#JapanWrestling

La double championne olympique anciennement connu sous le nom de Kawai revient en triomphe

By Ken Marantz

YAIZU, JAPON (16 octobre) -- Alors que Risako KINJO se tenait sur la première marche du podium, un sourire chaleureux est apparu sur son visage. Ce n'était pas pour la victoire de son retour sur le tapis après 14 mois, mais pour cette autre partie de sa vie qui l'avait tenue éloignée si volontairement.

Elle avait aperçu sa mère de l'autre côté du gymnase portant dans ses bras la fille de Kinjo âgée de 5 mois et agitant le bras de l'enfant dans sa direction.

"Il y a eu tellement de gens pour me soutenir, et c'est ce qui m'a permis de monter sur le tapis aujourd'hui," a-t-elle déclaré.

Pour le reste du monde de la lutte, elle est toujours connue sous son nom de jeune-fille KAWAI, sous lequel elle a remporté un second titre olympique consécutif en s'emparant de l'or en 57kg aux Jeux Olympiques de Tokyo en août 2021.

Beaucoup de choses ont changé sa vie depuis ce triomphe à l'aréna Makuhari Messe, nonobstant son nom obtenu de son mariage avec l'ancien lutteur Kiryu KINJO. Mais comme l'a montré la triple championne du monde dimanche, son désire et son talent pour le sport n'ont pas faibli.

Kinjo a fait son retour à la compétition en remportant le titre des 59kg à l'Open féminin du Japon, remportant trois matchs sans concéder un point à Yaizu, préfecture de Shizuoka, à environ 200 kilomètres au sud-ouest de Tokyo.

"je ressens un sentiment de soulagement mais j'aurais aussi aimé avoir quelques matchs de plus," a déclaré Kinjo, âgée de 27 ans, qui a remporté son parcours en or avec une victoire 9-0 en final sur la médaillée d'argent des championnats nationaux Miyu NAKANISHI. "J'avais l'impression que les trois matchs étaient terminés avant même de le savoir."

Kinjo a déclaré qu'elle avaient des picotements dans le ventre au début, mais qu'en fait elle appréciait cette sensation car elle lui rappelait le bon vieux temps.

"J'étais réellement nerveuse avant mon premier match," a-t-elle déclaré. "Après cela, il n'y avait pas beaucoup de temps entre les matchs. Mais c'est comme s'il y avait quelque chose de nostalgique dans cette nervosité. Une fois terminé, en regardant en arrière j'ai pensé, 'C'était amusant.'"

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Risako KINJO obtient 2 points avec un contre-lift en finale des 59kg contre Miyu NAKANISHI (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo, qui a bénéficié d'un bye en quarts de finale, a ouvert sur une victoire par tombé en 51 secondes sur Mizuki NAKAHORI. Kinjo n'a pas eu à attaquer, elle s'est retournée sur un coup de Nakahori, a exécuté une paire de gut wrenches, puis a utilisé un leg lock et un reverse half-nelson pour le tombé.

Durant son match de demi-finale contre Himeka HASEGAWA, Kinjo a maintenu son mur de défense et marqué deux go-behind takedowns, puis en a marqué un autre avec un snap down. A partir de là, une parie de gut wrenches a mis fin au match 10-0 à 1:23.

En finale contre une Nakanishi à l'esprit défensif, Kinjo a pris une avance de 3-0 en seconde période grâce à un point d'activité et un back-door takedown sur un single--sur son premier coup de la journée. Mais en seconde période, Kinjo a effectivement déplacé Nakanishi pour mettre en place un low sweeping single, puis un shrug-and-go-behind. Elle a ajouté un counter-lift pour 2 points pour terminer 9-0.

L'entraîneur de Kinjo, Ryo KANEHAMA, était impressionné par sa performance étant donné l'incertitude du début de tournoi.

