#WrestlePontevedra

Le Chelem de Susaki : La star japonaise est la première à remporter tous les titres mondiaux et olympiques

By Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (20 octobre) -- Yui SUSAKI (JPN) et l'histoire auront toujours Paris

Mais avant cela, la merveille japonaise a décidé de s'offrir tous les titres mondiaux que la lutte pouvait offrir.

Elle a participé aux championnats du monde U23 à Pontevedra en Espagne un mois après avoir remporté son troisième titre mondial senior. En luttant seulement pendant quatre minutes et 47 secondes dans quatre combats, Susaki a réalisé le 'Grand Chelem' de lutte – remportant tous les titres mondiaux et les Jeux Olympiques, devenant ainsi la première lutteuse à réaliser l'exploit.

“Je voulais prendre le titre U23 et devenir la première à réaliser le 'grand chelem',” a déclaré Susaki. “Je suis tellement heureuse d'y être parvenue.”

Après avoir remporté les titres mondiaux U17 de 2014 à 2016, Susaki a remporté ses premiers titres senior et U20 en 2017 et les Jeux Olympiques en 2021. Bien consciente que cette année est sa dernière chance de concourir au niveau U23, la championne olympique Susaki a abordé la compétition sans préoccupation et en est ressortie avec un autre record à son actif.

“Je l'ai toujours connu [le Grand Chelem]. Deux de mes prédécesseurs ont remporté quatre titres [du groupe d'âge],” a déclaré Susaki faisant référence à Haruna OKUNO (JPN) et Masako FURUICHI (JPN) “mais personne dans le monde de la lutte n'avait ajouté le cinquième titre [que Susaki a remporté en 2021]. Je voulais entrer dans l'histoire, donc j'allais définitivement m'inscrire cette année. Je savais que ce serait la première et la dernière fois [en U23].”

Yui SUSAKI (JPN)Yui SUSAKI (JPN) épingle Ankush PANGHAL (IND) en finale des 50kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

En fianle des 50kg, Susaki a lutté contre Ankush PANGHAL (IND) et a opté pour le double-leg. Panghal s'est battu pendant un cours instant et à même essayé de s'exposer pour marquer des points contre Susaki, ce qui n'était pas arrivé depuis trois ans.

Susaki a improvisé rapidement et a bloqué la jambe de Panghal en Figure 4 et a assuré la chute en une minute et 52 secondes pour créer l'histoire.

“Je voulais créer l'histoire, une nouvelle chose dans l'histoire et c'est un exploit que j'ai pu accomplir,” a-t-elle déclaré. “Je voulais graver mon nom dans l'histoire de la lutte.”

La lutte se souviendra d'elle comme l'une des lutteuses les plus dominantes de tous les temps, si ce n'est la plus dominantes. Pour certains, elle est forte alors que pour d'autres elle est techniquement solide. De nombreux lutteurs attribuent à Susaki sa connaissance du tapis.

Comme le leg lace qu'elle lance ou le armbar qu'elle utilise pour immobiliser son adversaire. Elle combinera cela avec le front chest wrap pour obtenir de gros points. Susaki n'attend pas l'erreur de son adversaire. Elle les punit à la première occasion qui se présente.

“Peu importe d'où vient l'adversaire, je veux surtout faire ma lutte et avant le match, je garde à l'esprit de donner tout ce que j'ai", a-t-elle déclaré après avoir remporté l'or jeudi..

C'est seulement sur le tapis. En dehors du tapis, elle ne perd jamais son sourire, saluant ses coéquipiers, ses fans et même ses collègues de lutte avec la même énergie. Rien ne la dérange, ou du moins elle le fait croire.

Mais il y a une photo d'elle aux Championnats du monde de Belgrade, alors qu'elle sort pour le combat pour la médaille d'or. Susaki salue joyeusement ses coéquipiers dans les tribunes, tandis que son adversaire attend sur le tapis avec un regard sévère.

Susaki a terminé le combat en une minute et 24 secondes avec un pin.

