Japon

Confinée pour l'instant, Susaki ne quitte pas des yeux sa quête relancée vers l'or olympique

By Ken Marantz

TOKYO -- Après avoir vu son rêve olympique brisé, puis soudainement ranimé par une surprise du destin complètement indépendante de sa volonté, Yui SUSAKI (JPN) sait qu’elle doit profiter de toutes les opportunités que la vie met sur son chemin.

Et s’il est nécessaire qu’elle attende une année de plus pour atteindre son objectif aux Jeux Olympiques de Tokyo, alors à toute chose malheur est bon sur la route de l’or olympique. 

"C’est la première fois que je suis éloignée de la lutte aussi longtemps," a répondu Susaki à notre interview par mail. "Je veux vraiment lutter à nouveau le plus vite possible. Mais même dans cette situation, le côté positif est que je peux utiliser ce temps pour faire de l’entraînement visuel en regardant des vidéos, et mettre sur pied un régime d’entraînement pour là où je suis la plus faible."

Où Susaki, qui aura 21 ans le 30 juin prochain, a une faiblesse, ou si elle en a vraiment, reste une question qui peut faire l’objet d’un débat, mais la deux fois championne du monde senior de lutte féminine en 50kg ne veut plus de faux pas le long de sa quête. Comme la majorité du monde sportif, Susaki s’est entraînée à la maison le mois dernier, se préparant pour le jour où il sera possible de remonter sur les tapis.

Il est possible que le Centre national d’entraînement rouvre lors de la suspension de l’état d’urgence décrété par le gouvernement japonais, mais au moment d’écrire ces lignes aucune date précise n’a été donnée. Susaki ne peut pas non plus s’entraîner à l’université de Waseda où elle étudie et qui reste fermée depuis le mois de mars. 

Forcée comme elle l’est de se maintenir en forme à son domicile de la préfecture de Chiba à l’est de Tokyo, Susaki déclare faire deux séances d’entraînement d’à peu près une heure par jour. Elle court de trois à cinq kilomètres ou soulève des poids dans le parc d’à côté ou à la maison.

Elle a la possibilité d’effectuer des entraînements spécifiques à la lutte. Sa sœur aînée Mai la rejoint pour travailler les amenés au sol. Comme leur père Yasuhiro, Mai a lutté à Waseda, et a même terminé troisième de l’Open Klippan Lady. "Les weekends où ma soeur ne travaille pas, nous nous entraînons ensemble à des exercices d’amenés au sol," précise Susaki.

Ces réunions familiales sont un agréable bonus, vu les effets sociétaux de la crise qui siginifie absence de contact avec amis ou coéquipiers. Susaki n’avait jamais passé autant de temps avec sa famille depuis qu’elle avait quitté le domicile familial en deuxième année de lycée pour rejoindre l’Académie d’élite du Comité olympique japonais.

"Passer autant de temps avec toute ma famille est très rafraîchissant et j’en suis vraiment heureuse," dit Susaki. "Ce temps est si précieux. Il sont impatients de me voir lutter sur une grande scène comme celle des JO ou des mondiaux et m’apportent tout le soutien possible. Cela me touche beaucoup, d’autant plus que nous passons beaucoup de temps ensemble. Ma détermination [à réussir] est aussi pour ma famille."

Yui SUSAKI (JPN) ouvre chaque combat par sa marque de fabrique, faisant basse figure. (Photo : Kadir Caliskan)

Entre ses sessions d’entraînement, Susaki participe aux cours en ligne de son université, dans la faculté de Sciences Sportives, dont le panel de professeurs inclut le deux fois médaillé olympique de lutte libre Akira OTA (JPN). Il est significatif que Susaki ait choisi de suivre le chemin familial et de s’engager à Waseda au lieu de rejoindre l’université de Shigakkan University, qui fait effet de locomotive de la lutte au Japon. 

