Japon

Attendance réduite et sécurité pour la reprise des camps d'entraînement de l'équipe nationale japonaise

By Ken Marantz

TOKYO―Il y avait quelque chose d'inhabituel lors du lancement du camp d'entraînement de l'équipe du Japon - entre autres choses, seuls huit athlètes étaient présents.

Mais nous sommes dans une époque troublée. Le fait que le Japon ait finalement pu, au milieu d'une pandémie mondiale, remonter sur les tapis pour la première fois en 3 mois et demi constitue une avancée majeure pour le pays hôte des prochains Jeux Olympiques repoussés d'un an, qui peut ainsi commencer sa préparation à long terme.

Yukako et Risako KAWAI se désinfectent les mains à l'entrée de la salle de lutte du Centre national d'entraînement (CNE) de Tokyo. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

"Je suis vraiment heureuse de revoir les membres de l'équipe nationale après si longtemps," a déclaré Yukako KAWAI, l'une des quatre lutteuses de l'équipe olympique participant au camp féminin qui a commencé le jeudi 2 juillet. "Nous avions habituellement un camp par mois et même si nous ne sommes pas retournés à la normale, je suis contente de pouvoir à nouveau lutter ici."

Respectant les volumineuses directives soigneusement établies par le comité des sciences sportives de la Fédération japonaise de lutte, les camps du Centre national d'entraînement de Tokyo suivront de strictes protocoles afin de prévenir la diffusion du coronavirus, dont les effets sur le monde du sport sont dévastateurs.

En addition aux directives habituelles de port de masque, de lavage des mains et d'utilisation de désinfectant, ces directives appellent également à limiter le nombre de personnes présentes dans la salle de lutte à un moment donné. Ceci est obtenu par l'organisation différenciée des camps par style de lutte avec un minimum de période de chevauchement, en invitant principalement ceux et celles déjà en possession d'une place olympique ou qui seront parties prenantes des qualificatifs olympiques.

"Les camps d'entraînement - de lutte féminine, gréco-romaine et libre - n'ont pas pour but d'améliorer le niveau," a déclaré le directeur national du développement technique Shigeki NISHIGUCHI. "Ces camps visent spécifiquement les JO de Tokyo. Nous en avons donc limité le nombre, particulièrement pour juillet. Selon les circonstances, nous espérons être capables d'augmenter la fréquence en août et septembre. Mais le principal est de faire barrière au coronavirus."

Les athlètes conservent depuis le 16 juin le relevé quotidien de leur température corporelle, de leur santé générale et de tout contact externe qu'ils ont pu avoir. Tous ont fait un test d'anticorps avant le camp et, à l'exception d'une course rapide à un commerce de proximité, ils n'ont en principe pas le droit de quitter le centre.

Le camp de lutte féminine est le premier, du 2 au 8 juillet, suivi par la lutte gréco-romaine du 6 au 11 et par la lutte libre du 23 au 28. Un camp par mois sera organisé pour chaque style en août et septembre prochains, également presque séparément.

Yui SUSAKI par en ramassement lors d'un exercice d'amené au sol. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Quatre des cinq membres de l'équipe olympique de lutte féminine - les championnes en titre Risako KAWAI (57kg), Sara DOSHO (68kg), la petite soeur de Risako Yukako (62kg) et Hiroe MINAGAWA (76kg) - ont rejoint les six tapis de la salle de lutte du CNE jeudi dernier, ainsi que la double championne du monde Yui SUSAKI (50kg) qui espère obtenir un billet olympique lors du qualificatif Asie prévu en mars prochain. Trois autres personnes étaient également présentes.

Absente du quintet olympique, la médaillée mondiale d'argent Mayu MUKAIDA (53kg), récemment diplômée de la fameuse université de Shigakkan. Elle a rejoint la firme de haute technologie JTEKT en tant qu'athlète sponsorisée et a des engagements envers cette entreprise. 

Hors les coaches, le personnel et les officiels de la Fédération, les seuls personnes permises dans la salle de lutte sont l'équipe du website de la Fédération japonaise et un correspondant UWW. Les médias japonais ont pu observer l'entraînement en streaming, et tenir une "conférence de presse" avec chaque lutteuse après la session.

Chaque personne pénétrant dans la salle devait se désinfecter les mains et avait sa température prise. Les lutteuses ont également désinfecté les semelles de leurs chaussures de lutte. Tous, coaches compris sauf les lutteuses en exercice, portaient constamment des masques.

