#WrestlePontevedra

Le Chelem de Susaki : La star japonaise est la première à remporter tous les titres mondiaux et olympiques

By Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (20 octobre) -- Yui SUSAKI (JPN) et l'histoire auront toujours Paris

Mais avant cela, la merveille japonaise a décidé de s'offrir tous les titres mondiaux que la lutte pouvait offrir.

Elle a participé aux championnats du monde U23 à Pontevedra en Espagne un mois après avoir remporté son troisième titre mondial senior. En luttant seulement pendant quatre minutes et 47 secondes dans quatre combats, Susaki a réalisé le 'Grand Chelem' de lutte – remportant tous les titres mondiaux et les Jeux Olympiques, devenant ainsi la première lutteuse à réaliser l'exploit.

“Je voulais prendre le titre U23 et devenir la première à réaliser le 'grand chelem',” a déclaré Susaki. “Je suis tellement heureuse d'y être parvenue.”

Après avoir remporté les titres mondiaux U17 de 2014 à 2016, Susaki a remporté ses premiers titres senior et U20 en 2017 et les Jeux Olympiques en 2021. Bien consciente que cette année est sa dernière chance de concourir au niveau U23, la championne olympique Susaki a abordé la compétition sans préoccupation et en est ressortie avec un autre record à son actif.

“Je l'ai toujours connu [le Grand Chelem]. Deux de mes prédécesseurs ont remporté quatre titres [du groupe d'âge],” a déclaré Susaki faisant référence à Haruna OKUNO (JPN) et Masako FURUICHI (JPN) “mais personne dans le monde de la lutte n'avait ajouté le cinquième titre [que Susaki a remporté en 2021]. Je voulais entrer dans l'histoire, donc j'allais définitivement m'inscrire cette année. Je savais que ce serait la première et la dernière fois [en U23].”

Yui SUSAKI (JPN)Yui SUSAKI (JPN) épingle Ankush PANGHAL (IND) en finale des 50kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

En fianle des 50kg, Susaki a lutté contre Ankush PANGHAL (IND) et a opté pour le double-leg. Panghal s'est battu pendant un cours instant et à même essayé de s'exposer pour marquer des points contre Susaki, ce qui n'était pas arrivé depuis trois ans.

Susaki a improvisé rapidement et a bloqué la jambe de Panghal en Figure 4 et a assuré la chute en une minute et 52 secondes pour créer l'histoire.

“Je voulais créer l'histoire, une nouvelle chose dans l'histoire et c'est un exploit que j'ai pu accomplir,” a-t-elle déclaré. “Je voulais graver mon nom dans l'histoire de la lutte.”

La lutte se souviendra d'elle comme l'une des lutteuses les plus dominantes de tous les temps, si ce n'est la plus dominantes. Pour certains, elle est forte alors que pour d'autres elle est techniquement solide. De nombreux lutteurs attribuent à Susaki sa connaissance du tapis.

Comme le leg lace qu'elle lance ou le armbar qu'elle utilise pour immobiliser son adversaire. Elle combinera cela avec le front chest wrap pour obtenir de gros points. Susaki n'attend pas l'erreur de son adversaire. Elle les punit à la première occasion qui se présente.

“Peu importe d'où vient l'adversaire, je veux surtout faire ma lutte et avant le match, je garde à l'esprit de donner tout ce que j'ai", a-t-elle déclaré après avoir remporté l'or jeudi..

C'est seulement sur le tapis. En dehors du tapis, elle ne perd jamais son sourire, saluant ses coéquipiers, ses fans et même ses collègues de lutte avec la même énergie. Rien ne la dérange, ou du moins elle le fait croire.

Mais il y a une photo d'elle aux Championnats du monde de Belgrade, alors qu'elle sort pour le combat pour la médaille d'or. Susaki salue joyeusement ses coéquipiers dans les tribunes, tandis que son adversaire attend sur le tapis avec un regard sévère.

Susaki a terminé le combat en une minute et 24 secondes avec un pin.