Yui SUSAKI (JPN)Yui SUSAKI (JPN) a remporté son premier titre mondial U23. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Mais il n'en a pas toujours été ainsi. Au début de sa carrière, elle était un peu plus humaine, ressentant la nervosité avant un grand combat ou montrant des émotions après une victoire tendue. Elle a même fait des erreurs sur le tapis. Jusqu'en 2018, Susaki était coupable de se mettre sur la défensive à la fin de la deuxième période ou de se faire contrer sur ses attaques double-leg.

Tout a changé après cette fameuse victoire 2-2 au Klippan Lady Open 2018 sur la quadruple médaillée olympique Mariya STADNIK (AZE). Susaki n'a jamais célébré comme elle l'a fait après avoir remporté ce combat sans importance, mais le plus emblématique de sa carrière.

Susaki, alors âgé de 17 ans, est entré dans ce tournoi en tant que championne du monde. Mais l'incarnation de la lutte des 50 kg était Stadnik, qui n'a pas participé aux Championnats du monde 2017. Susaki devait la battre pour être incontestée.

Stadnik menait 2-1 avec 50 secondes à jouer. Susaki a lancé une attaque en utilisant un front headlock avec seulement 13 secondes restantes au chronomètre. Stadnik a défendu un takedown mais Susaki l'a repoussé pour mener 2-2 sur critères. Elle a gagné et a pénétré un nouveau territoire. Elle était la nouvelle star.

Cette défaite a brisé Stadnik. Elle n'a jamais marqué un seul point sur Susaki lors de leurs futures rencontres.

En dehors de Stadnik, SUN Yanan (CHN) est une autre lutteuse qui a inquiété Susaki. Lors de leur première rencontre aux Championnats d'Asie 2017, Sun l'a assommée avec un headlock avant, puis à la Coupe du monde 2017, elle a failli l'emporter avant que Susaki ne tienne bon pour une victoire 4-2.

Le combat de 2019 à la Coupe du monde était plus serré encore. Susaki l'emporte 3-2, mais c'est la dernière fois qu'elle a permis à l'une de ses adversaires de l'inquiéter. Elle a humilié Sun 11-0 en deux minutes lors de la finale olympique à Tokyo pour remporter l'or, une médaille qui a atterri sur les genoux de Susaki après un drame et l'aide de ses rivales, notamment Sun et Stadnik.

Après avoir battu la championne olympique de Rio 2016, Eri TOSAKA (JPN), Susaki était la favorite pour les Jeux olympiques de Tokyo. Mais Yuki IRIE (JPN) avait d'autres idées.

Depuis le lycée, Susaki n'a perdu que trois fois - les trois défaites contre Irie. L'une de ces défaites a eu lieu lors des éliminatoires des Championnats du monde 2019, qui constituaient la première étape de qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo. Les espoirs de Susaki ont été anéantis car tout ce dont Irie avait besoin était de remporter une médaille chez les 50 kg à Nursultan, au Kazakhstan. Étant donné la domination du Japon chez les 50 kg, il était évident qu'Irie en remporterait une.

Mais le destin a voulu qu'Irie subisse une défaite 13-12 contre Sun en quart de finale avant que Stadnik ne batte Sun en demi-finale, éliminant ainsi Irie. C'était la bouée de sauvetage de Susaki. Elle s'est qualifiée pour les Jeux olympiques lors des qualifications olympiques asiatiques à Almaty, au Kazakhstan, et le reste appartient à l'histoire.

Elle a fait ses débuts lors des Championnats du monde U17 en 2014, et depuis lors, Susaki a un record international de 72-0, avec seulement 10 de ces combats qui ont duré les six minutes complètes. Au total, sur un total de 406 minutes [72 combats], Susaki a passé environ 190 minutes sur le tapis, soit moins de la moitié du temps complet.

Son premier combat de six minutes a eu lieu lors du prestigieux Grand Prix Ivan Yarigiun en 2017, qui a constitué ses débuts internationaux senior. L'ancienne championne européenne Valeria CHEPSARAKOVA (RWF) a réussi à la tenir à distance mais n'a pas pu l'empêcher de s'imposer 6-0.

