Camps d'entraînement

La Côte d'Ivoire accueille le Camp de la Francophonie 2020

By UWW Development

Une trentaine de lutteur francophones se sont réunis en fin d’année 2020 à Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire, au prestigieux Institut National des Sports (INJS) pour un camp intitulé Camp de la Francophonie, sous le signe de l’amitié, pour une semaine de partage de connaissances et d’acquisitions de nouvelles compétences au regard des standards internationaux. 

le camp de la francophonie 2020

Cette initiative était organisée par la Fédération Ivoirienne de Lutte sous le parrainage de l’Union des Fédérations Francophones de Lutte et avec le soutien d’United World Wrestling par le biais de son officier de développement Vincent Aka.

Formation des entraîneurs, préparation des athlètes, formation des officiels techniques et des arbitres, le tout était assorti de compétitions de lutte olympique et de beach wrestling. Pour l’occasion, le système de tournoi nordique a permis d’avoir le maximum de combats dans chaque catégorie de poids. Quant aux élus des fédérations présentes, une table ronde a permis d’échanger et débattre sur les orientations à prendre avec l’Union des Fédérations Francophones. 

Le Cameroun, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry et le Togo présents participaient au stage et à la compétition de lutte olympique, tandis que le tournoi de beach wrestling - qui s’apparente à la lutte africaine - voyait la participation supplémentaire du Burkina, du Niger et du Mali.  

Les officials

La semaine fut animée par les experts d’United World Wrestling Vincent Aka, officier de développement, Alexis Rodrigues, expert et Danga Christian, formateur. Ainsi, pendant que le coach Alexis Rodriguez s’occupait de la programmation et de l’entraînement intensif des athlètes, Danga Christian formait les arbitres et les officiels techniques en vue des deux compétitions (lutte olympique et beach wrestling) tandis les entraîneurs des pays participants étaient formés sous la houlette de Vincent Aka.

La formation en lutte olympique a permis au Togo de faire son retour sur la scène internationale, tandis que la beach permettait à des pays comme le Niger et le Burkina de suivre une nouvelle voie vers le monde olympique. 

La couverture médiatique du camp a été assurée et diffusée auprès des partenaires de cet évènement de langue française ; le camp favorisait également l’implication, l’entraide et le partage entre les lutteurs, les entraîneurs et les arbitres. 

Equipe de CIVEquipe de Togo Equipe de Conarkry

En apothéose, chaque entité a pu exprimer ses acquis lors deux compétitions qui ont clôturé cette semaine du camp de la francophonie. 

Le Président de l’Union des Fédérations Francophone de Lutte M. Didier Sauvaire, arrivé le samedi 26 décembre, a félicité les participants (athlètes, coachs, arbitres et officiels) et les a encouragés à poursuivre leur parcours de formation pour représenter dignement la francophonie.

Didier Sauvaire

#development

UWW renouvelle son partenariat avec WISH. Six entraîneurs participeront au programme de haute performance.

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (31 mai) -- Poursuivant ses efforts en faveur de la neutralité des sexes et de l'augmentation des possibilités pour les femmes d'accéder à des postes de direction, United World Wrestling (UWW) a renouvelé son partenariat avec la Solidarité Olympique pour le parcours des femmes dans le sport de haut niveau, Women in Sport High Performance Pathway, également connu sous le nom de programme WISH.

Six femmes entraîneurs actuelles et/ou futures ont été sélectionnées pour le programme de 21 mois, qui a été développé en coordination avec une équipe de spécialistes de l'Université de Hertfordshire située au Royaume-Uni. Le programme vise à aider les femmes entraîneurs, qui ont le potentiel et l'ambition, à progresser dans des rôles d'entraîneur de haut niveau à l'échelon national et international.

L'initiative WISH a pris forme après une discussion entre les parties prenantes sur les moyens de remédier au faible pourcentage de femmes entraîneurs au niveau de l'élite. Aux Jeux Olympiques de Tokyo, par exemple, même si 48% des athlètes étaient des femmes, seulement 13% des entraîneurs étaient des femmes. Le programme avait donc été lancé pour combler l'écart. 

La lutte était parmi les six sports qui ont fait partie du programme pilote réussi, qui s'est déroulé de 2019 à 2021.

Dans cette édition, la triple championne du monde Martine DUGRENIER (CAN), l'ancienne médaillée d'argent du championnat du monde Aline DA SILVA (BRA) et l'australienne Carissa HOLLAND ont fait partie du premier groupe des 22 entraîneurs issus 20 CNO et sept sports, qui ont débuté leur formation en mai. Les médaillées olympiques Guzel MANYUROVA (KAZ), Marwa AMRI (TUN) et Happiness BURUTU (NGR) feront partie de la prochaine promotion qui commencera sa formation en août.

Les participantes ont été choisies sur la base de critères de sélection détaillés établis par le groupe de gestion WISH. Les directives exigent notamment que le candidat soit reconnu par les fédérations nationales et internationales ainsi que par le CNO comme faisant partie ou ayant le potentiel pour faire partie de la délégation nationale aux tournois internationaux majeurs, n'ayant pas d'antécédents de dopage ou d'autres violations de l'éthique, capable de s'engager dans l'ensemble du programme et ayant un bon niveau d'anglais écrit et parlé (min IELTS 6.5).

Le module de formation inclut huit sessions de leadership en ligne, huit sessions de mentorat sur le leadership, quatre sessions de mentorat sur le sport spécifique et une session résidentielle de cinq jours au Royaume-Uni. La FI soutient les entraîneurs sélectionnés pour le programme en leur accordant une subvention directe de 3,500 USD en plus des frais de mentorat spécifiques au sport et le voyage, les frais d'hébergement et de développement.

Le programme WISH est géré par un groupe de pilotage composé de représentants de la Solidarité Olympique, de l'Association des fédérations internationales des Jeux olympiques d'été, de l'Association des fédérations internationales des sports d'hiver, des fédérations internationales et de la direction de WISH/Université de Hertfordshire.