De Shigakkan, auparavant connue sous le nom d’université Chukyo pour femmes, sont sorties toutes les lutteuses japonaises olympiennes depuis que la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique à Athènes en 2004, dont des sommités comme Saori YOSHIDA (JPN) et Kaori ICHO (JPN), et les stars actuelles Risako KAWAI (JPN) et Sara DOSHO (JPN), qui défendront à Tokyo les titres olympiques qu’elles ont remportés à Rio en 2016. 

Sous le postulat que les JO de Tokyo se dérouleront comme reprogrammés l’été 2021, le monopole de Shigakkan se terminera alors, puisque la médaillée mondiale d’argent des 76kg Hiroe MINAGAWA (JPN), qui avait concouru en universitaire à l’université de Ritsumeikan, a déjà assuré sa place dans l’équipe japonaise.

Pour que Susaki la rejoigne, elle doit tout d’abord s’assurer une place au tournoi de qualification olympique Asie, prévu à Xi'an en Chine en mars 2021. Lorsqu’elle avait remporté le titre des 50kg du championnat du Japon en décembre dernier et donc acquis le droit de participer au qualificatif, elle avait deux mois pour se préparer. Ni elle ni personne d’autre ne s’imaginait que le qualificatif serait tout d’abord déplacé hors de Chine puis reporté et que cette durée s’allongerait à 15 mois.

"C’était très difficile de me préparer pour la compétition sans savoir si [la compétition] aurait lieu ou non," dit Susaki. "Quand elle a été reportée d’une année, j’ai pensé au côté positif, car cela me donne une autre année pour devenir plus forte. A partir de maintenant, je deviendrai plus forte."


Yui SUSAKI (JPN) célèbre sa victoire sur sa rivale Yuki IRIE (JPN). (Photo : Sachiko Hotaka)

Une chance de 0,01%
Dire que Susaki montera sur les tapis de Xi'an sans subir de blessure ou d’autres circonstances malheureuses, relève de l’imprévisibilité du sport. 

Le rêve olympique de Susaki avait semblé se briser lorsque son ennemie jurée Yuki IRIE (JPN) l’avait vaincue en éliminatoire pour une place dans l’équipe japonaise du championnat du monde de Noursoultan en septembre dernier. L’importance de cet événement était énorme, car une médaille dans la capitale du Kazakhstan aurait assuré sa place à Irie aux JO de Tokyo, la seule lutteuse au monde qui a su vaincre Susaki depuis l’école primaire. 

Mais Irie a ensuite subit une déchirante défaite par 13-12 en quart de finale, des mains de la médaillée olympique de bronze (Rio 2016) SUN Yanan (CHN). Puis, encore plus marquant pour Susaki et ses fans autour du monde, Sun fut renversée par la futur championne du monde Mariya STADNIK (AZE) en demi-finale – déniant ainsi Irie toute chance de repêchage et de médaille de bronze.

Susaki a continué à s’entraîner, prenant à cœur les mots de son coach Shoko YOSHIMURA que "s’il y a encore une chance de 0,01%, tu dois continuer à te battre."

"Je m’entraînais à ce moment, et je n’ai pas vu le combat entre Sun Yanan et Irie en direct," commente Susaki. "J’ai vu celui entre Sun Yanan et Mariya Stadnik."

Ceci avait entrouvert la porte des JO, mais pour la pousser complètement, il fallait passer le cap du qualificatif Asie. Et pour ça, il lui fallait battre Irie – et la médaillée d’or de Rio Eri TOSAKA (JPN), de plus – ce qu’elle accomplit avec une victoire sur le fil du rasoir par 2-1 en finale de la Coupe de l’Empereur.

 "Je suis allée au combat contre Irie à la Coupe de l’Empereur en me considérant comme la 'challenger'," dit Susaki, ajoutant qu’elle se répétait constamment : "C’est ta dernière chance. Prends-la une fois pour toutes et va aux Jeux Olympiques."

