#WrestlePlovdiv

Championnat d'Europe des U23 Seniors : les inscriptions

By Vinay Siwach

PLOVDIV, Bulgarie (le 1er mars) -- Le premier championnat continental de l'année 2022, le championnat d'Europe des U23 seniors, ouvrira ses portes à Plovdiv, en Bulgarie, du 7 au 13 mars prochain.

Les têtes d'affiche de la lutte libre sont deux médaillés mondiaux seniors et deux champions du monde des U23. Beaucoup d'anciens médaillés sont également inscrits avec pour objectif de changer la couleur de leurs médailles.

Le cercle de lutte gréco-romaine affiche encore plus de champions du monde et de champions continentaux. Quelques lutteurs auront cependant la possibilité d'obtenir des médailles - celles manquées lors de la dernière édition de Skopje, en Macédoine du Nord.

La lutte féminine déborde de stars : la championne du monde senior Irina RINGACI (MDA) passe en 68kg et les olympiennes Anastasia NICHITA (MDA) et Andreea ANA (ROU) seront sur les tapis.

Lutte libre

Le champion d'Europe junior et U23 Dzhabrail GADZHIEV (AZE) mène une puissante équipe azerbaïdjanaise, accompagné de son compatriote et médaillé mondial de bronze senior Abubakr ABAKAROV (AZE) en 86kg et de Ziraddin BAYRAMOV (AZE), médaillé mondial junior d'argent et tenant du bronze des 65kg pour cette compétition.

Plusieurs lutteurs peuvent prétendre au titre dans les 10 catégories de poids. En 57kg, Horst LEHR (GER), médaillé de bronze aux mondiaux d'Oslo, part favori.

Erik ARUSHANIAN (UKR), champion d'Europe junior des 65kg, luttera en 61kg dans ce championnat et est un solide prétendant au titre. Un autre athlète ukrainien en lice pour l'or est le champion du monde des U23 Mukhammed ALIIEV (UKR), en 86kg. Son combat avec Abakarov sera absolument à suivre.

Rajoutez le tenant de la médaille de bronze Emre CIFTCI (TUR) et les affrontements à trois de Plovdiv seront plus qu'épicés en 86kg.

Le champion du monde des U23 Georgios PILIDIS (GRE) vient pour défendre son titre et obtenir une première récompense continentale.

Lutte gréco-romaine

Les disputes les plus intenses qui puissent survenir dans le style traditionnel concernent la catégorie de poids des 97kg car trois médaillés mondiaux juniors et U23 et un tenant de la médaille d'argent ont tous leurs vues sur l'or.

Le champion du monde junior et médaillé mondial des U23 Pavel HLINCHUK (BWF) a déjà une emprise certaine sur l'or de la catégorie car il continue de s'améliorer - son évolution est à suivre pendant la durée de tout le cycle olympique. Il sera mis au défi par Giorgi KATSANASHVILI (GEO), médaillé d'argent de la compétition l'année dernière.

Egalement médaillé de bronze à Belgrade avec Hlinchuk, Markus RAGGINGER (AUT) compte faire mieux cette année.

La grande surprise vient de Tyrone STERKENBURG (NED), médaillé d'argent des mondiaux juniors en 2021 en 87kg, qui cette fois luttera en 97kg.

Son frère Marcel est inscrit en 82kg. Vainqueur des mondiaux juniors d'Ufa l'année passée, il compte, lui aussi, ajouter un premier titre continental à son tableau.

Mais le médaillé d'argent des 77kg de la même compétition Exauce MUKUBU (NOR) risque de l'en empêcher.

En 67kg, le tenant de la médaille d'argent Kadir KAMAL (TUR) n'a pas encore de titre continental, le seul qui lui manque. Il sera encadré par le double médaillé mondial d'argent Sahak HOVHANNISYAN (ARM). Niklas OEHLEN (SWE), médaillé d'argent en 63kg lors du dernier championnat d'Europe des U23, est lui aussi inscrit en 67kg pour cette fois.

Shant KHACHATRYAN (ARM) a réalisé, en 72kg, une année 2021 décente pour son compte - les médailles de bronze des mondiaux juniors et U23 - et il espère commencer 2022 par l'or de Plovdiv. S'il en a les capacités, il croisera cependant sur son chemin le champion d'Europe junior et médaillé mondial d'argent Giorgi CHKHIKVADZE (GEO), une réelle menace pour lui.

Mais si le tenant du bronze Idris IBAEV (GER) peut répéter sa performance du dernier championnat du monde de Belgrade des U23 - le titre -, Khachatryan et Chkhikvadze ne seront pas en sinécure.

En 87kg, c'est un affrontement à trois qui s'annonce. Le champion d'Europe junior Turpan BISULTANOV (DEN) compte ajouter le titre des U23 à son tableau. Deux médaillés de bronze de l'édition 2021 - Istvan TAKACS (HUN), ancien champion du monde junior, et Gevorg TADEVOSYAN (ARM) - seront sur les rangs.

Takacs part cependant favori : il a depuis progressé et a terminé cinquième des mondiaux seniors. Tadevosyan s'était emparé du titre du championnat du monde des Jeux Militaires l'année dernière.

Lutte féminine

Peu de choses ressemblent au domaine de la lutte libre féminine, où la championne du monde senior Irina RINGACI (MDA) est en tête d'affiche avec les olympiennes Anastasia NICHITA (MDA) et Andreea ANA (ROU).

