#WrestlePlovdiv

Championnat d'Europe des U23 Seniors : les inscriptions

By Vinay Siwach

PLOVDIV, Bulgarie (le 1er mars) -- Le premier championnat continental de l'année 2022, le championnat d'Europe des U23 seniors, ouvrira ses portes à Plovdiv, en Bulgarie, du 7 au 13 mars prochain.

Les têtes d'affiche de la lutte libre sont deux médaillés mondiaux seniors et deux champions du monde des U23. Beaucoup d'anciens médaillés sont également inscrits avec pour objectif de changer la couleur de leurs médailles.

Le cercle de lutte gréco-romaine affiche encore plus de champions du monde et de champions continentaux. Quelques lutteurs auront cependant la possibilité d'obtenir des médailles - celles manquées lors de la dernière édition de Skopje, en Macédoine du Nord.

La lutte féminine déborde de stars : la championne du monde senior Irina RINGACI (MDA) passe en 68kg et les olympiennes Anastasia NICHITA (MDA) et Andreea ANA (ROU) seront sur les tapis.

Lutte libre

Le champion d'Europe junior et U23 Dzhabrail GADZHIEV (AZE) mène une puissante équipe azerbaïdjanaise, accompagné de son compatriote et médaillé mondial de bronze senior Abubakr ABAKAROV (AZE) en 86kg et de Ziraddin BAYRAMOV (AZE), médaillé mondial junior d'argent et tenant du bronze des 65kg pour cette compétition.

Plusieurs lutteurs peuvent prétendre au titre dans les 10 catégories de poids. En 57kg, Horst LEHR (GER), médaillé de bronze aux mondiaux d'Oslo, part favori.

Erik ARUSHANIAN (UKR), champion d'Europe junior des 65kg, luttera en 61kg dans ce championnat et est un solide prétendant au titre. Un autre athlète ukrainien en lice pour l'or est le champion du monde des U23 Mukhammed ALIIEV (UKR), en 86kg. Son combat avec Abakarov sera absolument à suivre.

Rajoutez le tenant de la médaille de bronze Emre CIFTCI (TUR) et les affrontements à trois de Plovdiv seront plus qu'épicés en 86kg.

Le champion du monde des U23 Georgios PILIDIS (GRE) vient pour défendre son titre et obtenir une première récompense continentale.

Lutte gréco-romaine

Les disputes les plus intenses qui puissent survenir dans le style traditionnel concernent la catégorie de poids des 97kg car trois médaillés mondiaux juniors et U23 et un tenant de la médaille d'argent ont tous leurs vues sur l'or.

Le champion du monde junior et médaillé mondial des U23 Pavel HLINCHUK (BWF) a déjà une emprise certaine sur l'or de la catégorie car il continue de s'améliorer - son évolution est à suivre pendant la durée de tout le cycle olympique. Il sera mis au défi par Giorgi KATSANASHVILI (GEO), médaillé d'argent de la compétition l'année dernière.

Egalement médaillé de bronze à Belgrade avec Hlinchuk, Markus RAGGINGER (AUT) compte faire mieux cette année.

La grande surprise vient de Tyrone STERKENBURG (NED), médaillé d'argent des mondiaux juniors en 2021 en 87kg, qui cette fois luttera en 97kg.

Son frère Marcel est inscrit en 82kg. Vainqueur des mondiaux juniors d'Ufa l'année passée, il compte, lui aussi, ajouter un premier titre continental à son tableau.

Mais le médaillé d'argent des 77kg de la même compétition Exauce MUKUBU (NOR) risque de l'en empêcher.

En 67kg, le tenant de la médaille d'argent Kadir KAMAL (TUR) n'a pas encore de titre continental, le seul qui lui manque. Il sera encadré par le double médaillé mondial d'argent Sahak HOVHANNISYAN (ARM). Niklas OEHLEN (SWE), médaillé d'argent en 63kg lors du dernier championnat d'Europe des U23, est lui aussi inscrit en 67kg pour cette fois.

Shant KHACHATRYAN (ARM) a réalisé, en 72kg, une année 2021 décente pour son compte - les médailles de bronze des mondiaux juniors et U23 - et il espère commencer 2022 par l'or de Plovdiv. S'il en a les capacités, il croisera cependant sur son chemin le champion d'Europe junior et médaillé mondial d'argent Giorgi CHKHIKVADZE (GEO), une réelle menace pour lui.

