#JapanWrestling

La double championne olympique anciennement connu sous le nom de Kawai revient en triomphe

By Ken Marantz

YAIZU, JAPON (16 octobre) -- Alors que Risako KINJO se tenait sur la première marche du podium, un sourire chaleureux est apparu sur son visage. Ce n'était pas pour la victoire de son retour sur le tapis après 14 mois, mais pour cette autre partie de sa vie qui l'avait tenue éloignée si volontairement.

Elle avait aperçu sa mère de l'autre côté du gymnase portant dans ses bras la fille de Kinjo âgée de 5 mois et agitant le bras de l'enfant dans sa direction.

"Il y a eu tellement de gens pour me soutenir, et c'est ce qui m'a permis de monter sur le tapis aujourd'hui," a-t-elle déclaré.

Pour le reste du monde de la lutte, elle est toujours connue sous son nom de jeune-fille KAWAI, sous lequel elle a remporté un second titre olympique consécutif en s'emparant de l'or en 57kg aux Jeux Olympiques de Tokyo en août 2021.

Beaucoup de choses ont changé sa vie depuis ce triomphe à l'aréna Makuhari Messe, nonobstant son nom obtenu de son mariage avec l'ancien lutteur Kiryu KINJO. Mais comme l'a montré la triple championne du monde dimanche, son désire et son talent pour le sport n'ont pas faibli.

Kinjo a fait son retour à la compétition en remportant le titre des 59kg à l'Open féminin du Japon, remportant trois matchs sans concéder un point à Yaizu, préfecture de Shizuoka, à environ 200 kilomètres au sud-ouest de Tokyo.

"je ressens un sentiment de soulagement mais j'aurais aussi aimé avoir quelques matchs de plus," a déclaré Kinjo, âgée de 27 ans, qui a remporté son parcours en or avec une victoire 9-0 en final sur la médaillée d'argent des championnats nationaux Miyu NAKANISHI. "J'avais l'impression que les trois matchs étaient terminés avant même de le savoir."

Kinjo a déclaré qu'elle avaient des picotements dans le ventre au début, mais qu'en fait elle appréciait cette sensation car elle lui rappelait le bon vieux temps.

"J'étais réellement nerveuse avant mon premier match," a-t-elle déclaré. "Après cela, il n'y avait pas beaucoup de temps entre les matchs. Mais c'est comme s'il y avait quelque chose de nostalgique dans cette nervosité. Une fois terminé, en regardant en arrière j'ai pensé, 'C'était amusant.'"

JPN
Risako KINJO obtient 2 points avec un contre-lift en finale des 59kg contre Miyu NAKANISHI (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo, qui a bénéficié d'un bye en quarts de finale, a ouvert sur une victoire par tombé en 51 secondes sur Mizuki NAKAHORI. Kinjo n'a pas eu à attaquer, elle s'est retournée sur un coup de Nakahori, a exécuté une paire de gut wrenches, puis a utilisé un leg lock et un reverse half-nelson pour le tombé.

Durant son match de demi-finale contre Himeka HASEGAWA, Kinjo a maintenu son mur de défense et marqué deux go-behind takedowns, puis en a marqué un autre avec un snap down. A partir de là, une parie de gut wrenches a mis fin au match 10-0 à 1:23.

En finale contre une Nakanishi à l'esprit défensif, Kinjo a pris une avance de 3-0 en seconde période grâce à un point d'activité et un back-door takedown sur un single--sur son premier coup de la journée. Mais en seconde période, Kinjo a effectivement déplacé Nakanishi pour mettre en place un low sweeping single, puis un shrug-and-go-behind. Elle a ajouté un counter-lift pour 2 points pour terminer 9-0.

L'entraîneur de Kinjo, Ryo KANEHAMA, était impressionné par sa performance étant donné l'incertitude du début de tournoi.

"Le fait qu'elle ait pu tout d'abord être si préparée mentalement était réellement énorme," a-t-il déclaré. "Elle a également fait preuve de rapidité. Ce que nous craignions le plus était de tenir les six minutes, mais elle a été capable de continuer à avancer comme ça. En regardant comment elle a démarré ce matin, elle semblait en vraiment bonne forme."

