Grappling

Le Grappling brille au Kazakhstan

By United World Wrestling Press

NOURSOULTAN, Kazakhstan (les 23 & 24 septembre) --- Des athlètes venus de 18 pays différents se sont retrouvés au Kazakhstan pour disputer, en équipe ou individuellement, le championnat du monde de Grappling GI et NO GI 2019. La compétition s'est déroulée au Barys Arena de Noursoultan et suivait les championnats du monde de lutte libre, de lutte gréco-romaine et de lutte féminine 2019. C'est la deuxième fois que le Kazakhstan accueille les championnats du monde de grappling GI et NO GI, cette fois en vue de l'approche des World Combat Games prévus à Noursoultan en 2021 et dont le grappling fait partie intégrante. 

Grappling Hommes NO GI

Dans la catégorie de poids des 62kg, Anthony Guy DE OLIVEIRA (FRA) a capté l'attention par l'expérience qu'il a démontrée dans ses positions et soumissions. Remportant son premier combat de qualification par 7-0, il a ensuite obtenu des victoires par soumission en quart et demi pour atteindre sa confrontation finale avec Magomedbek TEMEEV (RUS). Après un bref échange sur pieds, DE OLIVEIRA a faibli sur sa garde, donnant à TEMEEV (RUS) l'occasion de prendre la tête 2-0. Repoussant plusieurs changements agressifs de garde du Russe, DE OLIVEIRA a été capable de renverser la situation pour remonter à 2-2. Á l'approche de la cloche et grâce à une tentative de crochet de jambe, DE OLIVEIRA  a marqué un point supplémentaire.

 

Dmytro Baranov (UKR) fut une autre belle surprise des 62kg et repart avec la médaille de bronze. Après avoir échoué au premier tour contre DE OLIVEIRA (FRA) dans un remake de la finale du championnat d'Europe de cette année, Baranov (UKR) inscrit deux belles victoires par soumission et rejoint la troisième place du podium.

Gairbeg IBRAGIMOV (RUS) couronne sa course en tête en grappling NO GI Hommes dans la catégorie des 71kg par une victoire par décision technique à 15-0 en finale, obtenue par différents amenés au sol et changements de garde. Il avait marqué deux victoires par soumission sur ses adversaires géorgien et américain le premier jour de la compétition.

L'équipe de Russie a de nouveau prouvé qu'elle était la meilleure en plaçant un lutteur dans chacune des 8 finales et en repartant avec 7 médailles d'or et une d'argent, ainsi qu'avec le titre par équipe. L'équipe US place, elle, 4 lutteurs en combat de médaille et repart avec une seule médaille, d'argent, remportée par Carlos SOTO en 92kg.

Grappling Femmes NO GI

Zofia Maria SZAWERNOWSKA (POL) a affronté Kateryna SHAKALOVA (UKR) en finale des 58kg. SZAWERNOWSKA a rapidement pris la tête du combat 2-0, lançant une attaque pour contrôler son adversaire en cuillère. SHAKALOVA (UKR) s'est défendue mais s'est retrouvée prise dans un étranglement en triangle et de nouveau forcée en défense. SHAKALOVA a pu se libérer mais la cloche a sonné sur un score de 4-2.

 

 

En 64kg, Meshi ROSENFELD (ISR) complète une victoire par soumission sur Iuliia TORIANSKAIA (RUS) par 4-3. En garde active pendant le tournoi, elle inscrit trois victoires par soumission, 1 aux points et une par forfait. Iuliia TORIANSKAIA a rejoint la finale en faisant frapper le sol à son adversaire italienne lors de la demi-finale.

Rimma ANUFRIEVA TROPINA (RUS) se couronne du titre mondial des 71kg dans une victoire à l'arrachée. Menée par Magdalena Zofia LOSKA (POL) pendant la majeure partie du combat jusqu'à ce que LOSKA lance une clé de cheville. TROPINA s'est bien défendue, s'est extirpée et a enchaîné sur sa propre soumission, forçant son adversaire en hyper-extension du genou à 30 secondes de la cloche.

La Russie était encore en tête des équipes, avec trois lutteuses en finale. L'Ukraine est seconde avec deux athlètes. La France décroche une seconde médaille d'or de NO GI grâce à Claire France THEVENON en +71kg. 

Grappling Hommes GI

Anthony Guy DE OLIVEIRA (FRA) s'est de nouveau assuré la médaille d'or du grappling hommes GI 62kg face à Dmytro Baranov (UKR), qui l'avait précédemment vaincu en finale du championnat d'Europe cette année. À égalité 2-2 à trois minutes de la fin, DE OLIVEIRA a lancé un surpassé arrière et obtient un résultat de 5-2. Travaillant pour contrôler son adversaire en cuillère, il termine sur un étranglement et remporte son deuxième titre de la journée. Également en 62kg, le favori local Vladislav MUKHORTOV (KAZ) est revenu d'une défaite aux points en quart de finale pour soumettre son adversaire en combat pour la médaille de bronze.

Gairbeg IBRAGIMOV (RUS) s'est fait des frayeurs lors de sa finale contre Abdyldabek KEKENOV (KGZ) en 71kg. À égalité 2-2, KEKENOV (KGZ) est passé derrière IBRAGIMOV pour sécuriser une ceinture, forçant IBRAGIMOV à se protéger nuque et dos pour éviter de perdre 4 points. Remontant en position dessus dominante, la star russe a ensuite aligné 14 points et décroche sa seconde médaille d'or de la compétition.

