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Championnats d'Asie de gréco-romaine : aperçu

By Jimmy Pawelski

ASTANA, Kazakhstan (29 mars) -- Les championnats d'Asie débute le 9 avril à Astana au Kazakhstan et les lutteurs en gréco-romaine seront les premiers à monter sur le tapis près le coup de sifflet d'ouverture. Les participants en 55kg, 63kg, 77kg, 87kg et 130kg lutteront dimanche 9 avril tandis que les participants en 60kg, 67kg, 72kg, 82kg et 97kg lutteront lundi 10 avril.

Ci-dessous les horaires de la compétition pour les deux jours :
13:00 heure locale : tours de qualification 
14:00 heure locale : demi-finales
14:30 heure locale : repêchages
18:00 heure locale : finales

Les inscriptions de cette année en lutte gréco-romaine sont soulignées par cinq médaillés d'or en titre des championnats d'Asie et 17 médaillés de 2022. Les champions du monde de l'année dernière Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) et Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) tenteront de défendre leurs premières places asiatique respectivement en 60kg et 77kg.

Le médaillé mondial d'argent en 130kg, Amin MIRZAZADEH (IRI) luttera pour la première fois dans ce tournoi depuis qu'il a terminé à la première place en 2020.

Le Kazakhstan, hôte du tournoi, tentera de gagner deux premières places par équipe avec 4 médaillés en titre des championnats d'Asie 2022.

Par ailleurs, Le Kirgizstan qui a terminé troisième par équipe en 2022, est le pays qui compte le plus de médaillés en titre inscrits, cinq médaillés et l'Iran qui a terminé second par équipe en 2022  revient avec quatre médaillés. Bien qu'aucun médaillé des championnats d'Asie 2022 ne soit inscrit cette année, le Japon envoie une équipe de jeunes talentueux et était le sixième pays d'Asie le mieux placé aux championnats du monde 2022. Juste devant lui, se trouvait la Chine qui n'a pas participé aux championnats d'Asie l'année dernière mais sera là cette année et l'Ouzbekistan, qui s'est inscrit tardivement pour Astana.

Poya DAD MARZ (IRI)Poya DAD MARZ (IRI), en rouge, sera le favori pour remporter la médaille d'or en 55kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

Aperçu poids par poids

55kg
Amangali BEKBOLATOV (KAZ) est le seul lutteur inscrit dans la catégorie de poids non olympique de 55kg qui est médaillé en titre d'Asie 2022. Depuis 2023, Bekbolatov est invaincu remportant les Ranking Series Ibrahim Moustafa en février.

Le médaillé de bronze olympique de Tokyo en 60kg, Sailike WALIHAN (CHN), descendra en 55kg dans l'espoir de son premier podium aux championnats d'Asie.

Par ailleurs, Poya DAD MARZ (IRI), champions du monde U23 en 2022 et n°7 mondial en 55kg, essaiera de remporter sa première médaille d'or des championnats d'Asie après avoir terminé troisième lors de sa seule apparition en 2021. Il a démarré l'année avec une médaille d'or à l'Open Zagreb.

60kg
Le champion du monde en titre et n°1 Sharshenbekov est trois fois finaliste des championnats d'Asie et tentera de réitérer en tant que champion cette année. Deux médaillés en titre asiatiques 2022 supplémentaires sont aussi inscrits dans la catégorie de poids olympique la plus légère, Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI) et Yernur FIDAKHMETOV (KAZ), qui ont remporté respectivement une médaille d'argent et une médaille de bronze en 2022.

Yu SHIOTANI (JPN), quatrième au classement, n'est pas inscrit pour concourir pour le Japon. A sa place, Maito KAWANA (JPN), qui vient de terminer troisième à 'épreuve des Ranking Series Open Zagreb 2023 représentera le pays.

63kg
Bien que la catégorie de poids n'a que neuf lutteurs participant, deux médaillés en titre reviennent -- Iman Hossein MOHAMMADI (IRI) et NEERAJ (IND) -- tout deux médaillés de bronze de 2022. Le deuxième participant le mieux classé est le représentant du pays hôte du tournoi, le Kazakhstan (21e), Mukhamedali MAMURBEK (KAZ).