Susaki, alors âgée de 16 ans, avait déjà remporté trois médailles d'or mondiales U17 et n'avait toujours pas concédé de point en 17 combats. Elle allait étendre ce record à 21 combats avant qu'Anna LUKASIAK (POL) ne marque quatre points sur elle lors du Klippan Lady Open en 2017.

Mais dans ses 72 combats, Susaki a marqué 663 points [dont 10 tombés] et n'a concédé que 27 points. La dernière fois que cela s'est produit, c'était à la Coupe du monde de Narita, au Japon, lorsque Sun a réussi un takedown qui a mis fin à une série de 125-0 pour Susaki.

Depuis vendredi, Susaki est sur une série de 158-0 et a la possibilité de la prolonger l'année prochaine.

Alors que pour la plupart des lutteurs la saison est pratiquement terminée, pour la plupart des lutteurs japonais, le mois de décembre apporte la Coupe de l'Empereur. Le tournoi de cette année servira de première qualification pour les championnats du monde de 2023 qui offrent des quotas pour les Jeux olympiques de Paris de 2024.

L'histoire de Susaki et de ses difficultés à se qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo est bien documentée, et elle ne veut pas répéter la même chose pour Paris.

“Pour moi, les Jeux olympiques de Paris sont un tournoi spécial", a-t-elle déclaré. "Je veux voir à quoi ressemble le paysage quand on gagne une deuxième médaille d'or olympique. Je veux savoir quelle est la vue spectaculaire. Je suis impatiente de voir cela. Et lorsque je suis devenue championne du monde senior pour la première fois, c'était à Paris. Je sens que j'ai un destin avec les Jeux olympiques de Paris."

Tatiana RENTERIA (COL)Tatiana RENTERIA (COL) est devenue la toute première championne du monde U23 de Colombie. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

La Colombie remporte sa première médaille d'or chez les moins de 23 ans

L'histoire s'est poursuivie à Pontevedra, où Tatiana RENTERIA (COL) est devenue la toute première championne du monde U23 de Colombie après avoir battu Dymond GUILFORD (USA), 2-1, en finale des 76 kg.

Renteria, médaillée d'argent, avait perdu la finale l'année dernière contre Aiperi MEDET KYZY (KGZ) mais a remporté l'or cette année avec une victoire qui a enthousiasmé la foule locale.

Dans la première période, elle a été appelée passive et Guilford menait 1-0 à la pause. Guilford s'est lancée dans la deuxième période et a fait tomber Tenteria pour un takedown. Cependant, la Colombienne a réussi à ne pas toucher ses genoux pour éviter de donner des points.

Et lorsque Guilford exerçait plus de pression, Renteria a sauté et a forcé Guilford sur son dos, lui donnant deux points et une avance de 2-1 qu'elle a maintenue jusqu'à la fin.

“L'année dernière, j'ai remporté l'argent, alors je devais faire un pas en avant et ramener l'or à la maison", a déclaré Renteria. "C'était une finale difficile.”

En 68kg, Nesrin BAS (TUR) a battu Naruha MATSUYUKI (JPN), 8-0, en finale pour remporter le troisième titre mondial U23 de la Turquie en lutte féminine.

Alors que Matsuyuki a commencé sur une bonne note, c'est Bas qui a contrôlé le combat la plupart du temps et qui a finalement brisé Matsuyuki avec son rythme élevé.

Outre Susaki, le Japon a remporté deux autres médailles d'or : la championne du monde U20 Moe KIYOOKA (JPN) a battu Mihaela SAMOIL (MDA), 13-0, en finale des 55 kg, tandis que Himeka TOKUHARA (JPN), qui participait à ses premiers Championnats du monde, a tenu tête à Magdalena GLODEK (POL), 3-2, pour remporter l'or chez les 59 kg.

Nonoka OZAKI (JPN)Nonoka OZAKI (JPN) a battu la championne en titre Ana GODINEZ (CAN) dans la demi-finale des 62kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Le Japon a déjà remporté le titre par équipe, mais les championnes du monde senior Nonoka OZAKI (JPN) et Miwa MORIKAWA (JPN) lutteront pour l'or dans les catégories 62 kg et 68 kg respectivement.

