Séries de classement

Classement mondial de lutte féminine : neuf championnes du monde toujours en tête

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 6 mai) -- United World Wrestling a publié les derniers classements mondiaux de lutte féminine après la conclusion des cinq championnats continentaux. Neuf médaillées d'or des mondiaux de Budapest 2018 maintiennent leur position au sommet du classement. L'Asie a quatre lutteuses classées No.1, l'Europe et les Amériques trois chacune.

Trois des quatre lutteuses asiatiques classées No.1 sont japonaises : Yui SUSAKI (JPN) (50kg), Mayu MUKAIDA (JPN) (55kg) et Risako KAWAI (JPN) (59kg). La quatrième est la Chinoise RONG Ningning (CHN) en 57kg. 

Les trois lutteuses européennes au sommet du classement sont Taybe YUSEIN (BUL) (62kg), Petra Maarit OLLI (FIN) (65kg) et Alla CHERKASOVA (UKR) (68kg).

Sarah HILDEBRANDT (USA) (86 points), Justina DI STASIO (CAN) (72kg) et Adeline GRAY (USA) (76kg) complètent le classement des meilleures lutteuses du moment. 

La seule lutteuse classée première mais non championne du monde en titre est l'Américaine Sarah Hildebrandt, avec 86 points. Elle a débuté la saison avec 40 points au compteur suite à sa médaille d'argent des mondiaux de Budapest, a ajouté 20 points grâce à son titre panaméricain, 14 pour celui du Yariguin, et 12 pour une troisième place au Dan Kolov.

La première place de Susaki en 50kg sur la sellette 
La double championne du monde en titre japonaise Yui Susaki est au sommet du classement des 50kg avec 60 points - mais sa place en tête de série du championnat du monde de Nur Sultan est sur la sellette. Susaki a dû se retirer du championnat du Japon en décembre dernier après avoir disloqué son coude lors du camp d'entraînement de l'équipe nationale en novembre. Elle n'a, en conséquence, pas participé au championnat d'Asie.

Sa remplaçante désignée fut Yuki IRIE. Irie a remporté le championnat d'Asie de Xi’an en Chine, soit 20 points de série qui lui donnent la douzième place au classement mondial. 

Pour que Susaki reprenne sa place avant le championnat du monde de Nur Sultan et défende son titre, il lui faudra remporter la Coupe Meiji ce printemps puis vaincre la vainqueure de la Coupe de l'Empereur en éliminatoire.

Imaginons qu'Irie, ou toute autre lutteuse japonaise, empêche Susaki d'être sélectionnée en équipe des mondiaux, l'Ukrainienne et classée deuxième Oksana LIVACH (45 points) passera en tête de série No.1 pour le championnat du monde. Livach, médaillée mondiale de bronze en 2018, a à son actif un titre européen (victoire 6-4 sur la Bulgare Miglena SELISHKA) et a ajouté 20 points de série à ses 25 précédents.

Si la Chinoise et médaillée olympique de bronze SUN Yanan (43 points) a concédé la défaite face à Irie en finale du championnat d'Asie,  elle a tout de même collecté 18 points, suffisamment pour être classée troisième. L'Azerbaïdjanaise huit fois championne du monde et médaillée olympique Mariya STADNIK (40 points) est quatrième des 50kg avec 40 points. 

De Biélorussie, Kseniya STANKEVICH (34 points) bénéficiera d'un échec de Susaki. Cinquième actuellement, elle passerait quatrième tête de série à Nur Sultan. 

Demi-finales potentielles, 50kg 
Demi-Finale – No. 1 Yui SUSAKI (JPN) vs. No. 4 Mariya STADNIK (AZE)
Demi-Finale – No. 2 Oksana LIVACH (UKR) vs. No. 3 Yanan SUN (CHN) 

Hildebrandt seule No.1 non championne du monde
L'Américaine Sarah Hildebrandt (86 points) tient un avantage de 26 point sur la championne du monde en titre Haruna OKUNO (60 points) et occupe la première place de la catégorie des 53kg. 