Mohammadi a remporté les titres mondial et d'Asie U20 après le bronze aux championnats d'Asie avant de terminer l'année avec l'or aux championnats du monde U23. Il a débuté l'année avec une médaille de bronze à l'Open Zagreb.

Neeraj, champion d'Asie U23, revient à la compétition depuis les championnats du monde et après s'être rétabli d'une blessure à l'épaule.

Chiezo MARUYAMA (JPN), médaillé de bronze U20 2022, cherchera à faire des vagues au niveau senior en tant qu'autre jeune star montante de l'équipe gréco-romaine du Japon.

Le champion d'Asie U23 en 63kg Shermukhammad SHARIBJANOV (UZB) luttera en 63kg, uen catégorie de poids dans laquelle il a terminé cinquième à Zagreb.

67kg
Le héros local Almat KEBISPAYEV (KAZ), vainqueur de la médaille d'or asiatique en 2018 et de trois médailles mondiales senior [2015, 2019, 2021], est la star à regarder cette année en 67kg.

Il sera confronté au médaillé d'argent asiatique 2022 Hansu RYU (KOR), le seul médaillé en titre des championnats d'Asie à concourir en 67kg. Il faudra également surveiller Reza ABBASI (IRI), qui remplacera Mohammadreza GERAEI (IRI), numéro 2, dans l'équipe iranienne des 67 kg.

Un autre lutteur à garder à l'oeil est HUSIYUETU (CHN) qui a battu le champion olympique Luis ORTA (CUB) à Zagreb où il a remporter l'or. Il a ajouté le bronze à Alexandrie et est classé numéro trois mondial. En Asie, il sera la tête de série pour la compétition.

Abror ATABAEV (UZB) gardera de bons souvenirs du Kazakhstan puisqu'il a battu le champion du monde Meysam DALKHANI (IRI) lors de la Bolat Turlykhanov Cup l'année dernière. Mais il n'a pas encore réussi à reproduire ce succès. Les Championnats d'Asie pourraient bien être ce tremplin.

72kg

Bien qu'il ne soit pas très bien classé au niveau mondial, Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ) est le seul médaillé asiatique de 2022 inscrit au tournoi de cette année. Sa concurrence sera féroce, car le groupe comprend également Ibragim MAGOMADOV (KAZ), qui vient de terminer à la cinquième place des Championnats du monde de 2022.

Magomadov, finaliste asiatique en 2020, est le lutteur le mieux classé à ce poids, puisqu'il occupe la 7e place. Il est suivi par Jian TAN (CHN) (11e) et Sajjad IMENTALABFOUMANI (IRI) (13e).

77kg
Dans cette catégorie de poids qui comprend le plus d'inscrit, la superstar de gréco, le finaliste olympique de Tokyo et champion du monde en titre Makhmudov tentera d'enchaîner deux victoires consécutives aux championnats d'Asie, après avoir remporté le tournoi il y a une saison.

Par ailleurs, Hyeonwoo KIM (KOR) cherchera à venger ses deux défaites précédentes de 4-1 contre Makhmudov dans des tournois où il n'a manqué qu'un match pour monter sur le podium, les Championnats d'Asie 2022 et les Championnats du monde 2022.

Makhmudov étant la première tête de série et Kim la quatrième, il est fort probable que les deux se rencontrent en demi-finale.

Rui LIU (CHN), cinquième au classement, et Amin KAVIYANINEJAD (IRI), ancien champion d'Asie des 72 kg, tenteront également de se faire une place dans l'équipe nationale des 77 kg. Le numéro 20 mondial SAJAN (IND) est également inscrit ainsi que le médaillé de bronze Kodai SAKURABA (JPN).

82kg
Dans la catégorie de poids non olympique la plus lourde des 82kg, Dias KALEN (KAZ) tentera d'améliorer sa deuxième place aux Championnats d'Asie 2022 lors du tournoi de cette année.