Mais si le tenant du bronze Idris IBAEV (GER) peut répéter sa performance du dernier championnat du monde de Belgrade des U23 - le titre -, Khachatryan et Chkhikvadze ne seront pas en sinécure.

En 87kg, c'est un affrontement à trois qui s'annonce. Le champion d'Europe junior Turpan BISULTANOV (DEN) compte ajouter le titre des U23 à son tableau. Deux médaillés de bronze de l'édition 2021 - Istvan TAKACS (HUN), ancien champion du monde junior, et Gevorg TADEVOSYAN (ARM) - seront sur les rangs.

Takacs part cependant favori : il a depuis progressé et a terminé cinquième des mondiaux seniors. Tadevosyan s'était emparé du titre du championnat du monde des Jeux Militaires l'année dernière.

Lutte féminine

Peu de choses ressemblent au domaine de la lutte libre féminine, où la championne du monde senior Irina RINGACI (MDA) est en tête d'affiche avec les olympiennes Anastasia NICHITA (MDA) et Andreea ANA (ROU).

Ringaci fait son retour depuis sa victoire des mondiaux d'Oslo en 65kg. Elle est cette fois inscrite en 68kg, le probable lancement d'une quête olympique. Il s'agit en effet de sa première compétition en 68kg depuis longtemps, et l'affrontement pour l'or de Plovdiv se fera probablement entre Ringaci et la championne du monde des U23 Anastasiia LAVRENCHUK (UKR).

Nichita, titrée à Istanbul il y a tout juste une semaine, est inscrite en 59kg. Elle a déjà tous les titres continentaux à son actif, et le tournoi de Plovdiv semble faire office d'échauffement pour le titre européen senior dans trois semaines. Elle sera mise au défi par la médaillée mondiale de bronze senior et championne d'Europe junior Oleksandra KHOMENETS (UKR).

Anna SZEL (HUN), médaillée d'argent derrière Khomenets, part elle aussi pour le titre continental.

La Turquie sera présente avec la jeune star et championne du monde des cadets Selvi ILYASOGLU (TUR), inscrite en 59kg.

En 55kg, si cinq lutteuses sont en ligne pour la médaille d'or, la favorite est la championne du monde des U23 et olympienne Andreea ANA (ROU), la première Roumaine devenue championne du monde de lutte - c'était à Belgrade.

Zeynep YETGIL (TUR), tenante de la médaille d'argent et, elle, médaillée de bronze à Belgrade, a la lourde responsabilité de mener la jeune équipe turque à Plovdiv, dont l'or dynamiserait sa carrière.

Mariia VYNNYK (UKR), médaillée de bronze l'année dernière, avec la médaillée d'argent des mondiaux juniors Mihaela SAMOIL (MDA) et Othelie HOEIE (NOR), se dresseront devant Ana et Yetgil.

L'Ukraine verra la championne du monde des U23 et d'Europe des seniors Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR) tenter de s'emparer du titre des U23 à nouveau. Mais elle trouvera sur sa route la championne du monde junior Alesia HETMANAVA (BWF) et la tenante de la médaille d'argent Patrycja GIL (POL) ; médaillée d'argent en 59kg, Tamara DOLLAK (HUN) est aussi en quête de l'or.

En 62kg, Kateryna ZELENYKH (UKR) part pour sa première médaille d'or après l'argent des mondiaux U23 et ceux des championnats d'Europe  juniors et U23.

La championne d'Europe senior Oksana CHUDYK (UKR) part favorite pour le titre des 65kg. Elle avait obtenu son titre en 68kg. La médaillée de bronze des mondiaux juniors et du championnat d'Europe Ewelina CIUNEK (POL) sera sur son chemin.

En 72kg, la médaillée d'argent des mondiaux U23 Kendra DACHER (FRA) aura une réelle possibilité de s'emparer du titre continental et de prendre la revanche de sa défaite face à la championne du monde des U23 Anastasiya ALPYEYEVA (UKR). Au terme d'un affrontement intense, l'Urkrainienne avait, à Belgrade, décroché la victoire sur un tombé.