Yui SUSAKI (JPN)Yui SUSAKI (JPN) a remporté son premier titre mondial U23. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Mais il n'en a pas toujours été ainsi. Au début de sa carrière, elle était un peu plus humaine, ressentant la nervosité avant un grand combat ou montrant des émotions après une victoire tendue. Elle a même fait des erreurs sur le tapis. Jusqu'en 2018, Susaki était coupable de se mettre sur la défensive à la fin de la deuxième période ou de se faire contrer sur ses attaques double-leg.

Tout a changé après cette fameuse victoire 2-2 au Klippan Lady Open 2018 sur la quadruple médaillée olympique Mariya STADNIK (AZE). Susaki n'a jamais célébré comme elle l'a fait après avoir remporté ce combat sans importance, mais le plus emblématique de sa carrière.

Susaki, alors âgé de 17 ans, est entré dans ce tournoi en tant que championne du monde. Mais l'incarnation de la lutte des 50 kg était Stadnik, qui n'a pas participé aux Championnats du monde 2017. Susaki devait la battre pour être incontestée.

Stadnik menait 2-1 avec 50 secondes à jouer. Susaki a lancé une attaque en utilisant un front headlock avec seulement 13 secondes restantes au chronomètre. Stadnik a défendu un takedown mais Susaki l'a repoussé pour mener 2-2 sur critères. Elle a gagné et a pénétré un nouveau territoire. Elle était la nouvelle star.

Cette défaite a brisé Stadnik. Elle n'a jamais marqué un seul point sur Susaki lors de leurs futures rencontres.

En dehors de Stadnik, SUN Yanan (CHN) est une autre lutteuse qui a inquiété Susaki. Lors de leur première rencontre aux Championnats d'Asie 2017, Sun l'a assommée avec un headlock avant, puis à la Coupe du monde 2017, elle a failli l'emporter avant que Susaki ne tienne bon pour une victoire 4-2.

Le combat de 2019 à la Coupe du monde était plus serré encore. Susaki l'emporte 3-2, mais c'est la dernière fois qu'elle a permis à l'une de ses adversaires de l'inquiéter. Elle a humilié Sun 11-0 en deux minutes lors de la finale olympique à Tokyo pour remporter l'or, une médaille qui a atterri sur les genoux de Susaki après un drame et l'aide de ses rivales, notamment Sun et Stadnik.

Après avoir battu la championne olympique de Rio 2016, Eri TOSAKA (JPN), Susaki était la favorite pour les Jeux olympiques de Tokyo. Mais Yuki IRIE (JPN) avait d'autres idées.

Depuis le lycée, Susaki n'a perdu que trois fois - les trois défaites contre Irie. L'une de ces défaites a eu lieu lors des éliminatoires des Championnats du monde 2019, qui constituaient la première étape de qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo. Les espoirs de Susaki ont été anéantis car tout ce dont Irie avait besoin était de remporter une médaille chez les 50 kg à Nursultan, au Kazakhstan. Étant donné la domination du Japon chez les 50 kg, il était évident qu'Irie en remporterait une.

Mais le destin a voulu qu'Irie subisse une défaite 13-12 contre Sun en quart de finale avant que Stadnik ne batte Sun en demi-finale, éliminant ainsi Irie. C'était la bouée de sauvetage de Susaki. Elle s'est qualifiée pour les Jeux olympiques lors des qualifications olympiques asiatiques à Almaty, au Kazakhstan, et le reste appartient à l'histoire.

Elle a fait ses débuts lors des Championnats du monde U17 en 2014, et depuis lors, Susaki a un record international de 72-0, avec seulement 10 de ces combats qui ont duré les six minutes complètes. Au total, sur un total de 406 minutes [72 combats], Susaki a passé environ 190 minutes sur le tapis, soit moins de la moitié du temps complet.

Son premier combat de six minutes a eu lieu lors du prestigieux Grand Prix Ivan Yarigiun en 2017, qui a constitué ses débuts internationaux senior. L'ancienne championne européenne Valeria CHEPSARAKOVA (RWF) a réussi à la tenir à distance mais n'a pas pu l'empêcher de s'imposer 6-0.

Susaki, alors âgée de 16 ans, avait déjà remporté trois médailles d'or mondiales U17 et n'avait toujours pas concédé de point en 17 combats. Elle allait étendre ce record à 21 combats avant qu'Anna LUKASIAK (POL) ne marque quatre points sur elle lors du Klippan Lady Open en 2017.