Ringaci fait son retour depuis sa victoire des mondiaux d'Oslo en 65kg. Elle est cette fois inscrite en 68kg, le probable lancement d'une quête olympique. Il s'agit en effet de sa première compétition en 68kg depuis longtemps, et l'affrontement pour l'or de Plovdiv se fera probablement entre Ringaci et la championne du monde des U23 Anastasiia LAVRENCHUK (UKR).

Nichita, titrée à Istanbul il y a tout juste une semaine, est inscrite en 59kg. Elle a déjà tous les titres continentaux à son actif, et le tournoi de Plovdiv semble faire office d'échauffement pour le titre européen senior dans trois semaines. Elle sera mise au défi par la médaillée mondiale de bronze senior et championne d'Europe junior Oleksandra KHOMENETS (UKR).

Anna SZEL (HUN), médaillée d'argent derrière Khomenets, part elle aussi pour le titre continental.

La Turquie sera présente avec la jeune star et championne du monde des cadets Selvi ILYASOGLU (TUR), inscrite en 59kg.

En 55kg, si cinq lutteuses sont en ligne pour la médaille d'or, la favorite est la championne du monde des U23 et olympienne Andreea ANA (ROU), la première Roumaine devenue championne du monde de lutte - c'était à Belgrade.

Zeynep YETGIL (TUR), tenante de la médaille d'argent et, elle, médaillée de bronze à Belgrade, a la lourde responsabilité de mener la jeune équipe turque à Plovdiv, dont l'or dynamiserait sa carrière.

Mariia VYNNYK (UKR), médaillée de bronze l'année dernière, avec la médaillée d'argent des mondiaux juniors Mihaela SAMOIL (MDA) et Othelie HOEIE (NOR), se dresseront devant Ana et Yetgil.

L'Ukraine verra la championne du monde des U23 et d'Europe des seniors Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR) tenter de s'emparer du titre des U23 à nouveau. Mais elle trouvera sur sa route la championne du monde junior Alesia HETMANAVA (BWF) et la tenante de la médaille d'argent Patrycja GIL (POL) ; médaillée d'argent en 59kg, Tamara DOLLAK (HUN) est aussi en quête de l'or.

En 62kg, Kateryna ZELENYKH (UKR) part pour sa première médaille d'or après l'argent des mondiaux U23 et ceux des championnats d'Europe  juniors et U23.

La championne d'Europe senior Oksana CHUDYK (UKR) part favorite pour le titre des 65kg. Elle avait obtenu son titre en 68kg. La médaillée de bronze des mondiaux juniors et du championnat d'Europe Ewelina CIUNEK (POL) sera sur son chemin.

En 72kg, la médaillée d'argent des mondiaux U23 Kendra DACHER (FRA) aura une réelle possibilité de s'emparer du titre continental et de prendre la revanche de sa défaite face à la championne du monde des U23 Anastasiya ALPYEYEVA (UKR). Au terme d'un affrontement intense, l'Urkrainienne avait, à Belgrade, décroché la victoire sur un tombé.

Sans oublier que la médaillée mondiale d'argent junior Lilly SCHNEIDER (GER) peut constituer une sérieuse menace.

Georgios PILIDISGeorgis PILIDIS (GRE), champion du monde des U23 en 2021 dans la catégorie des 65kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Lutte libre

57kg
Edik HARUTYUNYAN (ARM)
Tofig ALIYEV (AZE)
Dzmitry SHAMELA (BWF)
Milenov TISOV (BUL)
Giorgi GEGELASHVILI (GEO)
Horst LEHR (GER)
Demian LIUTCANOV (MDA)
Aid SALIHASI (MKD)
Thomas EPP (SUI)
Yusuf DEMIR (TUR)
Kamil KERYMOV (UKR)

61kg
Endrio AVDYLI (ALB)
Norik HARUTYUNYAN (ARM)
Ivan HRAMYKA (BWF)
Ruhan RASIM (BUL)
Timourovitch ARSAMERZOUEV (FRA)
Ramaz TURMANIDZE (GEO)
Nico MEGERLE (GER)
Leomid COLESNIC (MDA)
Besir ALILI (MKD)
Nino LEUTERT (SUI)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Erik ARUSHANIAN (UKR)

65kg
Hrachya MARGARYAN (ARM)
Ziraddin BAYRAMOV (AZE)
Ayub MUSAEV (BEL)
Anatoli HRAMYKA (BWF)
Stilyan ILIEV (BUL)
Said HOSSEINI (FIN)
Ahmed YEZZA (FRA)
Ross CONNELLY (GBR)
Gia UGRELIDZE (GEO)
Leon GERSTENBERGER (GER)
Georgios PILIDIS (GRE)
Karoly KISS (HUN)
Daniel RAFFI (ITA)
Pavel ANDRUSCA (MDA)
Muhamed FERUKI (MKD)
Stefan COMAN (ROU)
Dominik LARITZ (SUI)
Hamza ALACA (TUR)
Denys BOROHAN (UKR)

70kg
Benedikt HUBER (AUT)
Murad EVLOEV (AZE)
Dzianis SALAVEI (BWF)
Ivan STOYANOV (BUL)
Giorgi ELBAKIDZE (GEO)
Shamil USTAEV (GER)
Roland BIRO (HUN)
Raul ZARBALIEV (ISR)
Gianluca COLETTI (ITA)
Nicolai GRAHMEZ (MDA)
Fati VEJSELI (MKD)
Viktor VOINOVIC (SRB)
Tobias PORTMANN (SUI)
Omer CAYIR (TUR)
Vadym TSURKAN (UKR)