"Quand j’ai perdu en éliminatoire, j’étais perdue et n’avait plus confiance en moi. Mais en utilisant ce temps à bon escient, j’ai pu lutter sûre de moi à la Coupe de l’Empereur, pour tous les gens qui croyaient en moi et me soutenaient et pour moi aussi."


Yui SUSAKI (JPN) explose de joie avec son coach après son deuxième titre mondial senior consécutif. (Photo : Gabor Martin)

Le succès vient souvent tôt
Ses aspirations olympiques avaient commencé à la tenailler peu après que Susaki a commencé à lutter en première année d’école primaire à l’école locale de Matsudo Junior. En troisième année, elle remportait son premier titre cadet et commençait à rêver d’imiter Yoshida en remportant une médaille olympique.

L’année suivante, en 2009, elle fut vaincue en quatrième année et finale des 26kg par la future championne du monde junior Saki IGARASHI (JPN) -- Susaki ne perdrait plus ensuite jusqu’en 2015 – mais revint pour s’emparer de la couronne nationale en cinquième et sixième années.

La réusite continua de l’accompagner au lycée, où elle remportait les deux titres majeurs nationaux chacune des trois années suivantes sans concéder aucune défaite. Elle imprima aussi sa marque sur la scène mondiale, remportant le titre cadet de l’Open Klippan Lady trois années d’affilée, et le premier de trois titres mondiaux cadets consécutifs.

En seconde année de lycée, elle fut recrutée pour rejoinder l’Académie d’élite du CJO avec Yoshimura, un quintuple champion du monde qui la parraine encore aujourd’hui. 

A la question de savoir ce qui distingue Susaki des autres meilleures lutteuses, Yoshimura répond : "La capacité et la force physique nécessaires pour atteindre un objectif ne peuvent pas être acquises sans en avoir la volonté. Comme elle a une volonté forte et de l’énergie, elle peut aumenter sa quantité de pratique, d’effort et d’entraînement. Elle établit une méthodologie pour appliquer différentes choses à la lutte."

Passant en première année d’école secondaire, Susaki, après sa victoire aux mondiaux cadets en 2015, atteint la finale de la Coupe de l’Empereur. C’est là qu’elle subit la première des trois défaites de sa carrière sous les coups d’Irie, qui l’emporte 10-0 par supériorité technique, mettant fin à une magnifique série ininterrompue de 83 victoires depuis la première année de lycée de Susaki – sans compter l’école primaire. Elle revenait cependant l’année suivante pour remporter la Coupe de l’Empereur.

En 2017, elle passa directement de championne du monde des cadets à championne du monde des seniors, remportant l’or de Paris en 48kg, ce qui en fit la première écolière à remporter un titre mondial depuis celui d’Icho en 2002. Cette année, 2017, débuta et se termina de manières très différentes, puisqu’elle remportait le Grand Prix Yarygin pour ses débuts en senior, mais perdait face à Irie en demi-finale de la Coupe de l’empereur, mettant fin à une série de 63 victoires.

Entrant à Waseda en avril 2018, elle bat à son tour Irie au championnat du Japon sur invitation, puis encore une fois en éliminatoire pour rejoindre le championnat du monde de Budapest où elle maîtrisait Stadnik en finale des 50kg pour le second titre mondial d’affilée de sa carrière - un peu plus d’un mois après un titre mondial junior.

Yui SUSAKI (JPN) sourit après une victoire à la Coupe du monde de lutte féminine 2019. (Photo : Sachiko Hotaka)

Les joies de la lutte
Dans la vidéo de la déroute de Stadnik, le présentateur américain fait ce commentaire au sujet de Susaki : "Elle adore totalement la lutte. Quand vous la voyez lutter, elle sourit, elle a du plaisir, elle s’amuse, elle est décontractée"

A la question de savoir si ceci était exact, Susaki confirme. 

"Oui, c’est exact," dit-elle. "Vraiment, j’adore lutter et ai toujours du plaisir en combat. C’est réjouissant pour moi lorsque j’utilise le maximum de mes capacités pour remporter une médaille d’or au championnat du monde ou que je vaincs une adversaire puissante."