Mais dans ses 72 combats, Susaki a marqué 663 points [dont 10 tombés] et n'a concédé que 27 points. La dernière fois que cela s'est produit, c'était à la Coupe du monde de Narita, au Japon, lorsque Sun a réussi un takedown qui a mis fin à une série de 125-0 pour Susaki.

Depuis vendredi, Susaki est sur une série de 158-0 et a la possibilité de la prolonger l'année prochaine.

Alors que pour la plupart des lutteurs la saison est pratiquement terminée, pour la plupart des lutteurs japonais, le mois de décembre apporte la Coupe de l'Empereur. Le tournoi de cette année servira de première qualification pour les championnats du monde de 2023 qui offrent des quotas pour les Jeux olympiques de Paris de 2024.

L'histoire de Susaki et de ses difficultés à se qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo est bien documentée, et elle ne veut pas répéter la même chose pour Paris.

“Pour moi, les Jeux olympiques de Paris sont un tournoi spécial", a-t-elle déclaré. "Je veux voir à quoi ressemble le paysage quand on gagne une deuxième médaille d'or olympique. Je veux savoir quelle est la vue spectaculaire. Je suis impatiente de voir cela. Et lorsque je suis devenue championne du monde senior pour la première fois, c'était à Paris. Je sens que j'ai un destin avec les Jeux olympiques de Paris."

Tatiana RENTERIA (COL)Tatiana RENTERIA (COL) est devenue la toute première championne du monde U23 de Colombie. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

La Colombie remporte sa première médaille d'or chez les moins de 23 ans

L'histoire s'est poursuivie à Pontevedra, où Tatiana RENTERIA (COL) est devenue la toute première championne du monde U23 de Colombie après avoir battu Dymond GUILFORD (USA), 2-1, en finale des 76 kg.

Renteria, médaillée d'argent, avait perdu la finale l'année dernière contre Aiperi MEDET KYZY (KGZ) mais a remporté l'or cette année avec une victoire qui a enthousiasmé la foule locale.

Dans la première période, elle a été appelée passive et Guilford menait 1-0 à la pause. Guilford s'est lancée dans la deuxième période et a fait tomber Tenteria pour un takedown. Cependant, la Colombienne a réussi à ne pas toucher ses genoux pour éviter de donner des points.

Et lorsque Guilford exerçait plus de pression, Renteria a sauté et a forcé Guilford sur son dos, lui donnant deux points et une avance de 2-1 qu'elle a maintenue jusqu'à la fin.

“L'année dernière, j'ai remporté l'argent, alors je devais faire un pas en avant et ramener l'or à la maison", a déclaré Renteria. "C'était une finale difficile.”

En 68kg, Nesrin BAS (TUR) a battu Naruha MATSUYUKI (JPN), 8-0, en finale pour remporter le troisième titre mondial U23 de la Turquie en lutte féminine.

Alors que Matsuyuki a commencé sur une bonne note, c'est Bas qui a contrôlé le combat la plupart du temps et qui a finalement brisé Matsuyuki avec son rythme élevé.

Outre Susaki, le Japon a remporté deux autres médailles d'or : la championne du monde U20 Moe KIYOOKA (JPN) a battu Mihaela SAMOIL (MDA), 13-0, en finale des 55 kg, tandis que Himeka TOKUHARA (JPN), qui participait à ses premiers Championnats du monde, a tenu tête à Magdalena GLODEK (POL), 3-2, pour remporter l'or chez les 59 kg.

Nonoka OZAKI (JPN)Nonoka OZAKI (JPN) a battu la championne en titre Ana GODINEZ (CAN) dans la demi-finale des 62kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Le Japon a déjà remporté le titre par équipe, mais les championnes du monde senior Nonoka OZAKI (JPN) et Miwa MORIKAWA (JPN) lutteront pour l'or dans les catégories 62 kg et 68 kg respectivement.

L'ancienne championne du monde senior et U23 Haruna OKUNO (JPN) sera à la recherche de son troisième titre mondial U23 vendredi. Elle a atteint la finale des 53 kg contre la championne en titre Lucia YEPEZ (ECU).