74kg
Menua YARIBEKYAN (ARM)
Simon MARCHL (AUT)
Dzhabrail GADZHIEV (AZE)
Daniil AMELYANCHYK (BWF)
Dimitar ANGELOV (BUL)
Erik REINBOK (EST)
Otari BAGAURI (GEO)
Tino RETTINGER (GEO)
Vasile DIACON (MDA)
Szymon WOJTKOWSKI (POL)
Krisztian BIRO (ROU)
Ismet CIFTCI (TUR)
Vadym KURYLENKO (UKR)

79kg
Mushegh MKRTCHYAN (ARM)
Ashraf ASHIROV (AZE)
Vitali IHNATOVICH (BWF)
Oktay HASAN (BUL)
Evsem SHVELIDZE (GEO)
Beat SCHAIBLE (GER)
Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE)
Marton RIZMAJER (HUN)
Grigori CARASTOIAN (MDA)
Patryk CIURZYNSKI (POL)
Abdulvasi BALTA (TUR)
Valentyn BABII (UKR)

86kg
Mher MARKOSYAN (ARM)
Benjamin GREIL (AUT)
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Ilya KHAMTSOU (BWF)
Anton IVANOV (BUL)
Rakhim MAGAMADOV (FRA)
Bagrati GAGNIDZE (GEO)
Lars SCHAEFLE (GER)
Angelos KOUKLARIS (GRE)
Milan MESTER (HUN)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Lilian BALAN (MDA)
Cezary SADOWSKI (POL)
Emre CIFTCI (TUR)
Mukhammed ALIIEV (UKR)

92kg
Emiljano ONUZI (ALB)
Abduljalil SHABANOV (AZE)
Yaraslau IADKOUSKI (BWF)
Ilia HRISTOV (BUL)
Adlan VISKHANOV (FRA)
Daviti KOGUASHVILI (GEO)
Joshua MORODION (GER)
Stylianos STAMATIS (GRE)
Krisztian ANGYAL (HUN
Auron SYLA (KOS)
Gheorghe ERHAN (MDA)
Redjep HAJDARI (MKD)
Viliam OROSS (SVK)
Feyzullah AKTURK (TUR)
Denys SAHALIUK (UKR)

97kg
Islam ILYASOV (AZE)
Uladzislau KAZLOU (BWF)
Tsvetan EVTIMOV (BUL)
Riveri MTSITURI (GEO)
Johannes MAYER (GER)
Richard VEGH (HUN)
Radu LEFTER (MDA)
Stole EFTIMOV (MKD)
Samet OCAK (TUR)
Danylo STASIUK (UKR)

125kg
Hovhannes MAGHAKYAN (ARM)
Aydin AHMADOV (AZE)
Aliaksei PARKHOMENKA (BWF)
Georgi IVANOV (BUL)
Solomon MANASHVILI (GEO)
Milan KORCSOG (HUN)
Lior ALTSHULER (ISR)
Daniel PIRTACHI (MDA)
Uvejs FEJZULAHU (MKD)
Adil MISIRCI (TUR)
Yurii IDZINSKYI (UKR)

Idris IBAEVIdris IBAEV (GER), champion du monde des U23, catégorie de poids des 72kg (Photo : UWW / Mohamed Yahia)

Lutte gréco-romaine

55kg
Azat SEDRAKYAN (ARM)
Maksim STUPAKEVICH (BWF)
Denis DEMIROV (BUL)
Giorgi TOKHADZE (GEO)
Steven ECKER (GER)
Ilias ZAIRAKIS (GRE)
Artiom DELEANU (MDA)
Denis MIHAI (ROU)
Emre MUTLU (TUR)
Eduard STRILCHUK (UKR)

60kg
Tigran MINASYAN (ARM)
Nihat MAMMADLI (AZE)
Hleb MAKARANKA (BWF)
Miroslav EMILOV (BUL)
Raymond LANGLET (FRA)
Dimitri KHACHIDZE (GEO)
Krisztian KECSKEMETI (HUN)
Melkamu FETENE (ISR)
Tommaso BOSI (ITA)
Vitalie ERIOMENCO (MDA)
Grzegorz KUNKEL (POL)
Mukremin AKTAS (TUR)
Taras KRUPSKYI (UKR)

63kg
Vladimir HAROYAN (ARM)
Ziya BABASHOV (AZE)
Illia VALEUSKI (BWF)
Ilia MUSTAKOV (BUL)
Andy JUAN SUCH(ESP)
Giorgi SHOTADZE (GEO)
Levente TOTH (HUN)
Abere FETENE (ISR)
Corneliu RUSU (MDA)
Mustafa YILDIRIM (TUR)
Maksym LIU (UKR)

67kg
Sahak HOVHANNISYAN (ARM)
Aliaksandr PECHURENKA (BWF)
Nikalas SULEV (BUL)
Gagik SNJOYAN (FRA)
Diego CHKHIKVADZE (GEO)
Nikolaos KALAIDOPOULOS (GRE)
Shon NADORGIN (ISR)
Ignazio SANFILIPPO (ITA)
Konstantinas KESANIDI (LTU)
Kamil CZARNECKI (POL)
Niklas OEHLEN (SWE)
Kadir KAMAL (TUR)
Dmytro MIROSHNYK (UKR)

72kg
Shant KHACHATRYAN (ARM)
Adam HAJIZADA (AZE)
Andrei KAVALEUSKI (BWF)
Dimitar STEFCHEV (BUL)
Pavel PUKLAVEC (CRO)
Marcos SANCHEZ SILVA MEJIAS (ESP)
Joni KOMPPA (FIN)
Giorgi CHKHIKVADZE (GEO)
Idris IBAEV (GER)
Georgios SOTIRIADIS (GRE)
Attila TOESMAGI (HUN)
Steve MOMILIA (ITA)
Vilius SAVICKAS  (LTU)
Valentin PETIC (MDA)
Haavard JOERGENSEN (NOR)
Aleksander MIELEWCZYK (POL)
Michael PORTMANN (SUI)
Erik PERSSON (SWE)
Abdullah TOPRAK (TUR)
Irfan MIRZOIEV (UKR)