Sans oublier que la médaillée mondiale d'argent junior Lilly SCHNEIDER (GER) peut constituer une sérieuse menace.

Georgios PILIDISGeorgis PILIDIS (GRE), champion du monde des U23 en 2021 dans la catégorie des 65kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Lutte libre

57kg
Edik HARUTYUNYAN (ARM)
Tofig ALIYEV (AZE)
Dzmitry SHAMELA (BWF)
Milenov TISOV (BUL)
Giorgi GEGELASHVILI (GEO)
Horst LEHR (GER)
Demian LIUTCANOV (MDA)
Aid SALIHASI (MKD)
Thomas EPP (SUI)
Yusuf DEMIR (TUR)
Kamil KERYMOV (UKR)

61kg
Endrio AVDYLI (ALB)
Norik HARUTYUNYAN (ARM)
Ivan HRAMYKA (BWF)
Ruhan RASIM (BUL)
Timourovitch ARSAMERZOUEV (FRA)
Ramaz TURMANIDZE (GEO)
Nico MEGERLE (GER)
Leomid COLESNIC (MDA)
Besir ALILI (MKD)
Nino LEUTERT (SUI)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Erik ARUSHANIAN (UKR)

65kg
Hrachya MARGARYAN (ARM)
Ziraddin BAYRAMOV (AZE)
Ayub MUSAEV (BEL)
Anatoli HRAMYKA (BWF)
Stilyan ILIEV (BUL)
Said HOSSEINI (FIN)
Ahmed YEZZA (FRA)
Ross CONNELLY (GBR)
Gia UGRELIDZE (GEO)
Leon GERSTENBERGER (GER)
Georgios PILIDIS (GRE)
Karoly KISS (HUN)
Daniel RAFFI (ITA)
Pavel ANDRUSCA (MDA)
Muhamed FERUKI (MKD)
Stefan COMAN (ROU)
Dominik LARITZ (SUI)
Hamza ALACA (TUR)
Denys BOROHAN (UKR)

70kg
Benedikt HUBER (AUT)
Murad EVLOEV (AZE)
Dzianis SALAVEI (BWF)
Ivan STOYANOV (BUL)
Giorgi ELBAKIDZE (GEO)
Shamil USTAEV (GER)
Roland BIRO (HUN)
Raul ZARBALIEV (ISR)
Gianluca COLETTI (ITA)
Nicolai GRAHMEZ (MDA)
Fati VEJSELI (MKD)
Viktor VOINOVIC (SRB)
Tobias PORTMANN (SUI)
Omer CAYIR (TUR)
Vadym TSURKAN (UKR)

74kg
Menua YARIBEKYAN (ARM)
Simon MARCHL (AUT)
Dzhabrail GADZHIEV (AZE)
Daniil AMELYANCHYK (BWF)
Dimitar ANGELOV (BUL)
Erik REINBOK (EST)
Otari BAGAURI (GEO)
Tino RETTINGER (GEO)
Vasile DIACON (MDA)
Szymon WOJTKOWSKI (POL)
Krisztian BIRO (ROU)
Ismet CIFTCI (TUR)
Vadym KURYLENKO (UKR)

79kg
Mushegh MKRTCHYAN (ARM)
Ashraf ASHIROV (AZE)
Vitali IHNATOVICH (BWF)
Oktay HASAN (BUL)
Evsem SHVELIDZE (GEO)
Beat SCHAIBLE (GER)
Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE)
Marton RIZMAJER (HUN)
Grigori CARASTOIAN (MDA)
Patryk CIURZYNSKI (POL)
Abdulvasi BALTA (TUR)
Valentyn BABII (UKR)

86kg
Mher MARKOSYAN (ARM)
Benjamin GREIL (AUT)
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Ilya KHAMTSOU (BWF)
Anton IVANOV (BUL)
Rakhim MAGAMADOV (FRA)
Bagrati GAGNIDZE (GEO)
Lars SCHAEFLE (GER)
Angelos KOUKLARIS (GRE)
Milan MESTER (HUN)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Lilian BALAN (MDA)
Cezary SADOWSKI (POL)
Emre CIFTCI (TUR)
Mukhammed ALIIEV (UKR)