En 57 kg, Sae NANJO (JPN) cherchera à ajouter à son précédent titre mondial U23 en affrontant Patrycja GIL (POL) dans le combat pour la médaille d'or..

La seule finale de vendredi qui ne comporte pas de Japonaise est celle des 72 kg, où la championne du monde senior Amit ELOR (USA) a atteint le combat pour la médaille d'or contre la championne d'Europe U23 Wiktoria CHOLUJ (POL).

Si elle gagne vendredi, Elor rejoindra le club sélect des lutteuses ayant remporté des titres mondiaux aux niveaux U17, U20, U23 et senior.

Ozaki rejoindra également le club en remportant l'or dans la catégorie des 62 kg tandis que Okuno a été la première lutteuse à remporter des titres mondiaux à quatre niveaux différents.

La lutte libre débutera dans cinq catégories de poids - 57kg, 65kg, 70kg, 79kg et 97kg.

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RESULTATS

50kg
OR : Yui SUSAKI (JPN) df. ANKUSH (IND), via tombé

BRONZE : Nada MOHAMED (EGY) df. Lisa ERSEL (GER), 4-2
BRONZE : Sarra HAMDI (TUN) df. Emanuela LIUZZI (ITA), 8-5

55kg
OR : Moe KIYOOKA (JPN) df. Mihaela SAMOIL (MDA), 13-0

BRONZE : Alisha HOWK (USA) df. Ahinsa FERNANDO (SRI), 13-5
BRONZE : Elvira KAMALOGLU (TUR) df. Virginie KAZE (CAN), 8-4

59kg
OR : Himeka TOKUHARA (JPN) df. Magdalena GLODEK (POL), 3-2

BRONZE : Solomiia VYNNYK (UKR) df. Lexie BASHAM (USA), 10-0
BRONZE : Mansi AHLAWAT (IND) df. Ramina MAMEDOVA (LAT), sur blessure

68kg
OR : Nesrin BAS (TUR) df. Naruha MATSUYUKI (JPN), 8-0

BRONZE: Irina RINGACI (MDA) df. Sienna RAMIREZ (USA), via tombé
BRONZE: Manola SKOBELSKA (UKR) df Noemi SZABADOS (HUN), 6-2

76kg
OR : Tatiana RENTERIA (COL) df. Dymond GUILFORD (USA), 2-1

BRONZE : Anastasiya ALPYEYEVA (UKR) df. Mehtap GULTEKIN (TUR), via tombé
BRONZE : Yasuha MATSUYUKI (JPN) df. Inkara ZHANATAYEVA (KAZ), 7-0

Demi-finales

53kg
OR : Haruna OKUNO (JPN) vs. Lucia YEPEZ (ECU)

DF 1 : Haruna OKUNO (JPN) df. Felicity TAYLOR (USA), 9-1
DF 2 : Lucia YEPEZ (ECU) df. Zeynep YETGIL (TUR), 10-0

57kg
OR : Sae NANJO (JPN) vs. Patrycja GIL (POL)

DF 1 : Sae NANJO (JPN) df. Siwar BOUSETA (TUN), via tombé
DF 2 : Patrycja GIL (POL) df. Laura ALMAGANBETOVA (KAZ), via tombé

62kg
OR : Nonoka OZAKI (JPN) vs. Iryna BONDAR (UKR)

DF 1 : Nonoka OZAKI (JPN) df. Ana GODINEZ (CAN), 10-0
DF 2 : Iryna BONDAR (UKR) df. Astrid MONTERO (VEN), 10-0

65kg
OR : Miwa MORIKAWA (JPN) vs. Nigar MIRZAZADA (AZE)

DF 1 : Miwa MORIKAWA (JPN) df. Kateryna ZELENYKH (UKR), 6-2 
DF 2 : Nigar MIRZAZADA (AZE) df. Elena ESPOSITO (ITA), 3-2

72kg
OR : Amit ELOR (USA) vs. Wiktoria CHOLUJ (POL)

DF 1 : Amit ELOR (USA) df. Maria NITU (ROU), via tombé 
DF 2 : Wiktoria CHOLUJ (POL) df. Sumire NIIKURA (JPN), 3-1

#WrestleAstana

Liste des participants aux Championnats d'Asie

By Eric Olanowski & Vinay Siwach

ASTANA, Kazakhstan (27 mars) -- Le cycle de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris débutera officiellement avec les Championnats d'Asie. Astana accueillera les championnats continentaux du 9 au 14 avril et les nations qui participeront à Astana seront éligibles pour participer aux Championnats du Monde en septembre, première épreuve de qualification pour Paris 2024.