À ce stade, la politique de la Fédération est de commencer doucement et d'augmenter la cadence en vue des Jeux Olympiques, faisant ce qui est possible pour éviter des blessures. La session ne comportait ainsi pas de lutte en direct. La première heure était faite d'étirements et de montée en pression des muscles principaux, suivis d'exercices tels que des ramassements de jambe par l'extérieur, des amenés au sol et des ceintures en pont. L'ambiance était relaxée mais concentrée sur les exercices à réaliser.

"Il y a encore un an et un mois avant les JO, alors nous voulons solidement consolider les fondamentaux et éviter les blessures," dit Nishiguchi. "Nous commençons par les choses fondamentales. Les lutteuses ont peut-être l'impression que ce n'est pas assez. Mais il n'y a aucune raison d'aller plus vite que la musique."

Sara DOSHO travaille un exercice de renforcement. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Les éclopées
Ironiquement, alors qu'éviter les blessures est la priorité, trois des lutteuses olympiques souffrent actuellement de divers handicaps. En fait, Minagawa a profité du repos forcé pour subir une opération du genou tandis que  Dosho, qui délare s'être complètement remise de son opération à l'épaule de début 2019, continue à soigner un genou mal en point ; et Risako Kawai s'est faite un tour de reins.

"C'est une situation chronique depuis à peu près un an," dit Minagawa, médaillée mondiale d'argent en 2019, au sujet de son genou droit dont elle a subi l'ablation du ménisque. "C'était particulièrement dur en mars. Avec les JO [originellement] en août, il était impossible d'avoir une opération. Je pensais continuer et juste ignorer le problème, puis le report a été décidé."

Nishiguchi remarque que pour quelques personnes comme Minagawa, il y a un côté positif au report des JO pour cause de pandémie, puisque cela leur donne une année pour récupérer de leurs blessures.

Lors du pic de la pandémie au Japon, de début avril à début mai, le gouvernement avait déclaré l'état d'urgence, ce qui ne lui avait cependant pas permis d'imposer la fermeture des magasins, l'utilisation des masques ou la distanciation sociale. Mais les gouverneurs des préfectures du pays ont pu demander que de telles mesures soient respectées volontairement, un auto-confinement largement suivi par le public.

Comme les autres, Minagawa était alors obligée de se contenter de s'entraîner à la maison et de courir à l'extérieur car aucune salle de lutte ou de gym n'était restée ouverte.

"Pendant cette période d'auto-confinement, je devais rester à la maison et mentalement, ce fut difficile," dit-elle. "Récemment, l'état d'urgence a été levé, j'ai donc pu sortir plus et les camps nationaux ont rouvert, ce qui m'a aidé à remonter la pente. Je suis plus à même de regarder devant positivement."

Dosho dit qu'elle ressent encore quelques douleurs dans son genou, et que le soutien qu'elle reçoit allège le désagrément. Après avoir échoué à obtenir une médaille au championnat du monde, elle reste déterminée à faire amende honorable en devenant championne olympique encore une fois.

"Mon objectif de remporter une médaille d'or n'a pas changé d'un iota," dit-elle. "Je crois que tout ira bien si je reste patiente et y vais doucement à l'entraînement."

Risako KAWAI soulève la jambe de sa partenaire lors d'un exercice d'amené au sol. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Et maintenant elle cuisine
Pour Risako Kawai, qui a remporté son quatrième titre mondial en septembre dernier à Noursoultan, rester à la maison lui a donné la possibilité d'apprendre quelque chose du monde réel, extérieur à celui du sport - comme comment cuisiner.

"Depuis le lycée, j'ai toujours pris mes repas au dortoir, et même après avoir terminé l'université, je pouvais manger là-bas," dit-elle. "Mais pendant la période d'auto-confinement, nous ne pouvions pas bouger. C'est la première fois que je devais préparer mes propres repas pour une si longue durée, même à mon âge."

Déclarant qu'elle a aussi fait du Pilate pour la première fois, Kawai a trouvé des recettes sur internet.

"Je n'avais jamais préparé de repas frits, mais j'ai pu faire un essai," dit-elle. "Plutôt que me concentrer sur une spécialité, j'ai tenté différentes choses."

Sa petite soeur Yukako, comme Risako un produit de Shigakkan, a eu du mal a s'éloigner de la vie couvée de l'université. "J'ai vraiment apprécié ma mère, qui nous préparait nos repas," dit-elle. 