"Le fait qu'elle ait pu tout d'abord être si préparée mentalement était réellement énorme," a-t-il déclaré. "Elle a également fait preuve de rapidité. Ce que nous craignions le plus était de tenir les six minutes, mais elle a été capable de continuer à avancer comme ça. En regardant comment elle a démarré ce matin, elle semblait en vraiment bonne forme."

Pour Kinjo, le moment le plus inhabituel s'est produit quand son nom d'épouse a été utilisé dans l'annonce d'avant match pour la première fois.

"Quand j'ai vu Kinjo sur le tableau d'affichage, je me suis dit, 'oh, c'est juste'" a-t-elle déclaré. "C'est le premier tournoi auquel je participais sous le nom de Kinjo, et je me sens honorée de l'avoir sur le certificat que j'ai reçu."

Le couple a annoncé qu'ils s'étaient unis le 27 août 2021 et Kinjo a donné naissance à une petite fille en mai cette année. Elle a déclaré avoir recommencé à faire de la musculation fin juin et pratiqué sur le tapis le mois suivant. Comme on peut l'imaginer, ce n'était pas facile.

"Au début, je ne pouvais même pas faire de calistenics sur le tapis, ou un grand pont," a-t-elle déclaré. "Des parties de mon corps étaient vraiment raides. Mes jambes ne pouvaient pas réagir en fonction de là où mes yeux regardaient. Je pensais, voilà à quel point cela change après 10 mois d'absence. C'était comme regardé quelqu'un d'autre."

Kinjo a fini par reprendre le rythme, réalisant que le fardeau supplémentaire que représentait l'éducation d'un enfant signifiait changer son approche de l'entraînement, passant de la quantité à la qualité.

"J'ai un enfant et elle est ma priorité n°1," a déclaré Kinjo. "La quantité d'entraînement a été réduite. Avant, mon temps était tout à moi ; désormais plus de temps est consacré à l'enfant. Je ne sais pas combien je fais en moins, mais pour moi, c'est de meilleure qualité."

Vivre avec son mari dans la préfecture de Fukui dans l'ouest du Japon, où il est entraîneur au lycée Tsuruga Kehi, représente un défi pour Kawai. Elle saisit chaque opportunité pour s'entraîner--parfois c'est avec les lycéens, d'autres fois à Tokyo ou dans la préfecture Aichi pour s'entraîner avec sa plus jeune soeur Yukako, médaillée d'or olympique de Tokyo en 62kg.

Partout où elle va, elle a la chance d'avoir quelqu'un pour l'aider avec le bébé. A Fukui, Tsuruga a un club pour enfants et parfois la mère d'un des membres de l'équipe s'occupe de l'enfant. A Tokyo, elle sait qu'elle peut toujours la confier à sa mère, Hatsue, membre de l'équipe nationale durant sa carrière, qui assiste presque toujours à tous les matchs de sa fille.

Ce système de soutien a permis à Kinjo de rejoindre le nombre toujours croissant d'athlètes féminines japonaises qui poursuivent leur carrière après l'accouchement, ce qui, il y a seulement quelques décennies aurait été inouï. La plus remarquable était Ryoko TANI, qui a remporté une quatrième médaille olympique en judo après avoir accouché.

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Risako KINJO, au centre, sourit sur le podium des médailles. (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo est devenue la dernière lutteuse de haut niveau à utiliser l'Open Féminin du Japon comme premier tremplin pour un retour au sport. Il s'agit, en fait, d'un tournoi de second niveau avec des groupes d'âge qui est, pour des lutteurs seniors, un évènement de dernière chance pour se qualifier pour les championnats du Japon en décembre. La seule participation de Kinjo remonte à 2008, dans la catégorie des lycéens.

Auparavant, la championne olympique de 2016, Eri TOSAKA, a participé au tournoi de 2017, sa première compétition après avoir subi une opération du pied, et la légendaire Kaori ICHO a concouru en 2018, après avoir pris deux ans de repos  après Rio 2016 pour tenter de décrocher une cinquième médaille d'or olympique qui sera finalement contrecarrée par Kinjo.