Hildebrandt, dont la médaille d'argent des mondiaux de Budapest vaut 40 points, est montée sur le podium des deux premiers événements de série de classement, récoltant 20 points pour son titre aux Panaméricains, 14 pour celui du Yariguin et 12 points pour sa troisième place au Dan Kolov.

La championne du monde Haruna Okuno est classée seconde de la catégorie. Okuno a perdu sa place, au moins pour les continentaux, face à la championne du monde en titre des 55kg Mayu MUKAIDA. 

Médaillées de bronze à Budapest, PANG Qianyu (CHN) (55 points) et Diana WEICKER (CAN) (41 points) sont trois et quatrième du classement de ce mois. Si Mukaida tient la place du Japon des 53kg et sort Okuno, Pang et Weicker monteront chacune d'un cran et l'Équatorienne Luisa VALVERDE MELENDRES (36 points) passera quatrième tête de série. 

Demi-finales potentielles, 53kg
Demi-Finale – No. 1  Sarah Ann HILDEBRANDT vs. No. 4 Diana WEICKER (CAN) 
Demi-Finale – No. 2 Haruna OKUNO (JPN) No. 3 PANG Qianyu (CHN) 

Sidakova passe en première place si Mukaida change définitivement de catégorie
Bien qu'elle soit classée No.1 des 55kg, la championne du monde en titre Mayu Mukaida a rejoint les 53kg et laissera sa place à la dauphine biélorusse des mondiaux Zalina SIDAKOVA (60 points). 

Marina SEDNEVA (KAZ) et Myong Suk JONG (PRK) sont les deux autres lutteuses dans le top 4 des 55kg. Sedneva, troisième avec 28 points, a fini troisième du championnat d'Asie et était en finale du Dan Kolov.

Jong, classée quatrième avec 25 points et médaillée de bronze des mondiaux, a également changé de catégorie depuis les mondiaux. Jong était montée en 57kg au championnat d'Asie, battant la quadruple championne olympique Kaori ICHO (JPN) avant de faillir en finale.

Avec le départ de Mukaida, Jong et deux autres lutteuses de la catégorie - la  médaillée européenne de bronze Bediha GUN (TUR) (22 points) et la Chinoise XIE Mengyu (20 points), classées six et neuvième respectivement, seront dans le top 4 de Nur Sultan.

Demi-finales potentielles, 55kg 
Demi-Finale – No. 1 Mayu MUKAIDA (JPN) vs. No. 4 Myong Suk JONG (PRK) 
Demi-Finale – No. 2 Zalina SIDAKOVA (BLR)  vs. No. 3 Marina SEDNEVA (KAZ) 

Rong l'une des deux lutteuses avec presque 100 points de série
La championne du monde chinoise 2018 Rong Ningning mène ce qui est sans doute la catégorie la plus disputée du monde, celle des 57kg. Avec 96 points chacune, Rong et la championne du monde des 62kg Taybe Yusein sont les athlètes ayant le plus de points de série de classement tous styles confondus.  

La championne d'Europe et médaillée mondiale d'argent bulgare Bilyana DUDOVA est classée deuxième des 57kg avec 62 points. Dudova, championne d'Europe dans la catégorie des 59kg, est la seule lutteuse capable de disputer la première place à Rong. Elle aura besoin, pour cela, de remporter le Sassari et le Yasar Dogu, si Rong fait l'impasse sur les deux compétitions. 

La norvégienne Grace BULLEN, championne du monde des U23 et 5me des mondiaux de Budapest, est classée troisième avec 58 points. Bullen, décevante en 7me place du championnat d'Europe, a pris la deuxième place du Dan Kolov et du Yariguin. Ces deux podiums lors des premiers événements de série de classement de l'année lui rapportent 26 points combinés.

Odunayo ADEKUOROYE (NRG) (46 points), quintuple championne d'Afrique et médaillée de bronze du Dan Kolov, occupe la quatrième place du classement. 