Shigakkan a récemment réouvert ses installations et les Kawai ont pu remonter sur les tapis avant les camps nationaux, mais sans lutte active. 

"Naturellement, ma force a diminué par rapport à d'habitude," dit Risako. "Mais je ne ressens aucun changement dans mon rapport à la lutte."

Quant à remonter sur les tapis, ajoute-t-elle, "C'est la première fois depuis longtemps que les coaches m'observent travailler avec une partenaire. C'est un sentiment rafraîchissant." 

Elle dit qu'elle a récupéré à 80% son problème de dos et prend soin de ne pas rechuter. Lors des exercices de son premier entraînement, elle n'a pas fait de lutte au sol.

Yukako KAWAI takes down her practice partner. (photo by Sachiko Hotaka/JWF)

Les cheveux aujourd'hui et demain, loin
Parmi les principaux sujets de conversation du camp ne concernant pas la lutte, le nouveau look de Yukako Kawai était en première ligne : elle a surpris tout le monde pour avoir fait une coupe au bol de sa longue chevelure.

"C'est la première fois depuis l'école primaire que j'ai cette longueur," dit-elle. "C'est nouveau pour moi."

Kawai déclare qu'elle a coupé ses boucles juste avant le début de la période d'auto-confinement en mars, avant que les salons de coiffure ne ferment.

"J'ai toujours voulu les couper mais je n'en ai jamais eu le courage," ajoutant qu'elle avait pris cette résolution suite à un incident à New Delhi en février. "Au championnat d'Asie, on m'a tiré les cheveux. C'est là que j'ai décidé que j'en avais assez."

"A l'époque, les JO n'avaient pas encore été reportés. J'ai pensé que ce serait radical pour me mettre dans l'esprit du sprint vers les Jeux."

Ses courtes tresses ne sont pas le seul nouvel aspect de la vie de Kawa. Comme Mukaida, elle a obtenue son diplôme de Shigakkan pour rejoindre une compagnie avec un contrat qui lui permet de continuer à se dédier complètement à la lutte. Elle rejoint Risako comme employée de Japan Beverage, qui emploie également la lutteuse maintenant retraitée plusieurs fois championne du monde et médaillée olympique Kyoko HAMAGUCHI. 

"Jusqu'à maintenant, j'étais dans l'équipe de lutte en tant qu'étudiante," commente Kawai.. "Aujourd'hui la lutte est mon métier. C'est mon métier d'obtenir des résultats et de rembourser l'entreprise. Je ressens plus de responsabilité qu'avant. Je dois faire preuve de plus de discernement sur mes performances. Je suis reconnaissante qu'ils m'offrent le même environnement de lutte qu'auparavant, et je veux réussir et que mon entreprise sois contente."

Tandis que le programme international de lutte reste dans les limbes, Kawai déclare qu'elle ne se sent pas concernée par l'absence de tournoi spécidique pour lequel elle se préparerait au camp national. 

"Je n'y ai pas vraiment pensé," dit-elle. "Je pose un objectif pour chaque jour d'entraînement et je pense à comment l'atteindre. Plutôt que sur les tournois, je travaille à dépasser les problèmes que je peux avoir."

#WrestleBelgrade

Les inscriptions à la Coupe du Monde Individuelle de Belgrade

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 9 décembre) -- Abdulrashid "le blindé" SADULAEV (RUS), quadruple champion du monde et médaillé d'or olympique à Rio, est en tête d'affiche de la liste des inscriptions à la Coupe du Monde Individuelle de Belgrade du 12 au 18 décembre prochain.

Sadulaev est l'un des 31 médaillés mondiaux de retour -- donc cinq champions du monde 2019 -- qui monteront sur les tapis de Belgrade la semaine prochaine. La lutte libre et la lutte gréco-romaine comprennent chacune 11 médaillés de Noursoultan, tandis que la lutte féminine en accueillera 9.