En tant que seul lutteur en Gréco-romaine classé dans le top 10 inscrit aux championnats d'Asie 2023 en 82kg, Kalen sera confronté à deux lutteurs classés dans le top 20, Alireza MOHMADIPIANI (IRI) (13e) et Akylbek TALANTBEKOV (KGZ) (17e).

87kg
Un tiers des inscrits en 87kg sont des médaillés en titre des championnats d'Asie bien que ce soit l'une des deux catégories de poids avec moins de 10 inscrits.

Naser ALIZADEH (IRI) tentera de réitérer sa médaille d'or asiatique de 2022, avec une motivation supplémentaire après avoir été à deux doigts de monter sur le podium aux Championnats du monde de 2022..

Mais Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB), son dauphin de l'année dernière, reviendra à la recherche de son deuxième titre asiatique. Berdimuratov a terminé deuxième des Championnats du monde en 82 kg, mais il a sauté d'une catégorie de poids pour poursuivre ses rêves olympiques.

Les médaillés de bronze Sunil KUMAR (IND) et Nursultan TURSYNOV (KAZ) tenteront de monter à nouveau sur le podium en 2023.

97kg
Le médaillé d'or en titre d'Asie Mehdi BALIHAMZEHDEH (IRI) est venu invaincu à la coupe du monde gréco-romaine en novembre 2022 et souhaite profiter de cette forme pour participer aux Championnats d'Asie.. 

L'une de ces victoires en Coupe du monde, une victoire 3-3 selon les critères, a été remportée contre Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ). Les deux sont des adversaires familiers puisqu'ils se sont affrontés en demi-finale des Championnats d'Asie de l'année dernière en 97kg, où Balihamzehdeh a remporté une victoire de 4-1.

Dzhuzubekov cherchera à remporter son cinquième podium des championnats d'Asie. Il a déjà remporté l'or en 2019 et des médailles de bronze en 2016, 2018 et 2022.

130kg
En 130kg, Amin MIRZAZADEH (IRI) revient aux championnats d'Asie pour la première fois depuis qu'il a remporté le tournoi en 2020. Depuis, il a obtenu une cinquième place aux Jeux olympiques de Tokyo, une médaille d'or aux Championnats du monde U23 (2021) et une médaille d'argent aux Championnats du monde seniors (2022).

D'autres superstars de gréco-romaine à voir en super lourd seront Alimkhan SYZDYKOV (KAZ), Minseok KIM (KOR), et Roman KIM (KGZ), qui sont les trois premiers des Championnats d'Asie 2022.

Comment suivre
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L'Hebdo !

L'Hebdo du 25 février !

By Eric Olanowski

En revue, le championnat d'Asie, le prochain championnat panaméricain, les débuts de J'den COX (USA) en 97kg...

1. Otoguro domine ses retrouvailles avec Punia pour l'or d'Asie
L'ancien champion du monde Takuto OTOGURO (JPN) est sorti vainqueur de manière plutôt convaincante de ses retrouvailles avec son rival Bajrang PUNIA (IND) dans le pays de celui-ci. S'il peut renouveler cet exploit à domicile - au moment crucial - est une autre histoire.

Otoguro a fait usage d'un ramassement de jambe simple par dessous pour décrocher une victoire par 10-2 sur Bajrang PUNIA (IND) en finale des 65kg du championnat d'Asie 2020, samedi soir à New Delhi.

Cette victoire, obtenue lors du remake très attendu de la finale des mondiaux 2018 dans laquelle Otoguro s'était échiné pour un étonnant 16-9, donne au jeune Japonais un regain de confiance à l'approche des Jeux Olympiques - qui tombe à point après sa décevante cinquième place aux mondiaux de Noursoultan.

"L'année dernière, j'avais l'impression de ne faire que perdre et j'ai traversé différentes étapes,” a déclaré Otoguro. “Mais c'est une année olympique, et je sens que j'ai pris un peu d'élan. Mais il y a toujours de la place pour faire mieux. Quelle force je peux atteindre depuis là où je me trouve, j'ai également hâte de le savoir.”