La question maintenant est, que fera Kinjo à partir de maintenant ? Le All-Japan en décembre marque le commencement du processus de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui sont clairement dans la ligne de mire de Kinjo. Il est possible pour elle de participer en 59kg et plus tard de descendre au poids olympique de 57kg ou elle peut descendre à ce dernier maintenant. "C'est un secret," a-t-elle déclaré avec malice.

Evidemment, qu'elle le fasse en décembre ou plus tard, Kinjo finira certainement par affronter l'étoile montante Tsugumi SAKURAI, qui a remporté le titre mondiale des 57kg en l'absence de Kinjo.

Kinjo adopte une position ésotérique lorsqu'il s'agit de l'émergence de Sakurai, 21 ans, qui a également remporté le titre mondial des 55kg en 2021.

"Je pense que c'est une bonne chose pour le Japon que de jeunes lutteuses soient cultivées," a déclaré Kinjo. "Je ne dis pas qu'il serait bien pour moi de perdre contre elles. Mais pour celles qui viendront après moi, le future est prometteur. Tandis que je continue à me battre, les jeunes deviennent plus fortes. Elles sont toutes des rivales, mais je pense que le fait qu'elles deviennent plus forte est une bonne situation."

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Yukako KAWAI parle aux médias après s'être retirée juste avant son match d'ouverture. (photo by Japan Wrestling Federation)
 

La sœur cadette renonce après s'être blessée pendant l'échauffement

Pendant ce temps, la jeune sœur Yukako KAWAI était aussi inscrite au tournoi, mais a renoncé à son match d'ouverture en 62kg après s'être blessé au dos pendant l'échauffement.

"Ce n'est pas une blessure si grave, mais nous avons pensé qu'il valait mieux être prudent et ne pas risquer d'aggraver la situation," a déclaré Kawai.

Contrairement à Risako, Kawai a déjà affronté une usurpatrice nationale de son trône et l'a perdu. durant son premier tournoi après avoir remporté l'or aux Jeux Olympiques de Tokyo, elle est revenue aux championnats du Japon sur invitation en juin dernier, mais a perdu en final contre une autre étoile montante Nonoka OZAKI.

Ozaki a poursuivi pour remporter le titre mondial senior à Belgrade le mois dernier, s'imposant comme l'athlète à battre dans la course pour Paris 2024.

"J'ai travaillé pour corriger les erreur que j'ai commises durant le match de juin, et cet Open féminin était supposé être un test pour mesurer le chemin que j'ai parcouru," a déclaré Kawai. "Je pense que je suis en train de me mettre en forme."

Kawai a déclaré qu'elle trouvait la motivation dans la course au titre mondial d'Ozaki.

"Je pensais qu'elle allait gagner le championnat," a-t-elle déclaré. "En remportant le titre, je pense que cela montre que nos matchs nationaux sont les matchs de plus haut niveau dans le monde. Cela me motive."

Une autre lutteuse de haut niveau qui a fait le voyage à Yaizu est la médaillée d'argent mondiale Ami ISHII, qui a remporté le titre en 68kg en battant Kokona TAKADA par chute au buzzer de la première période.

"La raison pour laquelle je me suis inscrite à ce tournoi, pour dire les choses clairement, était de vérifier ma technique," a-t-elle déclaré. "De plus, ma préparation d'avant match n'était pas bonne et je voulais travailler dessus."

En décembre, Ishii peut s'attendre à voir beaucoup de changements dans la catégorie de poids olympique, sa concurrente la plus notable étant probablement l'actuelle championne du monde des 65kg Miwa MORIKAWA.

"Si je fais ce que je dois faire, la confiance viendra," a déclaré Ishii. "Nous verrons à quel point je peux progresser dans les deux prochain mois. Si je fais tout ce qu'il faut, ce sera comme une assurance et gagner ne sera pas hors de question."

#WrestleAsuncion

Aperçu des Jeux Sud-Américains

By United World Wrestling Press

ASUNCION, Paraguay (11 octobre) --- La lutte aux Jeux Sud-Américains 2022 débute du 12 au 14 octobre à Asuncion, capitale du Paraguay.