Médaillés mondiaux par style
Lutte libre : 3 d'or, 2 d'argent, 6 de bronze, soit 11 en tout
Lutte gréco-romaine : 1 d'or, 3 d'argent, 7 de bronze, soit 11 en tout
Lutte féminine : 1 d'or, 3 d'argent, 5 de bronze, soit 9 en tout

Lutte libre (les champions du monde 2019 sont en gras)

57kg
Abdelhak KHERBACHE (ALG)
Arsen HARUTYUNYAN (ARM)
Islam BAZARGANOV (AZE)
Uladzislau ANDREYEU (BLR)
Mikyay Salim NAIM (BUL)
Levan METREVELI VARTANOV (ESP)
Adam Visrailovitch BIBOULATOV (FRA)
Diamantino IUNA FAFE (GBS)
Niklas STECHELE (GER)
Gamzatgadzsi HALIDOV (HUN)
Kumar RAVI (IND)
Rahman Mousa AMOUZADKHALILI (IRI)
Givi DAVIDOVI (ITA)
Bekbolot MYRZANAZAR UULU (KGZ)
Chakir ANSARI (MAR)
Anatolii BURUIAN (MDA)
Petru CRACIUN (MDA)
Minir REDJEPI (MKD)
Richard Antonio GARCIA ANDRADE (PAN)
Razvan Marian KOVACS (ROU)
Zavur UGUEV (RUS)
Stevan Andria MICIC (SRB)
Saban KIZILTAS (TUR)
Andrii YATSENKO (UKR)
Gamal Mohammed Yahya ALSABRI (YEM)

61kg
Abdelghani BENATALLAH (ALG)
Agustin Alejandro DESTRIBATS (ARG)
Razmik PAPIKYAN (ARM)
Akhmednabi GVARZATILOV (AZE)
Ayub Muratovitch MUSAEV (BEL)
Georgi Valentinov VANGELOV (BUL)
Arman ELOYAN (FRA)
Nico MEGERLE (GER)
Georgios PILIDIS (GRE)
Richard VILHELM (HUN)
Rahul Balasaheb AWARE (IND)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Leomid COLESNIC (MDA)
Vladimir EGOROV (MKD)
Eduard GRIGOREV (POL)
Ivan GUIDEA (ROU)
Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS)
Nino LEUTERT (SUI)
Muhamad IKROMOV (TJK)
Recep TOPAL (TUR)
Volodymyr BURUKOV (UKR)

65kg
Isa MERKJA (ALB)
Vazgen TEVANYAN (ARM)
Haji ALIYEV (AZE)
Niurgun SKRIABIN (BLR)
Haji Mohamad ALI( BRN)
Vladimir Vladimirov DUBOV (BUL)
Juan Pablo GONZALEZ CRESPO (ESP)
Ilman MUKHTAROV (FRA)
Mbunde CUMBA MBALI (GBS)
Iszmail MUSZUKAJEV (HUN)
Amirmohammad Babak YAZDANICHERATI (IRI)
Abdellatif MANSOUR (ITA)
Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
Andrei PERPELITA (MDA)
Nicolai GRAHMEZ (MDA)
Elmedin SEJFULAU (MKD)
Sixto Miguel AUCCAPINA PEDRAGAS (PER)
Krzysztof BIENKOWSKI (POL)
Nikolai OKHLOPKOV (ROU)
Gadzhimurad RASHIDOV (RUS)
Ahmet DUMAN(TUR)
Gor OGANNESYAN(UKR)
Hussein Abdullah Hussein Abdullah AL AZZANI(YEM)

70kg
Eriglent PRIZRENI (ALB)
Arman ANDREASYAN (ARM)
Gitinomagomed GADZHIYEV (AZE)
Dzianis SALAVEI (BLR)
Nicolae COJOCARU (GBR)
Shamil USTAEV (GER)
Daniel ANTAL (HUN)
Naveen NAVEEN (IND)
Islambek OROZBEKOV (KGZ)
Mihail SAVA (MDA)
Valentin BORZIN (MDA)
Fati VEJSELI(MKD)
Magomedmurad GADZHIEV (POL)
George BUCUR (ROU)
Chermen VALIEV (RUS)
Daniel CHOMANIC (SVK)
Mustafo AKHMEDOV (TJK)
Haithem DAKHLAOUI (TUN)
Haydar YAVUZ (TUR)
Ihor NYKYFORUK (UKR)

74kg
Orges LILA (ALB)
Hrayr ALIKHANYAN (ARM)
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)
Azamat NURYKAU (BLR)
Ali Pasha Ruslanovich UMARPASHAEV (BUL)
Leon Juan Carlos PERALTA LANAS (CHI)
Jonatan ALVAREZ DIAZ (ESP)
Aimar ANDRUSE (EST)
Charles André AFA (FRA)
Augusto MIDANA (GBS)
Osman Kubilay CAKICI (GER)
Murad KURAMAGOMEDOV (HUN)
Narsingh Pancham YADAV (IND)
Mitchell Louis FINESILVER (ISR)
Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
Saiakbai USUPOV (KGZ)
Mohammed J M Th A ABDULKAREEM (KUW)
Vasile DIACON (MDA)
Evgheni NEDEALCO (MDA)
Riad REDJEPI (MKD)
Andrzej Piotr SOKALSKI (POL)
Maxim VASILIOGLO (ROU)
Razambek ZHAMALOV (RUS)
Malik Michael AMINE (SMR)
Zaur EFENDIEV (SRB)
Marc DIETSCHE (SUI)
Tajmuraz Mairbekovic SALKAZANOV (SVK)
Fazli ERYILMAZ (TUR)
Denys PAVLOV (UKR)

