#Tokyo2020

L'Equateur et la Roumanie obtiennent des places olympiques tandis que la Corée du Nord se retire de Tokyo 2020

By United World Wrestling Press

La République populaire démocratique de Corée a officiellement annoncé qu'elle ne participerait pas aux Jeux Olympiques de Tokyo, permettant ainsi à l'Equateur et à la Roumanie d'obtenir des places supplémentaires.

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 15 juin) -- Des représentants officiels de la République populaire démocratique de Corée ont notifié United World Wrestling et le Comité international olympique qu'ils n'enverront pas de délégation aux Jeux Olympiques cette année.

En leur absence, les allocations olympiques déjà obtenues par la RPDC en lutte féminine 53 et 62kg doivent être réattribuées selon le système de qualification olympique de l'UWW ; elles iront ainsi à l'Equateur pour les 53kg, à la Roumanie pour les 62kg.

Pour l'Equateur, Luisa VALVERDE MELENDRES, qui avait fini septième au championnat du monde 2019 de Noursoultan, se voit donc sélectionnée puisqu'elle avait la prochaine meilleure place de la catégorie de poids des 53kg - grâce au retrait de la championne du monde PAK Yong Mi (PRK).

Et en 62kg, RIM Jong Sim (PRK), sixième au championnat du monde, laisse sa place à Kriszta INCZE (ROU) dans la même catégorie, car les lutteuses d'Ukraine et des Etats-Unis qui la précédaient au classement ont obtenu la qualification lors des tournois de qualification continentaux qui ont suivi 

La lutte aux Jeux Olympiques d'été 2020 est programmée pour le 1er août 2021 au Makuhari Messe de Tokyo.

#WomensWrestling

Mariya Stadnik, en quête d'or olympique, confirme sa participation aux Jeux de Paris 2024

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 10 janvier) – Mariya STADNIK (AZE) a officiellement mis un terme aux rumeurs comme quoi elle serait prête de ranger ses chaussons de lutte en déclarant à United World Wrestling qu'elle continuera de lutter jusqu'aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Plusieurs annonces de retraites ont suivi les Jeux Olympiques de Tokyo et il fut considéré comme acquis par beaucoup que Stadnik, âgée de 33 ans et mère de deux enfants, mettrait un terme à sa carrière après sa médaille de bronze des JO de Tokyo – sa quatrième médaille olympique en autant de participations. Mais la neuf fois championne d'Europe (sept championnats et deux Jeux Européens) a étouffé les spéculations, déclarant qu'elle croit toujours en son potentiel et qu'elle maintient une passion dévorante pour la discipline.

“Je crois que tant que j'ai le désir de lutter, je dois exploiter tout mon potentiel,” a-t-elle commenté. “J'ai pris cette décision de continuer de lutter dès mon retour [de  Tokyo] chez moi. Tous les membres de ma famille et mes amis croient beaucoup en moi. Mon fils veux que je continue parce qu'il pense que je suis très forte.”

Stadnik, qui a obtenu un total de dix médailles mondiales et olympique et n'a concédé qu'autant de défaites depuis ses débuts au niveau senior lors du Grand Prix Golden de Bakou en 2008, est, avec Kaori ICHO (JPN) et Saori YOSHIDA (JPN), l'une des trois seules femmes de l'histoire des Jeux qui ont remporté quatre médailles olympiques.

Au cas où elle atteindrait le podium à Paris, elle deviendra la première lutteuse de l'histoire, hommes et femmes confondus, à remporter cinq médailles olympiques. De plus, si elle décroche cette médaille d'or depuis longtemps attendue, elle sera alors - et de loin - la championne olympique la plus âgée de l''histoire de la lutte féminine.

Icho, championne olympique à Rio à l'âge de 32 ans et deux mois, détient le record actuel. Stadnik aura, lors des Jeux de Paris, 35 ans et huit mois.

“J'adorerais avoir cinq médailles olympiques. Chaque médaille est une partie de l'histoire de ma vie ; c'est une partie de ma route. Il y a cinq anneaux olympiques, alors obtenir cinq médailles écrirait l'histoire."

Mais Stadnik, médaillée de bronze à Pékin et d'argent à Londres et à Rio, comprend que pour maintenir sa supériorité à son âge, elle doit écouter son corps et ne peut plus concourir autant qu'elle en avait l'habitude.

“Participer à quatre ou cinq tounois par année est parfait pour moi,” dit-elle. “Le seul problème qui puisse survenir avant d'aller à Paris est que j'ignore comment mon corps réagira à l'entraînement. J'ai quelque expérience que je dois utiliser correctement afin de compenser cette énergie que j'avais à 20 ans.”

Pour cette même raison, la championne du monde 2019 avait déjà limité sa participation aux compétitions dans le passé. En 2019 et 2021, elle n'a pris part qu'à deux compétitions chaque année, pour garder un corps sain et réduire les processus de perte de poids avant les compétitions. Bien qu'elle n'ait pas dit où elle montera sur les tapis la prochaine fois, elle est attendue au championnat d'Europe 2022 de Budapest en Hongrie, du 28 mars au 3 avril prochain.

Stadnik en résumé :
Jeux Olympiques : ????
Championnats du Monde :??????
Championnats d'Europe : ???????
Jeux Européens : ??