Japon

Attendance réduite et sécurité pour la reprise des camps d'entraînement de l'équipe nationale japonaise

By Ken Marantz

TOKYO―Il y avait quelque chose d'inhabituel lors du lancement du camp d'entraînement de l'équipe du Japon - entre autres choses, seuls huit athlètes étaient présents.

Mais nous sommes dans une époque troublée. Le fait que le Japon ait finalement pu, au milieu d'une pandémie mondiale, remonter sur les tapis pour la première fois en 3 mois et demi constitue une avancée majeure pour le pays hôte des prochains Jeux Olympiques repoussés d'un an, qui peut ainsi commencer sa préparation à long terme.

Yukako et Risako KAWAI se désinfectent les mains à l'entrée de la salle de lutte du Centre national d'entraînement (CNE) de Tokyo. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

"Je suis vraiment heureuse de revoir les membres de l'équipe nationale après si longtemps," a déclaré Yukako KAWAI, l'une des quatre lutteuses de l'équipe olympique participant au camp féminin qui a commencé le jeudi 2 juillet. "Nous avions habituellement un camp par mois et même si nous ne sommes pas retournés à la normale, je suis contente de pouvoir à nouveau lutter ici."

Respectant les volumineuses directives soigneusement établies par le comité des sciences sportives de la Fédération japonaise de lutte, les camps du Centre national d'entraînement de Tokyo suivront de strictes protocoles afin de prévenir la diffusion du coronavirus, dont les effets sur le monde du sport sont dévastateurs.

En addition aux directives habituelles de port de masque, de lavage des mains et d'utilisation de désinfectant, ces directives appellent également à limiter le nombre de personnes présentes dans la salle de lutte à un moment donné. Ceci est obtenu par l'organisation différenciée des camps par style de lutte avec un minimum de période de chevauchement, en invitant principalement ceux et celles déjà en possession d'une place olympique ou qui seront parties prenantes des qualificatifs olympiques.

"Les camps d'entraînement - de lutte féminine, gréco-romaine et libre - n'ont pas pour but d'améliorer le niveau," a déclaré le directeur national du développement technique Shigeki NISHIGUCHI. "Ces camps visent spécifiquement les JO de Tokyo. Nous en avons donc limité le nombre, particulièrement pour juillet. Selon les circonstances, nous espérons être capables d'augmenter la fréquence en août et septembre. Mais le principal est de faire barrière au coronavirus."

Les athlètes conservent depuis le 16 juin le relevé quotidien de leur température corporelle, de leur santé générale et de tout contact externe qu'ils ont pu avoir. Tous ont fait un test d'anticorps avant le camp et, à l'exception d'une course rapide à un commerce de proximité, ils n'ont en principe pas le droit de quitter le centre.

Le camp de lutte féminine est le premier, du 2 au 8 juillet, suivi par la lutte gréco-romaine du 6 au 11 et par la lutte libre du 23 au 28. Un camp par mois sera organisé pour chaque style en août et septembre prochains, également presque séparément.

Yui SUSAKI par en ramassement lors d'un exercice d'amené au sol. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Quatre des cinq membres de l'équipe olympique de lutte féminine - les championnes en titre Risako KAWAI (57kg), Sara DOSHO (68kg), la petite soeur de Risako Yukako (62kg) et Hiroe MINAGAWA (76kg) - ont rejoint les six tapis de la salle de lutte du CNE jeudi dernier, ainsi que la double championne du monde Yui SUSAKI (50kg) qui espère obtenir un billet olympique lors du qualificatif Asie prévu en mars prochain. Trois autres personnes étaient également présentes.

Absente du quintet olympique, la médaillée mondiale d'argent Mayu MUKAIDA (53kg), récemment diplômée de la fameuse université de Shigakkan. Elle a rejoint la firme de haute technologie JTEKT en tant qu'athlète sponsorisée et a des engagements envers cette entreprise. 

Hors les coaches, le personnel et les officiels de la Fédération, les seuls personnes permises dans la salle de lutte sont l'équipe du website de la Fédération japonaise et un correspondant UWW. Les médias japonais ont pu observer l'entraînement en streaming, et tenir une "conférence de presse" avec chaque lutteuse après la session.

Chaque personne pénétrant dans la salle devait se désinfecter les mains et avait sa température prise. Les lutteuses ont également désinfecté les semelles de leurs chaussures de lutte. Tous, coaches compris sauf les lutteuses en exercice, portaient constamment des masques.