Un total de 12 pays et 112 athlètes participeront à Asuncion. 

Les Jeux Sud-Américains sont l'évènement le plus important de la région et marquent le commencement du cycle olympique pour la plupart des pays participants.

La lutte gréco-romaine débute le 12 octobre avec six champions en titre des Jeux de Cochabamba 2018 cherchant à défendre leurs titres.

Dicther HANS TORO (COL) est le favori pour décrocher l'or en 60kg après avoir gagner les Jeux bolivariens 2022 et remporté deux titres panaméricains consécutifs.

Après avoir remporté l'argent sud-américain en 2018, Hans Toro est en quête de décrocher sa première médaille d'or des Jeux. Il devra passer par Joao BENAVIDES (PER) et Raiber RODRIGUEZ (VEN), qui étaient respectivement médaillé d'argent et de bronze à Valledupar.

Andres MONTAÑO (ECU), double champion des Jeux Sud-Américains passera en 67kg. (Photo: Tony Rotundo)

La catégorie la plus fréquentée du style est la catégorie 67kg.

Le médaillé d'or des Jeux bolivariens Andres MONTAÑO (ECU) passera en 67kg après avoir passé la majeure partie de sa carrière en 63kg. 

Montano est deux fois champion des Jeux Sud-Américains, gagnant l'or en 59kg aux Jeux de Santiago en 2014 et l'or en 60kg aux Jeux de Cochabamba de 2018. 

Montano devra affronter le champion panaméricain en titre de Colombie Julian HORTA, le vénézuélien Shalon VILLEGAS (VEN) et Nilton SOTO (PER).

En 77kg, il y aura probablement un choc des champions sud-américains. 

Jair Alexis CUERO (COL) vient, déterminé à conserver son titre sud-américain en 77kg obtenu il y a quatre ans. 

Cuero partagera le bracket avec deux redoutables challengers, Wuilexis RIVAS (VEN) et Joilson DE BRITO (BRA).

Rivas est le champion en titre des Jeux Bolivariens, tandis que De Brito s'est médaillé à quatre championnats panaméricains consécutifs après avoir gagné l'or en 67kg aux Jeux Sud-Américains 2018.

Dans le bracket de style nordique en 87kg, les adversaires des Jeux Bolivariens, Carlos MUÑOZ (COL) et Luis AVENDAÑO (VEN), s'affronteront probablement pour l'or.

Munoz est le champion des Jeux Sud-Américains 2018 tandis que Avendano a remporté l'or aux Jeux Panaméricains de 2019.
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Luillys PEREZ (VEN) arrive à Asuncion décidé à devenir à nouveau champion des Jeux Sud-Américains. Il arrive au Paraguay tout juste après avoir remporté l'or à Valledupar.

En dehors de Perez, la star montante Igor QUEIROZ (BRA) est un autre gars à surveiller en 97kg. L'année dernière, il a remporté les Jeux Panaméricains junior de Cali-Valle.

Le médaillé de bronze mondial Yasmani ACOSTA (CHI) est favori pour la victoire chez les 130 kg. (Photo: Gabor Martin)

dans la catégorie des poids lourds, le favori pour gagner le titre est le célèbre Yasmani ACOSTA (CHI). 

Acosta, le représentant chilien d'origine cubaine, a offert au Chili une médaille d'or lors des précédents Jeux Sud-Américains. 

Comme toujours, la lutte féminine devrait être électrique, avec de nombreuses rivalités et des visages qui se connaissent bien. Le style se déroulera le mercredi 13 octobre.

Quatre athlètes se disputeront la médaille d'or dans la catégorie la plus légère de la lutte féminine. 

Les finalistes actuelles des Jeux Bolivariens 2022 Jacqueline MOLLOCANA (ECU) et Mariana ROJAS (VEN) cherchent à monter sur la plus haute marche du podium. 