Demi-finales potentielles, 57kg 
Demi-Finale – No. 1 RONG Ningning (CHN) vs. No. 4 Odunayo ADEKUOROYE (NGR) 
Demi-Finale – No. 2 Bilyana DUDOVA (BUL) vs. No. 3 Grace BULLEN (NOR) 

Kawai descend en 57kg, Yesilirmak passe en tête des 59kg
La championne du monde en titre et classée No.1 de la catégorie des 59kg Risako Kawai est passée en 57kg avec l'espoir de défendre son titre olympique de Rio mais a, dans le processus, laissé sa place à la quadruple championne olympique Kaori Icho. Il n'est pas sûr que Kawai remonte en 59kg pour les mondiaux 2019 ; en ce cas elle se retrouvera tête de série No.1 grâce à ses 60 points de série.

Si Kawai reste en 57kg, la Turque Elif YESILIRMAK (56 points) rejoindra le haut du tableau et la compatriote de Kawai Yuzuka INAGAKI rejoindra également le top 4. 

Yesilirmak, 50 points au compteur et dauphine des mondiaux l'année passée en 59kg, vient de sortir troisième du championnat d'Europe derrière la Russe Svetlana LIPATOVA (RUS), classée troisième mondiale à tout juste six points de la lutteuse turque.

L'Indienne Sarita SARITA (30 points) est classée 5me des 59kg et passera tête de série No.4 pour le championnat du monde. En effet, deux Japonaises sont actuellement classées dans le top 4 alors que la participation au championnat du monde est limitée à un seul athlète par pays. Kawai, No.1, ou Inagaki, No.4, devra faire l'impasse et Sarita se retrouvera tête de série No.4. 

Demi-finales potentielles, 59kg 
Demi-Finale – No. 1 Risako KAWAI (JPN) vs. No. 5 Sarita SARITA (IND) 
Demi-Finale – No. 2 Elif YESILIRMAK (TUR) vs. No. 3 Svetlana LIPATOVA (RUS) 

Yusein championne d'europe pour la deuxième fois d'affilée et tête de série No.1 en 62kg
La championne du monde en titre bulgare des 62kg Taybe Yusein, qui détient 96 points de série, s'est assuré la tête de série No.1 des mondiaux grâce à une avance de 38 points sur sa concurrente la plus proche Yukako KAWAI (JPN) (58 points). Comme mentionné plus haut, Yusein et Rong Ningning, à égalité avec 96 points chacune, sont les athlètes avec le plus de points récoltés toutes catégories confondues.

Mallory VELTE (USA) et Yuliia TKACH OSTAPCHUK (UKR), sorties toutes deux troisièmes des mondiaux de Budapest, ont chacune 43 points, mais l'absence de Tkach Ostapchuk au championnat d'Europe et la participation de Velte au championnat panaméricain donne à l'Américaine la 3me place (Plus grand nombre de participation à des événements de série de classement*)

Demi-finales potentielles, 62kg 
Demi-Finale – No. 1 Taybe YUSEIN (BUL) vs. No. 4 Yuliia TKACH OSTAPCHUK (UKR)
Demi-Finale – No. 2 Yukako KAWAI (JPN) vs. No. 3 Mallory VELTE (USA) 

Olli sécurise sa première place en 65kg 
La première championne du monde de l'histoire de la Finlande, Petra Olli (88 points), a plus de deux fois le nombre de points de Mariia KUZNETSOVA (RUS ) (41 points), classée deuxième, et s'est assuré la tête de série No.1 des mondiaux. 

Danielle LAPPAGE (CAN) et Forrest Ann MOLINARI (USA) ont chacune 40 points de série, mais la Canadienne est classée troisième grâce à sa deuxième place aux derniers mondiaux (Classement des derniers championnats du monde senior ou des JO).