Pour Kinjo, le moment le plus inhabituel s'est produit quand son nom d'épouse a été utilisé dans l'annonce d'avant match pour la première fois.

"Quand j'ai vu Kinjo sur le tableau d'affichage, je me suis dit, 'oh, c'est juste'" a-t-elle déclaré. "C'est le premier tournoi auquel je participais sous le nom de Kinjo, et je me sens honorée de l'avoir sur le certificat que j'ai reçu."

Le couple a annoncé qu'ils s'étaient unis le 27 août 2021 et Kinjo a donné naissance à une petite fille en mai cette année. Elle a déclaré avoir recommencé à faire de la musculation fin juin et pratiqué sur le tapis le mois suivant. Comme on peut l'imaginer, ce n'était pas facile.

"Au début, je ne pouvais même pas faire de calistenics sur le tapis, ou un grand pont," a-t-elle déclaré. "Des parties de mon corps étaient vraiment raides. Mes jambes ne pouvaient pas réagir en fonction de là où mes yeux regardaient. Je pensais, voilà à quel point cela change après 10 mois d'absence. C'était comme regardé quelqu'un d'autre."

Kinjo a fini par reprendre le rythme, réalisant que le fardeau supplémentaire que représentait l'éducation d'un enfant signifiait changer son approche de l'entraînement, passant de la quantité à la qualité.

"J'ai un enfant et elle est ma priorité n°1," a déclaré Kinjo. "La quantité d'entraînement a été réduite. Avant, mon temps était tout à moi ; désormais plus de temps est consacré à l'enfant. Je ne sais pas combien je fais en moins, mais pour moi, c'est de meilleure qualité."

Vivre avec son mari dans la préfecture de Fukui dans l'ouest du Japon, où il est entraîneur au lycée Tsuruga Kehi, représente un défi pour Kawai. Elle saisit chaque opportunité pour s'entraîner--parfois c'est avec les lycéens, d'autres fois à Tokyo ou dans la préfecture Aichi pour s'entraîner avec sa plus jeune soeur Yukako, médaillée d'or olympique de Tokyo en 62kg.

Partout où elle va, elle a la chance d'avoir quelqu'un pour l'aider avec le bébé. A Fukui, Tsuruga a un club pour enfants et parfois la mère d'un des membres de l'équipe s'occupe de l'enfant. A Tokyo, elle sait qu'elle peut toujours la confier à sa mère, Hatsue, membre de l'équipe nationale durant sa carrière, qui assiste presque toujours à tous les matchs de sa fille.

Ce système de soutien a permis à Kinjo de rejoindre le nombre toujours croissant d'athlètes féminines japonaises qui poursuivent leur carrière après l'accouchement, ce qui, il y a seulement quelques décennies aurait été inouï. La plus remarquable était Ryoko TANI, qui a remporté une quatrième médaille olympique en judo après avoir accouché.

JPN
Risako KINJO, au centre, sourit sur le podium des médailles. (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo est devenue la dernière lutteuse de haut niveau à utiliser l'Open Féminin du Japon comme premier tremplin pour un retour au sport. Il s'agit, en fait, d'un tournoi de second niveau avec des groupes d'âge qui est, pour des lutteurs seniors, un évènement de dernière chance pour se qualifier pour les championnats du Japon en décembre. La seule participation de Kinjo remonte à 2008, dans la catégorie des lycéens.

Auparavant, la championne olympique de 2016, Eri TOSAKA, a participé au tournoi de 2017, sa première compétition après avoir subi une opération du pied, et la légendaire Kaori ICHO a concouru en 2018, après avoir pris deux ans de repos  après Rio 2016 pour tenter de décrocher une cinquième médaille d'or olympique qui sera finalement contrecarrée par Kinjo.

La question maintenant est, que fera Kinjo à partir de maintenant ? Le All-Japan en décembre marque le commencement du processus de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui sont clairement dans la ligne de mire de Kinjo. Il est possible pour elle de participer en 59kg et plus tard de descendre au poids olympique de 57kg ou elle peut descendre à ce dernier maintenant. "C'est un secret," a-t-elle déclaré avec malice.