À ce stade, la politique de la Fédération est de commencer doucement et d'augmenter la cadence en vue des Jeux Olympiques, faisant ce qui est possible pour éviter des blessures. La session ne comportait ainsi pas de lutte en direct. La première heure était faite d'étirements et de montée en pression des muscles principaux, suivis d'exercices tels que des ramassements de jambe par l'extérieur, des amenés au sol et des ceintures en pont. L'ambiance était relaxée mais concentrée sur les exercices à réaliser.

"Il y a encore un an et un mois avant les JO, alors nous voulons solidement consolider les fondamentaux et éviter les blessures," dit Nishiguchi. "Nous commençons par les choses fondamentales. Les lutteuses ont peut-être l'impression que ce n'est pas assez. Mais il n'y a aucune raison d'aller plus vite que la musique."

Sara DOSHO travaille un exercice de renforcement. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Les éclopées
Ironiquement, alors qu'éviter les blessures est la priorité, trois des lutteuses olympiques souffrent actuellement de divers handicaps. En fait, Minagawa a profité du repos forcé pour subir une opération du genou tandis que  Dosho, qui délare s'être complètement remise de son opération à l'épaule de début 2019, continue à soigner un genou mal en point ; et Risako Kawai s'est faite un tour de reins.

"C'est une situation chronique depuis à peu près un an," dit Minagawa, médaillée mondiale d'argent en 2019, au sujet de son genou droit dont elle a subi l'ablation du ménisque. "C'était particulièrement dur en mars. Avec les JO [originellement] en août, il était impossible d'avoir une opération. Je pensais continuer et juste ignorer le problème, puis le report a été décidé."

Nishiguchi remarque que pour quelques personnes comme Minagawa, il y a un côté positif au report des JO pour cause de pandémie, puisque cela leur donne une année pour récupérer de leurs blessures.

Lors du pic de la pandémie au Japon, de début avril à début mai, le gouvernement avait déclaré l'état d'urgence, ce qui ne lui avait cependant pas permis d'imposer la fermeture des magasins, l'utilisation des masques ou la distanciation sociale. Mais les gouverneurs des préfectures du pays ont pu demander que de telles mesures soient respectées volontairement, un auto-confinement largement suivi par le public.

Comme les autres, Minagawa était alors obligée de se contenter de s'entraîner à la maison et de courir à l'extérieur car aucune salle de lutte ou de gym n'était restée ouverte.

"Pendant cette période d'auto-confinement, je devais rester à la maison et mentalement, ce fut difficile," dit-elle. "Récemment, l'état d'urgence a été levé, j'ai donc pu sortir plus et les camps nationaux ont rouvert, ce qui m'a aidé à remonter la pente. Je suis plus à même de regarder devant positivement."

Dosho dit qu'elle ressent encore quelques douleurs dans son genou, et que le soutien qu'elle reçoit allège le désagrément. Après avoir échoué à obtenir une médaille au championnat du monde, elle reste déterminée à faire amende honorable en devenant championne olympique encore une fois.

"Mon objectif de remporter une médaille d'or n'a pas changé d'un iota," dit-elle. "Je crois que tout ira bien si je reste patiente et y vais doucement à l'entraînement."

Risako KAWAI soulève la jambe de sa partenaire lors d'un exercice d'amené au sol. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Et maintenant elle cuisine
Pour Risako Kawai, qui a remporté son quatrième titre mondial en septembre dernier à Noursoultan, rester à la maison lui a donné la possibilité d'apprendre quelque chose du monde réel, extérieur à celui du sport - comme comment cuisiner.

"Depuis le lycée, j'ai toujours pris mes repas au dortoir, et même après avoir terminé l'université, je pouvais manger là-bas," dit-elle. "Mais pendant la période d'auto-confinement, nous ne pouvions pas bouger. C'est la première fois que je devais préparer mes propres repas pour une si longue durée, même à mon âge."

Déclarant qu'elle a aussi fait du Pilate pour la première fois, Kawai a trouvé des recettes sur internet.

"Je n'avais jamais préparé de repas frits, mais j'ai pu faire un essai," dit-elle. "Plutôt que me concentrer sur une spécialité, j'ai tenté différentes choses."