77kg
Ashot KIRAKOSYAN (ARM)
Khasay HASANLI (AZE)
Uladzislau PUSTASHYLAU (BWF)
Martin DIMITROV (BUL)
Edvin KIN (EST)
Akseli YLI HANNUKSELA (FIN)
Davit SOLOGASHVILI (GEO)
Deni NAKAEV (GER)
Andreas VASILAKOPOULOS (GRE)
Krisztofer KLANYI (HUN)
Niko NIKOLADZE (ISR)
Mihai PETIC (MDA)
Patryk BEDNARZ (POL)
Aleksa ILIC (SRB)
Rasmus AASTROEM (SWE)
Abdurrahman KALKAN (TUR)
Ihor BYCHKOV (UKR)

82kg
Samvel GRIGORYAN (ARM)
Intigam VALIZADA (AZE)
Mikita KAZAKOU (BWF)
Zahari ZASHEV (BUL)
Karlo KODRIC (CRO)
Jonni SARKKINEN (FIN)
Beka GURULI (GEO)
Erik LOESER (GER)
Ilias PAGKALIDIS (GRE)
Andras MEZEI (HUN)
David ZHYTOMYRSKY (ISR)
Arminas LYGNUGARIS (LTU)
Semion BREKKELI (MDA)
Marcel STERKENBURG (NED)
Exauce MUKUBU (NOR)
Vasile COJOC (ROU)
Branko KOVACEVIC (SRB)
Samet YALDIRAN (TUR)
Madamin MIRZOIEV (UKR)

87kg
Gevorg TADEVOSYAN (ARM)
Lachin VALIYEV (AZE)
Ihar YARASHEVICH (BWF)
Kaloyan IVANOV (BUL)
Matej MANDIC (CRO)
Turpan BISULTANOV (DEN)
Andreas VAELIS (EST)
Saba DJAVAKHICHVILI(FRA)
Beka MELELASHVILI (GEO)
Nikolaos IOSIFIDIS (GRE)
Istvan TAKACS (HUN)
Ruben BEEN (NOR)
Szymon SZYMONOWICZ (POL)
Mario VUKOVIC (SRB)
Christian ZEMP (SUI)
Muhittin SARICICEK (TUR)
Vitalii ANDRIIOVYCH (UKR)

97kg
Hayk KHLOYAN (ARM)
Markus RAGGINGER (AUR)
Pavel HLINCHUK (BWF)
Mariyan MARINOV (BUL)
Richard KARELSON (EST)
Loic SAMEN (FRA)
Giorgi KATSANASHVILI (GEO)
Patrick NEUMAIER (GER)
Arnoldas BARANOVAS (LTU)
Tyrone STERKENBURG (NED)
Marcus WORREN (NOR)
Gerard KURNICZAK (POL)
Aleksandar SIMOVIC (SRB)
Mustafa OLGUN (TUR)
Valentyn SHKLIARENKO (UKR)

130kg
Sarkhan MAMMADOV (AZE)
Dzmitry ZARUBSKI (BWF)
Ivaylo IVANOV (BUL)
Marcel ALBINI (CZE)
Giorgi TSOPURASHVILI (GEO)
Nikolaos NTOUNIAS (GRE)
Dariusz VITEK (HUN)
Alberto META (ITA)
Tomasz WAWRZYNCZYK (POL)
Fatih BOZKURT (TUR)
Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR)

Irina RINGACIIrina RINGACI (MDA), championne du monde des 65kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Lutte féminine

50kg
Shahana NAZAROVA (AZE)
Natallia VARAKINA (BWF)
Emma LUTTENAUER (FRA)
Lisa ERSEL (GER)
Szimonetta SZEKER (HUN)
Emanuela LIUZZI (ITA)
Gabija DILYTE (LTU)
Maria LEORDA (MDA)
Amanda TOMCZYK (POL)
Zehra DEMIRHAN (TUR)
Nataliia KLIVCHUTSKA (UKR)

53kg
Gultakin SHIRINOVA (AZE)
Viktoryia VOLK (BWF)
Nazife TAIR (BUL)
Chadia AYACHI (FRA)
Anastasia BLAYVAS (GER)
Carmen DI DIO (ITA)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Marija SPIRKOVSKA (MKD)
Beatrice FERENT (ROU)
Rahime ARI (TUR)
Liliia MALANCHUK (UKR)

55kg
Elnura MAMMADOVA (AZE)
Viktoryia APALONIK (BWF)
Irena BINKOVA (BUL)
Erika BOGNAR (HUN)
Laura STANELYTE (LTU)
Mihaela SAMOIL (MDA)
Othelie HOEIE (NOR)
Wiktoria KARWOWSKA (POL)
Andreea ANA (ROU)
Mariia MARTYNCHUK (SVK)
Nova BERGMAN (SWE)
Zeynep YETGIL (TUR)
Mariia VYNNYK (UKR)

57kg
Alesia HETMANAVA (BWF)
Sezen BELBEROVA (BUL)
Maria BAEZ DILONE (ESP)
Tamara DOLLAK (HUN)
Patrycja GIL (POL)
Denisa FODOR (ROU)
Elvira KAMALOGLU (TUR)
Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR)