Punia, médaillé de bronze à Noursoultan l'année dernière, souhaitait défendre le titre qu'il avait remporté l'année dernière au championnat d'Asie de Xi'an, en Chine. Mais il est resté coi devant les attaques et contre-offensives d'Otoguro, et notamment lors des sept points alignés par le Japonais en seconde période du combat.

Interrogé au sujet de son attaque décisive, Otoguro a répondu : “Quand je me suis lancé, sa jambe était en sueur, alors j'ai visé sa chaussure pour ne pas glisser.”

Punia n'était pas immédiatement disponible pour des commentaires mais son entraîneur personnel Shako Bentinidis a déclaré qu'il ne fallait pas trop gloser sur cette défaite.

“Je suis heureux de la médaille d'argent d'aujourd'hui," a-t-il commenté. “Il lui arrive de perdre, mais pas aux Jeux Olympiques. Je ne crois pas que ce soit le problème. Mieux vaut perdre maintenant avant les Jeux.”

Bentinidis a lancé un avertissement aux médias indiens : “Nous devons rester serein, alors pas trop de 'Bajrang, Bajrang'."

C'était le premier championnat continental d'Otoguro, âgé de 21 ans, depuis sa victoire au championnat d'Asie cadet en 2018. Il dit qu'à l'approche des JO de Tokyo, il n'est pas sûr de prendre part à un tournoi à l'étranger, mais pense plutôt à faire un camp d'entraînement à l'extérieur.

Une chose dont il est sûr depuis sa couronne mondiale - il était devenu le plus jeune lutteur japonais de l'histoire champion du monde de lutte libre -, ses rivaux cherchent les failles de son jeux pour les exploiter.

“Bien sûr, j'ai l'impression d'être examiné par les autres,” a-t-il déclaré. “Je l'ai vraiment senti cette année. Depuis, j'ai fait quelques ajustements en vue des Jeux Olympiques.”

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Lutte libre 
57kg - Kumar RAVI (IND) df. Hikmatullo VOHIDOV (TJK), 10-0
61kg - Ulubek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ) df. Muhammad IKROMOV (TJK), par tombé
65kg - Takuto OTOGURO (JPN) df. Bajrang PUNIA (IND), 10-2
70kg - Ilyas BEKBULATOV (UZB) df. Amirhossein HOSSEINI (IRI), 10-6
74kg - Daniyar KAISANOV (KAZ) df. Jitender JITENDER (IND), 3-1
79kg - Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ) df. Baliyan GOURAV (IND), 7-5
86kg - Shutaro YAMADA (JPN) df. Ahmad BAZRIGHALEH (IRI), 10-10
92kg - Mohammadjavad EBRAHIMIZIVLAEI (IRI) df. Takuma OTSU (JPN), 11-0
97kg - Mojtaba GOLEIJ (IRI) df. Salywart KADIAN (IND), 10-0
125kg - Yusup BATIRMURZAEV (KAZ) df. Khuderbulga DORJKHAND (MGL),10-0


Elmurat TASMURADOV (UZB) arrache SONG Jinseub (KOR) en finale des 63kg au championnat d'Asie. (Photo : Kadir Caliskan)

2. Tasmuradov surmonte sa douleur et son adversaire coréen pour son cinquième titre d'Asie
Le médaillé olympique de bronze Elmurat TASMURADOV (UZB) est-il coriace ? Il vient juste de décrocher l'or d'Asie pour la cinquième fois - deux semaines à peine après s'être fracturé une côte.

“Il est toujours en convalescence,” a déclaré Tasmuradov après avoir démoli SONG Jinseub (KOR) en finale de lutte libre des 63kg mardi, le jour de l'ouverture du tournoi continental tenu cette année à New Delhi. “Je voulais obtenir un tombé pour éviter le par terre.”

Reprenant des mains la couronne qu'il avait remportée pour la dernière fois en 2018, Tasmuradov n'a pas pu obtenir un tombé, mais ce qu'il y avait de mieux dans ces circonstances : une victoire par supériorité technique 9-0 en 1'33, avec un grand arraché comptant pour quatre points - c'est la huitième médaille asiatique de sa carrière.

