Japon

À 56 ans d'intervalle, l'écrivain japonais Masayuki Miyazawa couvrira ses seconds Jeux Olympiques

By Ikuo Higuchi

(L'article qui suit est la version abrégée et traduite d'une histoire récemment parue sur le site de la Fédération japonaise de lutte)

Si couvrir les Jeux Olympiques peut être considéré comme un honneur dans la carrière d'un journaliste, les occasions ne sont pas si rares. Mais couvrir deux éditions des Jeux dans la même ville à 56 ans d'intervalle est une autre chose.

Écrivain de lutte, l'auteur Masayuki Miyazawa remplira ce tour de force dans moins d'une année à l'occasion des Jeux de Tokyo 2020, après avoir couvert l'édition de 1964 pour le quotidien sportif Nikkan Sports.

Depuis, Miyazawa est devenu un pilier de la scène de lutte japonaise, non seulement comme un reporter sans égal mais aussi en tant qu'éditeur, représentant officiel de la Fédération japonaise, entraîneur impromptu et non-conformiste.

"Je ne veux pas être simple spectateur, je veux faire mes reportages en scène," dit Miyazawa, depuis longtemps retraité du Nikkan Sports et qui souhaite, si sa santé le permet, être associé en tant qu'écrivain aux prochains Jeux de Tokyo. Il aura alors 90 ans.

Miyazawa est toujours conseiller pour la Fédération japonaise de lutte, sans oublier ses racines : bien qu'une place lui ait été réservée parmi les officiels de la Fédération pour la Coupe de l'Empereur, il rejoint toujours la section réservée à la presse pour s'asseoir parmi ses pairs. "Je suis un journalise, à vie," commente-t-il.

Miyazawa n'avait pas conscience que ce doublé tokyoïte lui donnait une place particulière dans l'histoire du journalisme jusqu'à ce qu'un collègue lui dise qu'il entrerait ainsi dans le Guiness Book.

Miyazawa est loué pour ses longues années de contribution envers la lutte par le Président de la Fédération japonaise de lutte (FJL) M. Tomiaki Fukuda lors de la célébration, en 2012, de la première médaille d'or olympique remportée par un lutteur (Tatsuhiro Yonemitsu) de l'Université Takushoku, là où Miyazawa fit ses études. (photo : Ikuo Higuchi)

La curiosité maladive de Miyazawa l'a amené à dévoiler quelques-uns des plus grands scoops sportifs de l'histoire du Japon.

Alors au Nikkan Sports, Miyazawa avait publié sur la retraite d'un des champions légendaires du sumo, Yokozuna Wakanohana I (l'épouse de Yokozuna avait appelé Miyazawa). Lors des Jeux d'Asie de 1962 de Jakarta en Indonésie, Miyazawa, qui avait étudié l'indonésien à l'Université Takushoku, avait obtenu un entretien exclusif avec le Président Sukarno, en pleine crise politique à ce moment.

Miyazawa officie en tant qu'arbitre, l'un de ses nombreux rôles, lors des GANEFO (Jeux des nouvelles forces émergentes) de Jakarta en 1963. Il y agit également comme juge et entraîneur de judo et journaliste (photo : avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa). 

Bien qu'il ait fait carrière principalement dans la lutte, il couvrait également d'autres sports, dont le judo, la gymnastique, le karate, le pentathlon et les Jeux Paralympiques, assez pour remplir de nombreux volumes.

Retrouver le médaillé perdu
L'une des plus grandes réussites de Miyazawa fut de retrouver un médaillé olympique japonais qui avait disparu sans laisser de trace. Miyazawa ne retrouva Katsutoshi Naito pas seulement sain et sauf au Brésil mais raconta une histoire fascinante dont peu de Japonais avaient connaissance.

