Japon

Attendance réduite et sécurité pour la reprise des camps d'entraînement de l'équipe nationale japonaise

By Ken Marantz

TOKYO―Il y avait quelque chose d'inhabituel lors du lancement du camp d'entraînement de l'équipe du Japon - entre autres choses, seuls huit athlètes étaient présents.

Mais nous sommes dans une époque troublée. Le fait que le Japon ait finalement pu, au milieu d'une pandémie mondiale, remonter sur les tapis pour la première fois en 3 mois et demi constitue une avancée majeure pour le pays hôte des prochains Jeux Olympiques repoussés d'un an, qui peut ainsi commencer sa préparation à long terme.

Yukako et Risako KAWAI se désinfectent les mains à l'entrée de la salle de lutte du Centre national d'entraînement (CNE) de Tokyo. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

"Je suis vraiment heureuse de revoir les membres de l'équipe nationale après si longtemps," a déclaré Yukako KAWAI, l'une des quatre lutteuses de l'équipe olympique participant au camp féminin qui a commencé le jeudi 2 juillet. "Nous avions habituellement un camp par mois et même si nous ne sommes pas retournés à la normale, je suis contente de pouvoir à nouveau lutter ici."

Respectant les volumineuses directives soigneusement établies par le comité des sciences sportives de la Fédération japonaise de lutte, les camps du Centre national d'entraînement de Tokyo suivront de strictes protocoles afin de prévenir la diffusion du coronavirus, dont les effets sur le monde du sport sont dévastateurs.

En addition aux directives habituelles de port de masque, de lavage des mains et d'utilisation de désinfectant, ces directives appellent également à limiter le nombre de personnes présentes dans la salle de lutte à un moment donné. Ceci est obtenu par l'organisation différenciée des camps par style de lutte avec un minimum de période de chevauchement, en invitant principalement ceux et celles déjà en possession d'une place olympique ou qui seront parties prenantes des qualificatifs olympiques.

"Les camps d'entraînement - de lutte féminine, gréco-romaine et libre - n'ont pas pour but d'améliorer le niveau," a déclaré le directeur national du développement technique Shigeki NISHIGUCHI. "Ces camps visent spécifiquement les JO de Tokyo. Nous en avons donc limité le nombre, particulièrement pour juillet. Selon les circonstances, nous espérons être capables d'augmenter la fréquence en août et septembre. Mais le principal est de faire barrière au coronavirus."

Les athlètes conservent depuis le 16 juin le relevé quotidien de leur température corporelle, de leur santé générale et de tout contact externe qu'ils ont pu avoir. Tous ont fait un test d'anticorps avant le camp et, à l'exception d'une course rapide à un commerce de proximité, ils n'ont en principe pas le droit de quitter le centre.

Le camp de lutte féminine est le premier, du 2 au 8 juillet, suivi par la lutte gréco-romaine du 6 au 11 et par la lutte libre du 23 au 28. Un camp par mois sera organisé pour chaque style en août et septembre prochains, également presque séparément.

Yui SUSAKI par en ramassement lors d'un exercice d'amené au sol. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Quatre des cinq membres de l'équipe olympique de lutte féminine - les championnes en titre Risako KAWAI (57kg), Sara DOSHO (68kg), la petite soeur de Risako Yukako (62kg) et Hiroe MINAGAWA (76kg) - ont rejoint les six tapis de la salle de lutte du CNE jeudi dernier, ainsi que la double championne du monde Yui SUSAKI (50kg) qui espère obtenir un billet olympique lors du qualificatif Asie prévu en mars prochain. Trois autres personnes étaient également présentes.

Absente du quintet olympique, la médaillée mondiale d'argent Mayu MUKAIDA (53kg), récemment diplômée de la fameuse université de Shigakkan. Elle a rejoint la firme de haute technologie JTEKT en tant qu'athlète sponsorisée et a des engagements envers cette entreprise. 

Hors les coaches, le personnel et les officiels de la Fédération, les seuls personnes permises dans la salle de lutte sont l'équipe du website de la Fédération japonaise et un correspondant UWW. Les médias japonais ont pu observer l'entraînement en streaming, et tenir une "conférence de presse" avec chaque lutteuse après la session.