Tasmuradov était de retour dans sa catégorie de poids habituelle de 63kg, dans laquelle il a déclaré se sentir 'confortable'. Il s'était qualifié pour les JO en 60kg en obtenant la cinquième place des mondiaux de Noursoultan.

Pour le médaillé mondial d'argent 2018, avoir échoué à obtenir une médaille à Noursoultan est hors sujet, puisqu'il avait rempli l'objectif qu'il s'était fixé.

“Je voulais y aller et juste obtenir une place pour Tokyo. Je n'avais pas prévu de remporter une médaille, parce que je ne suis plus tout jeune. Alors j'y suis allé pour la qualification et c'est ce que j'ai fait.”

Au sujet de ses impressions sur sa cinquième médaille d'or d'Asie de New Delhi, lieu de son premier titre en 2013 grâce à une action de dernière seconde sur Abdol PAPI (IRI), il a déclaré, “Je ne ressens rien. Mon esprit est rivé sur les JO.”

Tasmuradov avait échoué l'année dernière, lors du championnat d'Asie de Xi'an, à obtenir ce cinquième titre. En cause, une sérieuse blessure au dos qui le força à déclarer forfait pour sa finale face à TUO Erbatu (CHN). Le fait qu'il continuât à lutter jusqu'à ce que la douleur devînt trop intense et qu'on l'aidât à quitter le tapis est une preuve de la ténacité qui l'a rendu si efficace - et qu'une fracture de côte n'est pas assez pour l'arrêter.

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Lutte gréco-romaine 
55kg - Pouya NASERPOUR (IRI) df. Jasurbek ORTIKBOEV (UZB), 8-0
60kg - Kenichiro FUMITA (JPN) df. Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ), 4-0
63kg - Elmurat TASMURADOV (UZB) df. SONG Jinseub (KOR), 9-0
67kg - RYU Hansu (KOR) df. Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB), 4-1
72kg - Almin KAVIYANINEJAD (IRI) df. Ibragim MAGOMADOV (KAZ), 8-0
77kg - Tamerlan SHADUKAYEV (KAZ) df. Pejman POSHTAM (IRI), 10-1
82kg - Mahdi EBRAHIMI (IRI) df. CHOI Junhyeong (KOR), 3-1
87kg - Kumar SUNIL (IND) df. Azat SALIDINOV (KGZ), 5-0
97kg - Mohammadhadi SARAVI (IRI) df. LEE Seyeol (KOR), 5-2
130kg - Amin MIRZAZADEH (IRI) df. KIM Minseok (KOR), 9-0

3. Akhmetova Amanzhol pétrifie Mukaida et obtient le titre des 53kg de justesse
Tatyana AKHMETOVA AMANZHOL (KAZ) tourne sur le circuit depuis assez longtemps pour savoir que tout peut arriver en lutte. Mais la victoire miracle qu'elle a remportée l'a laissée aussi ébahie que n'importe qui.

Tatyana était près de perdre par supériorité technique la finale des 53kg de lutte féminine dans laquelle elle affrontait la médaillée mondiale d'argent Mayu MUKAIDA (JPN) vendredi soir lorsque, sur ce qui aurait dû être une ceinture en pont décisive de la part de Mukaida, elle l'enjamba pour obtenir la victoire par tombé, accompagnée de la médaille d'or du championnat d'Asie.

“Encore maintenant, je n'arrive pas à y croire parce que je perdais 8-0 et j'ai réussi à faire un tombé, donc je suis contente," a-t-elle déclaré pour le quatrième titre d'Asie de sa carrière et le premier depuis les deux qu'elle avait remporté d'affilée en 2013 et 2014.

“C'est la même chose qu'en 2013, la finale se déroulait ici à New Delhi,” a rajouté la lutteuse de 34 ans et mère de deux jeunes garçons. “Dans cette finale je perdais aussi et ai fait usage de la même technique, mais mon adversaire était Chinoise.” 

L'or de Tatyana Akhmetova Amanzhol est l'une des deux médailles dont le Kazakhstan s'est saisi dans les cinq derniers combats décisifs de la lutte féminine.