"Je suis nerveuse avant un combat, mais je sais l’effort que j’ai fait pour préparer ce combat, et combien je me suis entraînée dur dans l’objectif de gagner. Je vais au combat dans l’esprit que ’Je sais que je suis ok. Maintenant, aie du plaisir, c’est tout.'"

Cette féroce détermination de Susaki et sa personnalité pétillante lui ont gagné l’affection des fans au Japon et à l’étranger. La chance lui étant donnée de s’adresser à eux dans cet article, Susaki voulait leur offrir sa reconnaissance pour leur soutien et les encourager à persévérer dans leurs efforts pour surmonter la pandémie de covid-19.

"Je suis très heureuse de tous mes fans autour du monde et reconnaissante du fond de mon cœur," dit-elle. "Ils m’encouragent quand je perds, et partagent leur joie quand je gagne. Grâce à eux tous, j’ai pu faire de mon mieux." 


"Aujourd’hui, le coronavirus a provoqué une grave crise mondiale. Tous ensemble, nous pouvons nous en sortir et tourner nos yeux vers le jour où nous pourrons lutter à nouveau et suivre des combats. Je vais faire tout mon possible pour progresser et offrir à nouveau un beau spectacle sur la scène mondiale.

#WrestleWarsaw

Open de Pologne (8-13 juin) : les inscriptions

By Eric Olanowski

Varsovie, Pologne (le 1er juin) --- L'ultime Evénement de série de classement de l'année, l'Open de Pologne, ouvrira ses portes mardi prochain à Varsovie à plus de 365 athlètes venus de 44 pays.

L'Open de Pologne aura de grandes conséquences sur le calendrier 2021 des événements restants. En plus de constituer le dernier événement où il est possible de marquer des points comptant pour l'établissement des quatre têtes de série de chaque catégorie de poids pour les Jeux Olympiques de Tokyo, il déterminera de même les têtes de série du championnat du monde d'Oslo d'octobre prochain, et qui récoltera une partie des 600'000 francs de récompense attribuée aux trois meilleurs athlètes de chaque catégorie de poids en Séries de classement 2021.

L'Open de Pologne commence mardi 8 juin et sera diffusé en direct sur www.uww.org. 

Distribution des récompenses en Séries de classement (par catégorie de poids) :
1ère place : 10,000 CHF 
2ème place : 7,000 CHF 
3ème place: 3,000 CHF 

Lutte libre

57kg
Abdelhak KHERBACHE (ALG)
Oscar Eduardo TIGREROS URBANO (COL)
Diamantino IUNA FAFE (GBS)
Stevan Andria MICIC (SRB)
Saban KIZILTAS (TUR)
Engin CETIN (TUR)
Hafiz Can HASDEMIR (TUR)
Nathan Khalid TOMASELLO (USA)
Nicholas Raymond SURIANO  (USA)
Makhmudjon SHAVKATOV (UZB)

61kg
Kumar RAVI (IND)
Reza Ahmadali ATRINAGHARCHI (IRI)
Adlan ASKAROV (KAZ)
Nurislam SANAYEV (KAZ)
Recep TOPAL (TUR)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Cabbar Taner DUYUM (TUR)
Jahongirmirza TUROBOV (UZB)
Gulomjon ABDULLAEV (UZB)

65kg
Agustin Alejandro DESTRIBATS (ARG)

Iszmail MUSZUKAJEV  (HUN)
Gamzatgadzsi HALIDOV (HUN)
Daulet NIYAZBEKOV (KAZ)
Eduard GRIGOREV (POL)
Krzysztof BIENKOWSKI (POL)
Selim KOZAN (TUR)
Cavit ACAR (TUR)
Andrii SVYRYD (UKR)
Vasyl SHUPTAR (UKR)
Joseph Christopher MC KENNA (USA)
John Michael DIAKOMIHALIS (USA)