Chaque personne pénétrant dans la salle devait se désinfecter les mains et avait sa température prise. Les lutteuses ont également désinfecté les semelles de leurs chaussures de lutte. Tous, coaches compris sauf les lutteuses en exercice, portaient constamment des masques.

À ce stade, la politique de la Fédération est de commencer doucement et d'augmenter la cadence en vue des Jeux Olympiques, faisant ce qui est possible pour éviter des blessures. La session ne comportait ainsi pas de lutte en direct. La première heure était faite d'étirements et de montée en pression des muscles principaux, suivis d'exercices tels que des ramassements de jambe par l'extérieur, des amenés au sol et des ceintures en pont. L'ambiance était relaxée mais concentrée sur les exercices à réaliser.

"Il y a encore un an et un mois avant les JO, alors nous voulons solidement consolider les fondamentaux et éviter les blessures," dit Nishiguchi. "Nous commençons par les choses fondamentales. Les lutteuses ont peut-être l'impression que ce n'est pas assez. Mais il n'y a aucune raison d'aller plus vite que la musique."

Sara DOSHO travaille un exercice de renforcement. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Les éclopées
Ironiquement, alors qu'éviter les blessures est la priorité, trois des lutteuses olympiques souffrent actuellement de divers handicaps. En fait, Minagawa a profité du repos forcé pour subir une opération du genou tandis que  Dosho, qui délare s'être complètement remise de son opération à l'épaule de début 2019, continue à soigner un genou mal en point ; et Risako Kawai s'est faite un tour de reins.

"C'est une situation chronique depuis à peu près un an," dit Minagawa, médaillée mondiale d'argent en 2019, au sujet de son genou droit dont elle a subi l'ablation du ménisque. "C'était particulièrement dur en mars. Avec les JO [originellement] en août, il était impossible d'avoir une opération. Je pensais continuer et juste ignorer le problème, puis le report a été décidé."

Nishiguchi remarque que pour quelques personnes comme Minagawa, il y a un côté positif au report des JO pour cause de pandémie, puisque cela leur donne une année pour récupérer de leurs blessures.

Lors du pic de la pandémie au Japon, de début avril à début mai, le gouvernement avait déclaré l'état d'urgence, ce qui ne lui avait cependant pas permis d'imposer la fermeture des magasins, l'utilisation des masques ou la distanciation sociale. Mais les gouverneurs des préfectures du pays ont pu demander que de telles mesures soient respectées volontairement, un auto-confinement largement suivi par le public.

Comme les autres, Minagawa était alors obligée de se contenter de s'entraîner à la maison et de courir à l'extérieur car aucune salle de lutte ou de gym n'était restée ouverte.

"Pendant cette période d'auto-confinement, je devais rester à la maison et mentalement, ce fut difficile," dit-elle. "Récemment, l'état d'urgence a été levé, j'ai donc pu sortir plus et les camps nationaux ont rouvert, ce qui m'a aidé à remonter la pente. Je suis plus à même de regarder devant positivement."

Dosho dit qu'elle ressent encore quelques douleurs dans son genou, et que le soutien qu'elle reçoit allège le désagrément. Après avoir échoué à obtenir une médaille au championnat du monde, elle reste déterminée à faire amende honorable en devenant championne olympique encore une fois.

"Mon objectif de remporter une médaille d'or n'a pas changé d'un iota," dit-elle. "Je crois que tout ira bien si je reste patiente et y vais doucement à l'entraînement."

Risako KAWAI soulève la jambe de sa partenaire lors d'un exercice d'amené au sol. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Et maintenant elle cuisine
Pour Risako Kawai, qui a remporté son quatrième titre mondial en septembre dernier à Noursoultan, rester à la maison lui a donné la possibilité d'apprendre quelque chose du monde réel, extérieur à celui du sport - comme comment cuisiner.

"Depuis le lycée, j'ai toujours pris mes repas au dortoir, et même après avoir terminé l'université, je pouvais manger là-bas," dit-elle. "Mais pendant la période d'auto-confinement, nous ne pouvions pas bouger. C'est la première fois que je devais préparer mes propres repas pour une si longue durée, même à mon âge."

Déclarant qu'elle a aussi fait du Pilate pour la première fois, Kawai a trouvé des recettes sur internet.

"Je n'avais jamais préparé de repas frits, mais j'ai pu faire un essai," dit-elle. "Plutôt que me concentrer sur une spécialité, j'ai tenté différentes choses."