92kg
Emiljano ONUZI (ALB)
Abduljalil SHABANOV (AZE)
Yaraslau IADKOUSKI (BWF)
Ilia HRISTOV (BUL)
Adlan VISKHANOV (FRA)
Daviti KOGUASHVILI (GEO)
Joshua MORODION (GER)
Stylianos STAMATIS (GRE)
Krisztian ANGYAL (HUN
Auron SYLA (KOS)
Gheorghe ERHAN (MDA)
Redjep HAJDARI (MKD)
Viliam OROSS (SVK)
Feyzullah AKTURK (TUR)
Denys SAHALIUK (UKR)

97kg
Islam ILYASOV (AZE)
Uladzislau KAZLOU (BWF)
Tsvetan EVTIMOV (BUL)
Riveri MTSITURI (GEO)
Johannes MAYER (GER)
Richard VEGH (HUN)
Radu LEFTER (MDA)
Stole EFTIMOV (MKD)
Samet OCAK (TUR)
Danylo STASIUK (UKR)

125kg
Hovhannes MAGHAKYAN (ARM)
Aydin AHMADOV (AZE)
Aliaksei PARKHOMENKA (BWF)
Georgi IVANOV (BUL)
Solomon MANASHVILI (GEO)
Milan KORCSOG (HUN)
Lior ALTSHULER (ISR)
Daniel PIRTACHI (MDA)
Uvejs FEJZULAHU (MKD)
Adil MISIRCI (TUR)
Yurii IDZINSKYI (UKR)

Idris IBAEVIdris IBAEV (GER), champion du monde des U23, catégorie de poids des 72kg (Photo : UWW / Mohamed Yahia)

Lutte gréco-romaine

55kg
Azat SEDRAKYAN (ARM)
Maksim STUPAKEVICH (BWF)
Denis DEMIROV (BUL)
Giorgi TOKHADZE (GEO)
Steven ECKER (GER)
Ilias ZAIRAKIS (GRE)
Artiom DELEANU (MDA)
Denis MIHAI (ROU)
Emre MUTLU (TUR)
Eduard STRILCHUK (UKR)

60kg
Tigran MINASYAN (ARM)
Nihat MAMMADLI (AZE)
Hleb MAKARANKA (BWF)
Miroslav EMILOV (BUL)
Raymond LANGLET (FRA)
Dimitri KHACHIDZE (GEO)
Krisztian KECSKEMETI (HUN)
Melkamu FETENE (ISR)
Tommaso BOSI (ITA)
Vitalie ERIOMENCO (MDA)
Grzegorz KUNKEL (POL)
Mukremin AKTAS (TUR)
Taras KRUPSKYI (UKR)

63kg
Vladimir HAROYAN (ARM)
Ziya BABASHOV (AZE)
Illia VALEUSKI (BWF)
Ilia MUSTAKOV (BUL)
Andy JUAN SUCH(ESP)
Giorgi SHOTADZE (GEO)
Levente TOTH (HUN)
Abere FETENE (ISR)
Corneliu RUSU (MDA)
Mustafa YILDIRIM (TUR)
Maksym LIU (UKR)

67kg
Sahak HOVHANNISYAN (ARM)
Aliaksandr PECHURENKA (BWF)
Nikalas SULEV (BUL)
Gagik SNJOYAN (FRA)
Diego CHKHIKVADZE (GEO)
Nikolaos KALAIDOPOULOS (GRE)
Shon NADORGIN (ISR)
Ignazio SANFILIPPO (ITA)
Konstantinas KESANIDI (LTU)
Kamil CZARNECKI (POL)
Niklas OEHLEN (SWE)
Kadir KAMAL (TUR)
Dmytro MIROSHNYK (UKR)

72kg
Shant KHACHATRYAN (ARM)
Adam HAJIZADA (AZE)
Andrei KAVALEUSKI (BWF)
Dimitar STEFCHEV (BUL)
Pavel PUKLAVEC (CRO)
Marcos SANCHEZ SILVA MEJIAS (ESP)
Joni KOMPPA (FIN)
Giorgi CHKHIKVADZE (GEO)
Idris IBAEV (GER)
Georgios SOTIRIADIS (GRE)
Attila TOESMAGI (HUN)
Steve MOMILIA (ITA)
Vilius SAVICKAS  (LTU)
Valentin PETIC (MDA)
Haavard JOERGENSEN (NOR)
Aleksander MIELEWCZYK (POL)
Michael PORTMANN (SUI)
Erik PERSSON (SWE)
Abdullah TOPRAK (TUR)
Irfan MIRZOIEV (UKR)