L'histoire de la lutte japonaise remonte en quelque sorte à Naito, un judoka qui, dans les années 20, fit le rare et audacieux choix de traverser l'océan pour rejoindre l'Université de Penn. Il y rejoint l'équipe de lutte et, avant l'établissement de l'Association universitaire nationale d'athlétisme (NCAA), remporta le titre interuniversitaire de la côte est en 1924.

Les sentiments anti-immigrants étaient forts aux États-Unis à cette époque, et les Japonais établis aux USA n'en souffraient pas moins que les autres. Naito faisait donc profil bas, ce qui ne l'empêcha pas de trouver le succès. Un politicien japonais, espérant améliorer les relations entre les deux pays, fit en sorte que Naito puisse concourir aux Jeux Olympiques de Paris en 1924.

Katsutoshi Naito, à gauche, lutteur vedette de l'université d'État de Penn, vainqueur de la première médaille olympique de lutte pour le Japon - le bronze des Jeux de Paris en 1924. (Archives de la FJL)

Naito remporta la médaille de bronze de lutte libre, classe des 61kg, aux Jeux de Paris, la première médaille olympique du Japon en lutte et la troisième toutes disciplines confondues - après les deux médailles d'argent remportées en tennis par le Japon lors des Jeux d'Anvers de 1920.

Naito retourna au Japon après les Jeux et tenta d'introduire la lutte dans le pays. Mais il fut à l'époque impossible de faire face à l'emprise du judo, sport national du Japon. Naito, qui avait étudié l'horticulture aux États-Unis, partit alors pour le Brésil, où une large population japonaise immigrée s'était développée. Tout en établissant une entreprise d'horticulture, Naito introduisit le judo auprès de ses hôtes.

Ce n'est qu'en 1932 que la Fédération japonaise de lutte fut établie. Naito s'était effacé des mémoires et personne ne savait où il se trouvait.

Vers la fin des années 50, Miyazawa mit tous ses efforts dans la recherche de ce héros de la lutte japonaise. Par courrier postal, il obtint l'assurance que Naito vivait au Brésil. Miyazawa joua ensuite un rôle essentiel pour que Naito et son épouse assistent aux combats de lutte des Jeux de Tokyo de 1964, où il les rencontra pour la première fois.

Naito a pu éprouver de la fierté de constater comment la lutte s'était désormais implantée de façon durable au Japon et sa réussite, car le Japon obtint alors 5 médailles d'or.

C'est plus tard que Miyazawa s'attacha à la tâche de raconter l'histoire de Naito. Elle fut publiée en octobre 1987. "Je suis allé trois fois au Brésil et trois fois à l'Université de Penn," se souvient-il. Il fut accueilli aux USA par Hachiro Oishi, entraîneur de longue date de Nittany Lions.

En 1985, Miyazawa accompagne Tomiaki Fukuda, l'actuel président de la FJL, et Kazuko Oshima, la première lutteuse japonaise, pour faire un compte-rendu de la participation d'Oshima au premier tournoi international de lutte féminine de l'histoire, organisé à Clermond-Ferrand. Miyazawa a prolongé son séjour pour visiter les sites des JO de 1924 et se rapprocher de la route suivie par Naito à l'époque. Miyazawa est devenu incollable sur la vie de Naito : "Le 14 juillet, c'est là que Naito a remporté sa médaille de bronze."

Miyazawa, au milieu, pose au Brésil en 1990 avec Katsuhiro Naito, à gauche, le fils aîné de Katsutoshi Naito, et Tatsuo Oishi, le grand frère de l'entraîneur Hachiro Oishi, habitant São Paulo. Sur le mur, le diplôme reçu par Katsutoshi Naito pour sa médaille de bronze des JO de Paris en 1924. (photo avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa)

Pour la postérité
Pendant plus d'un quart de siècle, des JO de Tokyo en 1964 à mars 1990, Miyazawa fut l'éditeur du mensuel de la Fédération japonaise de lutte, tout d'abord appelé Lutte amateur du Japon, puis Mensuel de lutte et maintenant Lutte olympique. En 1964, la lutte n'était qu'un sport amateur strictement dépendant de l'aide financière du gouvernement et les moyens étaient limités. Miyazawa travaillait donc pro bono, en addition à son travail à temps plein.