79kg
Arman AVAGYAN (ARM)
Rashad YUSIFLI (AZE)
Mahamedkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR)
Dzhemal Rushen ALI (BUL)
Erik REINBOK (EST)
Saifedine ALEKMA (FRA)
Eduard TATARINOV (GER)
Csaba VIDA (HUN)
Baliyan GOURAV (IND)
Aron CANEVA (ITA)
Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ)
Alans AMIROVS (LAT)
Stanislav NOVAC (MDA)
Astrit ISMAILI (MKD)
Vasile Madalin MINZALA (ROU)
Akhmed USMANOV (RUS)
Akhsarbek GULAEV (SVK)
Ayoub BARRAJ (TUN)
Muhammet Nuri KOTANOGLU (TUR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)
Rashid KURBANOV (UZB)
86kg
Hovhannes MKHITARYAN (ARM)
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Rasul TSIKHAYEU (BLR)
Akhmed Adamovitch MAGAMAEV (BUL)
Taimuraz FRIEV NASKIDAEVA (ESP)
Akhmed AIBUEV (FRA)
Bedopassa BUASSAT DJONDE (GBS)
Ahmed Ruslanovic DUDAROV (GER)
Deepak PUNIA (IND)
Uri KALASHNIKOV (ISR)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Roman MANITRA RAHARISON (MAD)
Rachid OURIBI (MAR)
Piotr IANULOV (MDA)
Stole EFTIMOV (MKD)
Pool Edinson AMBROCIO GREIFO (PER)
Zbigniew Mateusz BARANOWSKI (POL)
Dauren KURUGLIEV (RUS)
Myles Nazem AMINE (SMR)
Boris MAKOEV (SVK)
Osman GOCEN (TUR)
Mraz DZHAFARIAN (UKR)

92kg
Gadzhimurad MAGOMEDSAIDOV(AZE)
Arkadzi PAHASIAN(BLR)
Alejandro CANADA PANCORBO(ESP)
Ilja MATUHIN(GER)
Georgii RUBAEV(MDA)
Redjep HAJDARI(MKD)
Mihai Nicolae PALAGHIA(ROU)
Alikhan ZHABRAILOV(RUS)
Strahinja DESPIC(SRB)
Samuel SCHERRER(SUI)
Erhan YAYLACI(TUR)
Vasyl SOVA(UKR)

97kg
Shamil ZUBAIROV (AZE)
Aliaksandr HUSHTYN (BLR)
Ahmed Sultanovich BATAEV (BUL)
Ertugrul AGCA (GER)
Satywart KADIAN (IND)
Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA)
Edon SHALA (KOS)
Nicolai CEBAN (MDA)
Samhan JABRAILOV (MDA)
Magomedgadji Omardibirovich NUROV (MKD)
Radoslaw BARAN (POL)
Michael MANEA (ROU)
Abdulrashid SADULAE V(RUS)
Suleyman KARADENIZ (TUR)
Valerii ANDRIITSEV (UKR)

125kg
Paris KAREPI (ALB)
Catriel Pehuen MURIEL (ARG)
Hovhannes MAGHAKYAN (ARM)
Jamaladdin MAGOMEDOV (AZE)
Dzianis KHRAMIANKOU (BLR)
Islam Timurovich ADIZOV (BUL)
Amarveer DHESI (CAN)
Daniel LIGETI (HUN)
Sumit SUMIT (IND)
Aiaal LAZAREV (KGZ)
Radu LEFTER (MDA)
Egor OLAR (MDA)
Boban DANOV (MKD)
Robert BARAN (POL)
Shamil SHARIPOV (RUS)
Oktay GUNGOR (TUR)
Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR)


Roman VLASOV (RUS), deux fois champion lympique, luttera en 77kg (Photo : Gabor Martin)

Lutte gréco-romaine ((les champions du monde 2019 sont en gras)