Sa petite soeur Yukako, comme Risako un produit de Shigakkan, a eu du mal a s'éloigner de la vie couvée de l'université. "J'ai vraiment apprécié ma mère, qui nous préparait nos repas," dit-elle. 

Shigakkan a récemment réouvert ses installations et les Kawai ont pu remonter sur les tapis avant les camps nationaux, mais sans lutte active. 

"Naturellement, ma force a diminué par rapport à d'habitude," dit Risako. "Mais je ne ressens aucun changement dans mon rapport à la lutte."

Quant à remonter sur les tapis, ajoute-t-elle, "C'est la première fois depuis longtemps que les coaches m'observent travailler avec une partenaire. C'est un sentiment rafraîchissant." 

Elle dit qu'elle a récupéré à 80% son problème de dos et prend soin de ne pas rechuter. Lors des exercices de son premier entraînement, elle n'a pas fait de lutte au sol.

Yukako KAWAI takes down her practice partner. (photo by Sachiko Hotaka/JWF)

Les cheveux aujourd'hui et demain, loin
Parmi les principaux sujets de conversation du camp ne concernant pas la lutte, le nouveau look de Yukako Kawai était en première ligne : elle a surpris tout le monde pour avoir fait une coupe au bol de sa longue chevelure.

"C'est la première fois depuis l'école primaire que j'ai cette longueur," dit-elle. "C'est nouveau pour moi."

Kawai déclare qu'elle a coupé ses boucles juste avant le début de la période d'auto-confinement en mars, avant que les salons de coiffure ne ferment.

"J'ai toujours voulu les couper mais je n'en ai jamais eu le courage," ajoutant qu'elle avait pris cette résolution suite à un incident à New Delhi en février. "Au championnat d'Asie, on m'a tiré les cheveux. C'est là que j'ai décidé que j'en avais assez."

"A l'époque, les JO n'avaient pas encore été reportés. J'ai pensé que ce serait radical pour me mettre dans l'esprit du sprint vers les Jeux."

Ses courtes tresses ne sont pas le seul nouvel aspect de la vie de Kawa. Comme Mukaida, elle a obtenue son diplôme de Shigakkan pour rejoindre une compagnie avec un contrat qui lui permet de continuer à se dédier complètement à la lutte. Elle rejoint Risako comme employée de Japan Beverage, qui emploie également la lutteuse maintenant retraitée plusieurs fois championne du monde et médaillée olympique Kyoko HAMAGUCHI. 

"Jusqu'à maintenant, j'étais dans l'équipe de lutte en tant qu'étudiante," commente Kawai.. "Aujourd'hui la lutte est mon métier. C'est mon métier d'obtenir des résultats et de rembourser l'entreprise. Je ressens plus de responsabilité qu'avant. Je dois faire preuve de plus de discernement sur mes performances. Je suis reconnaissante qu'ils m'offrent le même environnement de lutte qu'auparavant, et je veux réussir et que mon entreprise sois contente."

Tandis que le programme international de lutte reste dans les limbes, Kawai déclare qu'elle ne se sent pas concernée par l'absence de tournoi spécidique pour lequel elle se préparerait au camp national. 

"Je n'y ai pas vraiment pensé," dit-elle. "Je pose un objectif pour chaque jour d'entraînement et je pense à comment l'atteindre. Plutôt que sur les tournois, je travaille à dépasser les problèmes que je peux avoir."

#WrestleUlaanbaatar

#WrestleOulan-Bator inscriptions aux Championnats d'Asie

By Vinay Siwach

OULAN-BATOR, Mongolie (11 avril) -- Pour la plupart des nations participantes, les championnats d'Asie à Oulan-Bator, en Mongolie seront la première opportunité de revenir sur le tapis après une longue pause. Les championnats continentaux se dérouleront du 19 au 24 avril. Plus de 270 lutteurs auront pour objectif de devenir champion d'Asie.

En lutte libre, l'Inde et l'Iran présentent des équipes fortes avec les médaillés de Tokyo Ravi KUMAR (IND) et Bajrang PUNIA (IND) à la tête de la première équipe tandis que la seconde aura Rahman AMOUZADKHALILI (IRI), Yones EMAMICHOGHAEI (IRI), Amirhossein FIROUZPOUR (IRI) et Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI).