Un président de la FJL insistait pour que la presse couvre tout, même les mauvaises nouvelles. La plupart des membres de la fédération considéraient cependant les relations avec les médias comme frivoles. "Dépenser de l'énergie en relations publiques n'amène pas de médaille d'or" constituait le refrain quotidien.

"Je ne me souviens pas avoir reçu quelque compensation que ce soit pour écrire, éditer, me déplacer ou tout autre dépense," dit Miyazawa, qui trouva également le temps d'être le directeur de l'équipe de lutte de son université pendant 10 ans, après que celle-ci fut reléguée en troisième division régionale. En 2012 Tatsuhiro Yonemitsu (lutte libre 66kg) devint le premier lutteur de l'université Takushoku médaillé d'or olympique.

Lors des débuts du magazine, il n'y avait ni fax ni email, et Miyazawa devait rencontrer l'imprimeur à la gare Shinjuku de Tokyo entre deux articles pour le Nikkan Sports. L'imprimeur lui rendait ensuite la première épreuve pour corrections. Les résultats des tournois étaient donc publiés avec trois ou quatre mois de retard.

Pourquoi insister ? Selon Miyazawa, il s'agissait de remplir la mission du journaliste : préserver l'histoire exacte d'une discipline qu'il vénérait pour les générations futures.

Un officiel de la fédération dit un jour à Miyazawa, "Si quelqu'un cherche des résultats, il n'a qu'à venir au bureau. Ne devrais-tu pas inclure plus d'histoires ?" La réponse était non pour Miyazawa. Il demeurait plus important de conserver les résultats pour la postérité. Ses soutiens, dont un officiel de la fédération, remarquait que s'il serait facile pour quelqu'un habitant Tokyo de passer au bureau, ce serait impossible pour les autres. "Beaucoup sont intéressés par les résultats. Voir les noms imprimés, parfois le sien, reste très motivant."

D'autres le loueront plus tard, en disant que les détails et résultats compilés par Miyazawa sont infiniment utiles pour établir des récompenses et avoir une vue d'ensemble.

Miyazawa a aussi révolutionné la terminologie de la lutte au Japon. Une "période" était un "tour" et des références telles que "poids mouche" remplaçaient le classement en kilogrammes. Il semble que cette terminologie de boxe était due aux journalistes couvrant les sports de contact. Miyazawa se détermina à aligner le Japon sur le reste du monde après avoir assisté à un tournoi international. "Lorsque j'ai mentionné les poids mouches, un lutteur européen n'avait aucune idée de quoi je parlais."

Comme la lutte fut importée des États-Unis, Miyazawa se demanda si là-bas des termes de boxe étaient aussi utilisés. L'entraîneur de l'Université Kokushikan et contributeur du site de la FJL William May, lutteur universitaire dans le Minnesota, lui répondit que non. Miyazawa, sans consulter personne, utilisa immédiatement la nouvelle terminologie. Personne n'eut à s'en plaindre.

Miyazawa pose avec la première lutteuse japonaise Kazuko Oshima, troisième à partir de la droite, après un combat de démonstration de lutte féminine à l'occasion de la Coupe des supers champions à Tokyo en 1985. (photo avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa)​

Toujours en course
Miyazawa a également soumis sa candidature pour être un porteur de la flamme olympique l'année prochaine. Il sait que s'il est sélectionné, il sera lui-même - cette fois - sujet d'attention médiatique.

Sa santé actuelle est cependant un plus grand sujet d'inquiétude. Opéré pour des calculs biliaires, on lui a découvert un cancer de la prostate, heureusement bénin. Selon son docteur, des injections d'hormones lui garantissent encore de 5 à 10 ans de vie, suffisamment pour assister aux JO de Tokyo.