Evidemment, qu'elle le fasse en décembre ou plus tard, Kinjo finira certainement par affronter l'étoile montante Tsugumi SAKURAI, qui a remporté le titre mondiale des 57kg en l'absence de Kinjo.

Kinjo adopte une position ésotérique lorsqu'il s'agit de l'émergence de Sakurai, 21 ans, qui a également remporté le titre mondial des 55kg en 2021.

"Je pense que c'est une bonne chose pour le Japon que de jeunes lutteuses soient cultivées," a déclaré Kinjo. "Je ne dis pas qu'il serait bien pour moi de perdre contre elles. Mais pour celles qui viendront après moi, le future est prometteur. Tandis que je continue à me battre, les jeunes deviennent plus fortes. Elles sont toutes des rivales, mais je pense que le fait qu'elles deviennent plus forte est une bonne situation."

JPN1
Yukako KAWAI parle aux médias après s'être retirée juste avant son match d'ouverture. (photo by Japan Wrestling Federation)
 

La sœur cadette renonce après s'être blessée pendant l'échauffement

Pendant ce temps, la jeune sœur Yukako KAWAI était aussi inscrite au tournoi, mais a renoncé à son match d'ouverture en 62kg après s'être blessé au dos pendant l'échauffement.

"Ce n'est pas une blessure si grave, mais nous avons pensé qu'il valait mieux être prudent et ne pas risquer d'aggraver la situation," a déclaré Kawai.

Contrairement à Risako, Kawai a déjà affronté une usurpatrice nationale de son trône et l'a perdu. durant son premier tournoi après avoir remporté l'or aux Jeux Olympiques de Tokyo, elle est revenue aux championnats du Japon sur invitation en juin dernier, mais a perdu en final contre une autre étoile montante Nonoka OZAKI.

Ozaki a poursuivi pour remporter le titre mondial senior à Belgrade le mois dernier, s'imposant comme l'athlète à battre dans la course pour Paris 2024.

"J'ai travaillé pour corriger les erreur que j'ai commises durant le match de juin, et cet Open féminin était supposé être un test pour mesurer le chemin que j'ai parcouru," a déclaré Kawai. "Je pense que je suis en train de me mettre en forme."

Kawai a déclaré qu'elle trouvait la motivation dans la course au titre mondial d'Ozaki.

"Je pensais qu'elle allait gagner le championnat," a-t-elle déclaré. "En remportant le titre, je pense que cela montre que nos matchs nationaux sont les matchs de plus haut niveau dans le monde. Cela me motive."

Une autre lutteuse de haut niveau qui a fait le voyage à Yaizu est la médaillée d'argent mondiale Ami ISHII, qui a remporté le titre en 68kg en battant Kokona TAKADA par chute au buzzer de la première période.

"La raison pour laquelle je me suis inscrite à ce tournoi, pour dire les choses clairement, était de vérifier ma technique," a-t-elle déclaré. "De plus, ma préparation d'avant match n'était pas bonne et je voulais travailler dessus."

En décembre, Ishii peut s'attendre à voir beaucoup de changements dans la catégorie de poids olympique, sa concurrente la plus notable étant probablement l'actuelle championne du monde des 65kg Miwa MORIKAWA.

"Si je fais ce que je dois faire, la confiance viendra," a déclaré Ishii. "Nous verrons à quel point je peux progresser dans les deux prochain mois. Si je fais tout ce qu'il faut, ce sera comme une assurance et gagner ne sera pas hors de question."

#UWWAwards

Classement de fin d'année en lutte libre

By Eric Olanowski & Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (11 novembre) -- La dernière série de classements pour les lutteurs de lutte libre est sortie. Avec plus de six épreuves de classement et deux championnats, les lutteurs ont eu l'occasion de terminer dans les trois premiers et de récolter les prix.