70kg
Haji ALIYEV (AZE)
Daniel ANTAL (HUN)
Syrbaz TALGAT (KAZ)
Ernazar AKMATALIEV  (KGZ)
Mustafa KAYA (TUR)
Selahattin KILICSALLAYAN (TUR)
Cuneyt BUDAK (TUR)
Oleksii BORUTA (UKR)
James Malcolm GREEN (USA)
Alec William PANTALEO (USA)
Sirojiddin KHASANOV (UZB)

74kg
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)

Jasmit Singh PHULKA  (CAN)
Amr Reda Ramadan HUSSEN  (EGY)
Augusto MIDANA (GBS)
Lennard WICKEL (GER)
Lucas Marco KAHNT (GER)
Murad KURAMAGOMEDOV (HUN)
Mostafa Mohabbali HOSSEINKHANI (IRI)
Yones Aliakbar EMAMICHOGHAEI (IRI)
Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
Nurkozha KAIPANOV (KAZ)
Daniyar KAISANOV (KAZ)
Vadim PETRAUSKAS BABUSKIN (LTU)
Kamil RYBICKI  (POL)
Andrzej Piotr SOKALSKI (POL)
Patryk Krzysztof OLENCZYN (POL)
Tajmuraz Mairbekovic SALKAZANOV (SVK)
Soner DEMIRTAS (TUR)
Yakup GOR (TUR)
Fazli ERYILMAZ (TUR)
Semen RADULOV (UKR)
Denys PAVLOV (UKR)
Jason Michael NOLF (USA)

79kg
Milan MESTER (HUN)
Csaba VIDA (HUN)
Jakub Patryk WLADCZYK (POL)
Mateusz Dariusz KAMPIK (POL)
Jakub SYKORA (SVK)
Akhsarbek GULAEV (SVK)
Ramazan SARI (TUR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)
Bekzod ABDURAKHMONOV (UZB)
Rashid KURBANOV (UZB)

86kg
Fateh BENFERDJALLAH (ALG)
Carlos Arturo IZQUIERDO MENDEZ (COL)
Patrik SZUROVSZKI (HUN)
Ekerekeme AGIOMOR  (NGR)
Pool Edinson AMBROCIO GREIFO (PER)
Sebastian JEZIERZANSKI (POL)
Cezary Marek SADOWSKI (POL)
Filip ROGUT (POL)
Myles Nazem AMINE (SMR)
Stefan REICHMUTH (SUI)
Fatih ERDIN (TUR)
Zahid VALENCIA (USA)

92kg
Robin Michael FERDINAND (GER)

Richard VEGH  (HUN)
Zbigniew Mateusz BARANOWSKI (POL)
Krzysztof Grzegorz SADOWIK (POL)
Erhan YAYLACI (TUR)
Selim YASAR (TUR)
Mustafa Kemal KIYI (TUR)}
Illia ARCHAIA (UKR)
Jden Michael Tbory COX (USA)
Nathan Dyamin JACKSON (USA)
Myles Najee MARTIN  (USA)
Rustam SHODIEV (UZB)
Ajiniyaz SAPARNIYAZOV (UZB)

97kg
Mohammed FARDJ (ALG)

Sharif SHARIFOV (AZE)
Alireza Mohammad KARIMIMACHIANI (IRI)}
Ali Khalil SHABANIBENGAR (IRI)
Mohammadhossein Askari MOHAMMADIAN (IRI)
Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA)
Serik BAKYTKHANOV  (KAZ)
Alisher YERGALI (KAZ)
Lukas KRASAUSKAS (LTU)
Magomedgadji Omardibirovich NUROV (MKD)
Radoslaw BARAN (POL)
Michal Jan BIELAWSKI (POL)
Ibrahim CIFTCI (TUR)
Feyzullah AKTURK (TUR)
Kollin Raymond MOORE (USA)

125kg
Djahid BERRAHAL (ALG)