55kg
Abdelkarim FERGAT (ALG)
Rudik MKRTCHYAN (ARM)
Eldaniz AZIZLI (AZE)
Nedyalko Petrov PETROV (BUL)
Fabian Bernhard SCHMITT (GER)
Arjun HALAKURKI (IND)
Balbai DORDOKOV (KGZ)
Artiom DELEANU (MDA)
Leonid MOROZ (MDA)
Andre Ricardo CARDOSO OLIVEIRA SILVA (POR)
Cristian Vasile VAGIUNIC (ROU)
Emin Narimanovitch SEFERSHAEV (RUS)
Sebastian KOLOMPAR(SRB)
Serif KILIC (TUR)
Vladyslav KUZKO (UKR)

60kg
Abdennour LAOUNI (ALG)
Armen MELIKYAN (ARM)
Nihat Zahid MAMMADLI (AZE)
Maksim KAZHARSKI (BLR)
Tsvetan Metodiev SIRASHKI (BUL)
Helary MAEGISALU (EST)
Etienne KINSINGER (GER)
Krisztian KECSKEMETI (HUN)
Gyanender GYANENDER (IND)
Abere FETENE (ISR)
Jacopo SANDRON (ITA)
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Fouad FAJAR I(MAR)
Victor CIOBANU (MDA)
Joao Marco BENAVIDES ROCHABRUN (PER)
Razvan ARNAUT(ROU)
Stepan MARYANYAN (RUS)
Kristian FRIS (SRB)
Ahmet UYAR (TUR)
Viktor PETRYK (UKR)

63kg
Abdeldjebar DJEBBARI (ALG)
Gevorg GHARIBYAN (ARM)
Taleh MAMMADOV (AZE)
Soslan DAUROV (BLR)
Nikalas Petrov SULEV (BUL)
Erik TORBA (HUN)
Sachin RANA (IND)
Kaly SULAIMANOV (KGZ)
Mohammad F Kh M J ALAJMI (KUW)
Mateusz Radoslaw SZEWCZUK (POL)
Julinho Benjamim CORREIA DJU (POR)
Mihai Radu MIHUT (ROU)
Zhambolat LOKYAEV (RUS)
Perica DIMITRIJEVIC (SRB)
Abdurrahman ALTAN (TUR)
Oleksii MASYK (UKR)

67kg
Slavik GALSTYAN (ARM)
Islambek DADOV (AZE)
Konstantin Ivanovich STAS (BUL)
Cristobal Alonso TORRES NUNEZ (CHI)
Gagik Mishai SNJOYAN (FRA)
Witalis LAZOVSKI (GER)
Krisztian Istvan VANCZA (HUN)
Ashu ASHU (IND)
Ruben MARVICE (ITA)
Khalmurat IBRAGIMOV (KGZ)
Donior ISLAMOV (MDA)
Alex Salomon PINEDA MARIN (PAN)
Nilton Gonzalo Marcos SOTO GARCIA (PER)
Roman PACURKOWSKI (POL)
Nazir Rachidovitch ABDULLAEV (RUS)
Davor STEFANEK (SRB)
Atakan YUKSEL (TUR)
Artur POLITAIEV (UKR)

72kg
Malkhas AMOYAN (ARM)
Ulvu GANIZADE (AZE)
Aik MNATSAKANIAN (BUL)
Luka MALOBABIC (CRO)
Ibrahim Mahmoud Hamed Hassan GHANEM (FRA)
Idris IBAEV (GER)
Balint KORPAS I(HUN)
Aditya KUNDU (IND)
Ruslan TSAREV (KGZ)
Valentin PETI C(MDA)
Mihai PETIC (MDA)
Narek OGANIAN (RUS)
Mate NEMES (SRB)
Aleksandar MAKSIMOVIC (SRB)
Andreas VETSCH (SUI)
Leos DRMOLA (SVK)
Cengiz ARSLAN (TUR)
Maksym YEVTUSHENKO (UKR)

77kg
Abd Elkrim OUAKALI (ALG)
Karapet CHALYAN (ARM)
Sanan SULEYMANOV (AZE)
Pavel LIAKH (BLR)
Rosian Ognyanov DERMANSKI (BUL)
Antonio KAMENJASEVIC (CRO)
Jakub BIELESZ (CZE)
Evrik NIKOGHOSYAN (FRA)
Pascal EISELE (GER)
Georgios PREVOLARAKIS (GRE)
Zoltan LEVAI (HUN)
Sajan SAJAN (IND)
Roman ZHERNOVETSKI (ISR)
Matteo MAFFEZZOLI (ITA)
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Daniel CATARAGA (MDA)
Igor BESLEAGA (MDA)
Alexandrin GUTU (MDA)
Iwan NYLYPIUK (POL)
Ilie COJOCARI (ROU)
Roman VLASOV (RUS)
Viktor NEMES (SRB)
Denis HORVATH (SVK)
Furkan BAYRAK (TUR)
Yasaf ZEINALOV (UKR)

