Japon

Attendance réduite et sécurité pour la reprise des camps d'entraînement de l'équipe nationale japonaise

By Ken Marantz

TOKYO―Il y avait quelque chose d'inhabituel lors du lancement du camp d'entraînement de l'équipe du Japon - entre autres choses, seuls huit athlètes étaient présents.

Mais nous sommes dans une époque troublée. Le fait que le Japon ait finalement pu, au milieu d'une pandémie mondiale, remonter sur les tapis pour la première fois en 3 mois et demi constitue une avancée majeure pour le pays hôte des prochains Jeux Olympiques repoussés d'un an, qui peut ainsi commencer sa préparation à long terme.

Yukako et Risako KAWAI se désinfectent les mains à l'entrée de la salle de lutte du Centre national d'entraînement (CNE) de Tokyo. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

"Je suis vraiment heureuse de revoir les membres de l'équipe nationale après si longtemps," a déclaré Yukako KAWAI, l'une des quatre lutteuses de l'équipe olympique participant au camp féminin qui a commencé le jeudi 2 juillet. "Nous avions habituellement un camp par mois et même si nous ne sommes pas retournés à la normale, je suis contente de pouvoir à nouveau lutter ici."

Respectant les volumineuses directives soigneusement établies par le comité des sciences sportives de la Fédération japonaise de lutte, les camps du Centre national d'entraînement de Tokyo suivront de strictes protocoles afin de prévenir la diffusion du coronavirus, dont les effets sur le monde du sport sont dévastateurs.

En addition aux directives habituelles de port de masque, de lavage des mains et d'utilisation de désinfectant, ces directives appellent également à limiter le nombre de personnes présentes dans la salle de lutte à un moment donné. Ceci est obtenu par l'organisation différenciée des camps par style de lutte avec un minimum de période de chevauchement, en invitant principalement ceux et celles déjà en possession d'une place olympique ou qui seront parties prenantes des qualificatifs olympiques.

"Les camps d'entraînement - de lutte féminine, gréco-romaine et libre - n'ont pas pour but d'améliorer le niveau," a déclaré le directeur national du développement technique Shigeki NISHIGUCHI. "Ces camps visent spécifiquement les JO de Tokyo. Nous en avons donc limité le nombre, particulièrement pour juillet. Selon les circonstances, nous espérons être capables d'augmenter la fréquence en août et septembre. Mais le principal est de faire barrière au coronavirus."

Les athlètes conservent depuis le 16 juin le relevé quotidien de leur température corporelle, de leur santé générale et de tout contact externe qu'ils ont pu avoir. Tous ont fait un test d'anticorps avant le camp et, à l'exception d'une course rapide à un commerce de proximité, ils n'ont en principe pas le droit de quitter le centre.

Le camp de lutte féminine est le premier, du 2 au 8 juillet, suivi par la lutte gréco-romaine du 6 au 11 et par la lutte libre du 23 au 28. Un camp par mois sera organisé pour chaque style en août et septembre prochains, également presque séparément.

Yui SUSAKI par en ramassement lors d'un exercice d'amené au sol. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Quatre des cinq membres de l'équipe olympique de lutte féminine - les championnes en titre Risako KAWAI (57kg), Sara DOSHO (68kg), la petite soeur de Risako Yukako (62kg) et Hiroe MINAGAWA (76kg) - ont rejoint les six tapis de la salle de lutte du CNE jeudi dernier, ainsi que la double championne du monde Yui SUSAKI (50kg) qui espère obtenir un billet olympique lors du qualificatif Asie prévu en mars prochain. Trois autres personnes étaient également présentes.

Absente du quintet olympique, la médaillée mondiale d'argent Mayu MUKAIDA (53kg), récemment diplômée de la fameuse université de Shigakkan. Elle a rejoint la firme de haute technologie JTEKT en tant qu'athlète sponsorisée et a des engagements envers cette entreprise. 

Hors les coaches, le personnel et les officiels de la Fédération, les seuls personnes permises dans la salle de lutte sont l'équipe du website de la Fédération japonaise et un correspondant UWW. Les médias japonais ont pu observer l'entraînement en streaming, et tenir une "conférence de presse" avec chaque lutteuse après la session.