Sa condition s'est récemment stabilisée. La vie d'un reporter était tout sauf saine. Horaires irréguliers, travail nocturne et célébrations entre collègues jusqu'au petit matin constituaient la norme, comme fumer en tapant à la machine. Même si Miyazawa n'a jamais été fumeur, il n'avait pas de temps à consacrer à l'exercice physique et ne donnait pas un sou de son régime.

À 62 ans, cinq années après la retraite et travaillant contractuellement pour Nikkan Sports, il a payé de sa poche pour assister aux JO de Barcelone en 1992. Voyant une photo de lui-même, il fut choqué de voir combien il avait grossi. On lui diagnostiqua à son retour au Japon le diabète.

Grâce aux médicaments, un régime sain et des exercices physiques, sa condition s'améliora rapidement. Une marche en piscine quotidienne le fit redescendre de 74 à 57kg, son poids de lutteur universitaire.

Miyazawa a couru deux tours de 400 mètres l'année passée lors d'un événement organisé par l'équipe nationale de lutte féminine, et terminé bon dernier ; mais les 200 mètres demandés pour la flamme olympique restent largement dans ses cordes.

Un autre obstacle pourrait être son accréditation. Obtenir une carte de presse en 64 était simple et il put alors écrire sur ce qu'il souhaitait. Le CIO a aujourd'hui rendu le processus bien plus sélectif.

Un ami de Miyazawa lui a proposé autre chose : "Après la double couverture des JO de Tokyo, pourquoi ne pas aller à Paris en 2024 et marquer les 100 ans de la victoire de la médaille de Naito ?"

"Mon docteur m'a donné 10 ans," a répliqué Miyazawa. "Je compte y être."

#WrestleBelgrade

Les inscriptions à la Coupe du Monde Individuelle de Belgrade

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 9 décembre) -- Abdulrashid "le blindé" SADULAEV (RUS), quadruple champion du monde et médaillé d'or olympique à Rio, est en tête d'affiche de la liste des inscriptions à la Coupe du Monde Individuelle de Belgrade du 12 au 18 décembre prochain.

Sadulaev est l'un des 31 médaillés mondiaux de retour -- donc cinq champions du monde 2019 -- qui monteront sur les tapis de Belgrade la semaine prochaine. La lutte libre et la lutte gréco-romaine comprennent chacune 11 médaillés de Noursoultan, tandis que la lutte féminine en accueillera 9.

Médaillés mondiaux par style
Lutte libre : 3 d'or, 2 d'argent, 6 de bronze, soit 11 en tout
Lutte gréco-romaine : 1 d'or, 3 d'argent, 7 de bronze, soit 11 en tout
Lutte féminine : 1 d'or, 3 d'argent, 5 de bronze, soit 9 en tout

Lutte libre (les champions du monde 2019 sont en gras)

57kg
Abdelhak KHERBACHE (ALG)
Arsen HARUTYUNYAN (ARM)
Islam BAZARGANOV (AZE)
Uladzislau ANDREYEU (BLR)
Mikyay Salim NAIM (BUL)
Levan METREVELI VARTANOV (ESP)
Adam Visrailovitch BIBOULATOV (FRA)
Diamantino IUNA FAFE (GBS)
Niklas STECHELE (GER)
Gamzatgadzsi HALIDOV (HUN)
Kumar RAVI (IND)
Rahman Mousa AMOUZADKHALILI (IRI)
Givi DAVIDOVI (ITA)
Bekbolot MYRZANAZAR UULU (KGZ)
Chakir ANSARI (MAR)
Anatolii BURUIAN (MDA)
Petru CRACIUN (MDA)
Minir REDJEPI (MKD)
Richard Antonio GARCIA ANDRADE (PAN)
Razvan Marian KOVACS (ROU)
Zavur UGUEV (RUS)
Stevan Andria MICIC (SRB)
Saban KIZILTAS (TUR)
Andrii YATSENKO (UKR)
Gamal Mohammed Yahya ALSABRI (YEM)