Diaaeldin Kamal Gouda ABDELMOTTALEB (EGY)
Youssif Mohamed Badea HEMIDA (EGY)
Sumit SUMIT (IND)
Amin Hossein TAHERI (IRI)
Amir Hossein Abbas ZARE (IRI)
Yusup BATIRMURZAEV (KAZ)
Oleg BOLTIN (KAZ)
Robert BARAN (POL)
Anil Berkan KILICSALLAYAN (TUR)
Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR)
Nicholas Edward GWIAZDOWSKI (USA)

Sacré deux fois champion olympique, Roman VLASOV (RUS) doit sécuriser sa place dans l'équipe russe des JO de Tokyo en 77kg. Il devra se défaire d'Abuiazid MANTSIGOV (RUS) pour cela (Photo : Sachiko Hotaka)

Lutte gréco-romaine
55kg

Ekrem OZTURK (TUR)

Serif KILIC (TUR)
Max Emiliano NOWRY (USA)

60kg
Abdelkarim FERGAT (ALG)

Nikolai Soheil MOHAMMADI  (DEN)
Haithem MAHMOUD  (EGY)
Ahmed Fouad Fouad Hussein BAGHDOUDA  (EGY)
Helary MAEGISALU (EST)
Krisztian KECSKEMETI (HUN)
Kenichiro FUMITA (JPN)
Ildar HAFIZOV (USA)
Mukhammadkodir YUSUPOV (UZB)

63kg
Abdeldjebar DJEBBARI (ALG)

Christopher Josef KRAEMER (GER)
Ayata SUZUKI  (JPN)
Artor Zaitsev HAGERUP (NOR)
Mairbek SALIMOV (POL)
Michal Jacek TRACZ (POL)
Lenur TEMIROV (UKR)
Islomjon BAKHRAMOV (UZB)
Elmurat TASMURADOV (UZB)

67kg
Abdelmalek MERABET (ALG)

Julian Stiven HORTA ACEVEDO  (COL)
Mohamed Ibrahim Elsayed Ibrahi ELSAYED (EGY)
Abouhalima Mohamed Elsaid ABOUHALIMA (EGY)
Krisztian Istvan VANCZA (HUN)
Erik TORBA (HUN)
Balint KORPASI (HUN)
Zaur KABALOEV (ITA)
Mateusz Radoslaw SZEWCZUK (POL)
Murat FIRAT (TUR)
Enes BASAR (TUR)
Bohdan KOVERNYUK (UKR)
Alejandro SANCHO (USA)
Mirzobek RAKHMATOV (UZB)
Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB)

72kg
Fredrik Holmquist BJERREHUUS (DEN)
Robert Attila FRITSCH (HUN)
Haavard JOERGENSEN (NOR)
Juan Sebastian AAK (NOR)
Mateusz Lucjan BERNATEK (POL)
Roman PACURKOWSKI (POL)
Selcuk CAN (TUR)
Cengiz ARSLAN  (TUR)
Aram VARDANYAN (UZB)

77kg
Oliver Marco KRUEGER (DEN)
Mikko Petteri PELTOKANGAS  (FIN)
Sakke Petteri PUROLAINEN (FIN)
Zoltan LEVAI (HUN)
Tamas LORINCZ (HUN)
Per Anders KURE (NOR)
Gevorg SAHAKYAN (POL)
Iwan NYLYPIUK (POL)
Roman VLASOV (RUS)
Abuiazid MANTSIGOV (RUS)
Yunus Emre BASAR (TUR)
Fatih CENGIZ (TUR)
Artur POLITAIEV (UKR)
Yasaf ZEINALOV (UKR)
Jesse Alexander PORTER (USA)

82kg
Fadi ROUABAH (ALG)