Chaque personne pénétrant dans la salle devait se désinfecter les mains et avait sa température prise. Les lutteuses ont également désinfecté les semelles de leurs chaussures de lutte. Tous, coaches compris sauf les lutteuses en exercice, portaient constamment des masques.

À ce stade, la politique de la Fédération est de commencer doucement et d'augmenter la cadence en vue des Jeux Olympiques, faisant ce qui est possible pour éviter des blessures. La session ne comportait ainsi pas de lutte en direct. La première heure était faite d'étirements et de montée en pression des muscles principaux, suivis d'exercices tels que des ramassements de jambe par l'extérieur, des amenés au sol et des ceintures en pont. L'ambiance était relaxée mais concentrée sur les exercices à réaliser.

"Il y a encore un an et un mois avant les JO, alors nous voulons solidement consolider les fondamentaux et éviter les blessures," dit Nishiguchi. "Nous commençons par les choses fondamentales. Les lutteuses ont peut-être l'impression que ce n'est pas assez. Mais il n'y a aucune raison d'aller plus vite que la musique."

Sara DOSHO travaille un exercice de renforcement. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Les éclopées
Ironiquement, alors qu'éviter les blessures est la priorité, trois des lutteuses olympiques souffrent actuellement de divers handicaps. En fait, Minagawa a profité du repos forcé pour subir une opération du genou tandis que  Dosho, qui délare s'être complètement remise de son opération à l'épaule de début 2019, continue à soigner un genou mal en point ; et Risako Kawai s'est faite un tour de reins.

"C'est une situation chronique depuis à peu près un an," dit Minagawa, médaillée mondiale d'argent en 2019, au sujet de son genou droit dont elle a subi l'ablation du ménisque. "C'était particulièrement dur en mars. Avec les JO [originellement] en août, il était impossible d'avoir une opération. Je pensais continuer et juste ignorer le problème, puis le report a été décidé."

Nishiguchi remarque que pour quelques personnes comme Minagawa, il y a un côté positif au report des JO pour cause de pandémie, puisque cela leur donne une année pour récupérer de leurs blessures.

Lors du pic de la pandémie au Japon, de début avril à début mai, le gouvernement avait déclaré l'état d'urgence, ce qui ne lui avait cependant pas permis d'imposer la fermeture des magasins, l'utilisation des masques ou la distanciation sociale. Mais les gouverneurs des préfectures du pays ont pu demander que de telles mesures soient respectées volontairement, un auto-confinement largement suivi par le public.

Comme les autres, Minagawa était alors obligée de se contenter de s'entraîner à la maison et de courir à l'extérieur car aucune salle de lutte ou de gym n'était restée ouverte.

"Pendant cette période d'auto-confinement, je devais rester à la maison et mentalement, ce fut difficile," dit-elle. "Récemment, l'état d'urgence a été levé, j'ai donc pu sortir plus et les camps nationaux ont rouvert, ce qui m'a aidé à remonter la pente. Je suis plus à même de regarder devant positivement."

Dosho dit qu'elle ressent encore quelques douleurs dans son genou, et que le soutien qu'elle reçoit allège le désagrément. Après avoir échoué à obtenir une médaille au championnat du monde, elle reste déterminée à faire amende honorable en devenant championne olympique encore une fois.

"Mon objectif de remporter une médaille d'or n'a pas changé d'un iota," dit-elle. "Je crois que tout ira bien si je reste patiente et y vais doucement à l'entraînement."

Risako KAWAI soulève la jambe de sa partenaire lors d'un exercice d'amené au sol. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Et maintenant elle cuisine
Pour Risako Kawai, qui a remporté son quatrième titre mondial en septembre dernier à Noursoultan, rester à la maison lui a donné la possibilité d'apprendre quelque chose du monde réel, extérieur à celui du sport - comme comment cuisiner.

"Depuis le lycée, j'ai toujours pris mes repas au dortoir, et même après avoir terminé l'université, je pouvais manger là-bas," dit-elle. "Mais pendant la période d'auto-confinement, nous ne pouvions pas bouger. C'est la première fois que je devais préparer mes propres repas pour une si longue durée, même à mon âge."