Les lutteurs ont réussi à obtenir des points lors des quatre épreuves de Ranking Series, des championnats continentaux et des championnats du monde. Deux Jeux ont également été inclus dans la série de classement, mais seuls quatre événements au total ont été pris en compte pour l'attribution des points.

Voici les classements après la saison 2022.

Thomas GILMAN (USA)Thomas GILMAN (USA) s'est emparé de la première place en 57kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

57kg 
1. Thomas GILMAN (USA) - $5000 
2. Zelimkhan ABAKAROV (ALB) - $3000 
3. Zanabazar ZANDANBUD (MGL) - $2000

Thomas GILMAN (USA) a obtenu la première place dans la catégorie des 57 kg après avoir été médaillé dans trois épreuves à points. Il a remporté les Championnats panaméricains et l'épreuve du Zouhaier Sghaier Ranking Series avant de terminer la saison par une deuxième place aux Championnats du monde. Au total, le médaillé de bronze des Jeux olympiques de Tokyo affiche 10-1 sur la saison.

Zelimkhan ABAKAROV (ALB) a remporté l'or à Belgrade et a accumulé 45 000 points de classement, ce qui lui a permis d'être catapulté à la deuxième place du classement des 57 kg. Avec sa victoire sur Gilman lors de la finale mondiale des 57 kg, l'Albanais de 29 ans est entré dans l'histoire de son pays, devenant le premier lutteur à remporter un titre mondial.

L'or d'Abakarov à Belgrade lui a également valu une place dans l'équipe All-World pour la Coupe du monde de lutte libre 2022, qui aura lieu à Coralville, dans l'Iowa (États-Unis), les 10 et 11 décembre.

Zanabazar ZANDANBUD (MGL) a terminé la saison à égalité avec Abakarov avec 45 000, mais en raison du meilleur classement de l'Albanais aux Championnats du monde, le Mongol s'est retrouvé en troisième position au classement des 57 kg. En 2022, il a notamment terminé à la cinquième place aux Championnats asiatiques et à l'événement Yasar Dogu Ranking Series, avant de terminer la saison par une médaille de bronze aux Championnats du monde 2022.

Rei HIGUCHI (JPN)Rei HIGUCHI (JPN) a remporté le titre mondial et la première place en 61kg. (Photo: UWW /Kadir Caliskan)

61kg 
1. Rei HIGUCHI (JPN) - $5000 
2. Arsen HARUTYUNYAN (ARM) - $3000 
3. Suleyman ATLI (TUR) - $2000 

Rei HIGUCHI (JPN) a fait 8-0 pendant sa saison 2022 et a terminé l'année en tant que meilleur gars des 61kg. Il a remporté quatre matchs à chacune de ses sorties et s'est présenté sur le podium aux Championnats d'Asie et aux Championnats du monde.

Le jeune Arménien Arsen HARUTYUNYAN (ARM) termine l'année au deuxième rang mondial en 61kg après avoir remporté l'or européen et le bronze mondial.

Harutyunyan a eu la main levée dans 11 des 12 combats qu'il a disputés cette saison, et ne s'est incliné que face au futur champion du monde Higuchi en quart de finale mondiale. Bien que ce combat ne compte pas dans son total de points chez les seniors, le natif de Masis, en Arménie, âgé de 23 ans, a remporté son deuxième titre mondial U23 consécutif.

Suleyman ATLI (TUR) a terminé l'année au troisième rang mondial des 61 kg avec 39 120 points. Il a été vice-champion d'Europe et a obtenu la médaille de bronze au Zouhaier Sghaier Ranking Series. Bien qu'il n'ait pas remporté de médaille, il a terminé dans le top 10 des Championnats du monde et du Yasar Dogu Ranking Series.

Rahman AMOUZAD (IRI)Rahman AMOUZAD (IRI) a remporté les titres asiatiques et mondiaux pour devancer ses adversaires et devenir le numéro un des 65 kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

65kg
1. Rahman AMOUZAD (IRI) - $5000 
2. Bajrang BAJRANG (IND). - $3000 
3. Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) - $2000

Le champion du monde de Belgrade, Rahman AMOUZAD (IRI), a pris la tête du classement des 65 kg après avoir décroché l'or aux championnats continentaux et mondiaux. Au cours de sa campagne 2022, le jeune Iranien de 20 ans a battu les médaillés olympiques de Tokyo Haji ALIYEV (AZE) et Bajrang BAJRANG (IND).