Sa petite soeur Yukako, comme Risako un produit de Shigakkan, a eu du mal a s'éloigner de la vie couvée de l'université. "J'ai vraiment apprécié ma mère, qui nous préparait nos repas," dit-elle. 

Shigakkan a récemment réouvert ses installations et les Kawai ont pu remonter sur les tapis avant les camps nationaux, mais sans lutte active. 

"Naturellement, ma force a diminué par rapport à d'habitude," dit Risako. "Mais je ne ressens aucun changement dans mon rapport à la lutte."

Quant à remonter sur les tapis, ajoute-t-elle, "C'est la première fois depuis longtemps que les coaches m'observent travailler avec une partenaire. C'est un sentiment rafraîchissant." 

Elle dit qu'elle a récupéré à 80% son problème de dos et prend soin de ne pas rechuter. Lors des exercices de son premier entraînement, elle n'a pas fait de lutte au sol.

Yukako KAWAI takes down her practice partner. (photo by Sachiko Hotaka/JWF)

Les cheveux aujourd'hui et demain, loin
Parmi les principaux sujets de conversation du camp ne concernant pas la lutte, le nouveau look de Yukako Kawai était en première ligne : elle a surpris tout le monde pour avoir fait une coupe au bol de sa longue chevelure.

"C'est la première fois depuis l'école primaire que j'ai cette longueur," dit-elle. "C'est nouveau pour moi."

Kawai déclare qu'elle a coupé ses boucles juste avant le début de la période d'auto-confinement en mars, avant que les salons de coiffure ne ferment.

"J'ai toujours voulu les couper mais je n'en ai jamais eu le courage," ajoutant qu'elle avait pris cette résolution suite à un incident à New Delhi en février. "Au championnat d'Asie, on m'a tiré les cheveux. C'est là que j'ai décidé que j'en avais assez."

"A l'époque, les JO n'avaient pas encore été reportés. J'ai pensé que ce serait radical pour me mettre dans l'esprit du sprint vers les Jeux."

Ses courtes tresses ne sont pas le seul nouvel aspect de la vie de Kawa. Comme Mukaida, elle a obtenue son diplôme de Shigakkan pour rejoindre une compagnie avec un contrat qui lui permet de continuer à se dédier complètement à la lutte. Elle rejoint Risako comme employée de Japan Beverage, qui emploie également la lutteuse maintenant retraitée plusieurs fois championne du monde et médaillée olympique Kyoko HAMAGUCHI. 

"Jusqu'à maintenant, j'étais dans l'équipe de lutte en tant qu'étudiante," commente Kawai.. "Aujourd'hui la lutte est mon métier. C'est mon métier d'obtenir des résultats et de rembourser l'entreprise. Je ressens plus de responsabilité qu'avant. Je dois faire preuve de plus de discernement sur mes performances. Je suis reconnaissante qu'ils m'offrent le même environnement de lutte qu'auparavant, et je veux réussir et que mon entreprise sois contente."

Tandis que le programme international de lutte reste dans les limbes, Kawai déclare qu'elle ne se sent pas concernée par l'absence de tournoi spécidique pour lequel elle se préparerait au camp national. 

"Je n'y ai pas vraiment pensé," dit-elle. "Je pose un objectif pour chaque jour d'entraînement et je pense à comment l'atteindre. Plutôt que sur les tournois, je travaille à dépasser les problèmes que je peux avoir."

#WrestleWarsaw

Open de Pologne (8-13 juin) : les inscriptions

By Eric Olanowski

Varsovie, Pologne (le 1er juin) --- L'ultime Evénement de série de classement de l'année, l'Open de Pologne, ouvrira ses portes mardi prochain à Varsovie à plus de 365 athlètes venus de 44 pays.

L'Open de Pologne aura de grandes conséquences sur le calendrier 2021 des événements restants. En plus de constituer le dernier événement où il est possible de marquer des points comptant pour l'établissement des quatre têtes de série de chaque catégorie de poids pour les Jeux Olympiques de Tokyo, il déterminera de même les têtes de série du championnat du monde d'Oslo d'octobre prochain, et qui récoltera une partie des 600'000 francs de récompense attribuée aux trois meilleurs athlètes de chaque catégorie de poids en Séries de classement 2021.

L'Open de Pologne commence mardi 8 juin et sera diffusé en direct sur www.uww.org. 