82kg
Chawki DOULACHE (ALG)
Maksim MANUKYAN (ARM)
Rafig HUSEYNOV (AZE)
Radzik KULIYEU (BLR)
Daniel Tihomirov ALEKSANDROV (BUL)
Filip SACIC (CRO)
Oldrich VARGA (CZE)
Ranet KALJOLA (EST)
Roland SCHWARZ (GER)
Tamas LEVAI (HUN)
Igor PETRISHIN (ISR)
Kairatbek TUGOLBAEV (KGZ)
Zied AIT OUAGRAM (MAR)
Mihail BRADU (MDA)
Gabriel LUPASCO (MDA)
Alvis Albino ALMENDRA JIMENEZ (PAN)
George Vlad MARIEA (ROU)
Milad Valerikovitch ALIRZAEV (RUS)
Branko KOVACEVIC (SRB)
Salih AYDIN (TUR)
Yaroslav FILCHAKOV (UKR)

87kg
Bachir SID AZARA (ALG)
Artur SHAHINYAN (ARM)
Islam ABBASOV (AZE)
Kiryl MASKEVICH (BLR)
Yoan Danielov DIMITROV (BUL)
Vjekoslav LUBURIC (CRO)
Ilias PAGKALIDIS (GRE)
Istvan TAKACS (HUN)
Kumar SUNIL (IND)
Hossein Ahmad NOURI (IRI)
Fabio PARISI (ITA)
Atabek AZISBEKOV (KGZ)
Szymon SZYMONOWICZ (POL)
Davit CHAKVETADZE (RUS)
Zurabi DATUNASHVILI (SRB)
Dogan GOKTAS (TUR)
Semen NOVIKOV (UKR)
Luis Eduardo AVENDANO ROJAS (VEN)

97kg
Adem BOUDJEMLINE (ALG)
Artur ALEKSANYAN (ARM)
Aliaksandr HRABOVIK (BLR)
Kiril Milenov MILOV (BUL)
Artur OMAROV (CZE)
Melonin NOUMONVI (FRA)
Michail IOSIFIDIS (GRE)
Alex Gergo SZOKE (HUN)
Hardeep HARDEEP (IND)
Mohammadhadi Abdollah SARAVI (IRI)
Nikoloz KAKHELASHVILI (ITA)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Choucri ATAFI(MAR)
Musa EVLOEV (RUS)
Mihail KAJAIA (SRB)
Damian VON EUW (SUI)
Suleyman DEMIRCI (TUR)
Vladlen KOZLIUK (UKR)
Luillys Jose PEREZ MORA (VEN)

130kg
Hemza HALOUI (ALG)
David OVASAPYAN (ARM)
Beka KANDELAKI (AZE)
Radoslav Plamenov GEORGIEV (BUL)
Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI)
Stepan DAVID (CZE)
Eduard POPP (GER)
Nikolaos NTOUNIAS (GRE)
Naveen NAVEEN (IND)
Rafal Andrzej KRAJEWSKI (POL)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Sergey SEMENOV (RUS)
Boban ZIVANOVIC (SRB)
Osman YILDIRIM (TUR)
Mykola KUCHMII (UKR)


Aisuulu TYNYBEKOVA (KGZ) est la seule championne du monde venue défendre son titre de lutte féminine (Photo : Gabor Martin)

Lutte féminine (les champions du monde 2019 sont en gras)

50kg
Turkan NASIROVA (AZE)
Miglena Georgieva SELISHKA (BUL)
Julie Martine SABATIE (FRA)
Debora Valeria TURE (GBS)
Lisa ERSEL (GER)
Devi NIRMALA (IND)
Maria LEORDA (MDA)
Emilia CIRICU BUDEANU (MDA)
Gloria Estefanny ASCA VILCAPOMA (PER)
Anna LUKASIAK (POL)
Emilia Alina VUC (ROU)
Ekaterina POLESHCHUK (RUS)
Evin DEMIRHAN (TUR)
Liliia MALANCHUK (UKR)