77kg
Ashot KIRAKOSYAN (ARM)
Khasay HASANLI (AZE)
Uladzislau PUSTASHYLAU (BWF)
Martin DIMITROV (BUL)
Edvin KIN (EST)
Akseli YLI HANNUKSELA (FIN)
Davit SOLOGASHVILI (GEO)
Deni NAKAEV (GER)
Andreas VASILAKOPOULOS (GRE)
Krisztofer KLANYI (HUN)
Niko NIKOLADZE (ISR)
Mihai PETIC (MDA)
Patryk BEDNARZ (POL)
Aleksa ILIC (SRB)
Rasmus AASTROEM (SWE)
Abdurrahman KALKAN (TUR)
Ihor BYCHKOV (UKR)

82kg
Samvel GRIGORYAN (ARM)
Intigam VALIZADA (AZE)
Mikita KAZAKOU (BWF)
Zahari ZASHEV (BUL)
Karlo KODRIC (CRO)
Jonni SARKKINEN (FIN)
Beka GURULI (GEO)
Erik LOESER (GER)
Ilias PAGKALIDIS (GRE)
Andras MEZEI (HUN)
David ZHYTOMYRSKY (ISR)
Arminas LYGNUGARIS (LTU)
Semion BREKKELI (MDA)
Marcel STERKENBURG (NED)
Exauce MUKUBU (NOR)
Vasile COJOC (ROU)
Branko KOVACEVIC (SRB)
Samet YALDIRAN (TUR)
Madamin MIRZOIEV (UKR)

87kg
Gevorg TADEVOSYAN (ARM)
Lachin VALIYEV (AZE)
Ihar YARASHEVICH (BWF)
Kaloyan IVANOV (BUL)
Matej MANDIC (CRO)
Turpan BISULTANOV (DEN)
Andreas VAELIS (EST)
Saba DJAVAKHICHVILI(FRA)
Beka MELELASHVILI (GEO)
Nikolaos IOSIFIDIS (GRE)
Istvan TAKACS (HUN)
Ruben BEEN (NOR)
Szymon SZYMONOWICZ (POL)
Mario VUKOVIC (SRB)
Christian ZEMP (SUI)
Muhittin SARICICEK (TUR)
Vitalii ANDRIIOVYCH (UKR)

97kg
Hayk KHLOYAN (ARM)
Markus RAGGINGER (AUR)
Pavel HLINCHUK (BWF)
Mariyan MARINOV (BUL)
Richard KARELSON (EST)
Loic SAMEN (FRA)
Giorgi KATSANASHVILI (GEO)
Patrick NEUMAIER (GER)
Arnoldas BARANOVAS (LTU)
Tyrone STERKENBURG (NED)
Marcus WORREN (NOR)
Gerard KURNICZAK (POL)
Aleksandar SIMOVIC (SRB)
Mustafa OLGUN (TUR)
Valentyn SHKLIARENKO (UKR)

130kg
Sarkhan MAMMADOV (AZE)
Dzmitry ZARUBSKI (BWF)
Ivaylo IVANOV (BUL)
Marcel ALBINI (CZE)
Giorgi TSOPURASHVILI (GEO)
Nikolaos NTOUNIAS (GRE)
Dariusz VITEK (HUN)
Alberto META (ITA)
Tomasz WAWRZYNCZYK (POL)
Fatih BOZKURT (TUR)
Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR)

Irina RINGACIIrina RINGACI (MDA), championne du monde des 65kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Lutte féminine

50kg
Shahana NAZAROVA (AZE)
Natallia VARAKINA (BWF)
Emma LUTTENAUER (FRA)
Lisa ERSEL (GER)
Szimonetta SZEKER (HUN)
Emanuela LIUZZI (ITA)
Gabija DILYTE (LTU)
Maria LEORDA (MDA)
Amanda TOMCZYK (POL)
Zehra DEMIRHAN (TUR)
Nataliia KLIVCHUTSKA (UKR)