Amouzad a battu Bajrang, médaillé de bronze à Tokyo, pour remporter le titre asiatique. Ensuite, il s'est imposé 9-2 contre le triple champion du monde et double médaillé olympique Aliyev en demi-finale des championnats du monde.

Bajrang a devancé le Hongrois Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) de 200 points pour la place de n°2 en 65kg.

Bajrang a obtenu une médaille d'argent aux Championnats d'Asie et des médailles de bronze à la Coupe Bolt Turlykhanov et aux Championnats du monde et a terminé la saison avec 44 200 points.

Muszukajev a remporté les championnats d'Europe et a remporté à domicile le bronze des championnats du monde, terminant l'année avec 44 000 points.

Sebastian RIVERIA (PUR) avait également 44 000 points, mais il n'a pas remporté de médaille aux Championnats du monde, alors que Muszukajev l'a fait pour terminer devant Riveria.

Zurabi IAKOBISHVILI (GEO)Zurabi IAKOBISHVILI (GEO) a terminé avec 57720 points pour s'emparer du premier rang en 70kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

70kg
1. Zurabi IAKOBISHVILI (GEO) - $5000
2. Ernazar AKMATALIEV (KGZ) - $3000
3. Taishi NARIKUNI (JPN) - $2000

Chez les 70 kg, 2 720 points ont fait la différence entre les lutteurs classés premier et troisième.

Zurabi IAKOBISHVILI (GEO) a devancé Ernazar AKMATALIEV (KGZ) et Taishi NARIKUNI (JPN) pour la première place avec trois médailles dans les épreuves par points. Il a remporté l'or européen en Hongrie et a terminé avec des médailles de bronze aux Championnats du monde et aux épreuves du Yasar Dogu Ranking Series.

Akmataliev a tout donné lors de deux épreuves du Ranking Series, ainsi que lors des championnats d'Asie et du monde. Il a été médaillé dans trois de ces événements, terminant avec l'or, l'argent et le bronze à la Bolat Turlykhanov Cup, aux Championnats d'Asie et aux Championnats du monde, respectivement. Il lui manquait 2 200 points pour atteindre la première place, ce qui aurait pu se produire avec une simple 10e place ou plus dans une épreuve du Ranking Series. 

Bien qu'il ait remporté l'or asiatique et mondial, Narikuni n'a pas réussi à décrocher la première place de la catégorie de poids  en obtenant 2 720 points, soit l'équivalent d'une neuvième place dans une épreuve du Ranking Series.

Tajmuraz SALKAZANOV (SVK)Tajmuraz SALKAZANOV (SVK) et Kyle DAKE (USA) terminent respectivement 1-2 en74kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

74kg 
1. Tajmuraz SALKAZANOV (SVK) - $5000 
2. Kyle DAKE (USA) - $3000 
3. Soner DEMIRTAS (TUR) - $2000
 

Tajmuraz SALKAZANOV (SVK)s'est emparé de la première place au classement mondial après avoir remporté 15 matchs consécutifs avant de s'incliner aux finales mondiales face au No. 2 Kyle DAKE (USA).

Salkazanov a remporté son second titre européen et s'est emparé des titres de Ranking Series au Matteo Pellicone et la Bolat Turlykhanov Cup. Il a lutté dans deux compétitions de plus que son adversaire américain et l'a dépassé de 13,000 points.

Cette sasison, Dake a participé aux Championnats panaméricains et du monde et a remporté l'or aux deux. il s'agissait de sa quatrième médaille d'or consécutive aux Championnats du monde et son deuxième titre aux Championnats panaméricains. Il a terminé la saison avec 58,000 points de classement, soit 11,000 points devant le lutteur classé troisième.