53kg
Tatyana VARANSOVA (AZE)
Zalina SIDAKOVA (BLR)
Sezen Behchetova BELBEROVA (BUL)
Marina RUEDA FLORES (ESP)
Hilary Ysaline HONORINE (FRA)
Nina HEMMER (GER)
Maria PREVOLARAKI (GRE)
Emanuela LIUZZI (ITA)
Iulia LEORDA (MDA)
Thalia Jihann MALLQUI PECHE (PER)
Roksana Marta ZASINA (POL)
Andreea Beatrice ANA (ROU)
Anzhelika VETOSHKINA (RUS)
Zeynep YETGIL (TUR)
Khrystyna Zoryana DEMKO (UKR)

55kg
Iryna KURACHKINA (BLR)
Annika WENDLE (GER)
Pinki PINKI (IND)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Katarzyna KRAWCZYK (POL)
Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS)
Bediha GUN (TUR)
Tetyana KIT (UKR)

57kg
Alyona KOLESNIK (AZE)
Evelina Georgieva NIKOLOVA (BUL)
Maria Victoria BAEZ DILONE (ESP)
Mathilde Hélène RIVIERE (FRA)
Laura MERTENS (GER)
Emese BARKA (HUN)
Anshu ANSHU (IND)
Arianna CARIERI (ITA)
Nuraida ANARKULOVA (KGZ)
Anastasia NICHITA (MDA)
Patrycja GIL (POL)
Veronika CHUMIKOVA (RUS)
Mehlika OZTURK (TUR)
Antonyna KULAHINA (UKR)

59kg
Bilyana Zhivkova DUDOVA (BUL)
Sandra PARUSZEWSKI (GER)
Sarita SARITA (IND)
Mariana CHERDIVARA ESANU (MDA)
Magdalena Urszula GLODEK (POL)
Svetlana LIPATOVA (RUS)
Anna FABIAN (SRB)
Elif YANIK (TUR)
Kateryna ZELENYKH (UKR)

62kg
Tetiana OMELCHENKO (AZE)
Lydia PEREZ TOURINO (ESP)
Ameline DOUARRE (FRA)
Luisa Helga Gerda NIEMESCH (GER)
Anna Hella SZEL (HUN)
Sonam SONAM (IND)
Aurora CAMPAGNA (ITA)
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Kriszta Tunde INCZE (ROU)
Liubov OVCHAROVA(RUS)
Cansu AKSOY (TUR)
Ilona PROKOPEVNIUK (UKR)

65kg
Elis MANOLOVA (AZE)
Mimi Nikolova HRISTOVA (BUL)
Debora LAWNITZAK (GER)
Sakshi MALIK (IND)
Anastasija GRIGORJEVA (LAT)
Irina RINGACI (MDA)
Mariia KUZNETSOVA (RUS)
Asli DEMIR (TUR)
Tetiana RIZHKO (UKR)

68kg
IrIna  Petrovna NETREBA (AZE)
Hanna SADCHANKA (BLR)
Sofiya Hristova GEORGIEVA (BUL)
Adela HANZLICKOVA (CZE)
Dalma CANEVA (ITA)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Khanum VELIEVA (RUS)
Nesrin BAS (TUR)
Alina BEREZHNA STADNIK MAKHYNIA (UKR)

72kg
Gozal ZUTOVA (AZE)
Yuliana Vasileva YANEVA (BUL)
Koumba Selene Fanta LARROQUE (FRA)
Maria SELMAIER (GER)
Preet Kaur GURSHARAN (IND)
Yanet Ursula SOVERO NINO (PER)
Alexandra Nicoleta ANGHEL (ROU)
Evgeniia ZAKHARCHENKO (RUS)
Zsuzsanna MOLNAR (SVK)
Buse TOSUN (TUR)
Alla BELINSKA (UKR)

76kg
Sabira ALIYEVA (AZE)
Vasilisa MARZALIUK (BLR)
Mariya Gerginova ORYASHKOVA (BUL)
Erica Elizabeth WIEBE (CAN)
Pauline Denise LECARPENTIER (FRA)
Aline ROTTER FOCKEN (GER)
Zsanett NEMETH (HUN)
Kiran KIRAN (IND)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Catalina AXENTE (ROU)
Ekaterina BUKINA (RUS)
Yasemin ADAR (TUR)
Anastasiia OSNIACH SHUSTOVA (UKR)

*Notez que cette liste est officieuse et sujette à modifications.