Déclarant qu'elle a aussi fait du Pilate pour la première fois, Kawai a trouvé des recettes sur internet.

"Je n'avais jamais préparé de repas frits, mais j'ai pu faire un essai," dit-elle. "Plutôt que me concentrer sur une spécialité, j'ai tenté différentes choses."

Sa petite soeur Yukako, comme Risako un produit de Shigakkan, a eu du mal a s'éloigner de la vie couvée de l'université. "J'ai vraiment apprécié ma mère, qui nous préparait nos repas," dit-elle. 

Shigakkan a récemment réouvert ses installations et les Kawai ont pu remonter sur les tapis avant les camps nationaux, mais sans lutte active. 

"Naturellement, ma force a diminué par rapport à d'habitude," dit Risako. "Mais je ne ressens aucun changement dans mon rapport à la lutte."

Quant à remonter sur les tapis, ajoute-t-elle, "C'est la première fois depuis longtemps que les coaches m'observent travailler avec une partenaire. C'est un sentiment rafraîchissant." 

Elle dit qu'elle a récupéré à 80% son problème de dos et prend soin de ne pas rechuter. Lors des exercices de son premier entraînement, elle n'a pas fait de lutte au sol.

Yukako KAWAI takes down her practice partner. (photo by Sachiko Hotaka/JWF)

Les cheveux aujourd'hui et demain, loin
Parmi les principaux sujets de conversation du camp ne concernant pas la lutte, le nouveau look de Yukako Kawai était en première ligne : elle a surpris tout le monde pour avoir fait une coupe au bol de sa longue chevelure.

"C'est la première fois depuis l'école primaire que j'ai cette longueur," dit-elle. "C'est nouveau pour moi."

Kawai déclare qu'elle a coupé ses boucles juste avant le début de la période d'auto-confinement en mars, avant que les salons de coiffure ne ferment.

"J'ai toujours voulu les couper mais je n'en ai jamais eu le courage," ajoutant qu'elle avait pris cette résolution suite à un incident à New Delhi en février. "Au championnat d'Asie, on m'a tiré les cheveux. C'est là que j'ai décidé que j'en avais assez."

"A l'époque, les JO n'avaient pas encore été reportés. J'ai pensé que ce serait radical pour me mettre dans l'esprit du sprint vers les Jeux."

Ses courtes tresses ne sont pas le seul nouvel aspect de la vie de Kawa. Comme Mukaida, elle a obtenue son diplôme de Shigakkan pour rejoindre une compagnie avec un contrat qui lui permet de continuer à se dédier complètement à la lutte. Elle rejoint Risako comme employée de Japan Beverage, qui emploie également la lutteuse maintenant retraitée plusieurs fois championne du monde et médaillée olympique Kyoko HAMAGUCHI. 

"Jusqu'à maintenant, j'étais dans l'équipe de lutte en tant qu'étudiante," commente Kawai.. "Aujourd'hui la lutte est mon métier. C'est mon métier d'obtenir des résultats et de rembourser l'entreprise. Je ressens plus de responsabilité qu'avant. Je dois faire preuve de plus de discernement sur mes performances. Je suis reconnaissante qu'ils m'offrent le même environnement de lutte qu'auparavant, et je veux réussir et que mon entreprise sois contente."

Tandis que le programme international de lutte reste dans les limbes, Kawai déclare qu'elle ne se sent pas concernée par l'absence de tournoi spécidique pour lequel elle se préparerait au camp national. 

"Je n'y ai pas vraiment pensé," dit-elle. "Je pose un objectif pour chaque jour d'entraînement et je pense à comment l'atteindre. Plutôt que sur les tournois, je travaille à dépasser les problèmes que je peux avoir."

#WrestleWarsaw

Championnat d'Europe de Varsovie : les inscriptions

By Eric Olanowski

VARSOVIE, Pologne (le 14 avril) --- Tous les yeux seront braqués sur Varsovie la semaine prochaine, où 444 athlètes venus de 37 pays se lanceront du 19 au 25 avril à la conquête de l'or du championnat d'Europe. La lutte gréco-romaine accueillera 77 athlètes, la lutte libre 156 et la lutte féminine 111.