59kg
Nadzeya BULANAYA (BWF)
Fatme SHABAN (BUL)
Anne NUERNBERGER (GER)
Anna SZEL (HUN)
Morena DE VITA (ITA)
Anastasia NICHITA (MDA)
Magdalena GLODEK (POL)
Selvi ILYASOGLU (TUR)
Oleksandra KHOMENETS (UKR)

62kg
Zhala ALIYEVA (AZE)
Alina MAKSIMAVA (BWF)
Ameline DOUARRE (FRA)
Kelsey BARNES (GBR)
Luisa SCHEEL (GER)
Alina ANTIPOVA (LAT)
Viktoria OEVERBY (NOR)
Paulina DANISZ (POL)
Anna FABIAN (SRB)
Merve KARADENIZ (TUR)
Kateryna ZELENYKH (UKR)

65kg
Birgul SOLTANOVA (AZE)
Kseniya TSIARENIA (BWF)
Nerea PAMPIN BLANCO (ESP)
Viktoria VESSO (EST)
Chiara HIRT (GER)
Elena ESPOSITO (ITA)
Elma ZEIDLERE (LAT)
Ewelina CIUNEK (POL)
Amina CAPEZAN (ROU)
Yagmur CAKMAK (TUR)
Oksana CHUDYK (UKR)

68kg
Nigar MIRZAZADA (AZE)
Hanna SADCHANKA (BWF)
Siyka IVANOVA (BUL)
Marta OJEDA NAVARRO (ESP)
Sophia SCHAEFLE (GER)
Noemi SZABADOS (HUN)
Irina RINGACI (MDA)
Karolina KOZLOWSKA ((POL)
Adina IRIMIA (ROU)
Olha MASLOVSKA (SVK)
Asli DEMIR (TUR)
Anastasiia LAVRENCHUK (UKR)

72kg
Hanna MASLAKOVA (BWF)
Marta PAJULA (EST)
Kendra DACHER (FRA)
Lilly SCHNEIDER (GER)
Tuende ELEKES (HUN)
Eleni PJOLLAJ (ITA)
Wiktoria CHOLUJ (POL)
Maria NITU (ROU)
Zsuzsanna MOLNAR (SVK)
Merve PUL (TUR)
Anastasiya ALPYEYEVA  (UKR)

76kg
Kseniya DZIBUK (BWF)
Vanesa KALOYANOVA (BUL)
Carla LERA CELDA (ESP)
Bernadett NAGY (HUN)
Vincenza AMENDOLA (ITA)
Lolita OBOLEVICA (LAT)
Kamile GAUCAITE (LTU)
Marion BYE (NOR)
Mehtap GULTEKIN (TUR)
Romana VOVCHAK (UKR)

#WrestleTokyo

Taylor surpasse Yazdani dans le Choc Olympique des Titans ; Kawai complète le double sororal

By Ken Marantz

CHIBA, Japan (5 août) --- Dans un affrontement de titans qui restera dans les annales de l'histoire de la lutte olympique, David TAYLOR (USA) a montré pourquoi il s'appelait "The Magic Man".

Taylor a remporté une victoire durable avec une mise à terre tardve pour vaincre la superstar Hassan YAZDANI (IRI) 4-3 dans une finale acharnée de 86 kg en style libre jeudi, empêchant l'Iranien de devenir le premier double champion olympique dans  l'histoire de son pays fou de lutte.

"J'aime gagner 10-0, mais le faire dans les dernières secondes me fait aussi du bien", a déclaré Taylor après son triomphe au Makuhari Messe Hall A.

Pendant ce temps, Risako KAWAI (JPN) est devenue la troisième double championne olympique de l'histoire de la lutte féminine, mais plus important encore pour elle, elle a réalisé le rêve d'un doublé sororal avec sa sœur cadette Yukako.

Et Zaur UGUEV (ROC) a ajouté une médaille d'or olympique en libre en 57 kg à ses deux titres mondiaux en brisant le cœur du deuxième pays le plus peuplé du monde, l'Inde.

David TAYLOR USADavid TAYLOR (USA) est devenu le nouveau champion olympique en 86kg. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Taylor, 30 ans, a maintenant remporté les trois rencontres de sa carrière avec Yazdani, le champion olympique de Rio 2016 en 74 kg qui avait dominé en 86 kg ces dernières années alors que l'Américain se remettait d'une opération au genou.

"Je ne veux pas parler de victoires contre ce gars parce qu'il m'a aidé à devenir un meilleur lutteur", a déclaré Taylor. "Pour les fans de lutte du monde entier, le fait que nous puissions lutter dans un match pour la médaille d'or était assez spécial. Nous sommes tous les deux de grands représentants du sport dans la façon dont nous nous comportons et concourons."

En finale, la première période s'est limitée à un point d'activité attribué à Yazdani. En deuxième période, l'Iranien a reçu un point de pénalité après que Taylor s'est mis à genoux au bord et se soit éloigné des limites, une tactique qu'il a utilisée à plusieurs reprises pour éviter les sorties.

Mais cela a également semblé allumer un feu en Taylor, qui a marqué un mise à terre avec undécalage avant bien exécuté, seulement pour voir Yazdani reprendre l'avantage avec une sortie pour porter le score à 3-2.

Alors que le temps passait, Taylor a soudainement explosé avec une mise à terre avec un décalage arrière qui a semblé prendre Yazdani au dépourvu, donnant l'avantage à l'Américain avec 17 secondes à jouer qu'il a défendues jusqu'à la fin.

