Japon

Confinée pour l'instant, Susaki ne quitte pas des yeux sa quête relancée vers l'or olympique

By Ken Marantz

TOKYO -- Après avoir vu son rêve olympique brisé, puis soudainement ranimé par une surprise du destin complètement indépendante de sa volonté, Yui SUSAKI (JPN) sait qu’elle doit profiter de toutes les opportunités que la vie met sur son chemin.

Et s’il est nécessaire qu’elle attende une année de plus pour atteindre son objectif aux Jeux Olympiques de Tokyo, alors à toute chose malheur est bon sur la route de l’or olympique. 

"C’est la première fois que je suis éloignée de la lutte aussi longtemps," a répondu Susaki à notre interview par mail. "Je veux vraiment lutter à nouveau le plus vite possible. Mais même dans cette situation, le côté positif est que je peux utiliser ce temps pour faire de l’entraînement visuel en regardant des vidéos, et mettre sur pied un régime d’entraînement pour là où je suis la plus faible."

Où Susaki, qui aura 21 ans le 30 juin prochain, a une faiblesse, ou si elle en a vraiment, reste une question qui peut faire l’objet d’un débat, mais la deux fois championne du monde senior de lutte féminine en 50kg ne veut plus de faux pas le long de sa quête. Comme la majorité du monde sportif, Susaki s’est entraînée à la maison le mois dernier, se préparant pour le jour où il sera possible de remonter sur les tapis.

Il est possible que le Centre national d’entraînement rouvre lors de la suspension de l’état d’urgence décrété par le gouvernement japonais, mais au moment d’écrire ces lignes aucune date précise n’a été donnée. Susaki ne peut pas non plus s’entraîner à l’université de Waseda où elle étudie et qui reste fermée depuis le mois de mars. 

Forcée comme elle l’est de se maintenir en forme à son domicile de la préfecture de Chiba à l’est de Tokyo, Susaki déclare faire deux séances d’entraînement d’à peu près une heure par jour. Elle court de trois à cinq kilomètres ou soulève des poids dans le parc d’à côté ou à la maison.

Elle a la possibilité d’effectuer des entraînements spécifiques à la lutte. Sa sœur aînée Mai la rejoint pour travailler les amenés au sol. Comme leur père Yasuhiro, Mai a lutté à Waseda, et a même terminé troisième de l’Open Klippan Lady. "Les weekends où ma soeur ne travaille pas, nous nous entraînons ensemble à des exercices d’amenés au sol," précise Susaki.

Ces réunions familiales sont un agréable bonus, vu les effets sociétaux de la crise qui siginifie absence de contact avec amis ou coéquipiers. Susaki n’avait jamais passé autant de temps avec sa famille depuis qu’elle avait quitté le domicile familial en deuxième année de lycée pour rejoindre l’Académie d’élite du Comité olympique japonais.

"Passer autant de temps avec toute ma famille est très rafraîchissant et j’en suis vraiment heureuse," dit Susaki. "Ce temps est si précieux. Il sont impatients de me voir lutter sur une grande scène comme celle des JO ou des mondiaux et m’apportent tout le soutien possible. Cela me touche beaucoup, d’autant plus que nous passons beaucoup de temps ensemble. Ma détermination [à réussir] est aussi pour ma famille."

Yui SUSAKI (JPN) ouvre chaque combat par sa marque de fabrique, faisant basse figure. (Photo : Kadir Caliskan)

Entre ses sessions d’entraînement, Susaki participe aux cours en ligne de son université, dans la faculté de Sciences Sportives, dont le panel de professeurs inclut le deux fois médaillé olympique de lutte libre Akira OTA (JPN). Il est significatif que Susaki ait choisi de suivre le chemin familial et de s’engager à Waseda au lieu de rejoindre l’université de Shigakkan University, qui fait effet de locomotive de la lutte au Japon. 

De Shigakkan, auparavant connue sous le nom d’université Chukyo pour femmes, sont sorties toutes les lutteuses japonaises olympiennes depuis que la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique à Athènes en 2004, dont des sommités comme Saori YOSHIDA (JPN) et Kaori ICHO (JPN), et les stars actuelles Risako KAWAI (JPN) et Sara DOSHO (JPN), qui défendront à Tokyo les titres olympiques qu’elles ont remportés à Rio en 2016. 