L'ancienne championne du monde senior et U23 Haruna OKUNO (JPN) sera à la recherche de son troisième titre mondial U23 vendredi. Elle a atteint la finale des 53 kg contre la championne en titre Lucia YEPEZ (ECU).

En 57 kg, Sae NANJO (JPN) cherchera à ajouter à son précédent titre mondial U23 en affrontant Patrycja GIL (POL) dans le combat pour la médaille d'or..

La seule finale de vendredi qui ne comporte pas de Japonaise est celle des 72 kg, où la championne du monde senior Amit ELOR (USA) a atteint le combat pour la médaille d'or contre la championne d'Europe U23 Wiktoria CHOLUJ (POL).

Si elle gagne vendredi, Elor rejoindra le club sélect des lutteuses ayant remporté des titres mondiaux aux niveaux U17, U20, U23 et senior.

Ozaki rejoindra également le club en remportant l'or dans la catégorie des 62 kg tandis que Okuno a été la première lutteuse à remporter des titres mondiaux à quatre niveaux différents.

La lutte libre débutera dans cinq catégories de poids - 57kg, 65kg, 70kg, 79kg et 97kg.

h

RESULTATS

50kg
OR : Yui SUSAKI (JPN) df. ANKUSH (IND), via tombé

BRONZE : Nada MOHAMED (EGY) df. Lisa ERSEL (GER), 4-2
BRONZE : Sarra HAMDI (TUN) df. Emanuela LIUZZI (ITA), 8-5

55kg
OR : Moe KIYOOKA (JPN) df. Mihaela SAMOIL (MDA), 13-0

BRONZE : Alisha HOWK (USA) df. Ahinsa FERNANDO (SRI), 13-5
BRONZE : Elvira KAMALOGLU (TUR) df. Virginie KAZE (CAN), 8-4

59kg
OR : Himeka TOKUHARA (JPN) df. Magdalena GLODEK (POL), 3-2

BRONZE : Solomiia VYNNYK (UKR) df. Lexie BASHAM (USA), 10-0
BRONZE : Mansi AHLAWAT (IND) df. Ramina MAMEDOVA (LAT), sur blessure

68kg
OR : Nesrin BAS (TUR) df. Naruha MATSUYUKI (JPN), 8-0

BRONZE: Irina RINGACI (MDA) df. Sienna RAMIREZ (USA), via tombé
BRONZE: Manola SKOBELSKA (UKR) df Noemi SZABADOS (HUN), 6-2

76kg
OR : Tatiana RENTERIA (COL) df. Dymond GUILFORD (USA), 2-1

BRONZE : Anastasiya ALPYEYEVA (UKR) df. Mehtap GULTEKIN (TUR), via tombé
BRONZE : Yasuha MATSUYUKI (JPN) df. Inkara ZHANATAYEVA (KAZ), 7-0

Demi-finales

53kg
OR : Haruna OKUNO (JPN) vs. Lucia YEPEZ (ECU)

DF 1 : Haruna OKUNO (JPN) df. Felicity TAYLOR (USA), 9-1
DF 2 : Lucia YEPEZ (ECU) df. Zeynep YETGIL (TUR), 10-0

57kg
OR : Sae NANJO (JPN) vs. Patrycja GIL (POL)

DF 1 : Sae NANJO (JPN) df. Siwar BOUSETA (TUN), via tombé
DF 2 : Patrycja GIL (POL) df. Laura ALMAGANBETOVA (KAZ), via tombé

62kg
OR : Nonoka OZAKI (JPN) vs. Iryna BONDAR (UKR)

DF 1 : Nonoka OZAKI (JPN) df. Ana GODINEZ (CAN), 10-0
DF 2 : Iryna BONDAR (UKR) df. Astrid MONTERO (VEN), 10-0

65kg
OR : Miwa MORIKAWA (JPN) vs. Nigar MIRZAZADA (AZE)

DF 1 : Miwa MORIKAWA (JPN) df. Kateryna ZELENYKH (UKR), 6-2 
DF 2 : Nigar MIRZAZADA (AZE) df. Elena ESPOSITO (ITA), 3-2

