#WrestleOslo

Geraei l'intrépide ajoute le titre mondial à son titre olympique

By Ken Marantz

OSLO, Norvège (le 10 octobre) -- Mohammadreza GERAEI (IRI) a terminé le championnat du monde comme les Jeux Olympiques de Tokyo il y a deux mois : au sommet du podium.

Geraei, vainqueur de la catégorie de poids des 67kg en lutte gréco-romaine par 5-2 sur Nazir ABDULLAEV (RWF) à la Jordal Amfi Arena d'Oslo, fut l'un des deux champions iraniens de cette dernière nuit de finales.

"Après le confinement, j'ai pu remporter des médailles d'or aux Jeux Olympiques et au championnat du monde, alors 2021 est la plus belle année de ma vie !", a déclaré Gereai.

Meysam DALKHANI (IRI), natif de Shiraz comme Geraei, a précédé son compatriote en obtenant le titre des 63kg, tandis que le médaillé olympique de bronze Zurabi DATUNASHVILI (SRB) a conclu le tournoi sur une majestueuse projection à 5 points pour une victoire en finale des 87kg et un titre depuis longtemps attendu.

La Fédération de lutte de Russie, qui avait remporté plus tôt le titre de lutte libre par équipe, avait déjà obtenu sa cinquième couronne de lutte gréco-romaine d'affilée avant cette dernière soirée. Le résultat final place l'équipe russe en première place avec 152 points, l'Iran deuxième avec 146 et l'Azerbaïdjan troisième avec 107 points.

Geraei, champion du monde 2019 des U23 en 72kg, s'il a eu des moments difficiles lors des combats d'ouverture, n'a jamais tremblé ou perdu ses moyens sur le chemin de sa première finale senior.

Contre le médaillé européen d'argent 2020 Abdullaev, Geraei n'avait pas pu inscrire de point d'une position parterre en première période et avait une petite avance d'un point à l'entrée de la seconde.

Mais il a alors su prendre les choses en main, passant d'un contrôle au corps à une clef de tête et projetant Abdullaev au tapis pour quatre points. Abdullaev, vainqueur de la coupe du monde individuelle 2020, obtint ensuite deux points lors d'un contre sur une tentative de projection en bordure de tapis, mais dut s'en contenter face à un Geraei sur ses gardes.

Mohammadreza GERAEIMohammadreza GERAEI (IRI) inscrit quatre points sur une clef de tête (Photo : UWW / Martin Gabor)

Le triomphe de Geraei survient deux jours après que son grand frère Mohammadali a décroché le bronze en 77kg. "Je souhaite remercier tout le monde dans ma ville natale de Shiraz pour ces médailles," a-t-il déclaré.

Si Mohammadali est surnommé "le faucon", Mohammadreza pourait être appelé "le phénix", car il semble chaque fois renaître des cendres d'une presque défaite.

En combat d'ouverture, il était mené 6-1 par le champion d'Asie Tsuchika SHIMOYAMADA (JPN), avant de réaliser un retour miracle grâce à un tombé - et une grande embrassade. En demi-finale, deux points pour fuite et un challenge perdu dans les dernières secondes lui attibuèrent la victoire par 7-6 sur Ramaz ZOIDZE (GEO).

"Je sais que la plupart de mes victoires se sont faites dans les dernières secondes, mais je croyais en moi et je remercie Dieu d'avoir pu m'en tirer si bien," a-t-il commenté.

Abdullaev, 30 ans, a atteint les finales alors qu'il était arrivé à Oslo sans grands honneurs à son actif. Il avait cependant triomphé lors de la coupe du monde individuelle - à noter que sa victoire en quart de finale sur Davor STEFANEK (SRB), champion olympique à Rio en 2016, fut l'ultime combat de la carrière de ce dernier.

Meysam DALKHANIMeysam DALKHANI (IRI), médaillé d'or des 63kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Dans un combat en dents de scie entre deux jeunes étoiles montantes de la catégorie des 63kg, le champion du monde 2019 des U23 Dalkhani obtint une sortie de tapie décisive à 1'08 de la fin pour se défaire du médaillé de bronze européen Leri ABULADZE (GEO) par 5-4.