Distribution des récompenses en Séries de classement (par catégorie de poids) :
1ère place : 10,000 CHF 
2ème place : 7,000 CHF 
3ème place: 3,000 CHF 

Lutte libre

57kg
Abdelhak KHERBACHE (ALG)
Oscar Eduardo TIGREROS URBANO (COL)
Diamantino IUNA FAFE (GBS)
Stevan Andria MICIC (SRB)
Saban KIZILTAS (TUR)
Engin CETIN (TUR)
Hafiz Can HASDEMIR (TUR)
Nathan Khalid TOMASELLO (USA)
Nicholas Raymond SURIANO  (USA)
Makhmudjon SHAVKATOV (UZB)

61kg
Kumar RAVI (IND)
Reza Ahmadali ATRINAGHARCHI (IRI)
Adlan ASKAROV (KAZ)
Nurislam SANAYEV (KAZ)
Recep TOPAL (TUR)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Cabbar Taner DUYUM (TUR)
Jahongirmirza TUROBOV (UZB)
Gulomjon ABDULLAEV (UZB)

65kg
Agustin Alejandro DESTRIBATS (ARG)

Iszmail MUSZUKAJEV  (HUN)
Gamzatgadzsi HALIDOV (HUN)
Daulet NIYAZBEKOV (KAZ)
Eduard GRIGOREV (POL)
Krzysztof BIENKOWSKI (POL)
Selim KOZAN (TUR)
Cavit ACAR (TUR)
Andrii SVYRYD (UKR)
Vasyl SHUPTAR (UKR)
Joseph Christopher MC KENNA (USA)
John Michael DIAKOMIHALIS (USA)

70kg
Haji ALIYEV (AZE)
Daniel ANTAL (HUN)
Syrbaz TALGAT (KAZ)
Ernazar AKMATALIEV  (KGZ)
Mustafa KAYA (TUR)
Selahattin KILICSALLAYAN (TUR)
Cuneyt BUDAK (TUR)
Oleksii BORUTA (UKR)
James Malcolm GREEN (USA)
Alec William PANTALEO (USA)
Sirojiddin KHASANOV (UZB)

74kg
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)

Jasmit Singh PHULKA  (CAN)
Amr Reda Ramadan HUSSEN  (EGY)
Augusto MIDANA (GBS)
Lennard WICKEL (GER)
Lucas Marco KAHNT (GER)
Murad KURAMAGOMEDOV (HUN)
Mostafa Mohabbali HOSSEINKHANI (IRI)
Yones Aliakbar EMAMICHOGHAEI (IRI)
Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
Nurkozha KAIPANOV (KAZ)
Daniyar KAISANOV (KAZ)
Vadim PETRAUSKAS BABUSKIN (LTU)
Kamil RYBICKI  (POL)
Andrzej Piotr SOKALSKI (POL)
Patryk Krzysztof OLENCZYN (POL)
Tajmuraz Mairbekovic SALKAZANOV (SVK)
Soner DEMIRTAS (TUR)
Yakup GOR (TUR)
Fazli ERYILMAZ (TUR)
Semen RADULOV (UKR)
Denys PAVLOV (UKR)
Jason Michael NOLF (USA)

79kg
Milan MESTER (HUN)
Csaba VIDA (HUN)
Jakub Patryk WLADCZYK (POL)
Mateusz Dariusz KAMPIK (POL)
Jakub SYKORA (SVK)
Akhsarbek GULAEV (SVK)
Ramazan SARI (TUR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)
Bekzod ABDURAKHMONOV (UZB)
Rashid KURBANOV (UZB)

86kg
Fateh BENFERDJALLAH (ALG)
Carlos Arturo IZQUIERDO MENDEZ (COL)
Patrik SZUROVSZKI (HUN)
Ekerekeme AGIOMOR  (NGR)
Pool Edinson AMBROCIO GREIFO (PER)
Sebastian JEZIERZANSKI (POL)
Cezary Marek SADOWSKI (POL)
Filip ROGUT (POL)
Myles Nazem AMINE (SMR)
Stefan REICHMUTH (SUI)
Fatih ERDIN (TUR)
Zahid VALENCIA (USA)

92kg
Robin Michael FERDINAND (GER)