La Chine, l'Inde, le Japon et le Kazakhstan sont les quatre nations avec 30 inscrits ce qui signifie que ces pays seront autorisés à qualifier 30 lutteurs aux Championnats du monde également. l'Iran a une équipe complète en libre et en gréco-romaine.

En lutte libre, l'Iran sera favori pour porter le trophée par équipe mais le Kazakhstan et l'Inde seront ses plus grands défis, particulièrement avec l'avantage d'être à domicile du premier. Le Kirgizstan a également une forte équipe en libre.

En lutte féminine, le Japon amène une équipe variée avec la championne en titre Akari FUJINAMI (JPN) en tête. La championne du monde Nonoka OZAKI (JPN), la championne du monde 2021 Remina YOSHIMOTO (JPN) et Sae NANJO (JPN) font aussi parties de l'équipe.

Mais la Chine, revenant aux championnats d'Asie après quatre ans d'absence, aura à coeur de marquer les esprits après avoir terminée deuxième derrière le Japon dans la course par équipe aux championnats du monde. La médaillée olympique d'argent Qianyu PANG (CHN) luttera en 55kg tandis que la médaillée mondiale d'argent Jia LONG (CHN) est en 65kg.

En lutte gréco-romaine, l'Iran amène une solide équipe avec le médaillé mondial d'argent Amin MIRZAZADEH (IRI) en tête. Alors que l'équipe est jeune, elle possède encore des poids lourds comme Poya DAD MARZ (IRI), Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI) et d'autres médaillés mondiaux U23.

Le Kirgizstan verra les champions du monde Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) et Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) monter sur le tapis à Astana. Hansu RYU (KOR) et Hyeonwoo KIM (KOR) seront aussi présents dans le tournoi.

Rahman AMOUZAD (IRI)Le champion d'Asie et du monde Rahman AMOUZAD (IRI), à droite, luttera en 65kg. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Lutte libre

57kg
Wanhao ZOU (CHN)
AMAN (IND)
Alireza SARLAK (IRI)
Rikuto ARAI (JPN)
Rakhat KALZHAN (KAZ)
Almaz SMANBEKOV (KGZ)
Sunggwon KIM (KOR)
Zanabazar ZANDANBUD (MGL)
Muhammad BILAL (PAK)
Ali M M ABURUMAILA (PLE)
Ekanayaka MUDIYANSELAGE (SRI)
Sunatullo BOBOEV (TJK)
Nodirjon SAFAROV (UZB)

61kg
Minghu LIU (CHN)
PANKAJ (IND)
Yasin REZAEI (IRI)
Kodai OGAWA (JPN)
Nurbolat ABDUALIYEV (KAZ)
Taiyrbek ZHUMASHBEK UULU (KGZ)
Hyeonsik SONG (KOR)
Ali ALMOHAINI (KUW)
Tuvshintulga TUMENBILEG (MGL)
Eddy BIN KHIDZER (SGP)
Muhamad IKROMOV (TJK)
Myrat HOJANEPESOV (TKM)
Ibrahim GUZAN (YEM)
Sardor RUZIMOV (UZB)

65kg
Shaohua YUAN (CHN)
Anuj KUMAR (IND)
Rahman AMOUZAD (IRI)
Mohammed KAREEM (IRQ)
Ryoma ANRAKU (JPN)
Sanzhar MUKHTAR (KAZ)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Changsu KIM (KOR)
Tulga TUMUR OCHIR (MGL)
Zi Xyan LIM (SGP)
Divoshan CHARLES FERNANDO (SRI)
Ahmad DIRKI (SYR)
Abdulmazhid KUDIEV (TJK)
Gurbanmuhammet CHARYYEV (TKM)
Umidjon JALOLOV (UZB)