Rafig HUSEYNOV  (AZE)
Rajbek Alvievich BISULTANOV (DEN)
Ranet KALJOLA (EST)
Roni Ilmari PUROLAINEN (FIN)
Laszlo SZABO (HUN)
Tamas LEVAI (HUN)
Magnus GROENVIK (NOR)
Mateusz Lukasz WOLNY (POL)
Filip Kacper KAZIMIERCZAK (POL)
Alex Michel BJURBERG KESSIDIS (SWE)
Yaroslav FILCHAKOV   (UKR)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

87kg
Bachir SID AZARA (ALG)

Ronisson BRANDAO SANTIAGO (BRA)
Mohamed Moustafa Ahmed Abdall METWALLY (EGY)
Istvan TAKACS (HUN)
David LOSONCZI (HUN)
Viktor LORINCZ (HUN)
Michal Andrzej DYBKA (POL)
Arkadiusz Marcin KULYNYCZ  (POL)
Szymon SZYMONOWICZ (POL)
Metehan BASAR (TUR)
Dogan GOKTAS (TUR)
Semen NOVIKOV (UKR)
Alan Ernesto VERA GARCIA (USA)
Rustam ASSAKALOV (UZB)

97kg
Adem BOUDJEMLINE  (ALG)
Islam ABBASOV (AZE)
Mathias BAK (DEN)
Arvi Martin SAVOLAINEN (FIN)
Jan ZIRN (GER)
Ilja KLASNER (GER)
Erik SZILVASSY (HUN)
Balazs KISS (HUN)
Alex Gergo SZOKE (HUN)
Mehdi Mohammad BALIHAMZEHDEH (IRI)
Mohammadhadi Abdollah SARAVI (IRI)
Gerard Cyprian KURNICZAK (POL)
Piotr CHUDZIK (POL)
Tadeusz MICHALIK (POL)
Mihail KAJAIA  (SRB)
Ergali AYKHIMBAEV (UZB)

130kg
Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI)
Abdellatif Mohamed Ahmed MOHAMED (EGY)
Artur VITITIN (EST)
Eduard POPP (GER)
Adam VARGA (HUN)
Aliakbar Hossein YOUSOFIAHMADCHALI (IRI)
Amin Mohammadzaman MIRZAZADEH (IRI)
Amir Mohammadali GHASEMIMONJEZI (IRI)
Mantas KNYSTAUTAS (LTU)
Romas FRIDRIKAS (LTU)
Nikola MILATOVIC (NOR)
Rafal Andrzej KRAJEWSKI (POL)
Dominik Tomasz KRAWCZYK (POL)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Lenard Istvan BEREI (ROU)
Cohlton Michael SCHULTZ (USA)
Muminjon ABDULLAEV (UZB)


Mariya STADNIK (AZE), double championne du monde, est en tête d'affiche de la lutte féminine en 50kg (Photo : Kadir Caliskan)

Lutte féminine

50kg
Mariya STADNIK (AZE)
Valentina Ivanovna ISLAMOVA BRIK  (KAZ)
Adijat Avorshai IDRIS  (NGR)
Anna LUKASIAK (POL)
Agata Marta WALERZAK (POL)
Katarzyna MADROWSKA (POL)
Emilia Alina VUC (ROU)
Mariia TIUMEREKOVA (RUS)
Nadezhda SOKOLOVA (RUS)
Aynur ERGE (TUR)
Oksana LIVACH (UKR)
Erin Simone GOLSTON (USA)

53kg
Samantha Leigh STEWART (CAN)

Joseph Emilienne ESSOMBE TIAKO (CMR)
Annika WENDLE (GER)
Vinesh VINESH (IND)
Sumiya ERDENECHIMEG (MGL)
Roksana Marta ZASINA (POL)
Katarzyna KRAWCZYK (POL)
Ekaterina POLESHCHUK (RUS)
Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS)
Esra PUL (TUR)
Ronna Marie HEATON (USA)
Amy Ann FEARNSIDE  (USA)