Soner DEMIRTAS (TUR) a conclu la saison classé No. 3 dans le monde après avoir terminé trois fois dans le top 10. Il a débuté la saison avec une victoire de la médaille d'or au Yasar Dogu, puis a terminé à la cinquième et à la huitième place aux Championnats du monde et d'Europe respectivement.

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) reste intouchable à la première place des 79kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

79kg
1. Jordan BURROUGHS (USA) - $5000
2. Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ) - $3000
3. Mohammad NOKHODI (IRI) - $2000

Il n'y avait personne pour défier Jordan BURROUGHS (USA) pour la première place en 79kg et il n'a laissé aucune chance à personne également. A Belgrade, Burroughs a remporté un sixième titre mondial, un record. Il a terminé en tête du classement avec 63000 points dont 45000 points grâce à l'or obtenu à Belgrade. En outre, il a remporté l'épreuve Yasar Dogu au début de l'année pour 13000 points avant que l'or des Panaméricains ne lui rapporte 5000 points.

A la deuxième place, la surprise vient d'Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ) qui est passé de la quatorzième à la seconde place. Il a 51700 points dont 31000 points provenant de la médaille de bronze obtenue aux Championnats du monde. Il a également été médaillé de bronze au Yasar Dogu pour 10200 points. Une autre médaille de bronze aux Championnats d'Asie lui a rapporté 6500 points. Il a décidé de participer à la Bolat Turlykhanov Cup aussi et a terminé cinquième pour 4000 points.

Mais sa participation à différents évènements l'ont aidé à mieux terminer que le médaillé d'argent des Championnats du monde Mohammad NOKHODI (IRI) qui a 45000 points. L'argent de Belgrade lui a valu 37000 points et les autres 8000 points ont été remportés à l'épreuve Zouhaier Sghaier event où il a terminé avec une médaille d'or.

Boris MAKOEV (SVK)Boris MAKOEV (SVK) a surclassé les autres lutteurs acclamés en 86kg et a remporté la première place. (Photo: UWW / Martin Gabor)

86kg
1. Boris MAKOEV (SVK) - $5000
2. Azamat DAULETBEKOV (KAZ) - $3000
3. David TAYLOR (USA) - $2000

Il y avait peu de différence qui séparait les deux premiers en 86kg mais Boris MAKOEV (SVK) s'est emparé la première place avec 100 points de plus que Azamat DAULETBEKOV (KAZ). Makoev a terminé avec 49100 points grâce à sa participation à quatre épreuves. Il a débuté avec une neuvième place aux Championnats d'Europe pour 6500 points avant de remporter l'argent à la Bolat Turlykhanov Cup et le bronze au Matteo Pellicone. Les deux médailles valaient 11600 points combinées. Il a terminé la saison avec une médaille de bronze aux Championnats du monde pour 31000 points.

Dauletbekov a également participé à quatre épreuves, les Championnats d'Asie étant sa première. Il a remporté l'or en 86kg pour 10000 points avant d'ajouter 4000 points grâce à une cinquième place à la Bolat Turlykhanov Cup, peut-être le tournoi le plus crucial avec le recul.

Le lutteur Kazakh a certes remporté l'évènement Zouhaier Sghaier mais l'or ne lui a valu que 4000 points. Il a égalé Makoev pour le bronze aux Championnats du monde mais n'a pas réussi à le dépasser pour la première place.

La troisième place a été remportée par le champion du monde David TAYLOR (USA) qui a terminé avec 45000 points, tous obtenus grâce à l'or qu'il a remporté à Belgrade.

Hassan YAZDANI (IRI) a également terminé avec 45000 points mais à la quatrième place du fait que Taylor ait remporté l'or à Belgrade tandis que Yazdani remportait l'argent.

Kamran GHASEMPOUR (IRI)Kamran GHASEMPOUR (IRI) a terminé avec 53000 points en 2022. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

92kgkg 
1. Kamran GHASEMPOUR (IRI) - $5000
2. Miriani MAISURADZE (GEO) - $3000
3. Osman NURMAGOMEDOV (AZE) - $2000

Le champion du monde Kamran GHASEMPOUR (IRI) était le grand favori pour terminer à la première place et il l'a fait en remportant la médaille d'or des 92kg à Belgrade. Il a obtenu 45000 points pour cette victoire et 8000 points de plus pour l'or qu'il a remporté à la Bolat Turlykhanov Cup pour un total de 53000 points.

