Disparitions

Entraîneur cubain légendaire, Pedro Val Bragueira décède âgé de 65 ans

By United World Wrestling Press

LA HAVANE, Cuba (31 juillet) – Pedro Val Bragueira, entraîneur en chef historique de la lutte gréco-romaine cubaine, est décédé vendredi dernier après une longue maladie. Il était âgé de 65 ans.

Pedro Val fut le chef de l'équipe nationale gréco-romaine cubaine de 1975 à 2015, ainsi que l'entraîneur personnel de plusieurs légendes de la lutte cubaine, dont le triple champion olympique Mijaín LOPEZ, le double champion olympique Filiberto AZCUY et le champion olympique 1992 Héctor MILIÁN. 

En 2010, Pedro Val fut nommé meilleur entraîneur mondial par United World Wrestling.

“Il était comme un père, sur le tapis, et en dehors,” a déclaré López. “Ce ne sera plus la même chose d'aller s'entraîner chaque jour maintenant qu'il est parti.”

Pedro Val avait débuté ses études d'instructeur en 1966, après avoir été admis à l'Escuela Superior de Educación Física Comandante Manuel Fajardo. Deux ans plus tard -- toujours très jeune --, il était engagé pour son premier poste d'entraîneur dans la ville de Colimar. 

En 1975, grâce aux résultats obtenus, il reçut le titre de Professeur d'Éducation Physique et Sportive délivré par l'ESEF Cmdt. Manuel Fajardo. Il obtiendra plus tard une Licence et une Maîtrise.

La carrière nationale de Pedro Val Bra Bragueira débute en 1971 lorsqu'il est nommé au poste de chef de l'équipe nationale juniors de lutte gréco-romaine. Il reste à ce poste jusqu'en 1974, obtenant d'excellent résultats au niveau international, et est promu chef de l'équipe seniors en 1975. 

Pendant ses 40 ans de carrière sur les tapis, il excella dans son travail, posant les jalons techniques et organisationnels qui feront l'excellence de la lutte gréco-romaine cubaine au niveau continental et mondial, laissant un inestimable héritage qui transcende les frontières nationales. 

Pedro Val sera profondément regretté par la communauté de la lutte autour du monde.

 

Journée Mondiale des Réfugiés

Journée des Réfugiés : Amir Al-Awad

By United World Wrestling Press

United World Wrestling a repris contact avec le réfugié syrien et espoir olympique Amir Al-Awad. Il s'entraînait au Club Olympique d'Alexandrie mais tous les clubs d'Egypte sont fermés depuis la mi-mars en conséquence de la suspension de toutes les activités sportives décidée par le gouvernement égyptien pour cause de pandémie. Il espère pouvoir reprendre certaines activités début juillet. Depuis le début du confinement, il s'est entraîné à domicile avec un entraîneur privé, gardant la forme sans perdre son élan.

Amir dit que son objectif principal est de se préparer pour les Jeux Olympiques 2021 et leurs tournois de qualification. Il continue donc de s'entraîner en privé, jusqu'à des jours meilleurs.

 

(Extrait d'un article d'Olympic.org paru le 1er juin)

Amir Al-Awad, 18 fois champion de Syrie, avait dû tirer un trait sur la lutte lorsque lui et sa fanille furent forcés de quitter leur pays en 2011. Mais la possibilité de démontrer à ses compatriotes réfugiés que tout est possible fut plus forte que tout ; Amir est aujourd'hui reconnaissant envers la lutte. Même aux pires moments, lorsque les prises sur le tapis étaient loin de son esprit, la lutte était ancrée au plus profond de son âme.

La lutte vous met face à des défis et en tant que lutteur, j'avais appris à résister et faire face à la vie, quoi qu'il en coûte, explique Amir, dont la vie fut brisée par le déclenchement de la guerre civile en Syrie en 2011. “Si je suis mis à terre ou touche le fonds, je dois me relever et recommencer.”

Obsédé par la lutte depuis qu'il a neuf ans, l'ancien champion d'Asie et d'Arabie incarne désormais son éthique. Après la destruction de leur maison, Amir et sa famille sont devenus des réfugiés internes tandis que la guerre faisait rage autour d'eux. Le sportif professionnel fut arrêté, par routine. Mais les camps belligérants étaient suspicieux de sa détermination à ne pas faire allégeance ni à l'un ni à l'autre. Emprisonné encore une fois et incapable d'être auprès de sa femme alors enceinte, Amir décida de partir.

Sa femme réussit à atteindre l'Egypte, comme Amir un peu plus tard. Abandonnant son projet d'atteindre l'Europe, le couple entamma le difficile chemin de la construction d'une nouvelle vie comme réfugiés légaux. Malgré trois années passées à chercher un travail et s'occuper de sa jeune famille, c'est la lutte qui revint au premier plan.

“C'est devenu une situation gagnant-gagnant,” dit le 18 fois champion national.

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Pour en savoir plus sur le retour d'Amir Al-Awad sur les tapis, vous pouvez cliquer ici : Olympic.org