"Je suis très heureux et j'étais supposé obtenir cet or," a dit Dalkhani. "Les choses ont été difficiles depuis la pandémie et ça n'a pas été une sinécure d'obtenir ce titre et je suis content de répondre aux attentes de mes coaches et de mon pays. Je suis juste un soldat pour mon pays."

Dalkhani, médaillé d'argent d'Asie cette année, prit la tête 3-1 lors d'une clef en pont depuis une position parterre, en reprise de laquelle Abuladze obtint un renversement. Abduladze prit ensuite la tête 4-3 en seconde période, alignant également une clef en pont depuis une position parterre.

Meysam DALKHANIMeysam DALKHANI (IRI) est l'un des quatre champions iraniens (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

A l'approche de la cloche, Dalkhani maintint la pression et força Abduladze hors du tapis avant que le Géorgien ne le mette au sol ; il passa alors derrière lui, obtenant une avance sur critères.

L'équipe géorgienne demanda un challenge mais la demande fut rejetée, donnant à Dalkhani un cinquième point qu'il sut garder jusqu'à la fin. Abuladze tombait de déception sur le tapis tandis que Dalkhani et son coach célébraient leur victoire à ses côtés.

Aujourd'hui âgé de 24 ans, Dalkhani avait remporté une médaille de bronze lors des mondiaux 2016 et avait terminé cinquième lors de ses débuts en seniors aux mondiaux de Noursoultan en 2019. Abuladze, 22 ans, fut médaillé mondial d'or junior en 2017, de bronze en 2018, d'argent en 2019.

"J'étais à Noursoultan mais n'y ai rien obtenu, mais je remercie Dieu pour l'or d'Oslo," a déclaré Dalkhani.

Zaurabi DATUNASHVILIZaurabi DATUNASHVILI (SRB) remporte la médaille d'or des 87kg sur une projection à cinq points (Photo : UWW / Martin Gabor)

L'ultime combat de la compétition, la finale des 87kg, s'est terminé par un bruit sourd, celui de Kiryl MASKEVICH (BLR) heurtant le tapis après une majestueuse projection à cinq points du quatre fois champion d'Europe Datunashvili.

"Ce fut un combat difficile mais j'avais la stratégie," a commenté Datunashvili. "Moi et mon coach l'avions établie."

Datunashvili a inscrit tous ses points en seconde période, avec pour culmination cette interminable projection à 5 points qui mit le point final d'une supériorité technique 9-1 à 3'46 pour une première médaille d'or en quatre apparitions en championnats du monde.

Mené 1-0 en début de seconde période, le Serbe né Géorgien Datunashvili para une tentative d'amené latérale pour deux points, puis en obtint deux de plus lorsque Maskevich fut pénalisé pour être sorti des limites. Ceci amena Datunashvili en position parterre, et c'est alors qu'il souleva la foule par sa spectaculaire projection.

"Je le connais bien, je connais son style," a commenté Datunashvili. "Il a commis une faute et c'est à ce moment que j'ai gagné."

Zaurabi DATUNASHVILIZaurabi DATUNASHVILI (SRB) est le troisième Serbe champion du monde de lutte gréco-romaine (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Les deux athlètes se sont rencontrés deux fois depuis 10 mois, avec pour résultat une victoire chacun. Maskevich s'était attribué la première victoire 11-3 en demi-finale de la coupe du monde individuelle, sur sa route pour le titre, et Datunashvili a pris sa revanche 5-1 lors de la finale du championnat d'Europe en avril dernier.

"Il est l'un des meilleurs lutteurs de notre catégorie de poids," a commenté Datunashvili. "Il a gagné, puis j'ai gagné, puis j'ai gagné aujourd'hui. C'était le combat final. Je suis le roi."

L'or européen a donc précédé le bronze olympique de Datunashvili, où il avait concédé la défaite au premier tour face au futur champion Zhan BELINIUK (UKR) mais était revenu grâce au repêchage.