53kg
Gultakin SHIRINOVA (AZE)
Viktoryia VOLK (BWF)
Nazife TAIR (BUL)
Chadia AYACHI (FRA)
Anastasia BLAYVAS (GER)
Carmen DI DIO (ITA)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Marija SPIRKOVSKA (MKD)
Beatrice FERENT (ROU)
Rahime ARI (TUR)
Liliia MALANCHUK (UKR)

55kg
Elnura MAMMADOVA (AZE)
Viktoryia APALONIK (BWF)
Irena BINKOVA (BUL)
Erika BOGNAR (HUN)
Laura STANELYTE (LTU)
Mihaela SAMOIL (MDA)
Othelie HOEIE (NOR)
Wiktoria KARWOWSKA (POL)
Andreea ANA (ROU)
Mariia MARTYNCHUK (SVK)
Nova BERGMAN (SWE)
Zeynep YETGIL (TUR)
Mariia VYNNYK (UKR)

57kg
Alesia HETMANAVA (BWF)
Sezen BELBEROVA (BUL)
Maria BAEZ DILONE (ESP)
Tamara DOLLAK (HUN)
Patrycja GIL (POL)
Denisa FODOR (ROU)
Elvira KAMALOGLU (TUR)
Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR)

59kg
Nadzeya BULANAYA (BWF)
Fatme SHABAN (BUL)
Anne NUERNBERGER (GER)
Anna SZEL (HUN)
Morena DE VITA (ITA)
Anastasia NICHITA (MDA)
Magdalena GLODEK (POL)
Selvi ILYASOGLU (TUR)
Oleksandra KHOMENETS (UKR)

62kg
Zhala ALIYEVA (AZE)
Alina MAKSIMAVA (BWF)
Ameline DOUARRE (FRA)
Kelsey BARNES (GBR)
Luisa SCHEEL (GER)
Alina ANTIPOVA (LAT)
Viktoria OEVERBY (NOR)
Paulina DANISZ (POL)
Anna FABIAN (SRB)
Merve KARADENIZ (TUR)
Kateryna ZELENYKH (UKR)

65kg
Birgul SOLTANOVA (AZE)
Kseniya TSIARENIA (BWF)
Nerea PAMPIN BLANCO (ESP)
Viktoria VESSO (EST)
Chiara HIRT (GER)
Elena ESPOSITO (ITA)
Elma ZEIDLERE (LAT)
Ewelina CIUNEK (POL)
Amina CAPEZAN (ROU)
Yagmur CAKMAK (TUR)
Oksana CHUDYK (UKR)

68kg
Nigar MIRZAZADA (AZE)
Hanna SADCHANKA (BWF)
Siyka IVANOVA (BUL)
Marta OJEDA NAVARRO (ESP)
Sophia SCHAEFLE (GER)
Noemi SZABADOS (HUN)
Irina RINGACI (MDA)
Karolina KOZLOWSKA ((POL)
Adina IRIMIA (ROU)
Olha MASLOVSKA (SVK)
Asli DEMIR (TUR)
Anastasiia LAVRENCHUK (UKR)

72kg
Hanna MASLAKOVA (BWF)
Marta PAJULA (EST)
Kendra DACHER (FRA)
Lilly SCHNEIDER (GER)
Tuende ELEKES (HUN)
Eleni PJOLLAJ (ITA)
Wiktoria CHOLUJ (POL)
Maria NITU (ROU)
Zsuzsanna MOLNAR (SVK)
Merve PUL (TUR)
Anastasiya ALPYEYEVA  (UKR)

76kg
Kseniya DZIBUK (BWF)
Vanesa KALOYANOVA (BUL)
Carla LERA CELDA (ESP)
Bernadett NAGY (HUN)
Vincenza AMENDOLA (ITA)
Lolita OBOLEVICA (LAT)
Kamile GAUCAITE (LTU)
Marion BYE (NOR)
Mehtap GULTEKIN (TUR)
Romana VOVCHAK (UKR)

#JapanWrestling

Otoguro met fin à son long hiatus post-olympique et entre dans le All-Japan avec les yeux sur Paris

By Ken Marantz

TOKYO (3 décembre) --- L'homme disparu de la lutte japonaise, le champion olympique de Tokyo Takuto
OTOGURO, fera son retour tant attendu sur le tapis à la fin du mois, alors qu'il entame le long voyage vers la défense de son titre olympique.