70kg
Agudamu AGUDAMU (CHN)
Mulaym YADAV (IND)
Morteza GHIASI CHEKA (IRI)
Ali AL OBAIDI (IRQ)
Orts ISAKOV (JOR)
Yoshinosuke AOYAGI (JPN)
Sanzhar DOSZHANOV (KAZ)
Orozobek TOKTOMAMBETOV (KGZ)
Suhyeon PARK (KOR)
Mohammed ABDULKAREEM (KUW)
Khanburged GANKHUYAG (MGL)
Inayat ULLAH (PAK)
Mohamed BIN ABDULLAH (SGP)
Karuna PELI GEDARA (SRI)
Mustafo AKHMEDOV (TJK)
Perman HOMMADOV (TKM)
Zafarbek OTAKHONOV (UZB)

74kg
Magomedrasul ASLUEV (BRN)
Shengsong XIA (CHN)
YASH (IND)
Hossein ABOUZARIPASHKOLAEI (IRI)
Erzo ISAKOV (JOR)
Kirin KINOSHITA (JPN)
Darkhan YESSENGALI (KAZ)
Adilet ZHAPARKULOV (KGZ)
Byungmin GONG (KOR)
Suldkhuu OLONBAYAR (MGL)
Abdullrahman IBRAHIM (QAT)
Hong LOU (SGP)
Udayantha FERNANDO (SRI)
Magomet EVLOEV (TJK)
Jumadurdy MAMISHOV (TKM)
Jafar CHULIBOYEV (UZB)

79kg
Khidir SAIPUDINOV (BRN)
Peilong LI (CHN)
DEEPAK (IND)
Amirhossein KAVOUSI (IRI)
Yajuro YAMASAKI (JPN)
Bolat SAKAYEV (KAZ)
Adilet MARATBAEV (KGZ)
Gunwoo LEE (KOR)
Byambadorj BAT ERDENE (MGL)
Shuhrat BOZOROV (TJK)
Vepa HEMENEKOV (TKM)
Bekzod ABDURAKHMONOV (UZB)

86kg
Zushen LIN (CHN)
Jointy KUMAR (IND)
Alireza KARIMI (IRI)
Mustafa AL OBAIDI (IRQ)
Zaid SHISHANI (JOR)
Hayato ISHIGURO (JPN)
Azamat DAULETBEKOV (KAZ)
Nurtilek KARYPBAEV (KGZ)
Gwanuk KIM (KOR)
Bat Erdene BYAMBASUREN (MGL)
Noman ZAKA (PAK)
Weng CHOW (SGP)
Dovletmyrat ORAZGYLYJOV (TKM)
Bobur ISLOMOV (UZB)

92kg
Magomed SHARIPOV (BRN)
Xiao SUN (CHN)
Deepak PUNIA (IND)
Arashk MOHEBI (IRI)
Issa AL OBAIDI (IRQ)
Abdul ABUIDAIJ (JOR)
Arash YOSHIDA (JPN)
Rizabek AITMUKHAN (KAZ)
Mirlan CHYNYBEKOV (KGZ)
Woomin JANG (KOR)
Gankhuyag GANBAATAR (MGL)
Ajiniyaz SAPARNIYAZOV (UZB)

97kg
Akhmed TAZHUDINOV (BRN)
Awusayiman HABILA (CHN)
DEEPAK (IND)
Mojtaba GOLEIJ (IRI)
Takashi ISHIGURO (JPN)
Bekzat URKIMBAY (KAZ)
Arslanbek TURDUBEKOV (KGZ)
Juhwan SEO (KOR)
Ulziisaikhan BAASANTSOGT (MGL)
Shatlyk HEMELYAYEV (TKM)
Makhsud VEYSALOV (UZB)

125kg
Zhiwei DENG (CHN)
Anirudh KUMAR (IND)
Amirreza MASOUMI VALADI (IRI)
Ahmed AL JAMIE (IRQ)
Taiki YAMAMOTO (JPN)
Yusup BATIRMURZAEV (KAZ)
Muzafar ZHAPPUEV (KGZ)
Yeihyun JUNG (KOR)
Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL)
Omar SAREM (SYR)
Zyyamuhammet SAPAROV (TKM)
Sardorbek KHOLMATOV (UZB)

Nonoka OZAKI (JPN)Nonoka OZAKI (JPN) et Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) renouvelleront leur rivalité à Astana. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Lutte féminine

