#Lima2019

Cuba et les USA impressionnants en finale des Jeux Panaméricains

By Taylor Miller

LIMA, Pérou – L'équipe cubaine décroche une médaille d'or aux Jeux Panaméricains de Lima, les USA trois.

Les États-Unis récoltent deux titres en lutte féminine, le troisième en lutte libre hommes.

En 62 kg, Kayla MIRACLE (USA) a vaincu, pour le titre, la double médaillée de bronze olympique Jackeline RENTERIA CASTILLO (COL) par supériorité technique 12-0. Miracle menait 7-0 à la pause, qu'elle a complétés par un amené au sol et un enfourchement.

Tamyra MENSAH-STOCK (USA), médaillée mondiale de bronze l'année dernière, décroche le titre des 68kg par tombé en 2:17 sur la championne des Panaméricains 2017 Olivia DI BACCO (CAN), en contre-offensive sur un ramassement de jambe de son adversaire.

En lutte libre hommes, le champion du monde junior 2017 Daton FIX (USA) décroche l'or en 57 kg, inscrivant 11 points sans appel en à peine 90 secondes sur le champion des Jeux Panaméricains 2011 Juan RAMÍREZ BELTRE (DOM).

Plus tôt dans la journée, Fix avait vaincu le champion du monde des U23 2017 Reineri ANDREU ORTEGA (CUB) par 4-1.

Double médaillé mondial de bronze senior, Alejandro VALDÉS TOBIER (CUB) prend l'or pour Cuba, par une victoire en lutte libre, catégorie des 65kg.

Valdes n'a laissé aucune chance à Albaro RUDESINDO CAMACHO (DOM), l'étouffant 10-0 en première période pour sa quatrième médaille d'or panaméricaine.

Cuba s'attribue également trois médailles de bronze, deux en lutte féminine 68 et 76kg, et une en lutte libre hommes 57kg.

Également ce vendredi soir, la Canadienne Justina DI STASIO (CAN), championne du monde 2018 des 72kg, a remporté le titre de lutte féminine de la catégorie de poids des 76 kg, prenant le dessus de justesse sur la médaillée mondiale d'argent 2014 Lais NUNES DE OLIVEIRA (BRA) par 2-1. Di Stasio menait sur critères 1-1 à la fin du combat, mais un challenge perdu de l'équipe brésilienne lui a permis de faire la différence.

Le tournoi se termine samedi avec les catégories de lutte libre restantes - 74, 86, 97 et 125 kg.

JEUX PANAMÉRICAINS 2019

Lutte féminine
62 kg
OR - Kayla MIRACLE (USA) df. Jackeline RENTERIA CASTILLO (COL), 12-0
BRONZE - Lais NUNES DE OLIVEIRA (BRA) df. Nathali GRIMAN HERRERA (VEN), 4-1
BRONZE - Abnelis YAMBO MIRANDA (PUR) df. Mayra ANTES CASTILLO (ECU), par tombé à 2:54

68 kg
OR - Tamyra MENSAH (USA) df. Olivia DI BACCO (CAN), par tombé à 2:17
BRONZE -Ambar GARNICA FLORES (MEX) df. Yanet SOVERO NIÑO (PER), 8-5
BRONZE -Yudari SÁNCHEZ RODRÍGUEZ (CUB) df. Maria ACOSTA ACOSTA (VEN), 5-3

76 kg
OR - Justina DI STASIO (CAN) df. Aline DA SILVA FERREIRA (BRA), 2-1
BRONZE - Mabelkis CAPOTE PÉREZ (CUB) df. Diana CRUZ ARROYO (PER), 10-0
BRONZE - Andrea OLAYA GUTIERREZ (COL) df. Andrimar LAZARO DIAZ (VEN), 4-0

Lutte libre hommes
57 kg
OR -Daton FIX (USA) df. Juan RAMÍREZ BELTRE (DOM), 11-0
BRONZE - Reineri ANDREU ORTEGA (CUB) df. Daniel ALVES DO NASCIMENTO (BRA), 10-0
BRONZE -Darthe CAPELLAN (CAN) df. Oscar TIGREROS URBANO (COL), 8-7

65 kg
OR - Alejandro VALDÉS TOBIER (CUB) df. Albaro RUDESINDO CAMACHO (DOM), 10-0
BRONZE -Jaydin EIERMAN (USA) df. Agustin DESTRIBATS (ARG), 15-4
BRONZE - Mauricio SANCHEZ SALTO (ECU) df. Brandon DÍAZ RAMÍREZ (MEX), 3-0

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."