72kg
OR : Amit ELOR (USA) vs. Wiktoria CHOLUJ (POL)

DF 1 : Amit ELOR (USA) df. Maria NITU (ROU), via tombé 
DF 2 : Wiktoria CHOLUJ (POL) df. Sumire NIIKURA (JPN), 3-1

#BeachWrestling

Le Sénégal, haut lieu de la lutte traditionnelle, domine les Jeux africains de plage

By Vinay Siwach

HAMMAMET, Tunisie (30 juin) -- Le Sénégal a dominé la compétition de Beach Wrestling masculine lors des 2èmes Jeux Africains de Plage, en remportant trois des quatre médailles d'or.

Emmené par le champion d'Afrique de Beach Wrestling et de lutte sénégalaise Modou FAYE (SEN), le Sénégal a remporté l'or dans les catégories 80kg, 90kg et +90kg, mais a échoué dans la catégorie des 70kg, où Gibriel CHOW (GAM) a empêché le pays de faire un grand ménage.

Le Sénégal a également remporté le titre par équipe avec 95 points, tandis que la Tunisie, pays hôte, a terminé deuxième avec 57 points. Le Kenya a terminé à la troisième place avec 49 points.

A LIRE : La médaillée d'argent olympique Oborududu : solide sur le sable

Faye, qui avait déjà remporté les Championnats d'Afrique en mai dans la catégorie des +90kg, s'est imposé dans le combat pour la médaille d'or contre Hemza HALOUI (ALG), en le battant 3-0.

Mais ce n'est pas le seul combat où Faye n'a pas cédé de point. Que ce soit Daniel MOSETI (KEN) au premier tour ou Mohamed SAADAOUI (TUN) en demi-finale, personne n'a réussi à marquer sur lui pendant le tournoi.

En phase de groupe, Faye a remporté une victoire 3-0 sur Haloui au troisième tour, mais les deux lutteurs se sont qualifiés pour les demi-finales en terminant 1-2 dans le groupe. Alors que Faye a triomphé de Saadaoui en demi-finale, Haloui a gagné 1-0 contre Progress BENSON (NGR).

En finale, Haloui n'a pas réussi à poser un défi significatif à Faye, le lutteur sénégalais remportant l'or et continuant à marquer de son empreinte la lutte de plage cette année.

Modou FAYE (SEN)Modou FAYE (SEN) célèbre sa victoire après avoir remporté la médaille d'or aux Jeux Africains de la Plage. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Au début du mois de juin, Faye a fait ses débuts mondiaux lors des Beach Wrestling World Series à Singapour, atteignant les demi-finales et remportant finalement une médaille de bronze. Malgré une bonne performance, Faye a manqué de peu une place en finale, où il a failli battre le champion du monde Mamuka KORDZAIA (GEO).

Faye a commis l'erreur de toucher son genou sur le sable, ce qui a entraîné l'attribution de points à deux reprises. Cependant, il a rapidement adapté son approche, lançant des attaques nettes et prenant une avance de 2-2 sur les critères de Kordzaia à moins de 30 secondes de la fi'est défendu avec succès contre l'attaque désespérée de Kordzaia et a contré avec son propre takedown pour assurer la victoire.

Ce n'est qu'après que Kordzaia a contesté l'appel, et après une révision, le genou de Faye ayant frôlé le sable, un point a été accordé à Kordzaia. En lutte de plage, le premier lutteur à atteindre trois points est déclaré vainqueur.n du match. Faye s

La performance impressionnante de Faye à Singapour a renforcé son statut de compétiteur parmi les plus forts, laissant une impression durable sur les fans. Son expérience de la lutte sénégalaise lui a permis de se défendre sans effort contre les attaques sur les jambes.

Siny SEMBENE (SEN)Siny SEMBENE (SEN) est champion en 90kg. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Siny SEMBENE (SEN) s'est également distingué en restant invaincu dans ses quatre combats dans le tournoi à la ronde des 90 kg, ce qui a permis au Sénégal de remporter la médaille d'or.

Sembene a remporté sa première victoire contre Machiel GROBLER (RSA), qu'il a battu 3-0 au premier tour, avant de s'imposer par tombé contre Sabri MNASRIA (TUN) au troisième tour.

