. A l'inverse, le manque d'infrastructures reste un facteur limitant pour leur développement. Cependant, à Gihanga l'espoir demeure dans la mesure où il existe un jeune centre qu'il suffirait de restaurer. A l'instar de Gitega qui a pu utiliser sa maison des jeunes et la convertir en salle de lutte. Les maisons des jeunes représentent une réelle opportunité pour la mise en place de clubs de lutte (avec des tapis de lutte fabriqués localement). Comme le souligne Angel Pineda, Expert d'origine cubaine, "c'est ce qui se fait à Cuba, où l'on fait avec les moyens du bord pour trouver des solutions afin de permettre à nos lutteurs de s'entraîner en toute sécurité".

Lors de cette visite des clubs de l'intérieur, il est apparu que les clubs ont commencé à construire leur propre arène de Beach Wrestling, ce qui représente un pilier essentiel pour le développement. Parce que tout est facile à mettre en place, la Beach Wrestling ne nécessite que très peu de moyens. Cette phase a également permis de visiter les écoles partenaires du projet de lutte pour les jeunes filles.

Afin de consolider ce qui existe déjà, une réunion a été organisée avec tous les présidents et entraîneurs de clubs. Lors de cette réunion, l'accent a été mis sur le thème "Projet de structure de club". Cela a permis d'expliquer aux différents participants les étapes pour développer son club et d'aborder la démarche projet pour développer son club de lutte. L'objectif est de donner des outils à tous ceux qui veulent avancer en comprenant le concept de projet de club.

BRUDes lutteurs burundais sont assis ensemble dans le cercle de Beach Wrestling. (Photo: United World Wrestling)

Ce fut également l'occasion de faire le point avec la fédération sur l'impact du DNSS tout en envisageant les perspectives.

Parallèlement à la formation des dirigeants de clubs, pour permettre aux meilleurs lutteurs de vivre un entraînement intensif de haut niveau, un camp d'entraînement a été organisé au centre Olympafrica de Kanyosha, qui est devenu le centre de référence pour l'entraînement de l'équipe nationale de lutte. Il est à noter que c'est grâce à la rénovation de la salle polyvalente par la fondation Olympafrica qui permet à la fédération burundaise de lutte de réunir ses meilleurs lutteurs cadets, juniors et seniors en lutte olympique. Le tapis de lutte offert par United World Wrestling joue pleinement son rôle.

Lors de ce stage, deux lutteurs se sont distingués, il s'agit de Niyonkuru Lynca Gloria, dans la catégorie junior issue du club de Gitegat et de Nishimwe Yves également junior issu du club de Bururi.

Au cours de ce stage, les deux cadres de la fédération burundaise de lutte, Ntwari Patrice et Nduwayezu Silas ont profité de la présence des experts pour approfondir leurs notions en matière de planification, du processus de formation d'un lutteur de haut niveau. Ce partage d'expérience vise à leur donner les outils pour continuer la formation et la préparation des meilleurs lutteurs au Burundi.

Un tournoi de Beach Wrestling a été organisé par la fédération burundaise de lutte pour clôturer en beauté cette semaine riche en activités. La présence de la télévision nationale a permis de donner plus d'ampleur à cet événement et de promouvoir le beach wrestling qui a de belles perspectives devant lui.

Enfin, la Présidente du Comité National Olympique Burundais, Mme Lydia NSEKERA a beaucoup apprécié le DNSS de la lutte et a ajouté " nous utiliserons le DNSS de la lutte comme un exemple pour le DNSS d'autres sports ". Ella a également mentionné l'implication de United World Wrestling dans le développement de la lutte à travers la vision de son Président Nenad Lalovic de maintenir la lutte dans le giron olympique. Et de mentionner : " la lutte est aujourd'hui l'une des disciplines olympiques qui est impliquée dans son développement à travers ses programmes de développement et cela se voit sur le terrain ".