Demi-finales potentielles, 65kg 
Demi-Finale – No. 1 Petra Maarit OLLI (FIN) vs. No. 4 Forrest MOLINARI (USA) 
Demi-Finale – No. 2 Mariia KUZNETSOVA (RUS) vs. No. 4 Danielle LAPPAGE (CAN) 

Cherkasova poursuivie par Mensah en 68kg
Bien qu'elle ait au moins scellé la place de deuxième tête de série pour les mondiaux, la classée No.1 Alla Cherkasova n'est toujours pas sûre de pouvoir accéder à la première tête de série de la compétition. Tamyra MENSAH (USA), avec ses 59 points de série, peut encore rattrapper l'Ukrainienne championne du monde si elle remporte les deux prochains et derniers événements de série de classement et que Cherkasova fait l'impasse sur les deux compétitions. Cela donnerait 95 points à l'Américaine, trois de plus que l'Ukrainienne.

La Mongole SORONZONBOLD Battsetseg (44 points) et la Chinoise Feng ZHOU (41 points) sont trois et quatrième de la catégorie de poids des 68kg. 

Demi-finales potentielles, 68kg 
Demi-Finale – No. 1 Alla CHERKASOVA (UKR) vs. No. 4 ZHOU Feng (CHN)
Demi-Finale – No. 2 Tamyra MENSAH (USA) vs. No. 3 SORONZONBOLD Battsetseg 

Di Stasio fait son retour après une opération à la cheville
Canadienne, la championne du monde Justina Di Stasio n'a pas concouru depuis sa médaille d'or de Budapest, mais reste la lutteuse la mieux classée du monde en 69kg. Di Stasio est supposée faire son retour sur les tapis les semaines qui viennent - après avoir subi une opération à la cheville pour un os ébréché. Si elle reste dans la catégorie (non-olympique) des 72kg, elle sera tête de série No.1 au championnat du monde. 

La médaillée mondiale de bronze Buse TOSUN (TUR) (49 points) est bien passée devant la Mongole OCHIRBAT Nasanburmaa (48 points) pour la deuxième place mais n'a qu'un seul point d'avance sur la médaillée d'argent des mondiaux de Budapest.

Quatrième des 72kg, la championne d'Afrique égyptienne Samar HAMZA, avec 43 points au compteur.

Demi-finales potentielles,72kg 
Demi-Finale – No. 1 Justina DI STASIO (CAN) vs. No. 4 Samar HAMZA (EGY) 
Demi-Finale – No. 2 Buse TOSUN (TUR) vs. No. 3 OCHIRBAT Nasanburmaa (MGL) 

Gray mène Adar de deux points 
L'Américaine Adeline Gray (78 points) se maintient au sommet d'une catégorie inondée de talents, celle des 76kg. Gray a deux points d'avance sur la lutteuse qu'elle a vaincue pour obtenir son quatrième titre mondial à Budapest, Yasemin ADAR (TUR) (76 points). 

Gray et Adar ont toutes les deux remporté leur championnat continental. 

Gray a gagné le championnat panaméricain de Buenos Aires en Argentine par tombé sur la No.15 Genesis REASCO VALDEZ (ECU). Son titre continental lui garantit au moins la tête de série No.4 des 76kg pour les mondiaux.

Adar, championne du monde en 2017, décroche le titre européen face à la No.14 Martina KUENZ (AUT) par 6-2. C'est le quatrième titre européen consécutif d'Adar.

Classée troisième, Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN) avait 25 points grâce à sa médaille mondiale de bronze. Elle a pu y ajouter 16 points d'une seconde place au championnat d'Asie et 16 autres de la médaille d'or du Yariguin, pour un total de 57 points.

Médaillée européenne de bronze, Aline FOCKEN (GER) est classée quatrième avec 56 points.

Demi-finales potentielles, 76kg 
Demi-Finale – No. 1 Adeline Maria GRAY (USA) No. 4 Aline FOCKEN (GER) 
Demi-Finale – No. 2 Yasemin ADAR (TUR) vs. No. 3 Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN) 

Coupe Meiji

Ozaki attend Kawai parmi les médaillés olympiques qui reviennent pour la Meiji Cup

By Ken Marantz

TOKYO, Japon (14 juin) -- Pendant que les chats qui ont récolté les médailles pour le Japon aux Jeux olympiques de Tokyo étaient absents, les souris ne se contentaient pas de jouer, mais montraient qu'elles pouvaient elles aussi être des championnes du monde.