Pour Mukaida, cette défaite s'ajoute à une série d'opportunités gaspillées dans des événements majeurs. Elle avait concédé la défaite dans les derniers instants de sa finale des mondiaux de Paris en 2017, puis encore l'année dernière lors du championnat d'Asie de Xi'an.

Ce qui rend cette défaite encore plus décevante est que la championne du monde des 55kg 2018 a traversé la compétition de New Delhi comme branchée sur haut voltage. Tout est tombé en miette sur une soudaine défaillance - qu'elle peut regarder comme une leçon à prendre avant de rejoindre les Jeux Olympique de Tokyo cet été.

“Depuis mon premier combat, j'ai gardé mes pieds en mouvement, et j'ai senti que ma mobilité était très bonne dans ce tournoi,” a commenté Mukaida. “Même pendant [la finale], j'ai senti que je bougeais comme je le voulais. Mais finalement, j'ai été négligente en essayant de finir l'arraché et ça s'est terminé en tombé.” 

Jusqu'à ce moment, Tatyana Akhmetova Amanzhol n'avait rien pu dire face au ramassement de jambe simple par dessous de Mukaida, sa marque de fabrique, et l'amené à terre qui a suivi avec une roulade pour 4-0. Une procédure répétée par Mukaida, alors à deux points de la victoire par supériorité technique.

Mukaida touchait la victoire du bout des doigts lorsqu'elle lança une ceinture en pont. Mais à la moitié de l'arraché, Akhmetova Amanzhol réussit à faire relâcher sa prise à son adversaire et enjamber Mukaida, fermement stoppée sur son dos. La Kazakhe n'a eu qu'à appuyer pour mettre fin au combat en 1'48.

“Je ne savais pas quoi faire,” a commenté Akhmetova Amanzhol sur ce à quoi elle pensait à 8-0. “Mais c'est de la lutte. En lutte, tout peut arriver.”

Encore plus étonnant, Tatyana concourrait alors qu'elle est suit encore un traitement pour une blessure au genou. “Je luttais prudemment à cause de mon genou," a-t-elle dit. “C'est peut-être pour ça que le score était de 8-0.”

Le retour d'Akhmetova Amanzhol, qui s'était retirée depuis plusieurs année pour donner naissance à ses enfants et s'en occuper, a été motivé par son désir de retourner aux Jeux Olympiques. Elle était apparue lors des JO de Pékin en 2008, se plaçant cinquième des 48kg, et tentera d'ontenir une place aux JO lors du tournoi de qualification olympique du mois prochain au Kyrgyzstan. 

“Ma motivation est de lutter aux JO parce que j'y suis déjà allée une fois," dit-elle. “Les Jeux de Tokyo motivent mon retour à la lutte pour gagner une médaille d'or pour ma famille et la dédier à mes enfants et à mon pays.”

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Lutte féminine
50kg - Miho IGARASHI (JPN) df. Devi NIRMALA (IND), 3-2
53kg - Tatyana AKHMETOVA AMANZHOL (KAZ) df. Mayu MUKAIDA (JPN), par tombé
55kg - Pinki PINKI (IND) df. Dulguun BOLORMAA (MGL), 2-1
57kg - Risako KAWAI (JPN) df. Davaachimeg ERKHEMBAYAR (MGL), 10-0
59kg - Sarita SARITA (IND) df. Battsetseng ALTANTSETSEG (MGL), 3-2
62kg - Yukako KAWAI (JPN) df. Ayaulym KASSYMOVA (KAZ), 5-1
65kg - Naomi RUIKE (JPN) df. Sakshi MALIK (IND), 2-0
68kg - Divya KAKRAN (IND) df. Naruha MATSUYUKI (JPN), par tombé
72kg - Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) df. Mei SHINDO (JPN), 2-1
76kg - Hiroe MINAGAWA (JPN) df. Aiperi MEDET KYZY (KGZ), 4-1


Jordan BURROUGHS (USA) est l'un des trois tenants du titre inscrits de retour au championnat panaméricain. (Photo : Kadir Caliskan)

4. Le championnat panaméricain clôt la saison des championnats continentaux
Après une ardoise remplie de championnats continentaux en février, le championnat panaméricain ouvrira ses portes du 6 au 9 mars prochain à Ottawa au Canada et accueillera 192 athlètes - dont 16 tenants du titres - venus de 19 pays.