50kg
Ziqi FENG (CHN)
NEELAM (IND)
Remina YOSHIMOTO (JPN)
Ellada MAKHYADDINOVA (KAZ)
Miran CHEON (KOR)
Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL)
Lachyn ANNAMURADOVA (TKM)
Yi Jing CHEN (TPE)
Jasmina IMMAEVA (UZB)
Thi Xuan NGUYEN (VIE)

53kg
Li DENG (CHN)
ANTIM (IND)
Akari FUJINAMI (JPN)
Altyn SHAGAYEVA (KAZ)
Hyunyoung OH (KOR)
Bolortuya BAT OCHIR (MGL)
Hsiao LIM (SGP)
Ahinsa PORUTHOTAGE (SRI)
Meng Hsuan HSIEH (TPE)
Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB)
Thi Dao BUI (VIE)

55kg
Qianyu PANG (CHN)
SITO (IND)
Rino KATAOKA (JPN)
Marina SEDNEVA (KAZ)
Aruuke KADYRBEK KYZY (KGZ)
Otgontuya CHINBOLD (MGL)
Shokhida AKHMEDOVA (UZB)
Thi NGUYEN (VIE)

57kg
Qi ZHANG (CHN)
ANSHU (IND)
Sae NANJO (JPN)
Nilufar RAIMOVA (KAZ)
Bermet NURIDIN KYZY (KGZ)
Youngjin KWON (KOR)
Erdenesuvd BAT ERDENE (MGL)
Danielle LIM (SGP)
Yu Han CHENG (TPE)
Laylokhon SOBIROVA (UZB)​​​​​​
Thi Anh TRAN (VIE)

59kg
ZHUOMALAGA (CHN)
SARITA (IND)
Yui SAKANO (JPN)
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Kalmira BILIMBEKOVA (KGZ)
Bolortuya KHURELKHUU (MGL)
Sarbinaz JIENBAEVA (UZB)

62kg
Xiaojuan LUO (CHN)
SONAM (IND)
Nonoka OZAKI (JPN)
Irina KUZNETSOVA (KAZ)
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Subeen JO (KOR)
Orkhon PUREVDORJ (MGL)
Sachini WERADUWAGE (SRI)
Hsin Ping PAI (TPE)
Dilfuza AIMBETOVA (UZB)
Anh Tuyet TRAN (VIE)

65kg
Jia LONG (CHN)
MANISHA (IND)
Mahiro YOSHITAKE (JPN)
Albina KAIRGELDINOVA (KAZ)
Dilnaz SAZANOVA (KGZ)
Shoovdor BAATARJAV (MGL)
Nadeesha PERERA (SRI)
Ariukhan JUMABAEVA (UZB)

68kg
Feng ZHOU (CHN)
NISHA (IND)
Ami ISHII (JPN)
Yelena SHALYGINA (KAZ)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Minji HA (KOR)
Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL)
Deepthika KUMARASINGHE (SRI)
Oguljan EGEMBERDIYEVA (TKM)
Dieu Thuong LAI (VIE)
Firuza ESENBAEVA (UZB)

72kg
QIANDEGENCHAGAN (CHN)
REETIKA (IND)
Sumire NIIKURA (JPN)
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)
Nurzat NURTAEVA (KGZ)
Davaanasan ENKH AMAR (MGL)
Ping Tsen HUNG (TPE)
Svetlana OKNAZAROVA (UZB)

76kg
Juan WANG (CHN)
PRIYA (IND)
Mizuki NAGASHIMA (JPN)
Elmira SYZDYKOVA (KAZ)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Seoyeon JEONG (KOR)
Ariunjargal GANBAT (MGL)
Hui Tsz CHANG (TPE)
Ozoda ZARIPBOEVA (UZB)
Thi Linh DANG (VIE)

Amin MIRZAZADEH (IRI)Amin MIRZAZADEH (IRI) mènera la charge de l'Iran à Astana. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lutte Gréco-Romaine

55kg
Sailike WALIHAN (CHN)
RUPIN (IND)
Poya DAD MARZ (IRI)
Mostafa ALQADE (JOR)
Taiga ONISHI (JPN)
Amangali BEKBOLATOV (KAZ)
Sardarbek KONUSHBAEV (KGZ)
Hyeokjin JEON (KOR)
Abduvali RAHIMBAYEV (TKM)
Ikhtiyor BOTIROV (CHN)