55kg
Aisha UALISHAN (KAZ)
Dominika Ewa KULWICKA (POL)
Alicja CZYZOWICZ (POL)
Andreea Beatrice ANA (ROU)
Stalvira ORSHUSH (RUS)
Zeynep YETGIL (TUR)
Iryna KHARIV CHYKHRADZE (UKR)

57kg
Iryna KURACHKINA (BLR)
Mathilde Hélène RIVIERE (FRA)
Elena Heike BRUGGER (GER)
Fatoumata Yarie CAMARA (GUI)
Anshu ANSHU (IND)
Odunayo Folasade ADEKUOROYE (NGR)
Patrycja GIL (POL)
Jowita Maria WRZESIEN (POL)
Magdalena Urszula GLODEK (POL)
Irina OLOGONOVA (RUS)
Veronika CHUMIKOVA (RUS)
Valeria KOBLOVA ZHOLOBOVA (RUS)
Mehlika OZTURK (TUR)
Eda TEKIN (TUR)
Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR)
Tetyana KIT (UKR)
Helen Louise MAROULIS (USA)

59kg
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Nuraida ANARKULOVA (KGZ)
Nazira MARSBEK KYZY (KGZ)
Anastasiia SIDELNIKOVA (RUS)
Elif YANIK (TUR)

62kg
Lais NUNES DE OLIVEIRA (BRA)
Ana Paula GODINEZ GONZALEZ (CAN)
Marianna SASTIN (HUN)
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Aminat Oluwafunmilayo ADENIYI (NGR)
Svetlana LIPATOVA (RUS)
Liubov OVCHAROVA (RUS)
Marwa AMRI (TUN)
Cansu AKSOY (TUR)
Iryna KOLIADENKO (UKR)
Ilona PROKOPEVNIUK (UKR)
Kayla Colleen Kiyoko MIRACLE (USA)

65kg
Taybe Mustafa YUSEIN (BUL)
Aina TEMIRTASSOVA  (KAZ)
Aleksandra WOLCZYNSKA (POL)
Kamila Czeslawa KULWICKA (POL)
Kriszta Tunde INCZE (ROU)
Linnea Antonia SVENSSON (SWE)
Malin Johanna MATTSSON (SWE)
Henna Katarina JOHANSSON  (SWE)
Asli DEMIR (TUR)
Asli TUGCU (TUR)
Oksana KUKHTA HERHEL (UKR)

68kg
Elis MANOLOVA (AZE)
Danielle Suzanne LAPPAGE (CAN)
Enas Mostafa Youssef Khourshed AHMED (EGY)
Koumba Selene Fanta LARROQUE (FRA)
Anna Carmen SCHELL (GER)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Battsetseg SORONZONBOLD  (MGL)
Blessing OBORUDUDU (NGR)
Natalia Iwona STRZALKA (POL)
Ewelina Weronika CIUNEK (POL)
Wiktoria CHOLUJ (POL)
Khanum VELIEVA (RUS)
Tindra Linnea SJOEBERG (SWE)}
Nesrin BAS (TUR)
Alla CHERKASOVA (UKR)
Alina BEREZHNA STADNIK MAKHYNIA (UKR)
Forrest Ann MOLINARI (USA)|

72kg
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)

Catalina AXENTE (ROU)
Evgeniia ZAKHARCHENKO (RUS)
Buse TOSUN (TUR)
Alla BELINSKA (UKR)

76kg
Vasilisa MARZALIUK (BLR)

Aline DA SILVA FERREIRA (BRA)
Erica Elizabeth WIEBE (CAN)
Samar Amer Ibrahim HAMZA (EGY)
Epp MAEE (EST)
Aline ROTTER FOCKEN (GER)
Francy RAEDELT (GER)
Elmira SYZDYKOVA (KAZ)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Tumentsetseg SHARKHUU (MGL)
Patrycja SPERKA (POL)
Natalia VOROBEVA (RUS)
Alena STARODUBTSEVA (RUS)
Aysegul OZBEGE (TUR)
Dymond Precious GUILFORD  (USA)