61kg
Abdelghani BENATALLAH (ALG)
Agustin Alejandro DESTRIBATS (ARG)
Razmik PAPIKYAN (ARM)
Akhmednabi GVARZATILOV (AZE)
Ayub Muratovitch MUSAEV (BEL)
Georgi Valentinov VANGELOV (BUL)
Arman ELOYAN (FRA)
Nico MEGERLE (GER)
Georgios PILIDIS (GRE)
Richard VILHELM (HUN)
Rahul Balasaheb AWARE (IND)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Leomid COLESNIC (MDA)
Vladimir EGOROV (MKD)
Eduard GRIGOREV (POL)
Ivan GUIDEA (ROU)
Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS)
Nino LEUTERT (SUI)
Muhamad IKROMOV (TJK)
Recep TOPAL (TUR)
Volodymyr BURUKOV (UKR)

65kg
Isa MERKJA (ALB)
Vazgen TEVANYAN (ARM)
Haji ALIYEV (AZE)
Niurgun SKRIABIN (BLR)
Haji Mohamad ALI( BRN)
Vladimir Vladimirov DUBOV (BUL)
Juan Pablo GONZALEZ CRESPO (ESP)
Ilman MUKHTAROV (FRA)
Mbunde CUMBA MBALI (GBS)
Iszmail MUSZUKAJEV (HUN)
Amirmohammad Babak YAZDANICHERATI (IRI)
Abdellatif MANSOUR (ITA)
Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
Andrei PERPELITA (MDA)
Nicolai GRAHMEZ (MDA)
Elmedin SEJFULAU (MKD)
Sixto Miguel AUCCAPINA PEDRAGAS (PER)
Krzysztof BIENKOWSKI (POL)
Nikolai OKHLOPKOV (ROU)
Gadzhimurad RASHIDOV (RUS)
Ahmet DUMAN(TUR)
Gor OGANNESYAN(UKR)
Hussein Abdullah Hussein Abdullah AL AZZANI(YEM)

70kg
Eriglent PRIZRENI (ALB)
Arman ANDREASYAN (ARM)
Gitinomagomed GADZHIYEV (AZE)
Dzianis SALAVEI (BLR)
Nicolae COJOCARU (GBR)
Shamil USTAEV (GER)
Daniel ANTAL (HUN)
Naveen NAVEEN (IND)
Islambek OROZBEKOV (KGZ)
Mihail SAVA (MDA)
Valentin BORZIN (MDA)
Fati VEJSELI(MKD)
Magomedmurad GADZHIEV (POL)
George BUCUR (ROU)
Chermen VALIEV (RUS)
Daniel CHOMANIC (SVK)
Mustafo AKHMEDOV (TJK)
Haithem DAKHLAOUI (TUN)
Haydar YAVUZ (TUR)
Ihor NYKYFORUK (UKR)

74kg
Orges LILA (ALB)
Hrayr ALIKHANYAN (ARM)
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)
Azamat NURYKAU (BLR)
Ali Pasha Ruslanovich UMARPASHAEV (BUL)
Leon Juan Carlos PERALTA LANAS (CHI)
Jonatan ALVAREZ DIAZ (ESP)
Aimar ANDRUSE (EST)
Charles André AFA (FRA)
Augusto MIDANA (GBS)
Osman Kubilay CAKICI (GER)
Murad KURAMAGOMEDOV (HUN)
Narsingh Pancham YADAV (IND)
Mitchell Louis FINESILVER (ISR)
Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
Saiakbai USUPOV (KGZ)
Mohammed J M Th A ABDULKAREEM (KUW)
Vasile DIACON (MDA)
Evgheni NEDEALCO (MDA)
Riad REDJEPI (MKD)
Andrzej Piotr SOKALSKI (POL)
Maxim VASILIOGLO (ROU)
Razambek ZHAMALOV (RUS)
Malik Michael AMINE (SMR)
Zaur EFENDIEV (SRB)
Marc DIETSCHE (SUI)
Tajmuraz Mairbekovic SALKAZANOV (SVK)
Fazli ERYILMAZ (TUR)
Denys PAVLOV (UKR)