60kg
Liguo CAO (CHN)
SUMIT (IND)
Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI)
Maito KAWANA (JPN)
Yernur FIDAKHMETOV (KAZ)
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Hanjae CHUNG (KOR)
Aslamdzhon AZIZOV (TJK)
Umit DURDYYEV (TKM)
Jui Chi HUANG (TPE)
Akmal KHAMROEV (UZB)

63kg
Haodong TAN (CHN)
NEERAJ (IND)
Iman Hossein Khoon MOHAMMADI (IRI)
Chiezo MARUYAMA (JPN)
Mukhamedali MAMURBEK (KAZ)
Dastan KADYROV (KGZ)
Jinseub SONG (KOR)
Siyovush ACHILOV (TJK)
Shermukhammad SHARIBJANOV (UZB)

67kg
HUSIYUETU (CHN)
ASHU (IND)
Reza Mahdi ABBASI (IRI)
Kyotaro SOGABE (JPN)
Almat KEBISPAYEV (KAZ)
Razzak BEISHEKEEV (KGZ)
Hansu RYU (KOR)
Firuz MIRZORAJABOV (TJK)
Begmyrat NOBATOV (TKM)
Hong Yu CHEN (TPE)
Abror ATABAEV (UZB)

72kg
Jian TAN (CHN)
VIKAS (IND)
Sajjad IMENTALABFOUMANI (IRI)
Ali Mohammed ALABODA (IRQ)
Taishi HORIE (JPN)
Ibragim MAGOMADOV (KAZ)
Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ)
Jiyeon LEE (KOR)
Loiqi AMIRKHONZODA (TJK)
Toyly ORAZOV (TKM)
Jamol JUMABAEV (UZB)

77kg
Rui LIU (CHN)
SAJAN (IND)
Amin KAVIYANINEJAD (IRI)
Amro SADEH (JOR)
Kodai SAKURABA (JPN)
Demeu ZHADRAYEV (KAZ)
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Hyeonwoo KIM (KOR)
Bakhit K BADR (QAT)
Gadiel MISSO (SGP)
Jeyhun OVEZDURDYYEV (TKM)
Lai Hsing YAO (TPE)
Aram VARDANYAN (UZB)

82kg
Halishan BAHEJIANG (CHN)
Rohit DAHIYA (IND)
Alireza MOHMADIPIANI (IRI)
Sultan EID (JOR)
Yuya MAETA (JPN)
Dias KALEN (KAZ)
Islam YEVLOYEV (KAZ)
Akylbek TALANTBEKOV (KGZ)
Sejin YANG (KOR)
Aryan BIN AZMAN (SGP)
Sukhrob ABDULKHAEV (TJK)
Mukhammadkodir RASULOV (UZB)

87kg
Chengwu WANG (CHN)
Sunil KUMAR (IND)
Naser ALIZADEH (IRI)
Masato SUMI (JPN)
Nursultan TURSYNOV (KAZ)
Atabek AZISBEKOV (KGZ)
Byeongcheol SHIN (KOR)
Saidislomiddin ASLAMOV (TJK)
Shyhazberdi OVELEKOV (TKM)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

97kg
Yiming LI (CHN)
Narinder CHEEMA (IND)
Mehdi BALIHAMZEHDEH (IRI)
Ali AL KAABI (IRQ)
Yuta NARA (JPN)
Olzhas SYRLYBAY (KAZ)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Seyeol LEE (KOR)
Azizdzhon ZARIPOV (TJK)
Amanberdi AGAMAMMEDOV (TKM)
Abrorbek NURMUKHAMMEDOV (UZB)

130kg
Lingzhe MENG (CHN)
NAVEEN (IND)
Amin MIRZAZADEH (IRI)
Ali AL SHARUEE (IRQ)
Sota OKUMURA (JPN)
Alimkhan SYZDYKOV (KAZ)
Roman KIM (KGZ)
Minseok KIM (KOR)
Timothy Yu LOH (SGP)
Aybegshazada KURRAYEV (TKM)
Temurbek NASIMOV (UZB)