Kyrgyzstan et Ouzbékistan peuvent surprendre dans quelques catégories de poids. Pour le Kyrgyzstan, Ernazar AKMATALIEV (KGZ), Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ) et Uluukbek ZHODOSHBEKOV (KGZ) sont les grands noms. L'Ouzbékistan comptera sur Gulomjon ABDULLAEV (UZB), le vétéran Ikhtiyor NAVRUZOV (UZB) et Mukhammadrasul RAKHIMOV (UZB).

Le médaillé d'argent de Rio Rei HIGUCHI (JPN), le médaillé d'argent des championnats d'Asie 2019 Minghu LIU (CHN), Deepak PUNIA (IND) et Zhiwei DENG (CHN) sont d'autres noms à garder à l'oeil.

La lutte féminine verra le retour des équipes du Japon et de Chine après six mois. Les deux nations ont concouru pour la dernière fois aux championnats du monde à Oslo. Les deux équipes avaient manqué l'édition de l'année dernière en raison de difficultés pour voyager.

Le Japon est le favori pour remporter le titre par équipe car il emmène cinq lutteuses, dont trois médaillées d'or, qui étaient présentes à Oslo. La championne du monde Akari FUJINAMI (JPN) sera la vedette de la compétition car la jeune femme de 18 ans participe à son deuxième tournoi senior. 

Les championnes du monde du Kyrgyzstan Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) et Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ) essaieront de défendre leurs titres remportés à Almaty. Aiperi MEDET KYZY (KGZ) espère faire passer son titre d'argent d'Almaty à un titre d'or en 76kg.

La médaillée d'argent de Tokyo Qianyu PANG (CHN), Ningning RONG (CHN), Jia LONG (CHN), La médaillée d'argent aux championnats du monde Anshu MALIK (IND), la double championne d'Asie Sarita MOR (IND) et Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) sont d'autres histoires à suivre.

La lutte gréco-romaine sera menée par le médaillé d'argent de Tokyo Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) et l'ancien champion du monde et olympique Hyeonwoo KIM (KOR) en 77kg. 

Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI), Ayata SUZUKI (JPN), Yernur FIDAKHMETOV (KAZ) et Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) sont tous inscrits en 60kg pour faire de cette catégorie de poids une des plus serrées.

Hansu RYU (KOR) luttera en 67kg. Rustam ASSAKALOV (UZB) est monté en 97kg et luttera à après avoir remporté le titre des Ranking Series à Istanbul.

La lutte débutera par la lutte gréco-romaine mardi, suivie par la lutte féminine jeudi et la lutte libre conclura cette compétition.

Toutes les actions et les récapitulatifs seront en direct sur uww.org.

Mohammadian

Lutte libre

57kg

Têtes de série :
1. Ravi KUMAR (IND)
2. Gulomjon ABDULLAEV (UZB)
3. Almaz SMANBEKOV (KGZ)
4. Zanabazar ZANDANBUD (MGL)

Ravi KUMAR (IND)
Reza MOMENIJOUJADEH (IRI)
Rikuto ARAI (JPN)
Rakhat KALZHAN (KAZ)
Almaz SMANBEKOV (KGZ)
Sunggwon KIM (KOR)
Zanabazar ZANDANBUD (MGL)
Muhammad BILAL (PAK)
Ali ABURUMAILA (PLE)
Gayan KATHURANGANA (SRI)
Gulomjon ABDULLAEV (UZB)

61kg

Têtes de série :
1. Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
2. Alibeg ALIBEGOV (BRN)
3. Akbar KURBANOV (KAZ)
4. Mangal KADYAN (IND)

Alibeg ALIBEGOV (BRN)
Mangal KADYAN (IND)
Darioush HAZRATGHOLIZADEH (IRI)
Rei HIGUCHI (JPN)
Akbar KURBANOV (KAZ)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Insang CHOI (KOR)
Ali ALMOHAINI (KUW)
Narankhuu NARMANDAKH (MGL)
Sampath BANDARA (SRI)
Muhamad IKROMOV (TJK)
Jahongirmirza TUROBOV (UZB)

65kg

Têtes de série :
1. Bajrang PUNIA (IND)
2. Alibek OSMONOV (KGZ)
3. Kaiki YAMAGUCHI (JPN)
3. Haji ALI (BRN)

Haji ALI (BRN)
Bajrang PUNIA (IND)
Rahman AMOUZADKHALILI (IRI)
Kaiki YAMAGUCHI (JPN)
Sanzhar DOSZHANOV (KAZ)
Alibek OSMONOV (KGZ)
Seonho YOO (KOR)
Tsogbadrakh TSEVEENSUREN (MGL)
Inayat ULLAH (PAK)
Abbos RAKHMONOV (UZB)