La lutte libre ouvrira les festivités lundi prochain le 19 avril. Les projecteurs se braqueront sur la lutte féminine à partir de mercredi et la lutte gréco-romaine montera sur scène vendredi.

*Les inscriptions sont telles que relevées mercredi 14 avril et sont donc sujettes à modification.

57kg
Afgan KHASHALOV (AZE)
Aryan TSIUTRYN (BLR)
Mikyay Salim NAIM (BUL)
Beka BUJIASHVILI (GEO)
Ioannis MARTIDIS (GRE)
Givi DAVIDOVI (ITA)
Anatolii BURUIAN (MDA)
Razvan Marian KOVACS (ROU)
Nachyn MONGUSH (RUS)
Suleyman ATLI (TUR)
Kamil KERYMOV (UKR)

61kg
Akhmednabi GVARZATILOV (AZE)
Dzimchyk RYNCHYNAU (BLR)
Georgi Valentinov VANGELOV (BUL)
Arman Norik ELOYAN (FRA)
Beka LOMTADZE (GEO)
Viktor Viktorowitsch LYZEN (GER)
Richard VILHELM (HUN)
Daniel POPOV (ISR)
Simone Vincenzo PIRODDU (ITA)
Leomid COLESNIC (MDA)
Vladimir EGOROV (MKD)
Eduard GRIGOREV (POL)
Ivan GUIDEA (ROU)
Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS)
Sebastian KOLOMPAR (SRB)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Andrii DZHELEP (UKR)

65kg
Gevorg TADEVOSYAN (ARM)
Gabriel JANATSCH (AUT)
Ali RAHIMZADE (AZE)
Andrei BEKRENEU (BLR)
Ruhan Hyusnyu RASIM (BUL)
Quentin Jean-René STICKER (FRA)
George Anthony RAMM (GBR)
Shmagi TODUA (GEO)
Niklas Dietmar DORN (GER)
Iszmail MUSZUKAJEV (HUN)
Maxim SACULTAN (MDA)
Krzysztof BIENKOWSKI (POL)
Nikolai OKHLOPKOV (ROU)
Zagir SHAKHIEV (RUS)
Hamza ALACA (TUR)
Andrii SVYRYD (UKR)

70kg
Orges LILA (ALB)
Arman ANDREASYAN (ARM)
Turan BAYRAMOV (AZE)
Dzianis SALAVEI (BLR)
Nicolae COJOCARU (GBR)
Davit TLASHADZE (GEO)
Daniel ANTAL (HUN)
Gianluca TALAMO (ITA)
Artem AUGA (LTU)
Mihail SAVA (MDA)
Fati VEJSELI (MKD)
Magomedmurad GADZHIEV (POL)
Israil KASUMOV (RUS)
Daniel CHOMANIC (SVK)
Haydar YAVUZ (TUR)
Ihor NYKYFORUK (UKR)

74kg
Hrayr ALIKHANYAN (ARM) 
Simon MARCHL (AUT)
Ashraf ASHIROV (AZE)
Davud ALIZALAU (BLR)
Miroslav Stefanov KIROV (BUL)
Aimar ANDRUSE (EST)
Charlie James BOWLING (GBR)
Avtandil KENTCHADZE (GEO)
Daniel SARTAKOV (GER)
Csaba VIDA (HUN)
Mitchell Louis FINESILVER (ISR)
Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
Valentin BORZIN (MDA)
Kamil RYBICKI (POL)
Zurab KAPRAEV (ROU)
Razambek ZHAMALOV (RUS)
Malik Michael AMINE (SMR)
Hetik CABOLOV (SRB)
Marc DIETSCHE (SUI)
Tajmuraz Mairbekovic SALKAZANOV (SVK)
Fazli ERYILMAZ (TUR)
Semen RADULOV (UKR)