Le champion olympique Ismael BORRERO MOLINA (CUB) est en tête des huit champions de lutte gréco-romaine qui remettront leurs titres en jeu à Ottawa.

Le duo américain des championnes du monde Tamyra MENSAH (USA) et Adeline GRAY (USA) fera partie du quintette de médaillées d'or 2019 au sommet de l'affiche de la compétition de lutte féminine.

Enfin, en lutte libre, Anthony James ASHNAULT (USA), Jordan BURROUGHS (USA) et Kyle Frederick SNYDER (USA) seront en lice pour jouer leurs couronnes à quitte ou double.

PROGRAMME
Jeudi (5 mars) 
17:00 - Tirage GR – Toutes catégories

Vendredi (6 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée GR – 55-60-63-67-72-97-130kg
10:30 - Qualifications & Repêchage GR – 55-60-63-67-72-97-130kg
14:00 - Conférence technique – toutes les équipes UWW
16:00 - Cérémonie d'ouverture 
17:00 - Finales GR – 55-60-63-67-72-97-130kg Remise des prix

Samedi (7 mars) 
8:30 - Examen médical & Pesée GR – 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg 
10:30-13:30 Qualifications & Repêchage GR – 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg page6image407655344 page6image407655760
13:30 - Technical conference – all FS teams
17:00 - Finales - 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg Remise des prix

Dimanche (8 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg
10:30 - Qualifications & Repêchage WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg
17:00 - Finales WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg Remise des prix

Lundi (9 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg
10:30 - Qualifications & Repêchage FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg
17:00 - Finales FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg Remise des prix

5. Cox se saisit de l'or du Cerro Pelado pour ses débuts en 97kg 
Une semaine après son annonce très médiatisée qu'il passait en 97kg, J’den COX (USA) faisait ses débuts dans cette catégorie olympique à l'occasion du 
Cerro Pelado de la Havane à Cuba. Le double champion du monde a remporté le tournoi nordique de la catégorie par 3-0, se défaisant de deux opposants cubains et d'un compatriote.

La victoire de Cox survient quelques jours après l'annonce de son passage de 92 à 97kg, soit d'une catégorie de poids non olympique pour une olympique. Il tentera d'obtenir en 97kg un meilleur résultat que la médaille olympique de bronze de Rio (2016). “Je dois choisir entre 86 et 97kg. Là où j'en suis dans ma carrière maintenant, j'ai besoin d'en découdre ; il me faut un test," a commenté Cox. "Ce combat que je cherche, ce moteur, ce test dont j'ai besoin est aussi la raison pour laquelle j'ai décidé de passer en 97kg pour les JO de 2020.”

Cox aura donc passé ce premier test dans sa nouvelle catégorie de poids, vainquant Jacob KASPER (USA) et le médaillé mondial de bronze des U23 Yonger BASTIDA (CUB), mais sa plus belle victoire est celle obtenue sur le triple médaillé mondial Reineris SALAS PEREZ (CUB), son opposant lors du combat pour la médaille de bronze des Jeux de Rio, par 5-3.

Cox ne montera pas sur les tapis du championnat panaméricain mais sera présent pour les Essais olympiques des 4 et 5 avril, pour tenter de détrôner le tenant du titre olympique Kyle SNYDER (USA) pour la place des USA aux JO de Tokyo.

L'Hebdo dans les réseaux !
1. Big Move Monday -- Winchester J. @jacarra016(USA) -- Ch/at du Monde Seniors 2019
2. #WrestleNewDelhi Meilleure performance : Kumar RAVI (IND)
3. Jour Jordan Burroughs ! (2/22) 
4. Otoguro (JPN) prend l'OR ! 
5. Fumita (JPN) reçoit l'OR !