Mark ONGUYESI (KEN) était le seul autre lutteur invaincu et il a affronté Sembene au 4e tour. Mais il subit le même sort que les autres, s'inclinant 3-0. Sembene a été couronné champion après que Zakaria BENAREZKI (ALG) se soit retiré du cinquième tour en raison d'une blessure contractée lors de son combat contre Onguyesi au 3e tour.

Ngor NIAKHE (SEN)Ngor NIAKHE (SEN) a remporté l'or en 80 kg en battant Bacar N'DIUM (GBS) en finale.(Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Dans la catégorie des 80 kg, Ngor NIAKHE (SEN) a réalisé une impressionnante remontée pour battre Bacar N'DIUM (GBS) 2-0 et assurer la médaille d'or au Sénégal. Niakhe avait déjà perdu contre N'dium en phase de groupe.

Huit lutteurs se sont affrontés dans la catégorie des 80 kg, répartis en deux groupes. Niakhe a affronté N'dium au premier tour, qui s'est soldé par un match nul 1-1 sur le critère du dernier point.

Cependant, Niakhe s'est repris et est sorti victorieux par tombé contre Anthony WESLEY (CPV) au 2e tour et Chawki DOULACHE (ALG) au 3e tour, se qualifiant ainsi pour les demi-finales contre Mathayo MAHABILA (KEN). Il a battu le lutteur kenyan avec supériorité pour atteindre la finale.

En finale, Niakhe a fait preuve de solides compétences défensives, empêchant N'dium de marquer le moindre point. Avec deux points d'avance, Niakhe a maintenu son avantage pour s'assurer la médaille d'or, deux semaines seulement après avoir remporté la médaille de bronze aux Singapore Beach Wrestling World Series.

Avec sa victoire sur N'dium, Niakhe s'est également vengé de sa défaite lors de la finale des Championnats d'Afrique de lutte de plage, remportée par N'dium en mai.

Gibriel CHOW (GAM)Gibriel CHOW (GAM) a battu Ya NDONG (SEN) 3-1 dans la finale des 70kg. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Pour empêcher le Sénégal de remporter les quatre médailles d'or, Chow a réalisé une solide performance en battant Ya NDONG (SEN) 3-1 dans la catégorie des 70 kg.

Le parcours de Chow jusqu'à la finale comprend des victoires sur Mahmoud MEDJADBA (ALG) au premier tour (3-1), Mohamed ZORGUI (TUN) au deuxième tour (4-0) et John LEOPOLD (MRI) au troisième tour (3-0), ce qui lui a permis de s'assurer la première place au classement du groupe.

En demi-finale, Madi LATUF (COM) a posé un défi à Chow, marquant deux points et frôlant la victoire. Cependant, Chow a exécuté un lancer remarquable et a gagné par chute (5-2), se qualifiant pour la finale contre Ndong, qui avait battu Zorgui dans l'autre demi-finale.

En finale, Chow a nettement surpassé Ndong, décrochant la médaille d'or grâce à une victoire 3-1 sur la championne d'Afrique.

Bacar N'DIUM (GBS)Bacar N'DIUM (GBS) réalise une projection contre Anthony WESLEY (CPV) lors de leur combat en 80kg à Hammamet. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

RESULTATS

70kg
OR : Gibriel CHOW (GAM) a battu Ya NDONG (SEN), 3-1

BRONZE : Mohamed ZORGUI (TUN) a battu Madi LATUF (COM), 3-0

80kg
OR : Ngor NIAKHE (SEN) a battu Bacar N'DIUM (GBS), 2-0

BRONZE : Mathayo MAHABILA (KEN) a battu Khaireddine BEN TLILI (TUN), 4-2

90kg
OR : Siny SEMBENE (SEN)
ARGENT : Mark ONGUYESI (KEN)
BRONZE : Sabri MNASRIA (TUN)

+90kg
OR : Modou FAYE (SEN) a battu Hemza HALOUI (ALG), 3-0

BRONZE : Mohamed SAADAOUI (TUN) a battu Progress BENSON (NGR), 3-2