La championne du monde U23 Lucia YEPEZ (ECU) est la tête d'affiche de la lutte féminine. (Photo: Kadir Caliskan)

La favorite pour remporter l'or en 53kg est "La Tigra," Lucia YEPEZ (ECU). 

Yepez vient à ces Jeux après être montée sur la première marche du podium aux championnats du monde U23 de 2021 et en terminant à la cinquième place aux championnats du monde senior 2022. 

Sur le chemin de l'or, Yepez devra affronter Betzabeth ARGUELLO (VEN) et Thalia MALLQUI (PER), qui remontera en 53kg pour la première fois depuis la coupe du monde individuelle de 2020.

La catégorie la plus fréquentée en lutte féminine est la 57kg. 

La Brésilienne Giullia PENALBER, double championne panaméricaine, cherche à défendre son titre de championne des Jeux, mais elle devra pour cela battre Luisa VALVERDE (ECU).

C'est la deuxième apparition de Valverde en 57kg. La première était à Valledupar où elle a remporté la médaille d'or.

Cette catégorie nous amène également de jeunes athlètes avec de grandes possibilités de disputer des médailles, notamment Camila AMARILLA (ARG), Tatiana HURTADO (COL) et Antonia VALDES (CHI).

En 62kg, les favorites pour la première place sont Lais NUNES (BRA) et Nathaly GRIMAN (VEN). 

Nunes a participé à trois épreuves du Ranking Series et a remporté deux médailles. Elle a également remporté l'or à l'Open de Roumanie et le bronze aux Championnats panaméricains d'Acapulco.

La championne panaméricaine en titre, Soleymi CARABALLO (VEN), est la tête d'affiche des 68 kg. (Photo: Osvaldo Aguilar)

Dans le bracket des 68 kg, les adversaires de la finale sud-américaine 2018, Soleymi CARABALLO (VEN) et la championne panaméricaine en titre Yanet SOVERO (PER), devraient s'affronter pour le titre.

Leur dernière rencontre remonte aux Jeux Bolivariens, où Caraballo a remporté la victoire.

Les médaillées de Valledupar, Tatiana RENTERIA (COL) (or), Genesis REASCO (ECU) (argent) et Maria ACOSTA (VEN) (bronze), sont toutes inscrites en 76 kg.. 

Tatiana et Genesis seront les favorites de la compétition pour l'or, tandis qu'il faudra surveiller Linda MACHUCA (ARG), médaillée d'argent aux Jeux panaméricains juniors de 2022.

La compétition de lutte libre des Jeux Sud-Américains se déroulera le 14 octobre avec six médailles d'or à la clé. La compétition verra s'affronter 42 lutteurs. 

Dans la catégorie des 57 kg, on retrouvera Oscar TIGREROS (COL) qui a connu une belle année en remportant l'or aux Jeux Bolivariens et le bronze au Championnat Panaméricain. Il sera le favori pour remporter l'or bien qu'il doive affronter le champion en titre des précédents Jeux Sud-Américains, Pedro MEJIAS (VEN) en 2018. En outre, deux stars prometteuses se disputeront également la première médaille : le champion panaméricain U20 David ALMENDRA (ARG) et Enrique HERRERA (PER).

L'athlète olympique de Tokyo, DESTRIBATS (ARG) met en évidence les inscriptions en libre. (Photo: Kadir Caliskan)

En 65 kg, Agustin DESTRIBATS (ARG) arrive comme le favori pour remporter le titre, cherchant à prendre sa revanche après avoir terminé deuxième il y a quatre ans. Il aura l'occasion de se venger du champion 2018 Wilfredo RODRIGUEZ. Les toujours dangereux Uber CUERO (COL) et Sixto AUCCAPINA (PER) lutteront également.

Le champion en titre des 74 kg Anthony MONTERO (VEN) sera de retour pour l'or. Il a également ajouté l'or des Jeux Bolivariens à son palmarès. Pour remporter l'or, il devra affronter le jeune Brésilien Cesar ALVAN (BRA), qui a créé la surprise en remportant le bronze à Acapulco. L'expérimenté Mauricio SANCHEZ (ECU), après avoir pris l'argent à Valledupar chez les 65kg, monte d'une catégorie pour chercher une autre médaille puisqu'il a remporté le bronze en 2018.

