Antidopage

Khasanboy RAKHIMOV suspendu pour dopage

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 août) -- En conformité avec l'article 14.3 du Règlement Antidopage d'United World Wrestling (UWW ADR), United World Wrestling annonce par la présente que l'athlète Khasanboy RAKHIMOV (Ouzbékistan) s'est rendu coupable de violation des règles antidopage sous l'Article 2.1 de l'UWW ADR, soit la présence dans les échantillons de l'athlète d'une substance interdite ou de ses métabolites ou marqueurs.

Plus précisément, un échantillon prélevé sur l'athlète le 21 septembre 2019, lors du Championnat du Monde UWW Seniors 2019, a révélé la présence de la substance interdite dénommée clomifène et de ses métabolites, référencés sous S.4 : "Hormones et Modulateurs Métaboliques" de la Liste 2019 & 2020 de l'AMA des substances interdites. Il s'agit d'une substance interdite à tout moment. 

L'athlète et UWW se sont accordés sur les conséquences et l'athlète a été sanctionné comme suit : 
1. Mr. Khasanboy RAKHIMOV a commis une violation de l'Article 2.1 de l'UWW ADR. 
2. Mr. Khasanboy RAKHIMOV est suspendu pour une période d'inégibilité de 24 mois. 
3. La période d'inégibilité débute le jour de la date de l'accord (le 13 août 2020), déduite la durée de la suspension provisoire servie par l'athlète depuis le 13 février 2020, et reste pleinement en vigueur jusqu'au 12 février 2022. 
4. En conformité avec les articles 9 et 10.8 de l'UWW ADR, tous les résultats en compétition de l'athlète depuis le 21 septembre 2019 jusqu'au 13 février 2020 sont annulés pour disqualification avec conséquences résultante, dont la confiscation de toute médaille, de tout point et de tout prix obtenus.

Classement final de la catégorie de poids des 125kg après révision, Championnat du Monde 2019
01 - Geno PETRIASHVILI (GEO)
02 - Taha AKGUL (TUR)
03 - Zhiwei DENG (CHN)
03 - Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR)
05 - Egzon SHALA (KOS) 
06 - Yadollah MOHEBI (IRI)
07 - Jamaladdin MAGOMEDOV (AZE)

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."