La plupart des médaillés olympiques japonais, dont trois des cinq médaillés d'or, reviendront en action pour la première fois depuis les Jeux de Tokyo à l'occasion des Championnats sur invitation de la Coupe Meiji, et la plupart d'entre eux devront faire face à des lutteurs qui ont comblé les lacunes mondiales pendant leur absence.

Les étincelles voleront particulièrement dans la compétition féminine, où une catégorie de poids pourrait voir une confrontation entre les championnes olympiques et mondiales (Yui SUSAKI et Remina YOSHIMOTO en 50kg) et une autre entre la championne olympique et une médaillée mondiale (Yukako KAWAI et Nonoka OZAKI en 62kg).

Un potentiel choc des titans a été mis en suspens lorsque la médaillée d'or de Tokyo est passée dans une catégorie de poids supérieure. La jeune championne du monde Akari FUJINAMI mettra en jeu sa série de 97 victoires consécutives pour défendre son titre en 53 kg, mais elle n'aura pas à affronter Mayu SHIDOCHI (anciennement MUKAIDA).

Shidochi, la championne olympique et nouvellement mariée en 2021, est inscrite en 55 kg, la catégorie de poids dans laquelle elle a remporté les titres mondiaux en 2016 et 2018. Parmi ses concurrentes, on retrouvera la nouvelle championne d'Asie Umi IMAI.

Fujinami, actuellement en première année à l'Université des sciences du sport Nippon, aura probablement sa compétition la plus difficile avec la double ancienne championne du monde Haruna OKUNO et la médaillée d'argent des championnats du monde 2019 des 55 kg Nanami IRIE, qu'elle a déjà battues deux fois.

La Meiji Cup, qui se tiendra du 16 au 19 juin au Komazawa Gym de Tokyo, est le deuxième des deux tournois de qualification du Japon pour les Championnats du monde de cette année à Belgrade. Les vainqueurs des Championnats All-Japan de la Coupe de l'Empereur, qui ont eu lieu en décembre dernier, qui triomphent à la Meiji Cup obtiennent automatiquement des billets pour la Serbie ; si le champion est différent, un éliminatoire sera organisé à la fin de la journée d'action.

Aucun des médaillés olympiques japonais - et seulement un des 12 membres de l'équipe olympique - n'a participé à la Coupe de l'Empereur, ce qui signifie que la majorité d'entre eux devront remporter le titre de la Meiji Cup et les éliminatoires qui s'ensuivront pour accéder aux championnats du monde.

Le tournoi marquera la première fois en trois ans que les membres des familles, les coéquipiers et les spectateurs seront autorisés, la fédération japonaise ayant maintenu des protocoles stricts tout au long de la pandémie. Le nombre d'infections quotidiennes a régulièrement diminué et le gouvernement japonais a rouvert la porte aux touristes étrangers ce mois-ci.

Les deux médaillés d'or de Tokyo que les fans devront attendre pour les revoir sont la championne féminine des 57 kg Risako KAWAI et le champion freestyle des 65 kg Takuto OTOGURO, qui ne sont pas inscrits.

Kawai, qui, comme Mukaida, s'est mariée peu de temps après son triomphe à Tokyo, a donné naissance à son premier enfant en mai, et envisage un retour à la Coupe de l'Empereur en décembre de cette année. Une demande de renseignements auprès de l'équipe des Forces d'autodéfense japonaises d'Otoguro pour connaître la raison de son absence est restée sans réponse.


Yukako KAWAI (JPN) est prête à reprendre la compétition pour la première fois depuis les Jeux Olympiques de Tokyo. (Photo: UWW / Gabor Martin)

Les fans, cependant, auront droit au retour de l'autre moitié des sœurs Kawai en or, et Yukako pourrait disputer le match du tournoi si elle et la championne en titre Ozaki, 19 ans, s'affrontent comme prévu chez les 62 kg. Les deux ne se sont jamais affrontées.