Pedro CEBALLOS (VEN) courra après l'histoire car le vétéran arrive, déterminé à décrocher la médaille d'or, cherchant à devenir un triple champion aux Jeux Sud-Américains. Il a terminé vice-champion des Jeux Panaméricains 2019 à Lima et champion de la dernière édition des Jeux Bolivariens.

La Colombie sera représentée par Carlos ANGULO qui remplace Carlos IZQUIERDO..

Les autres athlètes qui ont de grandes chances de monter sur le podium sont Ivan LLANO (ARG) qui a obtenu l'argent lors de l'édition précédente à 74kg. Le médaillé de bronze de 2018 Eduardo GAJARDO (CHI) et Jorge ANDY (ECU) sont également en lice.

Dans la catégorie des 97 kg, cinq lutteurs du Nelson Bracket tenteront de décrocher la première médaille. Malgré son absence de cinq ans au niveau international, Cristian SARCO (VEN) a fait son retour aux Jeux Bolivariens, faisant preuve d'une grande forme pour remporter l'or à Valledupar. Il arrive à Asuncion avec l'intention de réitérer sa performance. Il devra se méfier de Ricardo BAEZ (ARG) et du Chilien URIBE (CHI).

En 125kg, après le bracket Nelson, Jose DIAZ (VEN) cherche à se positionner après avoir obtenu le bronze aux Championnats Panaméricains de cette année. Aux Jeux Bolivariens, il a remporté la médaille d'argent dans le style gréco-romain.

Catriel MURIEL (ARG), qui vit depuis des années à Makhachkala, en Russie, est arrivé déterminé à faire obstacle à la médaille d'or de Diaz. Muriel a également remporté la médaille de bronze lors du dernier championnat panaméricain.

Liste des inscrits

GR 60kg
Erivan Constantino Rocha  (BRA)
Pedro Maximiliano Gutierrez Urrutia (CHI)
Dicther Hans Toro Castañeda (COL) 
Jeremy Renzo Peralta Gonzalez (ECU)
Nelson Daniel Ferreira (PAR)
Joao Marco Benavides Rochabrun (PER)
Raiber Rodriguez Orozco (VEN)

GR 67kg
Mauricio Alejandro Lovera (ARG)
Juan Carlos Villarroel Joffre (BOL)
Kenedy Anderson Moraes Pedrosa (BRA)
Cristóbal Alonso Torres Nuñez (CHI)
Julian Stiven Horta Acevedo (COL)
Andres Roberto Montaño Arroyo (ECU)
Lisandro Cabrera (PAR)
Nilton Gonzalo Marcos Soto Garcia (PER)
Shalon Villegas (VEN)

GR 77kg    
Joilson De Brito Ramos Junior (BRA)
Jair Alexis Cuero Muñoz (COL)
Raymin Mir Hosseini (PAR)
Carlos Moises Espinoza Castro (PER)
Wuileixis Rivas Espinoza (VEN)

GR 87kg    
Ronisson Brandao Santiago (BRA)
Carlos Andres Muñoz Jaramillo (COL)
Rene Rodriguez (PAR)
Luis Avendaño Rojas (VEN)
Pool Edinson Ambrocio Greifo (PER) 

GR 97kg
Igor Fernando Alves De Queiroz (BRA)
Haner Armando Ramirez (COL)
Luis Fernando Gonzalez Cabrera (PAR)
Luillys Perez Mora (VEN)

GR 130kg    
Marcos Paulo Barbosa Da Silva (BRA)
Yasmani Acosta Fernandez (CHI)
Rodolfo Waithe (PAN)
Pedro Tadeo Aguiar Campos (PAR)
Brayan Loyo Gonzalez (VEN)