70kg

Têtes de série :
1. Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
2. Syrbaz TALGAT (KAZ)

Naveen NAVEEN (IND)
Mohammadmehdi YEGANEHJAFARI (IRI)
Taishi NARIKUNI (JPN)
Syrbaz TALGAT (KAZ)
Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
Yongseok JEONG (KOR)
Mohammed ABDULKAREEM (KUW)
Temuulen ENKHTUYA (MGL)
Begijon KULDASHEV (UZB)

74kg

Têtes de série :
1. Yones EMAMICHOGHAEI (IRI)
2. Islambek OROZBEKOV (KGZ)
3. Nurkozha KAIPANOV (KAZ)
4. Byambadorj BAT ERDENE (MGL)

Yash TUSHIR (IND)
Yones EMAMICHOGHAEI (IRI)
Daichi TAKATANI (JPN)
Nurkozha KAIPANOV (KAZ)
Islambek OROZBEKOV (KGZ)
Seungbong LEE (KOR)
Abdullah ABDALKAREEM (KUW)
Byambadorj BAT ERDENE (MGL)
Hong LOU (SGP)
Lakmal WIJESOORIYA (SRI)
Ikhtiyor NAVRUZOV (UZB)

79kg

Têtes de série :
1. Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ)
2. Ali SAVADKOUHI (IRI)
3. Zhiger ZAKIROV (KAZ)
4. Gourav BALIYAN (IND)

Gourav BALIYAN (IND)
Ali SAVADKOUHI (IRI)
Yudai TAKAHASHI (JPN)
Zhiger ZAKIROV (KAZ)
Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ)
Bumgue SEO (KOR)
Abdullah HAIDAR (KUW)
Byambadorj ENKHBAYAR (MGL)
Shuhrat BOZOROV (TJK)
Jasurbek USMONOXUNOV (UZB)

86kg

Têtes de série :
1. Azamat DAULETBEKOV (KAZ)
2. Deepak PUNIA (IND)
3. Gwanuk KIM (KOR)
4. Saiakbai USUPOV (KGZ)

Deepak PUNIA (IND)
Mohsen MOSTAFAVI (IRI)
Shota SHIRAI (JPN)
Azamat DAULETBEKOV (KAZ)
Saiakbai USUPOV (KGZ)
Gwanuk KIM (KOR)
Temuujin MENDBILEG (MGL)
Muhammad INAM (PAK)
Weng CHOW (SGP)
Bobur ISLOMOV (UZB)

92kg

Têtes de série :
1. Takuma OTSU (JPN)
2. Orgilokh DAGVADORJ (MGL)
3. Viky CHAHAR (IND)
4. Adilet DAVLUMBAYEV (KAZ)

Viky CHAHAR (IND)
Amirhossein FIROUZPOUR (IRI)
Takuma OTSU (JPN)
Adilet DAVLUMBAYEV (KAZ)
Mirlan CHYNYBEKOV (KGZ)
Jinmyeong KIM (KOR)
Orgilokh DAGVADORJ (MGL)
Ajiniyaz SAPARNIYAZOV (UZB)

97kg

Têtes de série :
1. Batzul ULZIISAIKHAN (MGL)
2. Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI)
3. Satywart KADIAN (IND)
4. Minwon SEO (KOR)

Satywart KADIAN (IND)
Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI)
Takashi ISHIGURO (JPN)
Mamed IBRAGIMOV (KAZ)
Minwon SEO (KOR)
Batzul ULZIISAIKHAN (MGL)
Mukhammadrasul RAKHIMOV (UZB)

125kg

Têtes de série :
1. Anirudh KUMAR (IND)
2. Taiki YAMAMOTO (JPN)
3. Sardorbek KHOLMATOV (UZB)
4. Alisher YERGALI (KAZ)

Anirudh KUMAR (IND)
Yadollah MOHEBI (IRI)
Taiki YAMAMOTO (JPN)
Alisher YERGALI (KAZ)
Yeihyun JUNG (KGZ)
Batmagnai ENKHTUVSHIN (MGL)
Rustam ISKANDARI (TJK)
Sardorbek KHOLMATOV (UZB)

Anshu

Lutte féminine

50kg

Têtes de série :
1. Remina YOSHIMOTO (JPN)
2. Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL)
3. Jasmina IMMAEVA (UZB)
4. Miran CHEON (KOR)