Ryo KANEHAMA, l'entraîneur de Kawai au Suntory Beverage, a déclaré que Kawai a repris l'entraînement à plein temps environ un mois après les Jeux olympiques et qu'elle est bien préparée pour la Meiji Cup. "Elle est revenue au meilleur de sa forme", a-t-il déclaré. "Elle est à peu près au même niveau que pour les Jeux olympiques."

À la question de savoir quel sera le point clé face à Ozaki, Kanehama a répondu : " Ne pas lui permettre d'attraper ses chevilles [pour un lace lock]. Si elle attrape les chevilles, cela mènera à de gros points, donc elle doit d'abord l'empêcher d'utiliser cette technique."

Sur leurs pieds, Kanehama dit que c'est un pile ou face entre les deux. "Tant qu'elles ne se seront pas affrontées, nous ne saurons pas. Ozaki a un très bon single low, donc le point principal sera de savoir comment Kawai peut l'empêcher de saisir sa jambe."

Ozaki, qui a remporté les titres mondiaux U17 consécutifs en 2018 et 2019, sort d'une victoire qui lui a donné confiance lors des Championnats asiatiques en avril à Oulan-Bator, où elle a battu la médaillée d'argent olympique Aisulu TYNYBEKOVA (KGZ) en finale pour se venger d'une défaite au premier tour contre elle lors des Championnats du monde 2021.

L'année dernière à Oslo, Ozaki avait pris une avance de 4-0 sur Tynybekova, mais la star kirghize l'avait emporté 6-4. Ozaki s'est battue lors du repêchage pour remporter le bronze à ses débuts internationaux chez les seniors, tandis que Tynybekova a remporté l'or.

En évaluant les matchs d'Ozaki avec Tynybekova, qui est depuis longtemps l'ennemie jurée de Kawai, Kanehama a observé : "Aux Championnats du monde, comme Ozaki le pense aussi, elle a fait une erreur de stratégie. Aux récents Championnats d'Asie, je pense qu'elle a réfléchi à cela et l'a utilisé dans sa lutte. Elle a lutté de manière intelligente, et je pense que cela montre ses progrès."

L'éventuel match entre Kawai et Ozaki suscite un grand intérêt, et Kanehama ne fait pas exception. Lorsqu'on lui a demandé s'il était impatient, il a répondu : "Bien sûr, elles doivent finir par s'affronter quelque part. En vue des Jeux olympiques, il faudra bien que cela se décide un jour. Ce jour viendra"


Yui SUSAKI (JPN) lacera ses chaussures pour la première fois depuis qu'elle a battu ses adversaires 41-0 en route vers la médaille d'or olympique des 50 kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

L'autre affrontement titanesque pourrait avoir lieu chez les 50 kg entre Susaki et Yoshimoto, bien que Susaki doive être considéré comme la favorite dans ce cas. Susaki, une jeune diplômée de l'Université de Waseda qui peut maintenant s'entraîner à plein temps grâce au parrainage d'une entreprise, a battu Yoshimoto lors de leurs deux précédents affrontements, le plus récent étant une victoire serrée de 2-1 à la Junior Queens Cup 2019.

Mais Yoshimoto, étudiante en dernière année à l'Université Shigakkan, a fait de grands progrès ces dernières années, comme en témoigne sa performance aux Championnats du monde de l'an dernier, où elle a enchaîné quatre victoires consécutives par chute ou chute technique avant de battre la médaillée de bronze olympique Sarah HILDEBRANDT (USA) 5-3 en finale. Elle a été encore plus dominante lors des Championnats d'Asie.

L'efficacité de Susaki après sa longue période d'inactivité pourrait déterminer le résultat.

Pendant ce temps, Tsugumi SAKURAI est passée de 55 kg à 57 kg, la catégorie de poids dans laquelle elle a remporté l'or à Oslo, afin de tenter de contrecarrer la tentative de Risako Kawai de remporter une troisième médaille d'or olympique consécutive. Sakurai a remporté la Coupe de l'Empereur en décembre, en battant la médaillée de bronze Sae NANJO en finale, et une revanche semble probable.