Miriani MAISURADZE (GEO) a fait un gran saut de la 11ème place à la seconde place en remportant une médaille de bronze aux Championnats du monde. Avec 49700 points, il s'est assuré de dépasser le médaillé de bronze Osman NURMAGOMEDOV (AZE). Dans les trois épreuves pour des points auxquelles il a participé, Maisuradze a remporté le bronze aux Championnats d'Europe pour 6500 points, tout comme Nurmagomedov qui a également remporté une médaille de bronze.

Au Matteo Pellicone, les deux se sont rencontrés en finale qui a été remportée par Nurmagomedov qui a obtenu 8000 points tandis que Maisuradze a obtenu 6400 points. Ensuite, les deux ont remporté des médailles de bronze aux Mondiaux.

Les 5800 points de Maisuradze de plus que Nurmagomedov proviennent de l'épreuve Yasar Dogu où il a terminé neuvième.

Kyle SNYDER (USA)Kyle SNYDER (USA) et Batyrbek TSAKULOV (SVK) étaient aux finales mondiales et ont terminé premier et second au classement. (Photo: UWW / Kostandin Andonov)

97kg
1. Kyle SNYDER (USA) - $5000
2. Batyrbek TSAKULOV (SVK) - $3000
3. Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE) - $2000

Les finalistes mondiaux Kyle SNYDER (USA) et Batyrbek TSAKULOV (SVK) se sont livrés à une bataille serrée pour la première place et le premier l'a emporté avec 500 points de plus que Tsakulov.

Snyder a remporté la médaille d'or des Panaméricains pour 10000 points avant de remporter l'or au Zouhaier Sghaier et l'or mondial pour respectivement 8000 points et 45000 points et terminer avec 63000 points.

Tsakulov a commencé avec une médaille de bronze aux Championnats d'Europe pour 6500 points avant de remporter deux rankings series -- Bolat Turlykhanov et Matteo Pellicone -- pour 8000 points et 11000 points respectivement. Sa médaille d'argent aux Championnats du monde lui a valu seulement 37000 points car il n'a pas atteint le score de Snyder.

Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE) a remporté la troisième place avec 47520 points qu'il a accumulé en remportant les Championnats d'Europe pour 10000 points, en terminant septième au Matteo Pellicone pour 6520 points et en remportant le bronze aux Championnats du monde pour 31000 points.

Taha AKGUL (TUR)Taha AKGUL (TUR) a remporté l'or mondial et la première place en 125kg. (Photo: UWW / Kostandin Andonov)

125kg
1. Taha AKGUL (TUR) - $5000
2. Geno PETRIASHVILI (GEO) - $3000
3. Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL) - $2000

Taha AKGUL (TUR) et Geno PETRIASHVILI (GEO) ont échangé les deux premières places pendant longtemps mais le premier a fait la course en tête après avoir remporté les Championnats d'Europe et du Monde. Les deux médailles d'or ont rapporté 55000 points et il a également remporté l'or au Yasar Dogu pour 13000 points, portant son total à 63000 points.

Petriashvili a remporté l'argent aux Championnats d'Europe pour 8000 points mais a gagné aux épreuves de classement du Matteo Pellicone et du Zouhaier Sghaier, pour 8000 points chacun. Avec 24000 points, l'or aux Championnats du monde l'aurait porté au sommet mais il a terminé avec le bronze et 31000 points pour se contenter de la seconde place avec 55000 points.

La troisième place est revenue à Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL) qui a surpris Petriashvili pour atteindre la finale des Championnats du monde en 125kg. Il a atteint la finale au Yasar Dogu et obtenu 11400 points. Une médaille de bronze à la Bolat Turlykhanov Cup a ajouté 5200 points de plus à son compteur. Avec 37000 points des Championnats du monde, il a terminé avec 53600 points et à la troisième place.