MANISHA (IND)
Remina YOSHIMOTO (JPN)
Aigul NURALIM (KAZ)
Miran CHEON (KOR)
Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL)
Jasmina IMMAEVA (UZB)

53kg

Têtes de série :
1. Akari FUJINAMI (JPN)
2. Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB)

Swati SHINDE (IND)
Akari FUJINAMI (JPN)
Zhuldyz ESHIMOVA (KAZ)
Hyunyoung OH (KOR)
Khulan BATKHUYAG (MGL)
Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB)

55kg

Têtes de série :
1. Altyn SHAGAYEVA (KAZ)

Sushma SHOKEEN (IND)
Umi IMAI (JPN)
Altyn SHAGAYEVA (KAZ)
Otgonjargal GANBAATAR (MGL)
Sarbinaz JIENBAEVA (UZB)

57kg

Têtes de série :
1. Anshu MALIK (IND)
2. Nilufar RAIMOVA (KAZ)
3. Bolortuya KHURELKHUU (MGL)
4. Shokhida AKHMEDOVA (UZB)

Anshu MALIK (IND)
Tsugumi SAKURAI (JPN)
Nilufar RAIMOVA (KAZ)
Hyungjoo KIM (KOR)
Bolortuya KHURELKHUU (MGL)
Danielle LIM (SGP)
Shokhida AKHMEDOVA (UZB)

59kg

Têtes de série :
1. Sarita MOR (IND)
2. Shoovdor BAATARJAV (MGL)
3. Diana KAYUMOVA (KAZ)

Sarita MOR (IND)
Sara NATAMI (JPN)
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Shoovdor BAATARJAV (MGL)
Dilfuza AIMBETOVA (UZB)

62kg

Têtes de série :
1. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
2. Nonoka OZAKI (JPN)
3. Ayaulym KASSYMOVA (KAZ)

MANISHA (IND)
Nonoka OZAKI (JPN)
Ayaulym KASSYMOVA (KAZ)
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Hanbit LEE (KOR)
Khongorzul BOLDSAIKHAN (MGL)
Sachini SILVA (SRI)
Nabira ESENBAEVA (UZB)

65kg

Têtes de série :
1. Miwa MORIKAWA (JPN)
2. Ariukhan JUMABAEVA (UZB)
3. Dariga ABEN (KAZ)

RADHIKA (IND)
Miwa MORIKAWA (JPN)
Dariga ABEN (KAZ)
Purevsuren ULZIISAIKHAN (MGL)
Ariukhan JUMABAEVA (UZB)

68kg

Têtes de série :
1. Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
2. Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL)
3. Azoda ESBERGENOVA (UZB)

Sonika HOODA (IND)
Naruha MATSUYUKI (JPN)
Madina BAKBERGENOVA (KAZ)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Sujin PARK (KOR)
Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL)
Azoda ESBERGENOVA (UZB)

72kg

Têtes de série :
1. Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)
2. Davaanasan ENKH AMAR (MGL)

NIKKI (IND)
Sumire NIIKURA (JPN)
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)
Davaanasan ENKH AMAR (MGL)
Svetlana OKNAZAROVA (UZB)

76kg

Têtes de série :
1. Aiperi MEDET KYZY (KGZ)

Sudesh KUMARI (IND)
Yuka KAGAMI (JPN)
Gulmaral YERKEBAYEVA (KAZ)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Seoyeon JEONG (KOR)
Ariunjargal GANBAT (MGL)
Valentina TORENIYAZOVA (UZB)

Akzhol MAKHMUDOV

Lutte gréco-romaine

55kg

Têtes de série :
1. Amangali BEKBOLATOV (KAZ)
2. Hyeokjin JEON (KOR)

Arjun HALAKURKI (IND)
Ali NOURBAKHSH (IRI)
Mostafa ALQADE (JOR)
Yu SHIOTANI (JPN)
Amangali BEKBOLATOV (KAZ)
Balbai DORDOKOV (KGZ)
Hyeokjin JEON (KOR)
Davaabandi MUNKH ERDENE (MGL)
Jasurbek ORTIKBOEV (UZB)

60kg

Têtes de série :
1. Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
2. Gyanender DAHIYA (IND)
3. Ayata SUZUKI (JPN)
4. Yernur FIDAKHMETOV (KAZ)