"A Tokyo, j'ai remporté le bronze et mon état psychologique était très bon après," a dit Datunashvili. "Je me suis reposé pendant un mois et me suis préparé pour Oslo pendant le deuxième."

Datunashvili, qui a commencé à concourir pour la Serbie en 2020, s'était qualifié pour ses troisièmes Jeux Olympiques lors du qualificatif de la dernière chance en vainquant le champion olympique 2016 Davit CHAKVETADZE (RUS).

Maskevich s'était aussi qualifié pour Tokyo, mais il a été éliminé dès le premier tour. Le médaillé mondial de bronze U23 2019 espérait devenir le premier champion du monde biélorusse depuis 2011.

Lors des combats pour le bronze, Lasha GOBADZE (GEO), incapable de décrocher un second titre d'affilée, s'en est sorti avec le deuxième bronze de sa carrière en prenant le dessus sur Turpan BISULTANOV (DEN) 5-2 en 87kg.

Gobadze, champion du monde 2019 des 82kg, inscrivit 4 points sur une ingénieuse action depuis une position parterre - revanche d'une défaite concédée 4-3 face aux 20 ans de Bisultanov en finale du championnat d'Europe 2019.

Gobadze souleva Bisultanov dans les airs, mais comprenant qu'il n'aurait pas assez de marge pour une projection, il se contenta de tomber en avant et de le plaquer au sol. Bisultanov essaya de passer derrière lui pour le point d'un renversement, mais n'obtint lui-même aucun point depuis la position parterre.

Bisultanov, tout juste trois ans après avoir obtenu le bronze aux mondiaux cadets, s'était incliné lors des combats pour le bronze du championnat d'Europe cette année face à Milad ALIRZAEV (RWF) -- vaincu en repêchage par Gobadze plus tôt dans la soirée.

Dans l'autre combat des 87kg, Arkadiusz KULYNYCZ (POL) a pris la tête en seconde période avant d'obtenir un tombé à 4:54 lorsqu'il para une tentative latérale désespérée de Istvan TAKACS (HUN).

Kulynycz, jusqu'ici non titré et qui n'avait ontenu qu'une seule victoire lors des deux championnats du monde précédents, était mené 2-0 en seconde période avant de recevoir un point pour passivité. Depuis sa position parterre, il obtint les deux points d'une mise en danger par une ceinture à rebours, passant ainsi en tête à 3-2.

Le duo s'était affronté lors de l'Open de Pologne plus tôt cette année, et Takacs avait vaincu Kulynycz en quart de finale sur la route de sa médaille d'argent.

En 63kg, le champion du monde junior 2017 Kensuke SHIMIZU (JPN) a inscrit six points depuis une position parterre pour finalement obtenir la supériorité technique à 10-1 sur le médaillé européen de bronze 2020 Erik TORBA (HUN).

Après que Torba a marqué en début de combat une sortie de tapis, Shimizu reçut un point de passivité. L'athlète de 22 ans sut profiter de la position parterre, lançant une projection à 4 points, puis une roulade pour 2 points. Il conclut le combat sur un amené au sol à 2:47.

Shimizu vient de l'île d'Hokkaido, au nord du Japon, où les sports d'hiver sont rois et où le nom de sa famille est associé au patinage de vitesse. Son oncle Hiroyasu SHIMIZU fut trois fois médaillé olympique, dont une médaille d'or obtenue aux 500 mètres des Jeux de Nagano en 1998, et est un ancien détenteur du record du monde.

Shimizu a eu un cheminement quelque peu hors du commun jusqu'à Oslo. Il a remporté le premier des deux championnats du Japon qui servent de qualificatifs nationaux pour le championnat du monde, et aurait été sélectionné de suite s'il avait remporté le second également. Mais il a manqué le tournoi car son inscription fut soumise trop tard ; il fut ensuite forcé de vaincre le champion lors d'un éliminatoire.

Lors du championnat d'Asie cette année, Shimizu était handicapé par une blessure au genou subie deux semaines avant la compétition et fut vaincu en quart de finale, ce qui en fit le seul Japonais des quatre catégories de poids les plus légères à n'avoir pas remporté de médaille.