Sous le postulat que les JO de Tokyo se dérouleront comme reprogrammés l’été 2021, le monopole de Shigakkan se terminera alors, puisque la médaillée mondiale d’argent des 76kg Hiroe MINAGAWA (JPN), qui avait concouru en universitaire à l’université de Ritsumeikan, a déjà assuré sa place dans l’équipe japonaise.

Pour que Susaki la rejoigne, elle doit tout d’abord s’assurer une place au tournoi de qualification olympique Asie, prévu à Xi'an en Chine en mars 2021. Lorsqu’elle avait remporté le titre des 50kg du championnat du Japon en décembre dernier et donc acquis le droit de participer au qualificatif, elle avait deux mois pour se préparer. Ni elle ni personne d’autre ne s’imaginait que le qualificatif serait tout d’abord déplacé hors de Chine puis reporté et que cette durée s’allongerait à 15 mois.

"C’était très difficile de me préparer pour la compétition sans savoir si [la compétition] aurait lieu ou non," dit Susaki. "Quand elle a été reportée d’une année, j’ai pensé au côté positif, car cela me donne une autre année pour devenir plus forte. A partir de maintenant, je deviendrai plus forte."


Yui SUSAKI (JPN) célèbre sa victoire sur sa rivale Yuki IRIE (JPN). (Photo : Sachiko Hotaka)

Une chance de 0,01%
Dire que Susaki montera sur les tapis de Xi'an sans subir de blessure ou d’autres circonstances malheureuses, relève de l’imprévisibilité du sport. 

Le rêve olympique de Susaki avait semblé se briser lorsque son ennemie jurée Yuki IRIE (JPN) l’avait vaincue en éliminatoire pour une place dans l’équipe japonaise du championnat du monde de Noursoultan en septembre dernier. L’importance de cet événement était énorme, car une médaille dans la capitale du Kazakhstan aurait assuré sa place à Irie aux JO de Tokyo, la seule lutteuse au monde qui a su vaincre Susaki depuis l’école primaire. 

Mais Irie a ensuite subit une déchirante défaite par 13-12 en quart de finale, des mains de la médaillée olympique de bronze (Rio 2016) SUN Yanan (CHN). Puis, encore plus marquant pour Susaki et ses fans autour du monde, Sun fut renversée par la futur championne du monde Mariya STADNIK (AZE) en demi-finale – déniant ainsi Irie toute chance de repêchage et de médaille de bronze.

Susaki a continué à s’entraîner, prenant à cœur les mots de son coach Shoko YOSHIMURA que "s’il y a encore une chance de 0,01%, tu dois continuer à te battre."

"Je m’entraînais à ce moment, et je n’ai pas vu le combat entre Sun Yanan et Irie en direct," commente Susaki. "J’ai vu celui entre Sun Yanan et Mariya Stadnik."

Ceci avait entrouvert la porte des JO, mais pour la pousser complètement, il fallait passer le cap du qualificatif Asie. Et pour ça, il lui fallait battre Irie – et la médaillée d’or de Rio Eri TOSAKA (JPN), de plus – ce qu’elle accomplit avec une victoire sur le fil du rasoir par 2-1 en finale de la Coupe de l’Empereur.

 "Je suis allée au combat contre Irie à la Coupe de l’Empereur en me considérant comme la 'challenger'," dit Susaki, ajoutant qu’elle se répétait constamment : "C’est ta dernière chance. Prends-la une fois pour toutes et va aux Jeux Olympiques."

"Quand j’ai perdu en éliminatoire, j’étais perdue et n’avait plus confiance en moi. Mais en utilisant ce temps à bon escient, j’ai pu lutter sûre de moi à la Coupe de l’Empereur, pour tous les gens qui croyaient en moi et me soutenaient et pour moi aussi."


Yui SUSAKI (JPN) explose de joie avec son coach après son deuxième titre mondial senior consécutif. (Photo : Gabor Martin)

Le succès vient souvent tôt
Ses aspirations olympiques avaient commencé à la tenailler peu après que Susaki a commencé à lutter en première année d’école primaire à l’école locale de Matsudo Junior. En troisième année, elle remportait son premier titre cadet et commençait à rêver d’imiter Yoshida en remportant une médaille olympique.