Otoguro, qui n'a pas concouru depuis qu'il a gagné la médaille d'or aux Jeux de Tokyo il y a 17 mois, est en tête des inscriptions en libre 65kg pour les Championnats du Japon de la Coupe de l'Empereur, a annoncé samedi la Fédération japonaise de lutte sur son site Internet. 

Alors que les athlètes olympiques japonais reprennent peu à peu le chemin de l'action après avoir pris un congé après les Jeux de Tokyo en août 2021, Otoguro a été le dernier à résister.
Il reste à voir combien la rouille s'est accumulée sur le champion du monde 2018.

Pour les lutteurs japonais, la Coupe de l'Empereur, qui se tiendra du 22 au 25 décembre au Komazawa Gym de Tokyo, constitue la première étape du processus de qualification pour les Jeux olympiques de Paris en 2024.

Le tournoi est le premier des deux éliminatoires nationaux pour les Championnats du monde de 2023 à Belgrade, où une médaille dans une catégorie de poids olympique par un lutteur japonais assurera un billet automatique pour Paris.

Pendant ce temps, Yui SUSAKI, qui a réalisé cette année le tout premier Grand Chelem des Jeux Olympiques et des quatre titres mondiaux par catégorie d'âge, verra un visage familier mais pas si bienvenu dans le peloton des 50 kg féminins, tandis que Taishi NARIKUNI, récemment couronné champion du monde de libre 70 kg, tentera d'accomplir un exploit qui n'a pas été réalisé depuis près de 50 ans.

Mayu SHIDOCHI (JPN)Mayu SHIDOCHI (JPN) est une championne olympique en 53kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Avec la grande majorité des meilleurs lutteurs qui se dirigent vers les catégories de poids olympiques, un certain nombre d'affrontements de titans très attendus pourraient avoir lieu, notamment entre la championne du monde 2021 Akari FUJINAMI et la championne olympique de Tokyo Mayu SHIDOCHI chez les 53 kg.

Après les Jeux olympiques, Shidochi est passée en 55 kg, où elle a remporté son troisième titre mondial en carrière. Elle tentera maintenant de répéter l'exploit olympique à Paris en 53 kg, mais la formidable adolescente Fujinami lui barre la route. Fujinami, qui a été victime de blessures cet automne, compte 103 victoires consécutives depuis 2017.

Par ailleurs, la double championne olympique Risako KINJO, qui a remporté l'or à Tokyo dans la catégorie des 57 kg sous son nom de jeune fille KAWAI, est inscrite dans la catégorie des 59 kg, ce qui reporte sa quête de Paris au deuxième tournoi de qualification, la Meiji Cup All-Japan Invitational Championships, en juin.

Kinjo a donné naissance à son premier enfant en mai et n'a repris la compétition qu'en octobre, à l'occasion du Japan Women's Open (deuxième division), qu'elle a remporté en 59 kg.

Dans les catégories de poids olympiques, les lutteurs qui remportent des titres à la fois à la Coupe de l'Empereur et à la Coupe Meiji gagnent automatiquement une place dans l'équipe pour les championnats du monde de Belgrade. Si les deux sont différents, un éliminatoire sera organisé pour combler la place.

Dans le cas de Kinjo, elle devra remporter le titre des 57 kg à la Meiji Cup, puis battre la championne de la Coupe de l'Empereur en éliminatoire pour faire partie de l'équipe mondiale et augmenter ses chances de décrocher une troisième médaille d'or olympique consécutive à Paris.

Himeka TOKUHARA et Yui SAKANO, qui représenteront le Japon à la Coupe du monde féminine le week-end prochain à Coralville, dans l'Iowa, sont également dans le peloton des 59 kg. La majorité des lutteurs, tant en lutte féminine qu'en lutte libre, ont choisi de ne pas participer à la Coupe du monde en raison de sa proximité avec la Coupe de l'Empereur.