WW 50kg    
Katherine Avalos (PAR) 
Nathaly Marilu Herrera Huacre (PER)
Mariana Rojas Diaz (VEN)
Jacqueline Del Rocio Mollocana Eleno (ECU)

WW 53kg    
Gracyenne Helena Leite Alves (BRA)
Javiera Belen Ortega Fernandez (CHI)
Sandy Yalixa Parra (COL)
Lucia Yamileth Yepez Guzman (ECU)
Veronica Grenno (PAR) 
Thalia Jihann Mallqui Peche (PER) 
Betzabeth Arguello Villegas (VEN)

WW 57kg    
Camila Agustina Amarilla (ARG)
Giullia Rodrigues Penalber De Oliveira (BRA)
Antonia Alejandra Valdes Arriagada (CHI)
Tatiana Hurtado Lerma (COL)
Luisa Elizabeth Valverde Melendres (ECU)
Samira Lezcano (PAR)
Yohelyn Valera Fernandez (VEN)
Veralucia Susano Justiniano (BOL)

WW 62kg
Andrea Yurani Gonzalez Gongora (COL)
Leonela Aleyda Ayovi Parraga (ECU)
Lourdes Mariana Velilla Cabrera (PAR)
Nathaly Griman Herrera (VEN)
Lais Nunes De Oliveira (BRA) 
Veralucia Susano Justiniano (BOL)

WW 68kg    
Thamires Martins Machado (BRA)
Chaneth Yorleny Simmonds Campos (PAN)
Pamela Boveda (PAR)
Yanet Ursula Sovero Niño (PER)
Mahealani Alexandra Ramirez Nobre (URU)
Soleymi Caraballo Hernandez (VEN)

WW 76kg    
Linda Marilina Machuca (ARG) 
Ruthy Hellen Pinhal Dos Santos (BRA)
Tatiana Renteria Renteria (COL)
Genesis Rosangela Reasco Valdez (ECU)
Maria Acosta Acosta (VEN)

FS 57kg
Hernan David Almendra (ARG)
Oscar Eduardo Tigreros Urbano (COL)
Richard Antonio García Andrade (PAN)
Enrique Armando Herrera Huacre (PER)
Pedro Mejias Rodriguez (VEN)

FS 65kg
Agustin Alejandro Destribats (ARG) 
Marvin Chavez Claros (BOL)
Uber Euclides Cuero Muñoz (COL)
Wilfredo Steven López López (PAN)
Sebastian Maldonado (PAR)
Sixto Miguel Auccapiña Pedragas (PER)
Stephan Brunings (SUR)
Julian Andres Perez Conde (URU)
Wilfredo Rodriguez Bocaney (VEN)

FS 74kg
Lautaro Agustin Seghesso (ARG)
Cesar Bordeaux Rego Alvan (BRA)
Leon Juan Carlos Peralta Lanas (CHI)
Juan David Sanchez Cardona (COL)
Mauricio Javier Sánchez Saltos (ECU)
Ángel Eduardo Cortés Bonilla (PAN)
Pablo Vera (PAR)
Micha Willems (SUR)
Anthony Montero Chirinos (VEN)

FS 86kg
Jorge Ivan Llano (ARG)
Giovanni De Oliveira Gaion Piazza (BRA)
Eduardo Ivan Gajardo Meneses (CHI)
Carlos Hernan Angulo Murillo (COL)
Jorge Klever Andy Tiwi (ECU)
Ansony Torales (PAR)
Brisd Jahzeel Walttuony Rojas (PER)
Pedro Ceballos Fuentes (VEN)

FS 97kg
Ricardo Adrian Baez (ARG)
Matias Ignacio Uribe Sepulveda (CHI)
Miller Mondragon Arboleda (COL)
Max Linchevsky (PAR)
Cristian Sarco Colmenarez (VEN)

FS 125kg
Catriel Pehuen Muriel (ARG)
Guilherme Pradella Lima (BRA)
Marco Montiel (PAR)
Jose Diaz Robertti (VEN)
Orlando Arispe Jotty (PAN)