La championne du monde Masako FURUICHI est revenue en 72 kg après une sortie infructueuse en 68 kg à la Coupe de l'Empereur. Elle pourrait être confrontée à la championne de la Coupe de l'Empereur, Sumire NIIKURA, qui a remporté une médaille d'argent aux Championnats d'Asie pour sa première compétition internationale.

Le meilleur chat du Japon en gréco-romain, le médaillé d'argent olympique Kenichiro FUMITA, est de retour pour tenter de décrocher un troisième titre mondial en carrière chez les 60 kg. Surnommé par la presse japonaise le "Cat Wrestler" pour la souplesse de sa colonne vertébrale et son amour pour les félins, il tentera de remporter son quatrième titre en Coupe Meiji et le premier depuis 2019.

Ayata SUZUKI, qui a remporté sa deuxième médaille de bronze asiatique consécutive en avril, attendra dans les coulisses. Les deux hommes s'entraînent ensemble à leur alma mater, la Nippon Sports Science University, et se sont rencontrés en finale de la Coupe de l'Empereur 2020, où Fumita s'est imposé 2-1.

Suzuki a remporté la Coupe de l'Empereur l'année dernière, ce qui signifie que Fumita devra le battre dans un éliminatoire pour obtenir son billet pour Belgrade. "Cette fois-ci, les Jeux Olympiques étant terminés, Fumita ne sera peut-être pas au mieux de sa forme", a déclaré Suzuki au site Internet de la fédération japonaise. "Je pense donc que j'ai une chance."

En 77kg, Shohei YABIKU devra être performant sous la nouvelle pression que représente le fait d'être médaillé de bronze olympique. Comme le champion de la Coupe de l'Empereur, Kodai SAKURABA, ne participera pas au tournoi en raison d'une blessure, Yabiku peut s'assurer une place dans l'équipe mondiale grâce à une victoire.

Son principal concurrent sera probablement Nao KUSAKA de la Nippon Sports Science University, finaliste de la Coupe de l'Empereur et double champion universitaire.

At 55kg, world champion Ken MATSUI would like nothing better than to have a chance to avenge his humiliating defeat in the Emperor's Cup final to Yu SHIOTANI, who won a second straight Asian gold in Ulaanbaatar.

Shiotani tossed Matsui around like a rag doll, scoring consecutive five-point throws in an 11-0 technical fall in 1:42.

World 63kg bronze medalist Kensuke SHIMIZU, the nephew of a former Olympic speed skating gold medalist, has moved up to 67kg after failing to medal at the Asian Championships. He could clash with Emperor’s Cup champion Katsuaki ENDO, who won a bronze medal at 67kg in Ulaanbaatar.

In freestyle, the weight class to watch will be 61kg, which looks to come down to a rematch of the Emperor's Cup final between 2020 Asian bronze medalist Ryuto SAKAKI and Rio Olympic silver medalist Rei HIGUCHI. Sakaki won that encounter 4-0, but much has changed since then.

Higuchi has rebounded well from his calamitous bid to make the Tokyo Games that was scuttled when he failed to make weight at 57kg for the Asian qualifying tournament. When an injury kept Sakaki out of the Asian Championships in Ulaanbaatar, Higuchi stepped in and came away with the 61kg gold, capped by a 46-second win in the final. It was his first major international title since winning the 2018 world U23 gold at 65kg.

Sakaki, the 2017 world 58kg U17 champion, skipped the East Japan college league tournament in April due to injury, so it remains to be seen how effective he will be against the high-flying Higuchi.

Japan's other freestyle Asian champion, the somewhat eccentric Taishi NARIKUNI, will look to make his first senior World Championships by adding the Meiji Cup title at 70kg to his inaugural Emperor's Cup triumph from last December.

Narikuni, whose mother was a two-time world champion and runs the kids club where he started the sport, has been an outlier of sorts in Japan, as he prefers to focus his training mostly in the weight room instead of on the mat. He harbors a bold dream of someday winning world titles in both freestyle and Greco-Roman.

Narikuni won the Asian title when he came back from a 1-3 deficit in the final to defeat world silver medalist Ernazar AKMATALIEV (KGZ) 4-3.