"Il ne voulait pas entrer dans la mêlée, il ne voulait pas tirer, il voulait en faire un match à élimination directe", a déclaré Taylor. "Il a fait du bon travail en le faisant.

«Je pense qu'il n'a essayé que trois fois de marquer. Je dis toujours que si vous voulez être le meilleur au monde, vous devrez éliminer les gens deux fois. Vous devez obtenir deux mises à terre. Ce soir en était un bon exemple. J'avais besoin de deux mises à terre.

Taylor, 30 ans, a remporté son premier et unique titre mondial senior en 2018 à Budapest, où il a battu Yazdani au premier tour. Avec son dernier triomphe, l'Américain a enfin atteint le sommet du sport que tant d'autres attendaient de lui.

"Vous envisagez cela tant de fois de tant de manières, mais rien ne ressemble à la réalité", a déclaré Taylor. "Pour être dans le moment où la préparation et le travail acharné que vous fournissez, la détermination de vouloir gagner est vraiment mise à l'épreuve.

"Vous pouvez facilement dire 'Peut-être la prochaine fois' ou vous trouvez un moyen de le faire. Vous pouvez l'envisager encore et encore, mais quand vous y êtes, il n'y a rien de tel que ce moment d'être présent et saisir cette opportunité."

Risako KAWAIRisako KAWAI (JPN) avec la médaille d'or en 57kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan

Kawai a clôturé un parcours de plusieurs années vers l'or des 57 kg, au cours duquel elle a dû battre deux autres champions de Rio 2016 en cours de route, en remportant une solide victoire 5-0 sur Iryna KURACHKINA (BLR) en finale.

Kawai a marqué avec une mise à terre par rotation arrière en première période, puis a ajouté une mise à terre et une mise à terre défensive au deuxième. Kurachkina a lancé une attaque désespérée à la fin et a attrapé la cheville de Kawai à un moment donné, mais la Japonaise s'est échappée et a tenu bon pour la victoire.

"J'ai gardé mes yeux sur elle jusqu'à la dernière seconde", a déclaré Kawai. "Yukako avait le match qu'elle avait, alors j'avais l'impression que perdre n'était pas une option."

Mercredi, Yukako Kawai a remporté la médaille d'or des 62 kg à ses débuts olympiques, puis a regardé depuis les tribunes le dernier triomphe de sa sœur aînée, tout comme Risako l'avait fait la veille.

Avec sa deuxième médaille d'or, Kawai rejoint ses compatriotes Kaori ICHO (JPN) et Saori YOSHIDA (JPN) en tant que seules multiples championnes olympiques en lutte féminine. Icho a remporté quatre médailles d'or sans précédent et Yoshida trois après l'ajout de la lutte féminine au programme olympique en 2004.

Icho, qui a remporté sa dernière médaille d'or à Rio, avait l'intention d'en remporter une cinquième, mais Kawai, qui a remporté le titre de Rio en 63 kg, est redescendue en 57 kg pour organiser une confrontation entre les deux pour la place. Kawai a gagné, puis a décroché son billet pour les Jeux olympiques de Tokyo en remportant un troisième titre mondial consécutif en 2019.

Mercredi, Kawai a remporté un affrontement en demi-finale avec Helen MAROULIS (USA), qui avait battu Yoshida lors de la finale des 53 kg à Rio.

"Dire qu'il n'y avait pas de pression serait un mensonge", a déclaré Kawai. "Comparé à Rio, c'était plus lourd à chaque match. Mais je devais devenir un athlète capable de gérer cette pression."

Zaur UGUEVZaur UGUEV (ROC) a gagné l'or en 57kg à Tokyo. (Photo: UWW / Martin Gabor)

En libre 57 kg, le double champion du monde en titre Zaur UGUEV (ROC) a gâché les rêves de l'Inde d'avoir son tout premier champion olympique en s'imposant 7-4 en finale contre Ravi KUMAR (IND).

En répétant sa victoire en demi-finale contre Kumar aux Championnats du monde 2019, Uguev a commencé avec une paire de sorties. L'Indien a répondu avec une mise à terre , mais Uguev a répondu avec une mise à terre par entrejambe élevée pour terminer la première période en menant 4-2.

Uguev a ajouté un retrait en deuxième période, suivi d'un haussement d'épaules derrière la mise à terre qui a pratiquement mis le match hors de portée. Kumar a obtenu une mise à terre de consolation à la fin.

"La médaille est lourde, probablement la plus lourde de celles que j'ai, et la plus importante", a déclaré Uguev. "Bien sûr, les médailles du Championnat du monde sont également importantes, mais celle-ci est spéciale. Je veux dédier la médaille d'or à mon père."

Pour Uguev, la partie la plus difficile de sa route vers l'or a été au début, lorsqu'il a remporté de justesse ses deux premiers matches, devant marquer des points en retard dans les deux pour survivre.

"Le chemin n'était pas facile", a déclaré Uguev. "Habituellement, les finales sont les plus difficiles, mais ici les deux premières rencontres n'ont pas été faciles. J'étais en train de perdre et au final j'ai réussi à montrer du caractère. Je ne voulais pas perdre, et tout s'est bien passé pour moi."

Kumar n'était que le deuxième finaliste olympique de l'histoire indienne, et comme Sushil KUMAR (IND) aux Jeux olympiques de Londres 2012, il repartira avec une médaille d'argent. Pas la couleur qu'il voulait, mais toujours bien méritée.

Lorsqu'on lui a demandé s'il avait vu une différence en Kumar depuis deux ans, Uguev a répondu : "Je ne peux pas dire qu'au cours de cette période, Ravi a changé - peut-être qu'il a acquis un peu plus d'endurance. perdre."