Richard VEGH  (HUN)
Zbigniew Mateusz BARANOWSKI (POL)
Krzysztof Grzegorz SADOWIK (POL)
Erhan YAYLACI (TUR)
Selim YASAR (TUR)
Mustafa Kemal KIYI (TUR)}
Illia ARCHAIA (UKR)
Jden Michael Tbory COX (USA)
Nathan Dyamin JACKSON (USA)
Myles Najee MARTIN  (USA)
Rustam SHODIEV (UZB)
Ajiniyaz SAPARNIYAZOV (UZB)

97kg
Mohammed FARDJ (ALG)

Sharif SHARIFOV (AZE)
Alireza Mohammad KARIMIMACHIANI (IRI)}
Ali Khalil SHABANIBENGAR (IRI)
Mohammadhossein Askari MOHAMMADIAN (IRI)
Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA)
Serik BAKYTKHANOV  (KAZ)
Alisher YERGALI (KAZ)
Lukas KRASAUSKAS (LTU)
Magomedgadji Omardibirovich NUROV (MKD)
Radoslaw BARAN (POL)
Michal Jan BIELAWSKI (POL)
Ibrahim CIFTCI (TUR)
Feyzullah AKTURK (TUR)
Kollin Raymond MOORE (USA)

125kg
Djahid BERRAHAL (ALG)

Diaaeldin Kamal Gouda ABDELMOTTALEB (EGY)
Youssif Mohamed Badea HEMIDA (EGY)
Sumit SUMIT (IND)
Amin Hossein TAHERI (IRI)
Amir Hossein Abbas ZARE (IRI)
Yusup BATIRMURZAEV (KAZ)
Oleg BOLTIN (KAZ)
Robert BARAN (POL)
Anil Berkan KILICSALLAYAN (TUR)
Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR)
Nicholas Edward GWIAZDOWSKI (USA)

Sacré deux fois champion olympique, Roman VLASOV (RUS) doit sécuriser sa place dans l'équipe russe des JO de Tokyo en 77kg. Il devra se défaire d'Abuiazid MANTSIGOV (RUS) pour cela (Photo : Sachiko Hotaka)

Lutte gréco-romaine
55kg

Ekrem OZTURK (TUR)

Serif KILIC (TUR)
Max Emiliano NOWRY (USA)

60kg
Abdelkarim FERGAT (ALG)

Nikolai Soheil MOHAMMADI  (DEN)
Haithem MAHMOUD  (EGY)
Ahmed Fouad Fouad Hussein BAGHDOUDA  (EGY)
Helary MAEGISALU (EST)
Krisztian KECSKEMETI (HUN)
Kenichiro FUMITA (JPN)
Ildar HAFIZOV (USA)
Mukhammadkodir YUSUPOV (UZB)

63kg
Abdeldjebar DJEBBARI (ALG)

Christopher Josef KRAEMER (GER)
Ayata SUZUKI  (JPN)
Artor Zaitsev HAGERUP (NOR)
Mairbek SALIMOV (POL)
Michal Jacek TRACZ (POL)
Lenur TEMIROV (UKR)
Islomjon BAKHRAMOV (UZB)
Elmurat TASMURADOV (UZB)

67kg
Abdelmalek MERABET (ALG)

Julian Stiven HORTA ACEVEDO  (COL)
Mohamed Ibrahim Elsayed Ibrahi ELSAYED (EGY)
Abouhalima Mohamed Elsaid ABOUHALIMA (EGY)
Krisztian Istvan VANCZA (HUN)
Erik TORBA (HUN)
Balint KORPASI (HUN)
Zaur KABALOEV (ITA)
Mateusz Radoslaw SZEWCZUK (POL)
Murat FIRAT (TUR)
Enes BASAR (TUR)
Bohdan KOVERNYUK (UKR)
Alejandro SANCHO (USA)
Mirzobek RAKHMATOV (UZB)
Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB)

72kg
Fredrik Holmquist BJERREHUUS (DEN)
Robert Attila FRITSCH (HUN)
Haavard JOERGENSEN (NOR)
Juan Sebastian AAK (NOR)
Mateusz Lucjan BERNATEK (POL)
Roman PACURKOWSKI (POL)
Selcuk CAN (TUR)
Cengiz ARSLAN  (TUR)
Aram VARDANYAN (UZB)

