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Chaîne Olympique : Hassan Yazdani le Grand, en quête d'immortalité

By Andrew Binner

Hassan YAZDANI, natif de Jouybar et âgé de 25 ans, est un héro national en Iran. Il affiche à son palmarès une médaille d'or des Jeux Olympiques de Rio et deux titres mondiaux. Dans un article publié par la Chaîne Olympique, Andrew Binner passe en revue la carrière de Yazdani le Grand et étalonne son chemin vers un potentiel second titre olympique.

"La lutte libre est le sport national iranien, alors quand Hassan Yazdani a décroché la médaille d'or des 74kg aux Jeux Olympique de Rio en 2016, il est immédiatement devenu un héro national.

Il est ensuite passé en 86kg, ce qui convenait mieux à sa notoriété grandissante, s'emparant du titre mondial dans sa nouvelle catégorie de poids en 2017 et en 2019.

Yazdani devint "le Grand"et "l'Intrépide" pour les Iraniens, tandis que son compte Instagram dépassait le demi-million de followers. Il pouvait désormais déambuler dans les rues de l'Iran comme le roi, d'ailleurs un autre de ses surnoms là-bas.

“La vérité est que j'espère être à la hauteur de ces surnoms,” a déclaré Yazdani au Tehran Times. “Chacun d'eux a beaucoup de valeur pour moi et j'espère pouvoir être à leur hauteur et à celles des attentes de mes fans. Je ne veux jamais leur faire défaut, alors je les accepte tous et espère juste être à la hauteur.”

Plus de détails sur le site de la Chaîne Olympique ... ici.

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."