Ironiquement, Sultan ASSUTULY (KAZ), que Shimizu avait vaincu 4-1 lors du repêchage de dimanche, a décroché l'or d'Asie par tombé sur Dalkhani.

Dans l'autre combat en 63kg, Lenur TEMIROV (UKR) remporte la deuxième médaille mondiale de bronze de sa carrière, se démarquant par un amené au sol sur passade arrière sur le médaillé européen d'argent Taleh MAMMADOV (AZE) 5-4.

Temirov, deux fois médaillé européen de bronze et qui a terminé cinquième des JO de Tokyo, était mené 4-2 en fin de première période, mais passa devant sur critères grâce à l'amené au sol de seconde période, avant de recevoir un point pour passivité qui lui permit de doubler le bronze déjà obtenu en 2018.

Mammodov n'a pas obtenu de médaille pour son quatrième championnat du monde ; sa meilleure place reste la septième, en 2018.

En 67kg, Zoidze a mis l'encore jeune Hasrat JAFAROV (AZE) à l'épreuve, s'imposant en rapides rafales par supériorité technique 8-0 et décrochant sa première médaille mondial en senior après sa cinquième place de Tokyo.

Zoidze usa d'un bras à la volée pour prendre la tête 4-0, puis obtint deux points lorsque Jafarov, champion du monde junior cette année, tenta de fuir au sol. Lors de la position parterre, Zoidze exécuta rapidement une clef en pont pour clore le combat en 1'24.

Zoidze a connu plusieurs succès avec les cadets et les juniors, remportant l'argent des mondiaux U23 et l'or des U23 Europe, deux médailles mondiales d'or en junior et une d'or et une d'argent en mondiaux cadets.

Le vétéran Almat KEBISPAYEV (KAZ) s'est emparé de sa quatrième médaille mondiale de bronze en onze ans en obtenant une victoire par 7-4 sur le médaillé européen de bronze Murat FIRAT (TUR) dans la seconde rencontre des 67kg.

Kebispayev, âgé de 33 ans et qui a décroché cette année sa troisième médaille d'argent d'Asie, était mené de trois points après que Firmat a inscrit une clef en pont en première période sur une position parterre.

Mais lorsque son tour vint en seconde période, Kebispayev, dans l'impossibilité de réaliser une roulade, changea intelligement de direction et opta pour une clef de tête simple et inscrivit une projection à quatre points suivie d'une mise en danger pour deux points.

Kebispayev - deux fois olympien mais absent de Tokyo - et Firat s'étaient affrontés lors des demi-finales de la Takhti Cup en 2018, où le Kazakh était sorti victorieux par 4-2.

Kebispayev affiche à son tableau les médailles mondiales de bronze 2010, 2015 et 2019, ainsi qu'une médaille d'argent obtenue en 2011. Il fut champion d'Asie en 2011 et 2018.

RWFL'équipe russe a remporté le titre de lutte gréco-romaine (Photo : UWW / Martin Gabor)

Résultats

Lutte gréco-romaine

63kg (21 inscriptions)
OR : Meysam DALKHANI (IRI) df. Leri ABULADZE (GEO), 5-4

BRONZE : Kensuke SHIMIZU (JPN) df. Erik TORBA (HUN) ST, 10-1, 2:47
BRONZE : Lenur TEMIROV (UKR) df. Taleh MAMMADOV (AZE), 5-4

67kg (27 inscriptions)
OR : Mohammadreza GERAEI (IRI) df. Nazir ABDULLAEV (RWF), 5-2

BRONZE : Ramaz ZOIDZE (GEO) df. Hasrat JAFAROV (AZE) ST, 8-0, 1:24
BRONZE : Almat KEBISPAYEV (KAZ) df. Murat FIRAT (TUR), 7-4

87kg (25 inscriptions)
OR : Zurabi DATUNASHVILI (SRB) df. Kiryl MASKEVICH (BLR) ST, 9-1, 3:46

BRONZE : Lasha GOBADZE (GEO) df. Turpan BISULTANOV (DEN), 5-2
BRONZE : Arkadiusz KULYNYCZ (POL) df. Istvan TAKACS (HUN) Tombé, 4:54 (5-2)

#BeachWrestling

Le Sénégal, haut lieu de la lutte traditionnelle, domine les Jeux africains de plage

By Vinay Siwach

HAMMAMET, Tunisie (30 juin) -- Le Sénégal a dominé la compétition de Beach Wrestling masculine lors des 2èmes Jeux Africains de Plage, en remportant trois des quatre médailles d'or.