L’année suivante, en 2009, elle fut vaincue en quatrième année et finale des 26kg par la future championne du monde junior Saki IGARASHI (JPN) -- Susaki ne perdrait plus ensuite jusqu’en 2015 – mais revint pour s’emparer de la couronne nationale en cinquième et sixième années.

La réusite continua de l’accompagner au lycée, où elle remportait les deux titres majeurs nationaux chacune des trois années suivantes sans concéder aucune défaite. Elle imprima aussi sa marque sur la scène mondiale, remportant le titre cadet de l’Open Klippan Lady trois années d’affilée, et le premier de trois titres mondiaux cadets consécutifs.

En seconde année de lycée, elle fut recrutée pour rejoinder l’Académie d’élite du CJO avec Yoshimura, un quintuple champion du monde qui la parraine encore aujourd’hui. 

A la question de savoir ce qui distingue Susaki des autres meilleures lutteuses, Yoshimura répond : "La capacité et la force physique nécessaires pour atteindre un objectif ne peuvent pas être acquises sans en avoir la volonté. Comme elle a une volonté forte et de l’énergie, elle peut aumenter sa quantité de pratique, d’effort et d’entraînement. Elle établit une méthodologie pour appliquer différentes choses à la lutte."

Passant en première année d’école secondaire, Susaki, après sa victoire aux mondiaux cadets en 2015, atteint la finale de la Coupe de l’Empereur. C’est là qu’elle subit la première des trois défaites de sa carrière sous les coups d’Irie, qui l’emporte 10-0 par supériorité technique, mettant fin à une magnifique série ininterrompue de 83 victoires depuis la première année de lycée de Susaki – sans compter l’école primaire. Elle revenait cependant l’année suivante pour remporter la Coupe de l’Empereur.

En 2017, elle passa directement de championne du monde des cadets à championne du monde des seniors, remportant l’or de Paris en 48kg, ce qui en fit la première écolière à remporter un titre mondial depuis celui d’Icho en 2002. Cette année, 2017, débuta et se termina de manières très différentes, puisqu’elle remportait le Grand Prix Yarygin pour ses débuts en senior, mais perdait face à Irie en demi-finale de la Coupe de l’empereur, mettant fin à une série de 63 victoires.

Entrant à Waseda en avril 2018, elle bat à son tour Irie au championnat du Japon sur invitation, puis encore une fois en éliminatoire pour rejoindre le championnat du monde de Budapest où elle maîtrisait Stadnik en finale des 50kg pour le second titre mondial d’affilée de sa carrière - un peu plus d’un mois après un titre mondial junior.

Yui SUSAKI (JPN) sourit après une victoire à la Coupe du monde de lutte féminine 2019. (Photo : Sachiko Hotaka)

Les joies de la lutte
Dans la vidéo de la déroute de Stadnik, le présentateur américain fait ce commentaire au sujet de Susaki : "Elle adore totalement la lutte. Quand vous la voyez lutter, elle sourit, elle a du plaisir, elle s’amuse, elle est décontractée"

A la question de savoir si ceci était exact, Susaki confirme. 

"Oui, c’est exact," dit-elle. "Vraiment, j’adore lutter et ai toujours du plaisir en combat. C’est réjouissant pour moi lorsque j’utilise le maximum de mes capacités pour remporter une médaille d’or au championnat du monde ou que je vaincs une adversaire puissante."

"Je suis nerveuse avant un combat, mais je sais l’effort que j’ai fait pour préparer ce combat, et combien je me suis entraînée dur dans l’objectif de gagner. Je vais au combat dans l’esprit que ’Je sais que je suis ok. Maintenant, aie du plaisir, c’est tout.'"

Cette féroce détermination de Susaki et sa personnalité pétillante lui ont gagné l’affection des fans au Japon et à l’étranger. La chance lui étant donnée de s’adresser à eux dans cet article, Susaki voulait leur offrir sa reconnaissance pour leur soutien et les encourager à persévérer dans leurs efforts pour surmonter la pandémie de covid-19.

"Je suis très heureuse de tous mes fans autour du monde et reconnaissante du fond de mon cœur," dit-elle. "Ils m’encouragent quand je perds, et partagent leur joie quand je gagne. Grâce à eux tous, j’ai pu faire de mon mieux." 