77kg
Oliver Marco KRUEGER (DEN)
Mikko Petteri PELTOKANGAS  (FIN)
Sakke Petteri PUROLAINEN (FIN)
Zoltan LEVAI (HUN)
Tamas LORINCZ (HUN)
Per Anders KURE (NOR)
Gevorg SAHAKYAN (POL)
Iwan NYLYPIUK (POL)
Roman VLASOV (RUS)
Abuiazid MANTSIGOV (RUS)
Yunus Emre BASAR (TUR)
Fatih CENGIZ (TUR)
Artur POLITAIEV (UKR)
Yasaf ZEINALOV (UKR)
Jesse Alexander PORTER (USA)

82kg
Fadi ROUABAH (ALG)

Rafig HUSEYNOV  (AZE)
Rajbek Alvievich BISULTANOV (DEN)
Ranet KALJOLA (EST)
Roni Ilmari PUROLAINEN (FIN)
Laszlo SZABO (HUN)
Tamas LEVAI (HUN)
Magnus GROENVIK (NOR)
Mateusz Lukasz WOLNY (POL)
Filip Kacper KAZIMIERCZAK (POL)
Alex Michel BJURBERG KESSIDIS (SWE)
Yaroslav FILCHAKOV   (UKR)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

87kg
Bachir SID AZARA (ALG)

Ronisson BRANDAO SANTIAGO (BRA)
Mohamed Moustafa Ahmed Abdall METWALLY (EGY)
Istvan TAKACS (HUN)
David LOSONCZI (HUN)
Viktor LORINCZ (HUN)
Michal Andrzej DYBKA (POL)
Arkadiusz Marcin KULYNYCZ  (POL)
Szymon SZYMONOWICZ (POL)
Metehan BASAR (TUR)
Dogan GOKTAS (TUR)
Semen NOVIKOV (UKR)
Alan Ernesto VERA GARCIA (USA)
Rustam ASSAKALOV (UZB)

97kg
Adem BOUDJEMLINE  (ALG)
Islam ABBASOV (AZE)
Mathias BAK (DEN)
Arvi Martin SAVOLAINEN (FIN)
Jan ZIRN (GER)
Ilja KLASNER (GER)
Erik SZILVASSY (HUN)
Balazs KISS (HUN)
Alex Gergo SZOKE (HUN)
Mehdi Mohammad BALIHAMZEHDEH (IRI)
Mohammadhadi Abdollah SARAVI (IRI)
Gerard Cyprian KURNICZAK (POL)
Piotr CHUDZIK (POL)
Tadeusz MICHALIK (POL)
Mihail KAJAIA  (SRB)
Ergali AYKHIMBAEV (UZB)

130kg
Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI)
Abdellatif Mohamed Ahmed MOHAMED (EGY)
Artur VITITIN (EST)
Eduard POPP (GER)
Adam VARGA (HUN)
Aliakbar Hossein YOUSOFIAHMADCHALI (IRI)
Amin Mohammadzaman MIRZAZADEH (IRI)
Amir Mohammadali GHASEMIMONJEZI (IRI)
Mantas KNYSTAUTAS (LTU)
Romas FRIDRIKAS (LTU)
Nikola MILATOVIC (NOR)
Rafal Andrzej KRAJEWSKI (POL)
Dominik Tomasz KRAWCZYK (POL)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Lenard Istvan BEREI (ROU)
Cohlton Michael SCHULTZ (USA)
Muminjon ABDULLAEV (UZB)


Mariya STADNIK (AZE), double championne du monde, est en tête d'affiche de la lutte féminine en 50kg (Photo : Kadir Caliskan)

Lutte féminine

50kg
Mariya STADNIK (AZE)
Valentina Ivanovna ISLAMOVA BRIK  (KAZ)
Adijat Avorshai IDRIS  (NGR)
Anna LUKASIAK (POL)
Agata Marta WALERZAK (POL)
Katarzyna MADROWSKA (POL)
Emilia Alina VUC (ROU)
Mariia TIUMEREKOVA (RUS)
Nadezhda SOKOLOVA (RUS)
Aynur ERGE (TUR)
Oksana LIVACH (UKR)
Erin Simone GOLSTON (USA)

53kg
Samantha Leigh STEWART (CAN)