Emmené par le champion d'Afrique de Beach Wrestling et de lutte sénégalaise Modou FAYE (SEN), le Sénégal a remporté l'or dans les catégories 80kg, 90kg et +90kg, mais a échoué dans la catégorie des 70kg, où Gibriel CHOW (GAM) a empêché le pays de faire un grand ménage.

Le Sénégal a également remporté le titre par équipe avec 95 points, tandis que la Tunisie, pays hôte, a terminé deuxième avec 57 points. Le Kenya a terminé à la troisième place avec 49 points.

A LIRE : La médaillée d'argent olympique Oborududu : solide sur le sable

Faye, qui avait déjà remporté les Championnats d'Afrique en mai dans la catégorie des +90kg, s'est imposé dans le combat pour la médaille d'or contre Hemza HALOUI (ALG), en le battant 3-0.

Mais ce n'est pas le seul combat où Faye n'a pas cédé de point. Que ce soit Daniel MOSETI (KEN) au premier tour ou Mohamed SAADAOUI (TUN) en demi-finale, personne n'a réussi à marquer sur lui pendant le tournoi.

En phase de groupe, Faye a remporté une victoire 3-0 sur Haloui au troisième tour, mais les deux lutteurs se sont qualifiés pour les demi-finales en terminant 1-2 dans le groupe. Alors que Faye a triomphé de Saadaoui en demi-finale, Haloui a gagné 1-0 contre Progress BENSON (NGR).

En finale, Haloui n'a pas réussi à poser un défi significatif à Faye, le lutteur sénégalais remportant l'or et continuant à marquer de son empreinte la lutte de plage cette année.

Modou FAYE (SEN)Modou FAYE (SEN) célèbre sa victoire après avoir remporté la médaille d'or aux Jeux Africains de la Plage. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Au début du mois de juin, Faye a fait ses débuts mondiaux lors des Beach Wrestling World Series à Singapour, atteignant les demi-finales et remportant finalement une médaille de bronze. Malgré une bonne performance, Faye a manqué de peu une place en finale, où il a failli battre le champion du monde Mamuka KORDZAIA (GEO).

Faye a commis l'erreur de toucher son genou sur le sable, ce qui a entraîné l'attribution de points à deux reprises. Cependant, il a rapidement adapté son approche, lançant des attaques nettes et prenant une avance de 2-2 sur les critères de Kordzaia à moins de 30 secondes de la fi'est défendu avec succès contre l'attaque désespérée de Kordzaia et a contré avec son propre takedown pour assurer la victoire.

Ce n'est qu'après que Kordzaia a contesté l'appel, et après une révision, le genou de Faye ayant frôlé le sable, un point a été accordé à Kordzaia. En lutte de plage, le premier lutteur à atteindre trois points est déclaré vainqueur.n du match. Faye s

La performance impressionnante de Faye à Singapour a renforcé son statut de compétiteur parmi les plus forts, laissant une impression durable sur les fans. Son expérience de la lutte sénégalaise lui a permis de se défendre sans effort contre les attaques sur les jambes.

Siny SEMBENE (SEN)Siny SEMBENE (SEN) est champion en 90kg. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Siny SEMBENE (SEN) s'est également distingué en restant invaincu dans ses quatre combats dans le tournoi à la ronde des 90 kg, ce qui a permis au Sénégal de remporter la médaille d'or.

Sembene a remporté sa première victoire contre Machiel GROBLER (RSA), qu'il a battu 3-0 au premier tour, avant de s'imposer par tombé contre Sabri MNASRIA (TUN) au troisième tour.