"Aujourd’hui, le coronavirus a provoqué une grave crise mondiale. Tous ensemble, nous pouvons nous en sortir et tourner nos yeux vers le jour où nous pourrons lutter à nouveau et suivre des combats. Je vais faire tout mon possible pour progresser et offrir à nouveau un beau spectacle sur la scène mondiale.

#Tokyo2020

#Tokyo2020 : Les inscriptions

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Switzerland (July 7) -- United World Wrestling a confirmé 289 inscriptions finales et les quatre têtes de série de chaque catégorie pour les prochains Jeux Olympiques de Tokyo. Des lutteurs et des lutteuses venus de 60 pays différents, y compris Aker AL OBAIDI (EOR) qui concourra dans l'équipe olympique des réfugiés du CIO, s'affronteront pour l'or olympique au Makuhari Messe du 1er au 7 août prochain.

La liste finale des inscriptions comprend les noms des athlètes qui ont qualifié leurs pays respectifs pour les Jeux Olympiques et qui ont reçu la confirmation de leurs CNO. Lorqu'il y a une différence entre l'athlète qui a qualifié une place pour son pays et l'athlète inscrit par son NOC, ceux-ci sont en gras. Notez que le Processus de Remplacement Tardif des Athlètes (en anglais 'LAR' pour 'Late Athletes Replacement Process') est en place, ce qui signifie que des athlètes inscrits pourraient être remplacés.

Selon les inscriptions actuelles, 11 tenants, depuis les Jeux de Rio en 2016, du titre olympique, défendront leur couronne à Tokyo. La lutte libre et la lutte féminine accueillent chacune quatre champions et championne, tandis que la lutte gréco-romaine en réunit trois -- dont le Cubain Mijain LOPEZ NUNEZ qui tentera de devenir le premier lutteur de l'histoire à remporter quatre titres olympiques.

Champions en titre - lutte libre :
86kg - Hassan YAZDANICHARATI (IRI) 
97kg - Abdulrashid SADULAEV (RUS) 
97kg - Kyle Frederick SNYDER (USA)
125kg - Taha AKGUL (TUR)

Champions en titre - lutte gréco-romaine :
67kg - Ismael BORRERO MOLINA
97kg - Artur ALEKSANYAN
130kg - Mijain LOPEZ NUNEZ

Championnes en titre - lutte féminine :
57kg - Risako KAWAI (JPN)
57kg - Helen Louise MAROULIS (USA)
68kg - Sara DOSHO (JPN)
76kg - Erica WIEBE (CAN)

Lutte libre
57kg

No. 1 Stevan Andria MICIC (SRB)
No. 2 Zavur UGUEV (RUS)
No. 3 Suleyman ATLI (TUR)
No. 4 Kumar RAVI (IND)
Nurislam SANAYEV (KAZ)
Reza Ahmadali ATRINAGHARCHI (IRI)
Diamantino IUNA FAFE (GBS)
Abdelhak KHERBACHE (ALG)
Thomas Patrick GILMAN (USA)
Oscar Eduardo TIGREROS URBANO (COL)
Arsen HARUTYUNYAN (ARM)
Georgi Valentinov VANGELOV (BUL)
Gulomjon ABDULLAEV (UZB)
Minghu LIU (CHN)
Yuki TAKAHASHI (JPN)
Bekhbayar ERDENEBAT (MGL)

65kg
No. 1 Gadzhimurad RASHIDOV (RUS)
No. 2 Bajrang BAJRANG (IND)
No. 3 Daulet NIYAZBEKOV (KAZ)
No. 4 Iszmail MUSZUKAJEV (HUN)
Takuto OTOGURO (JPN)
Tulga TUMUR OCHIR (MGL)
Adama DIATTA (SEN)
Haithem DAKHLAOUI (TUN)
Alejandro Enrique VALDES TOBIER (CUB)
Agustin Alejandro DESTRIBATS (ARG)
Vazgen TEVANYAN (ARM)
Haji ALIYEV (AZE)
Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
Morteza Hassanali GHIASI CHEKA (IRI)
Magomedmurad GADZHIEV (POL)
Georgios PILIDIS (GRE)