79kg
Osman HAJDARI (ALB)
Arman AVAGYAN (ARM)
Rashad YUSIFLI (AZE)
Andrei KARPACH (BLR)
Oktay Ruzhdi HASAN (BUL)
Erik REINBOK (EST)
Saifedine ALEKMA (FRA)
Nika KENTCHADZE (GEO)
Eduard TATARINOV (GER)
Salvatore DIANA (ITA)
Alans AMIROVS (LAT)
Eugeniu MIHALCEAN (MDA)
Dejan MITROV (MKD)
Andrzej Piotr SOKALSKI (POL)
Malik SHAVAEV (RUS)
Akhsarbek GULAEV (SVK)
Muhammet Nuri KOTANOGLU (TUR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)

86kg
Benjamin GREIL (AUT)
Gadzhimurad MAGOMEDSAIDOV (AZE)
Ali SHABANAU (BLR)
Dzhemal Rushen ALI (BUL)|
Akhmed AIBUEV (FRA)
Sandro AMINASHVILI (GEO)
Joshua Philipp David MORODION(GER)
Uri KALASHNIKOV (ISR)
Simone IANNATTONI (ITA)
Edgaras VOITECHOVSKIS (LTU)
Gheorghi PASCALOV (MDA)
Sebastian JEZIERZANSKI (POL)
Artur NAIFONOV (RUS)
Myles Nazem AMINE (SMR)
Stefan REICHMUTH (SUI)
Boris MAKOEV (SVK)
Osman GOCEN (TUR)
Mraz DZHAFARIAN (UKR)

92kg
Osman NURMAGOMEDOV (AZE)
Hajy RAJABAU (BLR)
Akhmed Adamovitch MAGAMAEV (BUL)
Irakli MTSITURI (GEO)
Robin Michael FERDINAND (GER)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Georgii RUBAEV (MDA)
Radoslaw MARCINKIEWICZ (POL)
Magomed Guseynovitch KURBANOV (RUS)
Samuel SCHERRER (SUI)
Erhan YAYLACI (TUR)
AndriI VLASOV (UKR)

97kg
Shamil ZUBAIROV (AZE)
Aliaksandr HUSHTYN (BLR)
Ahmed Sultanovich BATAEV (BUL)
Elizbar ODIKADZE (GEO)
Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA)
Lukas KRASAUSKAS (LTU)
Radu LEFTER (MDA)
Magomedgadji Omardibirovich NUROV (MKD)
Radoslaw BARAN (POL)
Albert SARITOV (ROU)
Alikhan ZHABRAILOV (RUS)
Suleyman KARADENIZ (TUR)
Murazi MCHEDLIDZE (UKR)

125kg
Paris KAREPI (ALB)
Johannes LUDESCHER (AUT)
Dzianis KHRAMIANKOU (BLR)
Islam Timurovich ADIZOV (BUL)
Jere Tapani HEINO (FIN)
Geno PETRIASHVILI (GEO)
Daniel LIGETI (HUN)
Egzon SHALA (KOS)
Samhan JABRAILOV (MDA)
Kamil Tomasz KOSCIOLEK (POL)
Sergei KOZYREV (RUS)
Taha AKGUL (TUR)
Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR)

Riza KAYAALP (TUR) est en quête de son dixième titre européen (Photo : Kadir Caliskan)

Lutte gréco-romaine
55kg

Rudik MKRTCHYAN (ARM)
Eldaniz AZIZLI (AZE)
Artsiom KATSAR (BLR)
Nedyalko Petrov PETROV (BUL)
Mattias Tero Alarik POUTANEN (FIN)
Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
Fabian Bernhard SCHMITT (GER)
Andre Ricardo CARDOSO OLIVEIRA SILVA (POR)
Teodor HORATAU (ROU)
Viktor VEDERNIKOV (RUS)
Sebastian KOLOMPAR (SRB)
Ekrem OZTURK (TUR)
Mykhaylo STUPIN (UKR)