79kg
Arman AVAGYAN (ARM)
Rashad YUSIFLI (AZE)
Mahamedkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR)
Dzhemal Rushen ALI (BUL)
Erik REINBOK (EST)
Saifedine ALEKMA (FRA)
Eduard TATARINOV (GER)
Csaba VIDA (HUN)
Baliyan GOURAV (IND)
Aron CANEVA (ITA)
Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ)
Alans AMIROVS (LAT)
Stanislav NOVAC (MDA)
Astrit ISMAILI (MKD)
Vasile Madalin MINZALA (ROU)
Akhmed USMANOV (RUS)
Akhsarbek GULAEV (SVK)
Ayoub BARRAJ (TUN)
Muhammet Nuri KOTANOGLU (TUR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)
Rashid KURBANOV (UZB)
86kg
Hovhannes MKHITARYAN (ARM)
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Rasul TSIKHAYEU (BLR)
Akhmed Adamovitch MAGAMAEV (BUL)
Taimuraz FRIEV NASKIDAEVA (ESP)
Akhmed AIBUEV (FRA)
Bedopassa BUASSAT DJONDE (GBS)
Ahmed Ruslanovic DUDAROV (GER)
Deepak PUNIA (IND)
Uri KALASHNIKOV (ISR)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Roman MANITRA RAHARISON (MAD)
Rachid OURIBI (MAR)
Piotr IANULOV (MDA)
Stole EFTIMOV (MKD)
Pool Edinson AMBROCIO GREIFO (PER)
Zbigniew Mateusz BARANOWSKI (POL)
Dauren KURUGLIEV (RUS)
Myles Nazem AMINE (SMR)
Boris MAKOEV (SVK)
Osman GOCEN (TUR)
Mraz DZHAFARIAN (UKR)

92kg
Gadzhimurad MAGOMEDSAIDOV(AZE)
Arkadzi PAHASIAN(BLR)
Alejandro CANADA PANCORBO(ESP)
Ilja MATUHIN(GER)
Georgii RUBAEV(MDA)
Redjep HAJDARI(MKD)
Mihai Nicolae PALAGHIA(ROU)
Alikhan ZHABRAILOV(RUS)
Strahinja DESPIC(SRB)
Samuel SCHERRER(SUI)
Erhan YAYLACI(TUR)
Vasyl SOVA(UKR)

97kg
Shamil ZUBAIROV (AZE)
Aliaksandr HUSHTYN (BLR)
Ahmed Sultanovich BATAEV (BUL)
Ertugrul AGCA (GER)
Satywart KADIAN (IND)
Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA)
Edon SHALA (KOS)
Nicolai CEBAN (MDA)
Samhan JABRAILOV (MDA)
Magomedgadji Omardibirovich NUROV (MKD)
Radoslaw BARAN (POL)
Michael MANEA (ROU)
Abdulrashid SADULAE V(RUS)
Suleyman KARADENIZ (TUR)
Valerii ANDRIITSEV (UKR)

125kg
Paris KAREPI (ALB)
Catriel Pehuen MURIEL (ARG)
Hovhannes MAGHAKYAN (ARM)
Jamaladdin MAGOMEDOV (AZE)
Dzianis KHRAMIANKOU (BLR)
Islam Timurovich ADIZOV (BUL)
Amarveer DHESI (CAN)
Daniel LIGETI (HUN)
Sumit SUMIT (IND)
Aiaal LAZAREV (KGZ)
Radu LEFTER (MDA)
Egor OLAR (MDA)
Boban DANOV (MKD)
Robert BARAN (POL)
Shamil SHARIPOV (RUS)
Oktay GUNGOR (TUR)
Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR)