74kg
No. 1 Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
No. 2 Daniyar KAISANOV (KAZ)
No. 3 Zaurbek SIDAKOV (RUS)
No. 4 Mostafa Mohabbali HOSSEINKHANI (IRI)
Kyle Douglas DAKE (USA)
Keisuke OTOGURO (JPN)
Kamil RYBICKI (POL)
Amr Reda Ramadan HUSSEN (EGY)
Augusto MIDANA (GBS)
Jeandry GARZON CABALLERO (CUB)
Franklin GOMEZ MATOS (PUR)
Avtandil KENTCHADZE (GEO)
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)
Bekzod ABDURAKHMONOV (UZB)
Mahamedkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)

86kg
No. 1 Hassan AliazamYAZDANICHARATI (IRI)
No. 2 Deepak PUNIA (IND)
No. 3 Myles Nazem AMINE (SMR)
No. 4 Artur NAIFONOV (RUS)
Stefan REICHMUTH (SUI)
Artur NAIFONOV (RUS)
Carlos Arturo IZQUIERDO MENDEZ (COL)
Ekerekeme AGIOMOR (NGR)
Fateh BENFERDJALLAH (ALG)
David Morris TAYLOR III (USA)
Pool Edinson AMBROCIO GREIFO (PER)
Ali SHABANAU (BLR)
Osman GOCEN (TUR)
Javrail SHAPIEV (UZB)
Zushen LIN (CHN)
Sohsuke TAKATANI (JPN)
Boris MAKOEV (SVK)

97kg
No. 1 Abdulrashid SADULAEV (RUS)
No. 2 Kyle Frederick SNYDER (USA)
No. 3 Alisher YERGALI (KAZ)
No. 4 Magomedgadji NUROV (MKD)
Sharif SHARIFOV (AZE)
Elizbar ODIKADZE (GEO)
Mohamed SAADAOUI (TUN)
Mohammed FARDJ (ALG)
Reineris SALAS PEREZ (CUB)
Jordan STEEN (CAN)
Aliaksandr HUSHTYN (BLR)
Suleyman KARADENIZ (TUR)
Mohammadhossein Askari MOHAMMADIAN (IRI)
Magomed Idrisovitch IBRAGIMOV (UZB)
Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA)
Albert SARITOV (ROU)

125kg
No. 1 Geno PETRIASHVILI (GEO)
No. 2 Yusup BATIRMURZAEV (KAZ)
No. 3 Taha AKGUL (TUR)
No. 4 Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR)
Zhiwei DENG (CHN)
Amir Hossein ZARE (IRI)
Egzon SHALA (KOS)
Diaaeldin Kamal Gouda ABDELMOTTALEB (EGY)
Djahid BERRAHAL (ALG)
Gable Dan STEVESON (USA)
Amarveer DHESI (CAN)
Dzianis KHRAMIANKOU (BLR)
Gennadij CUDINOVIC (GER)
Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL)
Sergei KOZYREV (RUS)
AiaalLAZAREV(KGZ)

Mijain LOPEZ NUNEZ (CUB) tentera de devenir le premier lutteur quatre fois titré aux Jeux Olympiques (Photo : Tony Rotundo)

Lutte gréco-romaine

60kg
No. 1 Kenichiro FUMITA (JPN)
No. 2 Sergey EMELIN (RUS)
No. 3 Kerem KAMAL (TUR)
No. 4 Ali Reza Ayat Ollah NEJATI (IRI)
Mirambek AINAGULOV (KAZ)
Lenur TEMIROV (UKR)
Elmurat TASMURADOV (UZB)
Haithem Mahmoud Ahmed Fahmy MAHMOUD (EGY)
Abdelkarim FERGAT (ALG)
Luis Alberto ORTA SANCHEZ (CUB)
Ildar HAFIZOV (USA)
Kerem KAMAL (TUR)
Etienne KINSINGER (GER)
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Sailike WALIHAN (CHN)
Victor CIOBANU (MDA)
Armen MELIKYAN (ARM)