60kg
Gevorg GHARIBYAN (ARM)
Murad BAZAROV (AZE)
Hleb MAKARANKA (BLR)
Helary MAEGISALU (EST)
Irakli DZIMISTARISHVILI (GEO)
Jozsef ANDRASI (HUN)
Jacopo SANDRON (ITA)
Nicolai BURGHILA (MDA)
Michal Jacek TRACZ (POL)
Grzegorz KUNKEL (POL)
Antonio MARTINS CABRAL (POR)
Razvan ARNAUT (ROU)
Sergey EMELIN (RUS)
Kerem KAMAL (TUR)
Viktor PETRYK (UKR)

63kg
Hrachya POGHOSYAN (ARM)
Taleh MAMMADOV (AZE)
Soslan DAUROV (BLR)
Nikolay Ivanov VICHEV (BUL)
Yasin OZAY (FRA)
Leri ABULADZE (GEO)
Andrej GINC (GER)
Erik TORBA (HUN)
Andrea SETTI (ITA)
Aleksandrs JURKJANS (LAT)
Mateusz Radoslaw SZEWCZUK (POL)
Julinho Benjamim CORREIA DJU (POR)
Mihai Radu MIHUT (ROU)
Zhambolat LOKYAEV (RUS)
Perica DIMITRIJEVIC (SRB)
Niklas Jan Olov Pontus OEHLEN (SWE)
Abdurrahman ALTAN (TUR)
Oleksandr HRUSHYN (UKR)

67kg
Slavik GALSTYAN (ARM)
Namaz RUSTAMOV (AZE)
Maksim NEHODA (BLR)
Ivo Krasimirov ILIEV (BUL)
Fredrik Holmquist BJERREHUUS (DEN)
Stefan Roger CLEMENT (FRA)
Joni KHETSURIANI (GEO)
Witalis LAZOVSKI (GER)
Mate KRASZNAI (HUN)
Zaur KABALOEV (ITA)
Edgaras VENCKAITIS (LTU)
Donior ISLAMOV (MDA)
Mateusz Lucjan BERNATEK (POL)
Artem SURKOV (RUS)
Mate NEMES (SRB)
Andreas VETSCH (SUI)
Murat FIRAT (TUR)
Oleksii MASYK (UKR)
Aker AL OBAIDI (UWW)

72kg
Malkhas AMOYAN (ARM)
Christoph BURGER (AUT)
Khasay HASANLI (AZE)
Anton KORABAU (BLR)
Alen FODOR (CRO)
Mikko Petteri PELTOKANGAS (FIN)
Ibrahim Mahmoud Hamed Hassan GHANEM (FRA)
Shmagi BOLKVADZE (GEO)|
Frank STAEBLER (GER)
Robert Attila FRITSCH (HUN)
Valentin PETIC (MDA)
Juan Sebastian AAK (NOR)
Roman PACURKOWSKI (POL)
Chingiz LABAZANOV (RUS)
Aleksandar MAKSIMOVIC (SRB)
Leos DRMOLA (SVK)
Daniel Mattias SOINI (SWE)
Selcuk CAN (TUR)
Maksym YEVTUSHENKO (UKR)

77kg
Varuzhan GRIGORYAN (ARM)
Sanan SULEYMANOV (AZE)
Tsimur BERDYIEU (BLR)
Stoyan Stoychev KUBATOV (BUL)
Antonio KAMENJASEVIC (CRO)
Jakub BIELESZ (CZE)
Waltteri Harri Kristian LATVALA (FIN)
Johnny Just BUR (FRA)
Sachino DAVITAIA (GEO)
Michael Felix WIDMAYER (GER)
Georgios PREVOLARAKIS (GRE)
Tamas LORINCZ (HUN)
Roman ZHERNOVETSKI (ISR)
Riccardo Vito ABBRESCIA (ITA)
Mantas Kazimieras SINKEVICIUS (LTU)
Daniel CATARAGA (MDA)
Exauce MUKUBU (NOR)
Iwan NYLYPIUK (POL)
Ilie COJOCARI (ROU)
Abuiazid MANTSIGOV (RUS)
Aleksa ERSKI (SRB)
Fabio DIETSCHE (SUI)
Denis HORVATH (SVK)
Bogdan KOURINNOI (SWE)
Yunus Emre BASAR (TUR)
Dmytro PYSHKOV (UKR)