Also worth watching is veteran Sohsuke TAKATANI, who is making his first Meiji Cup outing since 2019. The three-time Olympian was the only member of the Tokyo 2021 squad to compete at the Emperor's Cup, where he moved up from 86kg and won the 92kg crown -- his 11th straight title over four weight classes.

He has entered again at 92kg and will be aiming for his fourth straight Meiji Cup title and sixth in seven years. Takatani was a 2014 world silver medalist at 74kg.

Takatani will be looking to repeat a sibling double with younger brother Daichi, the Emperor's Cup champion at 74kg who won a bronze medal at the Asian Championships.

Among the entries at 86kg is Mao OKUI, who has made a big jump up in weight classes after placing fifth at the 2019 World Championships at 74kg. That earned a place for Japan at the Tokyo Olympics, but Okui failed to fill it himself when he lost to Keisuke OTOGURO, Takuto's older brother, in a playoff for the spot.

En 57kg, Toshihiro HASEGAWA, médaillé de bronze mondial en 2021 en 61kg, cherchera à faire suite à sa victoire à la Coupe de l'Empereur et à retourner aux Championnats du monde au poids olympique. Yuto TAKESHITA et Rikuto ARAI, respectivement médaillés de bronze asiatiques en 2021 et 2022, tenteront de l'arrêter.

La Meiji Cup de cette année sera également unique dans la mesure où la fédération a pris la décision rare de faire payer un droit d'entrée nominal aux fans. Cette décision est probablement due à la fois au retour des médaillés olympiques sur le tapis et au fait que ce sera le premier événement que les fans pourront voir en direct depuis longtemps.

Un responsable de la fédération japonaise a déclaré que la dernière fois qu'il s'est souvenu de la vente de billets pour un tournoi de lutte remonte à 2007, lorsque Norifumi "Kid" YAMAMOTO, qui était devenu un compétiteur d'arts martiaux mixtes très populaire, a repris la lutte libre lors des championnats japonais dans l'espoir de participer aux Jeux Olympiques de Pékin.

Le tournoi s'est terminé pour le frère aîné des multi-champions du monde Miyu et Seiko YAMAMOTO lorsqu'il a été victime d'une dislocation du coude 16 secondes après le début de son match de deuxième tour dans la catégorie des 60 kg et qu'il a perdu par tombé.

Programme
16 juin  (jeudi)

Libre 65kg-79kg; GR 63kg-97kg-130kg; Féminine 59kg-68kg-76kg

10:00 - 12:30  Du 1er tour aux quarts de finale
13:00 - 14:00  Demi-finales
14:00 - 15:45  Repêchage
15:45 - 16:15  Finales de la 3e place
16:15 - 17:35  Finales

17 juin (vendredi)

Libre 61kg-74kg-125kg; GR 67kg-72kg-87kg; Féminine 57kg-65kg

10:00 - 12:30  Du 1er tour aux quarts de finale
12:30 - 13:30  Demi-finales
13:30 - 15:15  Repêchage
15:15 - 15:45  Finales de la 3e place
15:45 - 17:05  Finales

18 juin (Samedi)

Libre 70kg-86kg-92kg-97kg; GR 55kg-82kg; Féminine 53kg-72kg

10:00 - 12:30  Du 1er tour aux quarts de finale
12:30 - 13:30  Demi-finales
13:30 - 15:15  Repêchage
15:15 - 15:45  Finales de la 3e place
15:45 - 17:05  Finales

19 juin (Dimanche)

Libre 57kg; GR 60kg-77kg; Féminine 50kg-55kg-62kg

10:00 - 12:30  Du 1er tour aux quarts de finale
12:30 - 13:15  Demi-finales
13:15 - 14:45  Repêchage
14:45 - 15:05  Finales de la 3e place
15:05 - 15:30  Cérémonie pour le retour de la Meiji Cup, etc.
15:30 - 16:50  Finales

*Les éliminatoires pour l'équipe des Championnats du monde dans les catégories de poids entre les vainqueurs de la Coupe de l'Empereur et de la Meiji Cup auront lieu environ une heure après la fin de la compétition de la journée.