Zaur UGUEVZavur UGUEV (ROC) a été couronné champion olympique des 57 kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Dans les matchs pour la médaille de bronze, l'Américain Myles AMINE (SMR) a donné à la petite principauté européenne et au pays de son arrière-grand-père maternel Saint-Marin sa toute première médaille olympique de lutte avec une victoire acharnée 4-2 sur le médaillé d'argent du monde 2019 Deepak PUNIA (IND) en libre 86kg.

Amine, le médaillé d'argent européen 2020, traînait 2-1 lorsqu'il a marqué une mise à terre par rotation arrière avec 10 secondes à jouer, le dernier point étant ajouté pour un challenge infructueux.

Amine, qui détient la double nationalité et a été le premier lutteur à qualifier Saint-Marin pour les Jeux olympiques, aurait pu devenir le tout premier médaillé olympique du pays, mais la semaine dernière, l'équipe de tir l'a battu au poing avec une médaille de bronze dans le trap féminin et une médaille d'argent au trap en équipe mixte.

"C'était drôle, quand ils ont gagné, j'étais un peu comme, 'Ugh, je voulais être le premier'", a déclaré Amine. "Mais il y avait aussi un petit sentiment de soulagement, pas de pression maintenant, je n'ai pas besoin d'être le premier. C'est en fait, avec le recul maintenant, je suis tellement excité que je peux le partager avec deux autres athlètes."

L'autre bronze des 86 kg est allé au médaillé de bronze du monde 2019 Artur NAIFONOV (ROC), vainqueur 2-0 sur Javrail SHAPIEV (UZB) après une sortie et un point  d'activité en première période.

La championne de Rio Helen MAROULIS (USA) a rebondi après sa défaite contre Risako Kawai en demi-finale des 57kg femmes en s'inclinant techniquement 11-0 face à Khongorzul BOLDSAIKHAN (MGL) pour remporter le bronze.

Maroulis a déclaré qu'elle avait accepté de manquer une deuxième médaille d'or consécutive et qu'elle se contentait d'être deux fois médaillée.

« J'y pensais – pourquoi ne suis-je pas plus triste ? » dit Maroulis. "J'ai passé quatre ans à essayer de retrouver ma lutte, la façon dont je me sentais et juste être capable de ne pas avoir peur et d'être en bonne santé. C'est le plus beau cadeau."

La médaillée d'argent de Rio 2016 Valeria KOBLOVA (ROC) -- avec Maroulis, l'une des trois seules lutteuses de la planète à avoir battu la légende japonaise Yoshida -- a perdu son match pour la médaille de bronze grâce à un coup astucieux d'Evelina NIKOLOVA (BUL).

Koblova avait la jambe de Nikolova en l'air, mais la Bulgare s'est penchée pour bloquer le genou de Koblova et l'a fait trébucher en arrière, puis s'est précipitée dessus pour sécuriser une clé et gagner en tombant à 2:49.

Au 57gk libre, le médaillé de bronze du monde 2019 Nurislam SANAYEV (KAZ) a marqué une mise à terre dans chaque période pour vaincre Georgi VANGELOV (BUL), 5-1, tandis que le médaillé d'argent du monde 2017 Thomas GILMAN (USA) a eu deux mises à terre dans chaque période en dominant Reza ATRINAGHANCHE (IRI) 9-1.

Steveson organise une confrontation avec Petriashvili

stevesonGable STEVESON (USA) a atteint la finale en 125kg à Tokyo. (Photo: UWW / Martin Gabor)

En demi-finale dans trois autres catégories de poids, le nouveau venu américain Gable STEVESON (USA) a poursuivi son incroyable parcours en libre 125 kg  en se qualifiant pour la finale avec une victoire 5-0 sur Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL).

Après avoir déjà battu l'une des meilleures stars de la catégorie de poids avec une victoire sur le champion de Rio Taha AKGUL (TUR) en quarts de finale, il tire maintenant sur l'autre en finale.

Steveson, un champion du monde cadet et junior qui n'en est qu'à sa deuxième apparition au niveau international senior, ira pour l'or contre le triple champion du monde Geno PETRIASHVILI (GEO), qui vise l'or à Tokyo après avoir remporté le bronze à Rio 2016.

"Je connais la légende avec laquelle je monte sur le tapis, Petriashvili, mais la première légende avec laquelle j'ai lutté aujourd'hui, je me suis occupé des affaires, la deuxième demain, je vais essayer de gérer la même chose", a déclaré Steveson. "C'est juste un autre jour au travail. Je vis pour des moments comme celui-ci."

Petriavshvili a progressé en marquant trois mises à terre au cours de la deuxième période lors d'une victoire 6-3 sur Amir ZARE (IRI), vengeant une superbe défaite de 15-11 contre le jeune Iranien lors de la Pro League iranienne en 2019.

Petriavshvili et Akgul se sont combinés pour remporter tous les grands titres mondiaux remontant à 2014, mais cette séquence pourrait être terminée par un lutteur nommé Gable avec le deuxième prénom Dan, un hommage à la légende de la lutte américaine Dan Gable.

"Avec peu ou pas d'expériences sur la scène internationale, c'est fou qu'un jeune chat comme moi vienne ici et choque le monde si vite, et que tout le monde soit au courant qu'un gamin de 21 ans à l'université va peut-être remporter une médaille d'or demain ", a déclaré Steveson.

Mahamedkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR)Mahamedkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR) a battu Frank CHAMIZO (ITA) vers la finale en 74kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Pour ne pas être en reste, le Russe Mahamadkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR) a lui-même récolté un autre scalp de grand nom en terminant une course torride dans la finale des 74 kg en libre, battant le médaillé de bronze olympique de Rio Frank CHAMIZO (ITA) 9-7.