82kg
Karapet CHALYAN (ARM)
Tunjay VAZIRZADE (AZE)
Radzik KULIYEU (BLR)
Rosian Ognyanov DERMANSKI (BUL)
Filip SACIC (CRO)
Rajbek Alvievich BISULTANOV (DEN)
Ranet KALJOLA (EST)
Mikko Tapani LYTTINEN (FIN)
Aivengo RIKADZE (GEO)
Hannes WAGNER (GER)
Laszlo SZABO (HUN)
Igor PETRISHIN (ISR)
Mihail BRADU (MDA)
Edgar BABAYAN (POL)
Adlan AKIEV (RUS)
Branko KOVACEVIC (SRB)
Marc WEBER (SUI)
Alex Michel BJURBERG KESSIDIS (SWE)
Burhan AKBUDAK (TUR)
Yaroslav FILCHAKOV (UKR)

87kg 
Michael WAGNER (AUT)
Kiryl MASKEVICH (BLR)
Svetoslav Nikolaev NIKOLOV (BUL)
Vjekoslav LUBURIC (CRO)
Petr NOVAK (CZE)
Turpan Ali Alvievich BISULTANOV (DEN)
Andreas VAELIS (EST)
Tornike DZAMASHVILI (GEO)
Denis Maksymilian KUDLA (GER)
Dimitrios PAPADOPOULOS (GRE)
Viktor LORINCZ (HUN)
Fabio PARISI (ITA)
Martynas NEMSEVICIUS (LTU)
Viorel BURDUJA (MDA)
Arkadiusz Marcin KULYNYCZ (POL)
Milad Valerikovitch ALIRZAEV (RUS)
Zurabi DATUNASHVILI (SRB)
Oskar Alexander Patrick JOHANSSON (SWE)
Dogan GOKTAS (TUR)
Zhan BELENIUK (UKR)

97kg 
Markus RAGGINGER (AUT)
Zamir MAGOMEDOV (AZE)
Mikalai STADUB (BLR)
Kiril Milenov MILOV (BUL)
Artur OMAROV (CZE)
Arvi Martin SAVOLAINEN (FIN)
Giorgi MELIA (GEO)
Balazs KISS (HUN)
Nikoloz KAKHELASHVILI (ITA)
Tadeusz MICHALIK (POL)
Musa EVLOEV (RUS)
Mihail KAJAIA (SRB)
Ibrahim TIGCI( TUR)
Yevhenii SAVETA (UKR)

130kg
Pavel RUDAKOU (BLR)
Marko KOSCEVIC (CRO)
Stepan DAVID (CZE)
Konsta Johannes MAEENPAEAE (FIN)
Iakobi KAJAIA (GEO)
Eduard POPP (GER)
Alexandros PAPADATOS (GRE)
Romas FRIDRIKAS (LTU)
Rafal Andrzej KRAJEWSKI (POL)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Zurabi GEDEKHAURI (RUS)
Riza KAYAALP (TUR)
Oleksandr CHERNETSKYY (UKR)

La double championne du monde Mariya STADNIK (AZE) est en tête d'affiche des inscriptions de la lutte féminine. Elle combattra en 50kg (Photo : Kadir Caliskan)

Lutte féminine
50kg
Mariya STADNIK (AZE)
Natallia VARAKINA (BLR)
Miglena Georgieva SELISHKA (BUL)
Julie Martine SABATIE (FRA)
Emilia CIRICU BUDEANU (MDA)
Ramona ERIKSEN (NOR)
Anna LUKASIAK (POL)
Emilia Alina VUC (ROU)
Ekaterina POLESHCHUK (RUS)
Evin DEMIRHAN (TUR)
Oksana LIVACH (UKR)

53kg
Tatyana VARANSOVA (AZE)
Vanesa KALADZINSKAYA (BLR)
Annika WENDLE (GER)
Maria PREVOLARAKI (GRE)
Kamile SERNAUSKAITE (LTU)
Iulia LEORDA (MDA)
Katarzyna KRAWCZYK (POL)
Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS)
Zeynep YETGIL (TUR)
Mariia VYNNYK (UKR)