Yui SUSAKI (JPN)La championne olympique et mondiale Yui SUSAKI (JPN) devra faire face à une rude concurrence chez les 50 kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Une ancienne némésis sur le chemin de Susaki

Alors que Susaki entrait dans l'histoire cette année en remportant les titres mondiaux seniors et U23 - cette dernière victoire complétant son palmarès dans les catégories d'âge - une ancienne némésis revenait discrètement sur le tapis après une longue pause.

Également inscrite en 50 kg, Yuki TANAKA, qui luttait sous son nom de jeune fille IRIE lorsqu'elle est devenue la seule lutteuse de la planète à battre Susaki en remontant jusqu'au collège. Et elle l'a fait trois fois, la plus récente en 2019.

Ni Susaki ni Tanaka ne peuvent ignorer Remina YOSHIMOTO, championne du monde 2021 en l'absence de Susaki, qui n'a pas encore battu la championne olympique mais qui lui a toujours donné du fil à retordre.

La sœur cadette de Kinjo, la championne olympique de Tokyo Yukako KAWAI, tentera de prendre sa revanche et de récupérer le trône des 62 kg qu'elle a perdu face à la collégienne Nonoka OZAKI, qui a remporté le titre mondial senior dans cette catégorie de poids en septembre

Une autre catégorie de poids féminine très relevée sera celle des 68 kg, où la médaillée d'argent du monde Ami ISHII attend la championne du monde des 65 kg Miwa MORIKAWA et la médaillée d'or du monde des 72 kg de 2021 Masako FURUICHI.

Dans les autres catégories de poids olympiques, la championne du monde Tsugumi SAKURAI est celle à battre chez les 57 kg - avec un affrontement contre Kinjo probablement lors de la Meiji Cup - tandis que les 76 kg pourraient voir un combat entre la médaillée de bronze Yuka KAGAMI et la championne du monde U20 Ayano MORO, 17 ans, qui est invaincue depuis 2017.

Taishi NARIKUNI (JPN)Le champion du monde Taishi NARIKUNI (JPN) est inscrit dans les catégories GR 67kg et FS 70kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Narikuni va tenter un rare doublé

Narikuni, un lutteur peu orthodoxe qui a enfin montré son potentiel en remportant le titre mondial des 70 kg en lutte libre à Belgrade, tentera un doublé historique en s'inscrivant également en 67 kg en lutte gréco-romaine.

Le jeune homme de 25 ans, dont la mère a été deux fois championne du monde, a pour objectif de ne pas se contenter d'égaler sa mère, mais de la dépasser en remportant des titres mondiaux en libre et en gréco.

C'est la première fois depuis 1984 qu'un lutteur concourt dans les deux styles aux championnats nationaux. La dernière fois qu'un lutteur a remporté des titres dans les deux styles remonte à 1973, à une époque où les deux styles faisaient l'objet de tournois distincts et où davantage de lutteurs s'affrontaient dans les deux styles.

Le champion en titre et médaillé de bronze asiatique Katsuaki ENDO se dressera devant Narikuni dans la catégorie des 67 kg en gréco.

Une autre catégorie de poids gréco attire l'attention : les 60 kg, où le médaillé d'argent des Jeux olympiques de Tokyo et double ancien champion du monde Kenichiro FUMITA pourrait rencontrer le médaillé de bronze des 55 kg Yu SHIOTANI.

On peut également s'attendre à un feu d'artifice chez les 57kg en libre, puisque le champion du monde des 61kg Rei HIGUCHI est redescendu dans la division dans laquelle il a remporté une médaille d'argent aux Jeux olympiques de Rio en 2016.

L'ancien champion du monde Yuki TAKAHASHI, qui a battu Higuchi en playoff pour la place de 57 kg aux Jeux olympiques de Tokyo, est de retour après une longue interruption. Ces deux-là peuvent s'attendre à une rude concurrence de la part d'un certain nombre de jeunes adversaires, dont le médaillé de bronze des championnats du monde de 61 kg de 2021, Toshiro HASEGAWA.

Si les restrictions liées au coronavirus ont été considérablement assouplies dans le pays, le nombre de participants au tournoi a été limité à 16 par catégorie de poids.

Pour simuler autant que possible les Jeux olympiques, les catégories de poids olympiques se dérouleront sur deux jours, avec des compétitions jusqu'aux demi-finales le premier jour et le repêchage et le match pour les médailles le second. Les catégories non olympiques se dérouleront en un jour.