Pour la troisième fois, l'équipe russe a placé le plus grand nombre de compétiteurs en finale, soit 5, suivie par les 3 athlètes de la Pologne. Abdurahmanhaji MURTAZALIEV a tout donné, en finale des 84kg, pour que le Kyrgyzstan se saisisse d'une médaille d'or.

 

 

Grappling Femmes GI

Zofia Maria SZAWERNOWSKA (POL) affrontait Barbara CARIANI (ITA) en finale de la catégorie des 58kg. SZAWERNOWSKA a choisi de retirer sa garde après une minute de travail. Pour éviter de perdre des points, CARIANI l'a forcée en tortue. Après un échange de soumissions par clés de jambe, SZAWERNOWSKA est passée derrière CARIANI débordée, prenant l'avantage 6-2 à 32 secondes de la fin. Une inversion de CARIANI a ramené le score à 6-4 avant la fin, laissant quand même SZAWERNOWSKA s'emparer du titre mondial après une série de 5 victoires.

Meshi ROSENFELD (ISR) a vaincu Irina GROMOVA (RUS) en finale des 64kg, et récolte sa seconde médaille d'or de la journée. ROSENFELD a retiré sa garde au début du combat, donnant 2 points à GROMOVA. Réussissant à ceinturer son adversaire, ROSENFELD a pris la tête 6-4, puis lancé un étranglement ; le combat semblait devoir s'arrêter là, mais GROMOVA a montré ce dont elle était capable en se défaisant de cette prise en ramenant le score à 7-4. Cette belle finale fut interrompue par la cloche.

11ème édition des Jeux des Îles de l'Océan Indien : 24 disciplines au programme

By United World Wrestling Press

Madagascar se prépare à accueillir l'édition 2023 des Jeux des Îles de l'Océan Indien. Aujourd'hui, le Comité des Jeux Internationaux (CJI) a annoncé que la lutte serait l'une des 24 disciplines représentées au calendrier des événements de la prochaine édition de ces Jeux des Îles.

Depuis le début de l'année 2020, l'UWW a écrit aux comités nationaux olympiques de Madagascar, des Comores, de l'Île Maurice et de la France - pour l'Île de la Réunion -, pour que la lutte soit inclue dans ces Jeux.

Ces Jeux faisant partie des tournois de développement régional de l'UWW pour les pays de taille réduite, ils leur offriront l'opportunité de participer à des compétitions majeures et ouvriront un passage pour leur participation à nos championnats internationaux. Cette compétition est entièrement financée par les gouvernenements et ministères des sports ; il est donc primordial que la lutte en fasse partie.

Le Président d'United World Wrestling, M. Lalovic, a déclaré : “Comme pour la lutte de plage aux Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026, nous devons offrir des opportunités et des compétitions qui reflètent les besoins des pays de taille réduite, notamment par le guidage et l'assistance de divers programmes de développement tels que proposés par la Commission de Développement et l'Assistance Technique de l'UWW.

Après plusieurs reports, la réunion du Comité International des Jeux (CIJ) a finalement eu lieu depuis hier et ce, jusqu’à ce jour au Novotel. La préparation des 11è Jeux des îles de l’Océan Indien en 2023 à Madagascar est au programme de cette réunion. Cinq îles sont présentes à Ivandry à savoir les représentants de l’île Maurice, les Seychelles, les Maldives, les Comores et Madagascar. La Réunion et Mayotte participent par visioconférence.

A un an et demi de l’événement, Madagascar affiche sa volonté d’organiser ce plus grand rendez-vous des sportifs des îles de l’Océan indien. « La question ne devrait plus se poser. La compétition aura bel et bien lieu au pays et l’Etat fera tout le nécessaire pour que la fête soit belle. C’était depuis la première réunion avortée en novembre 2020 causée par la pandémie de Covid-19 que Madagascar a affiché son engagement. Ce seront les 3es jeux organisés au pays après 1990 et 2007. De nombreuses infrastructures ont été construites ou en cours de construction comme les piscines olympiques, les gymnases qui seront achevés d’ici le mois de décembre 2022 », a fait savoir, Hawel Mamod’Ali, ministre de la Jeunesse et des sports. Le comité d’organisation des Jeux des îles a été officialisé, hier, présidé par le numéro un du sport malgache. Les différentes commissions seront mises en place et seront opérationnelles pour le bon déroulement des jeux.

Jeux décentralisés. 24 disciplines de compétition et 4 de démonstration seront au programme de ces 11è jeux des îles. Toutes les disciplines collectives à savoir le handball, le football, le rugby, le basketball et le volley-ball seront toutes au rendez-vous, une grande première. La lutte, la pétanque, le taekwondo et le karaté font leur retour. Le surf, le sport équestre, le beach-soccer, le basket 3×3, le kick-boxing et le tir à l’arc font leur entrée comme disciplines des jeux. Mais pour que la discipline soit réellement au programme, il faut l’engagement d’au moins trois pays. Ces jeux seront décentralisés et les autres régions ne seront pas en reste lors de cet évènement. « La compétition des disciplines collectives pourra se disputer dans les régions », a expliqué Siteny Randrianasoloniaiko, président du comité olympique malgache. Les représentants des différentes îles sont satisfaits de l’engagement de Madagascar en particulier pour l’organisation de cette réunion malgré le contexte sanitaire.

Pour voir la liste complète des 24 disciplines inclues dans le programme des Jeux des Îles de l'Océan Indien, vous pouvez vous rendre sur le site de Midi Madagasikara ici.