55kg
Katsiaryna PICHKOUSKAYA (BLR)
Sezen Behchetova BELBEROVA (BUL)
Hilary Ysaline HONORINE (FRA)
Mercedesz DENES (HUN)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Jessica Cornelia Francisca BLASZKA (NED)
Roksana Marta ZASINA (POL)
Andreea Beatrice ANA (ROU)
Stalvira ORSHUSH (RUS)
Sofia Magdalena MATTSSON (SWE)
Eda TEKIN (TUR)
Khrystyna Zoryana DEMKO (UKR)

57kg
Iryna KURACHKINA (BLR)
Evelina Georgieva NIKOLOVA (BUL)
Mathilde Hélène RIVIERE (FRA)
Sandra PARUSZEWSKI (GER)
Ramona GALAMBOS (HUN)
Francesca INDELICATO (ITA)
Anhelina LYSAK (POL)
Svetlana LIPATOVA (RUS)
Mehlika OZTURK (TUR)
Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR)

59kg
Krystsina SAZYKINA (BLR)
Bilyana Zhivkova DUDOVA (BUL)
Ineta DANTAITE (LTU)
Anastasia NICHITA (MDA)
Grace Jacob BULLEN (NOR)
Jowita Maria WRZESIEN (POL)
Kateryna ZHYDACHEVSKA (ROU)
Veronika CHUMIKOVA (RUS)
Elif YANIK (TUR)
Kateryna ZELENYKH (UKR)

62kg
Veranika IVANOVA (BLR)
Taybe Mustafa YUSEIN (BUL)
Debora LAWNITZAK (GER)
Marianna SASTIN (HUN)
Sara DA COL (ITA)
Mariana CHERDIVARA ESANU (MDA)
Katarzyna MADROWSKA (POL)
Valeria KOBLOVA ZHOLOBOVA (RUS)
Malin Johanna MATTSSON (SWE)
Cansu AKSOY (TUR)
Iryna KOLIADENKO (UKR)

65kg
IrIna  Petrovna NETREBA (AZE)
Tatsiana PAULAVA (BLR)
Sofiya Hristova GEORGIEVA (BUL)
Eyleen SEWINA (GER)
Irina RINGACI (MDA)
Aleksandra WOLCZYNSKA (POL)
Kriszta Tunde INCZE (ROU)
Liubov OVCHAROVA (RUS)
Henna Katarina JOHANSSON (SWE)
Asli TUGCU (TUR)
Tetiana RIZHKO (UKR)

68kg
Elis MANOLOVA (AZE)
Hanna SADCHANKA (BLR)
Mimi Nikolova HRISTOVA (BUL)
Adela HANZLICKOVA (CZE)
Koumba Selene Fanta LARROQUE (FRA)
Ilana KRATYSH (ISR)
Elma ZEIDLERE (LAT)
Danute DOMIKAITYTE (LTU)
Wiktoria CHOLUJ (POL)
Khanum VELIEVA (RUS)
Tindra Linnea SJOEBERG (SWE)
Nesrin BAS (TUR)
Alina BEREZHNA STADNIK MAKHYNIA (UKR)

72kg
Yuliana Vasileva YANEVA (BUL)
Maria SELMAIER (GER)
Dalma CANEVA (ITA)
Natalia Iwona STRZALKA (POL)
Catalina AXENTE (ROU)
Evgeniia ZAKHARCHENKO (RUS)
Merve PUL (TUR)
Alla BELINSKA (UKR)

76kg
Martina KUENZ (AUT)
Sabira ALIYEVA (AZE)
Vasilisa MARZALIUK (BLR)
Mariya Gerginova ORYASHKOVA (BUL)
Epp MAEE (EST)
Cynthia Vanessa VESCAN (FRA)
Aline ROTTER FOCKEN (GER)
Zsanett NEMETH (HUN)
Eleni PJOLLAJ (ITA)
Kamile GAUCAITE (LTU)
Iselin Maria Moen SOLHEIM (NOR)
Patrycja SPERKA (POL)
Natalia VOROBEVA (RUS)
Aysegul OZBEGE (TUR)
Anastasiia OSNIACH SHUSTOVA (UKR)