Après avoir écrasé le champion du monde en 79 kg Kyle DAKE (USA) par une chute technique en quarts de finale, Kadzimahamedau a affronté le toujours dangereux Chamizo et n'a jamais flanché.

Kadzimahamedau a pris une avance de 5-1 au début de la deuxième période, puis a échangé des mises à terre avant qu'un renversement qui a mis Chamizo sur le dos a donné au Biélorusse une avance de quatre points qui a fourni le tampon nécessaire lorsque l'Italien a marqué une mise à terre tardive.

"Mon esprit est sous le choc", a déclaré Chamizo, d'origine cubaine, champion du monde 2015. "Je ne peux vraiment pas croire ce qui se passe à ce moment. La seule chose que je sais, c'est que je perds. Mais je dois continuer, continuer, ne pas abandonner. C'est comme c'est."

Chamizo a également perdu en demi-finale à Rio avant de revenir pour remporter le bronze. "C'est ma malchance aux Jeux olympiques, en demi-finale", a-t-il déclaré.

Kadzimahamedau a encore une montagne à gravir, avec le champion du monde en titre Zaurbek SIDAKOV (ROC) qui attend en finale.

Sidakov a éliminé le médaillé de bronze mondial 2019 Daniyar KAISANOV (KAZ) avec un tombé technique de 11-0 au cours de duquel il a marqué cinq mises à terre en deuxième période.

Mayu MUKAIDAMayu MUKAIDA (JPN) après avoir atteint la finale des 53 kg à Tokyo. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

L'ancienne double championne du monde Mayu MUKAIDA (JPN), qui a été considérée au Japon comme la seconde venue de son compatriote Yoshida, originaire de la préfecture d'Aichi, a maintenu en vie ses espoirs de récupérer pour le Japon l'or des 53 kg que Yoshida a perdu à Rio.

Mukaida a marqué 4 points avec une mise à terre et un verrouillage pour prendre une avance de six points, puis a tenu bon pour une victoire de 6-3 sur Bolortuya BAT OCHIR (MGL) en demi-finale.

"C'était un match difficile mais j'étais déterminé à lever la main à la fin", a déclaré Mukaida. "Je pouvais sentir à quel point chaque athlète se sent si fort d'être aux Jeux olympiques. Je me suis entraîné pour ces Jeux et j'ai gardé ce sentiment jusqu'à la fin."

Mukaida, qui a l'habitude de perdre de gros matchs dans les dernières secondes, a déclaré qu'elle craignait de ne pas pouvoir marquer tardivement tout en abandonnant une mise à terre tardive à Bat Ochir, médaillé de bronze mondial 2019 à 55 kg.

"J'ai pu entrer pendant le match, mais j'ai été arrêtée plus tard, je dois donc réfléchir à ce qui s'est mal passé", a déclaré Mukaida.

Mukaida a remporté les titres mondiaux en 55 kg en 2016 et 2018, mais a dû se contenter de l'argent en 53 kg en 2017 et 2019. En finale des championnats du monde 2017, elle a cédé un lancer de 4 points de dernière seconde à Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) en une défaite de 8-6.

Mukaida s'est vu refuser une chance de venger cette défaite lorsque la double médaillée de bronze mondial Qianyu PANG (CHN) a surpris Kaladzinskaya dans l'autre demi-finale 2-2 en marquant une mise à terre avec 8 secondes à jouer dans le match.

Mukaida peut entrer dans la finale confiante tout en étant prudent. Elle a battu Pang lors de leurs quatre rencontres précédentes – lors de la finale Klippan Lady 2015, la demi-finale asiatique 2017, la Coupe du monde 2017 et la demi-finale asiatique 2019.

Jour 4 Resultats

Libre

57kg
OR - Zavur UGUEV (ROC) df. Ravi KUMAR (IND), 7-4

BRONZE - Nurislam SANAYEV (KAZ) df. Georgi VANGELOV (BUL), 5-1
BRONZE - Thomas GILMAN (USA) df. Reza ATRINAGHARCHI (IRI), 9-1

74kg
DF1 - Mahamadkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR) df. Frank CHAMIZO (ITA), 9-7
DF2 - Zaurbek SIDAKOV (ROC) df. Daniyar KAISANOV (KAZ) by TF, 11-0, 5:34

86kg
OR - David TAYLOR (USA) df. Hassan YAZDANI (IRI), 4-3

BRONZE - Artur NAIFONOV (ROC) df. Javrail SHAPIEV (UZB), 2-0
BRONZE - Myles AMINE (SMR) df. Deepak PUNIA (IND), 4-2

125kg
DF1 - Geno PETRIASHVILI (GEO) df. Amir ZARE (IRI), 6-3
DF2 - Gable STEVESON (USA) df. Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL), 5-0

Lutte Féminine

53kg
DF1 - Qianyu PANG (CHN) df. Vanesa KALADZINSKAYA (BLR), 2-2
DF2 - Mayu MUKAIDA (JPN) df. Bolortuya BAT OCHIR (MGL), 6-3

57kg
OR - Risako KAWAI (JPN) df. Iryna KURACHKINA (BLR), 5-0

BRONZE - Helen MAROULIS (USA) df. Khongorzul BOLDSAIKHAN (MGL) by TF, 11-0, 5:54
BRONZE - Evelina NIKOLOVA (BUL) df. Valeria KOBLOVA (ROC) by Fall, 2:49 (5-0)