67kg 
No. 1 Ismael BORRERO MOLINA (CUB)
No. 2 Mohamed Ibrahim Elsayed Ibrahi ELSAYED (EGY)
No. 3 Artem SURKOV (RUS)
No. 4 Mate NEMES (SRB)
Frank STAEBLER(GER)
Fredrik Holmquist BJERREHUUS (DEN)
Souleymen NASR (TUN)
Abdelmalek MERABET (ALG)
Julian Stiven HORTA ACEVEDO (COL)
Alejandro SANCHO (USA)
Ramaz ZOIDZE (GEO)
Balint KORPASI (HUN)
Mohammadreza Abdolhamid GERAEI (IRI)
Hansu RYU (KOR)
Karen ASLANYAN (ARM)
Parviz NASIBOV (UKR)
Aker AL OBAIDI (EOR)

77kg 
No. 1 Tamas LORINCZ(HUN)
No. 2 Alex Michel BJURBERG KESSIDIS (SWE)
No. 3 Karapet CHALYAN (ARM)
No. 4 Mohammadali Abdolhamid GERAEI (IRI)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)
Demeu ZHADRAYEV (KAZ)
Lamjed MAAFI (TUN)
ZiedAIT OUAGRAM (MAR)
Yosvanys PENA FLORES (CUB)
Alfonso Antonio LEYVA YEPEZ (MEX)
Aleksandr CHEKHIRKIN (RUS)
Bozo STARCEVIC (CRO)
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Shohei YABIKU (JPN)
Aik MNATSAKANIAN (BUL)
Rafig HUSEYNOV (AZE)

87kg 
No. 1Viktor LORINCZ (HUN)
No. 2 Zhan BELENIUK (UKR)
No. 3 Rustam ASSAKALOV (UZB)
No. 4 Daniel GREGORICH HECHAVARRIA (CUB)
Denis Maksymilian KUDLA (GER)
Kiryl MASKEVICH (BLR)
Atabek AZISBEKOV (KGZ)
Mohamed Moustafa Ahmed Abdall METWALLY (EGY)
Bachir SID AZARA (ALG)
John Walter STEFANOWICZ JR (USA)
Islam ABBASOV (AZE)
Lasha GOBADZE (GEO)
Nursultan TURSYNOV (KAZ)
Fei PENG (CHN)
Ivan HUKLEK (CRO)
Zurabi DATUNASHVILI (SRB)

97kg
No. 1 Musa EVLOEV (RUS)
No. 2 Artur ALEKSANYAN (ARM)
No. 3 Mohammadhadi Abdollah SARAVI (IRI)
No. 4 Tadeusz MICHALIK (POL)
Mihail KAJAIA (SRB)
Cenk ILDEM (TUR)
Giorgi MELIA (GEO)
Adem BOUDJEMLINE (ALG)
Haikel ACHOURI (TUN)
Gabriel Alejandro ROSILLO KINDELAN (CUB)
Tracy Gangelo HANCOCK (USA)
Arvi Martin SAVOLAINEN (FIN)
Kiril Milenov MILOV (BUL)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Alex Gergo SZOKE (HUN)
Artur OMAROV (CZE)

130kg
No. 1 Riza KAYAALP (TUR)
No. 2 Abdellatif Mohamed Ahmed MOHAMED (EGY)
No. 3 Muminjon ABDULLAEV (UZB)
No. 4 Amin Mohammadzaman MIRZAZADEH (IRI)
Mijain LOPEZ NUNEZ (CUB)
Artur VITITIN (EST)
Iakobi KAJAIA (GEO)
Eduard POPP (GER)
Amine GUENNICHI (TUN)
Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI)
Eduard SOGHOMONYAN (BRA)
Sergey SEMENOV (RUS)
Mantas KNYSTAUTAS (LTU)
Minseok KIM (KOR)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Elias KUOSMANEN (FIN)

Risako KAWAI (JPN), tenante du titre olympique, est en tête d'affiche de la lutte féminine des Jeux prochains (Photo : Tony Rotundo)

Lutte féminine
50kg
No. 1 Mariya STADNIK (AZE)
No. 2 Emilia Alina VUC (ROU)
No. 3 Oksana LIVACH (UKR)
No. 4 Valentina Ivanovna ISLAMOVA BRIK (KAZ)
Stalvira ORSHUSH (RUS)
Yanan SUN (CHN)
Sarra HAMDI (TUN)
Adijat Avorshai IDRIS (NGR)
Yusneylis GUZMAN LOPEZ (CUB)
Sarah Ann HILDEBRANDT (USA)
Miglena Georgieva SELISHKA (BUL)
Evin DEMIRHAN (TUR)
Yui SUSAKI (JPN)
Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL)
Seema SEEMA (IND)
Lucia Yamileth YEPEZ GUZMAN (ECU)