Joseph Emilienne ESSOMBE TIAKO (CMR)
Annika WENDLE (GER)
Vinesh VINESH (IND)
Sumiya ERDENECHIMEG (MGL)
Roksana Marta ZASINA (POL)
Katarzyna KRAWCZYK (POL)
Ekaterina POLESHCHUK (RUS)
Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS)
Esra PUL (TUR)
Ronna Marie HEATON (USA)
Amy Ann FEARNSIDE  (USA)

55kg
Aisha UALISHAN (KAZ)
Dominika Ewa KULWICKA (POL)
Alicja CZYZOWICZ (POL)
Andreea Beatrice ANA (ROU)
Stalvira ORSHUSH (RUS)
Zeynep YETGIL (TUR)
Iryna KHARIV CHYKHRADZE (UKR)

57kg
Iryna KURACHKINA (BLR)
Mathilde Hélène RIVIERE (FRA)
Elena Heike BRUGGER (GER)
Fatoumata Yarie CAMARA (GUI)
Anshu ANSHU (IND)
Odunayo Folasade ADEKUOROYE (NGR)
Patrycja GIL (POL)
Jowita Maria WRZESIEN (POL)
Magdalena Urszula GLODEK (POL)
Irina OLOGONOVA (RUS)
Veronika CHUMIKOVA (RUS)
Valeria KOBLOVA ZHOLOBOVA (RUS)
Mehlika OZTURK (TUR)
Eda TEKIN (TUR)
Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR)
Tetyana KIT (UKR)
Helen Louise MAROULIS (USA)

59kg
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Nuraida ANARKULOVA (KGZ)
Nazira MARSBEK KYZY (KGZ)
Anastasiia SIDELNIKOVA (RUS)
Elif YANIK (TUR)

62kg
Lais NUNES DE OLIVEIRA (BRA)
Ana Paula GODINEZ GONZALEZ (CAN)
Marianna SASTIN (HUN)
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Aminat Oluwafunmilayo ADENIYI (NGR)
Svetlana LIPATOVA (RUS)
Liubov OVCHAROVA (RUS)
Marwa AMRI (TUN)
Cansu AKSOY (TUR)
Iryna KOLIADENKO (UKR)
Ilona PROKOPEVNIUK (UKR)
Kayla Colleen Kiyoko MIRACLE (USA)

65kg
Taybe Mustafa YUSEIN (BUL)
Aina TEMIRTASSOVA  (KAZ)
Aleksandra WOLCZYNSKA (POL)
Kamila Czeslawa KULWICKA (POL)
Kriszta Tunde INCZE (ROU)
Linnea Antonia SVENSSON (SWE)
Malin Johanna MATTSSON (SWE)
Henna Katarina JOHANSSON  (SWE)
Asli DEMIR (TUR)
Asli TUGCU (TUR)
Oksana KUKHTA HERHEL (UKR)

68kg
Elis MANOLOVA (AZE)
Danielle Suzanne LAPPAGE (CAN)
Enas Mostafa Youssef Khourshed AHMED (EGY)
Koumba Selene Fanta LARROQUE (FRA)
Anna Carmen SCHELL (GER)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Battsetseg SORONZONBOLD  (MGL)
Blessing OBORUDUDU (NGR)
Natalia Iwona STRZALKA (POL)
Ewelina Weronika CIUNEK (POL)
Wiktoria CHOLUJ (POL)
Khanum VELIEVA (RUS)
Tindra Linnea SJOEBERG (SWE)}
Nesrin BAS (TUR)
Alla CHERKASOVA (UKR)
Alina BEREZHNA STADNIK MAKHYNIA (UKR)
Forrest Ann MOLINARI (USA)|

72kg
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)

Catalina AXENTE (ROU)
Evgeniia ZAKHARCHENKO (RUS)
Buse TOSUN (TUR)
Alla BELINSKA (UKR)

76kg
Vasilisa MARZALIUK (BLR)

Aline DA SILVA FERREIRA (BRA)
Erica Elizabeth WIEBE (CAN)
Samar Amer Ibrahim HAMZA (EGY)
Epp MAEE (EST)
Aline ROTTER FOCKEN (GER)
Francy RAEDELT (GER)
Elmira SYZDYKOVA (KAZ)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Tumentsetseg SHARKHUU (MGL)
Patrycja SPERKA (POL)
Natalia VOROBEVA (RUS)
Alena STARODUBTSEVA (RUS)
Aysegul OZBEGE (TUR)
Dymond Precious GUILFORD  (USA)