Mark ONGUYESI (KEN) était le seul autre lutteur invaincu et il a affronté Sembene au 4e tour. Mais il subit le même sort que les autres, s'inclinant 3-0. Sembene a été couronné champion après que Zakaria BENAREZKI (ALG) se soit retiré du cinquième tour en raison d'une blessure contractée lors de son combat contre Onguyesi au 3e tour.

Ngor NIAKHE (SEN)Ngor NIAKHE (SEN) a remporté l'or en 80 kg en battant Bacar N'DIUM (GBS) en finale.(Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Dans la catégorie des 80 kg, Ngor NIAKHE (SEN) a réalisé une impressionnante remontée pour battre Bacar N'DIUM (GBS) 2-0 et assurer la médaille d'or au Sénégal. Niakhe avait déjà perdu contre N'dium en phase de groupe.

Huit lutteurs se sont affrontés dans la catégorie des 80 kg, répartis en deux groupes. Niakhe a affronté N'dium au premier tour, qui s'est soldé par un match nul 1-1 sur le critère du dernier point.

Cependant, Niakhe s'est repris et est sorti victorieux par tombé contre Anthony WESLEY (CPV) au 2e tour et Chawki DOULACHE (ALG) au 3e tour, se qualifiant ainsi pour les demi-finales contre Mathayo MAHABILA (KEN). Il a battu le lutteur kenyan avec supériorité pour atteindre la finale.

En finale, Niakhe a fait preuve de solides compétences défensives, empêchant N'dium de marquer le moindre point. Avec deux points d'avance, Niakhe a maintenu son avantage pour s'assurer la médaille d'or, deux semaines seulement après avoir remporté la médaille de bronze aux Singapore Beach Wrestling World Series.

Avec sa victoire sur N'dium, Niakhe s'est également vengé de sa défaite lors de la finale des Championnats d'Afrique de lutte de plage, remportée par N'dium en mai.

Gibriel CHOW (GAM)Gibriel CHOW (GAM) a battu Ya NDONG (SEN) 3-1 dans la finale des 70kg. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Pour empêcher le Sénégal de remporter les quatre médailles d'or, Chow a réalisé une solide performance en battant Ya NDONG (SEN) 3-1 dans la catégorie des 70 kg.

Le parcours de Chow jusqu'à la finale comprend des victoires sur Mahmoud MEDJADBA (ALG) au premier tour (3-1), Mohamed ZORGUI (TUN) au deuxième tour (4-0) et John LEOPOLD (MRI) au troisième tour (3-0), ce qui lui a permis de s'assurer la première place au classement du groupe.

En demi-finale, Madi LATUF (COM) a posé un défi à Chow, marquant deux points et frôlant la victoire. Cependant, Chow a exécuté un lancer remarquable et a gagné par chute (5-2), se qualifiant pour la finale contre Ndong, qui avait battu Zorgui dans l'autre demi-finale.

En finale, Chow a nettement surpassé Ndong, décrochant la médaille d'or grâce à une victoire 3-1 sur la championne d'Afrique.

Bacar N'DIUM (GBS)Bacar N'DIUM (GBS) réalise une projection contre Anthony WESLEY (CPV) lors de leur combat en 80kg à Hammamet. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

RESULTATS

70kg
OR : Gibriel CHOW (GAM) a battu Ya NDONG (SEN), 3-1

BRONZE : Mohamed ZORGUI (TUN) a battu Madi LATUF (COM), 3-0

80kg
OR : Ngor NIAKHE (SEN) a battu Bacar N'DIUM (GBS), 2-0

BRONZE : Mathayo MAHABILA (KEN) a battu Khaireddine BEN TLILI (TUN), 4-2

90kg
OR : Siny SEMBENE (SEN)
ARGENT : Mark ONGUYESI (KEN)
BRONZE : Sabri MNASRIA (TUN)

+90kg
OR : Modou FAYE (SEN) a battu Hemza HALOUI (ALG), 3-0

BRONZE : Mohamed SAADAOUI (TUN) a battu Progress BENSON (NGR), 3-2