53kg
No. 1 Vinesh VINESH (IND)
No. 2 Mayu MUKAIDA (JPN)
No. 3 Luisa Elizabeth VALVERDE MELENDRES (ECU)
No. 4 Qianyu PANG (CHN)
Maria PREVOLARAKI (GRE)
Joseph Emilienne ESSOMBE TIAKO (CMR)
Rckaela Maree Ramos AQUINO (GUM)
Roksana Marta ZASINA (POL)
Laura HERIN AVILA (CUB)
Jacarra Gwenisha WINCHESTER (USA)
Sofia Magdalena MATTSSON (SWE)
Vanesa KALADZINSKAYA (BLR)
Bolortuya BAT OCHIR (MGL)
Tatyana AKHMETOVA AMANZHOL (KAZ)
Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS)
Andreea Beatrice ANA (ROU)

57kg 
No. 1 Risako KAWAI (JPN)
No. 2 Odunayo Folasade ADEKUOROYE (NGR)
No. 3 Iryna KURACHKINA (BLR)
No. 4 Ningning RONG (CHN)
Jowita Maria WRZESIEN (POL)
Anastasia NICHITA (MDA)
Siwar BOUSETA (TUN)
Fatoumata Yarie CAMARA (GUI)
Alma Jane VALENCIA ESCOTO (MEX)
Helen Louise MAROULIS (USA)
Evelina Georgieva NIKOLOVA (BUL)
Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR)
Khongorzul BOLDSAIKHAN (MGL)
Anshu ANSHU (IND)
Valeria KOBLOVA (RUS)
Mathilde Hélène RIVIERE (FRA)

62kg 
No. 1 Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
No. 2 Taybe Mustafa YUSEIN (BUL)
No. 3 Yukako KAWAI (JPN)
No. 4 Kayla Colleen Kiyoko MIRACLE (USA)
Henna Katarina JOHANSSON (SWE)
Marianna SASTIN (HUN)
Kriszta Tunde INCZE (ROU)
Marwa AMRI (TUN)
Aminat Oluwafunmilayo ADENIYI (NGR)
Lais NUNES DE OLIVEIRA (BRA)
Iryna KOLIADENKO (UKR)
Anastasija GRIGORJEVA (LAT)
Jia LONG (CHN)
Sonam SONAM (IND)
Liubov OVCHAROVA (RUS)
Bolortuya KHURELKHUU (MGL)

68kg
No. 1 Tamyra Mariama STOCK MENSAH (USA)
No. 2 Blessing OBORUDUDU (NGR)
No. 3 Koumba Selene Fanta LARROQUE (FRA)
No. 4 Anna Carmen SCHELL (GER)
Agnieszka Jadwiga WIESZCZEK KORDUS (POL)
Battsetseg SORONZONBOLD (MGL)
Alla CHERKASOVA (UKR)
Sara DOSHO (JPN)
Enas Mostafa Youssef Khourshed AHMED (EGY)
Danielle Suzanne LAPPAGE (CAN)
Yudari SANCHEZ RODRIGUEZ (CUB)
Khanum VELIEVA (RUS)
Feng ZHOU (CHN)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Mimi HRISTOVA (BUL)
Elis MANOLOVA (AZE)

76kg
No. 1 Adeline Maria GRAY (USA)
No. 2 Aline ROTTER FOCKEN (GER)
No. 3 Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN)
No. 4 Elmira SYZDYKOVA (KAZ)
Epp MAEE (EST)
Qian ZHOU (CHN)
Samar Amer Ibrahim HAMZA (EGY)
Zaineb SGHAIER (TUN)
Erica Elizabeth WIEBE (CAN)
Aline DA SILVA FERREIRA (BRA)
Natalia VOROBEVA (RUS)
Vasilisa MARZALIUK (BLR)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Burmaa OCHIRBAT (MGL)
Alla BELINSKA (UKR)
Yasemin ADAR (TUR)