Gyanender DAHIYA (IND)
Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI)
Ayata SUZUKI (JPN)
Yernur FIDAKHMETOV (KAZ)
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Hanjae CHUNG (KOR)
Baljinnyam TSEVEENRAVDAN (MGL)
Firuz TUKHTAEV (UZB)

63kg

Têtes de série :
1. Kensuke SHIMIZU (JPN)
2. Islomjon BAKHRAMOV (UZB)

NEERAJ (IND)
Iman KHOONMOHAMMADI (IRI)
Kensuke SHIMIZU (JPN)
Mirambek AINAGULOV (KAZ)
Tynar SHARSHENBEKOV (KGZ)
Jinseub SONG (KOR)
Baljinnyam DAMJIN (MGL)
Ahmad AL NAKDALI (SYR)
Islomjon BAKHRAMOV (UZB)

67kg

Têtes de série :
1. Hansu RYU (KOR)
2. Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB)
3. Meiirzhan SHERMAKHANBET (KAZ)

Sachin SAHRAWAT (IND)
Shahin BADAGHIMOFRAD (IRI)
Katsuaki ENDO (JPN)
Meiirzhan SHERMAKHANBET (KAZ)
Eldiiar SATAROV (KGZ)
Hansu RYU (KOR)
Nyamdorj BATTULGA (MGL)
Mohamad FAWAZ (SYR)
Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB)

72kg

Têtes de série :
1. Mohammad MOKHTARI (IRI)
2. Jiyeon LEE (KOR)
3. Abylaikhan AMZEYEV (KAZ)
4. VIKAS (IND)

VIKAS (IND)
Mohammad MOKHTARI (IRI)
Shogo TAKAHASHI (JPN)
Abylaikhan AMZEYEV (KAZ)
Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ)
Jiyeon LEE (KOR)
Khanburged GANKHUYAG (MGL)
Mirzobek RAKHMATOV (UZB)

77kg

Têtes de série :
1. Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
2. Kodai SAKURABA (JPN)
3. Sajan BHANWALA (IND)
4. Aram VARDANYAN (UZB)

Sajan BHANWALA (IND)
Aref HABIBOLLAHI (IRI)
Kodai SAKURABA (JPN)
Maxat YEREZHEPOV (KAZ)
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Hyeonwoo KIM (KOR)
Suldkhuu OLONBAYAR (MGL)
Aram VARDANYAN (UZB)

82kg

Têtes de série :
1. Dias KALEN (KAZ)
2. Harpreet SINGH (IND)

Harpreet SINGH (IND)
Rasoul GARMSIRI (IRI)
Sultan EID (JOR)
Yuya OKAJIMA (JPN)
Dias KALEN (KAZ)
Kalidin ASYKEEV (KGZ)
Sejin YANG (KOR)
Batzul DAMJIN (MGL)
Jafar KHAN (QAT)
Mukhammadkodir RASULOV (UZB)

87kg

Têtes de série :
1. Nursultan TURSYNOV (KAZ)
2. Sunil KUMAR (IND)
3. Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

Sunil KUMAR (IND)
Naser ALIZADEH (IRI)
Masato SUMI (JPN)
Nursultan TURSYNOV (KAZ)
Melis AITBEKOV (KGZ)
Jinhyeok KIM (KOR)
Batbayar LUTBAYAR (MGL)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

97kg

Têtes de série :
1. Rustam ASSAKALOV (UZB)
2. Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
3. Jewoo PARK (KOR)
4. Sanzhar SERIKKAN (KAZ)

RAVI (IND)
Mehdi BALIHAMZEHDEH (IRI)
Takahiro TSURUDA (JPN)
Sanzhar SERIKKAN (KAZ)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Jewoo PARK (KOR)
Munkhbayar TSOGTBAYAR (MGL)
Rustam ASSAKALOV (UZB)

130kg

Têtes de série :
1. Muminjon ABDULLAEV (UZB)
2. Alimkhan SYZDYKOV (KAZ)
3. Arata SONODA (JPN)
4. Minseok KIM (KOR)

PREM (IND)
Amir GHASEMIMONJEZI (IRI)
Arata SONODA (JPN)
Alimkhan SYZDYKOV (KAZ)
Roman KIM (KGZ)
Minseok KIM (KOR)
Khuderbulga DORJKHAND (MGL)
Timothy LOH (SGP)
Muminjon ABDULLAEV (UZB)