Roman VLASOV (RUS), deux fois champion lympique, luttera en 77kg (Photo : Gabor Martin)

Lutte gréco-romaine ((les champions du monde 2019 sont en gras)

55kg
Abdelkarim FERGAT (ALG)
Rudik MKRTCHYAN (ARM)
Eldaniz AZIZLI (AZE)
Nedyalko Petrov PETROV (BUL)
Fabian Bernhard SCHMITT (GER)
Arjun HALAKURKI (IND)
Balbai DORDOKOV (KGZ)
Artiom DELEANU (MDA)
Leonid MOROZ (MDA)
Andre Ricardo CARDOSO OLIVEIRA SILVA (POR)
Cristian Vasile VAGIUNIC (ROU)
Emin Narimanovitch SEFERSHAEV (RUS)
Sebastian KOLOMPAR(SRB)
Serif KILIC (TUR)
Vladyslav KUZKO (UKR)

60kg
Abdennour LAOUNI (ALG)
Armen MELIKYAN (ARM)
Nihat Zahid MAMMADLI (AZE)
Maksim KAZHARSKI (BLR)
Tsvetan Metodiev SIRASHKI (BUL)
Helary MAEGISALU (EST)
Etienne KINSINGER (GER)
Krisztian KECSKEMETI (HUN)
Gyanender GYANENDER (IND)
Abere FETENE (ISR)
Jacopo SANDRON (ITA)
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Fouad FAJAR I(MAR)
Victor CIOBANU (MDA)
Joao Marco BENAVIDES ROCHABRUN (PER)
Razvan ARNAUT(ROU)
Stepan MARYANYAN (RUS)
Kristian FRIS (SRB)
Ahmet UYAR (TUR)
Viktor PETRYK (UKR)

63kg
Abdeldjebar DJEBBARI (ALG)
Gevorg GHARIBYAN (ARM)
Taleh MAMMADOV (AZE)
Soslan DAUROV (BLR)
Nikalas Petrov SULEV (BUL)
Erik TORBA (HUN)
Sachin RANA (IND)
Kaly SULAIMANOV (KGZ)
Mohammad F Kh M J ALAJMI (KUW)
Mateusz Radoslaw SZEWCZUK (POL)
Julinho Benjamim CORREIA DJU (POR)
Mihai Radu MIHUT (ROU)
Zhambolat LOKYAEV (RUS)
Perica DIMITRIJEVIC (SRB)
Abdurrahman ALTAN (TUR)
Oleksii MASYK (UKR)

67kg
Slavik GALSTYAN (ARM)
Islambek DADOV (AZE)
Konstantin Ivanovich STAS (BUL)
Cristobal Alonso TORRES NUNEZ (CHI)
Gagik Mishai SNJOYAN (FRA)
Witalis LAZOVSKI (GER)
Krisztian Istvan VANCZA (HUN)
Ashu ASHU (IND)
Ruben MARVICE (ITA)
Khalmurat IBRAGIMOV (KGZ)
Donior ISLAMOV (MDA)
Alex Salomon PINEDA MARIN (PAN)
Nilton Gonzalo Marcos SOTO GARCIA (PER)
Roman PACURKOWSKI (POL)
Nazir Rachidovitch ABDULLAEV (RUS)
Davor STEFANEK (SRB)
Atakan YUKSEL (TUR)
Artur POLITAIEV (UKR)

72kg
Malkhas AMOYAN (ARM)
Ulvu GANIZADE (AZE)
Aik MNATSAKANIAN (BUL)
Luka MALOBABIC (CRO)
Ibrahim Mahmoud Hamed Hassan GHANEM (FRA)
Idris IBAEV (GER)
Balint KORPAS I(HUN)
Aditya KUNDU (IND)
Ruslan TSAREV (KGZ)
Valentin PETI C(MDA)
Mihai PETIC (MDA)
Narek OGANIAN (RUS)
Mate NEMES (SRB)
Aleksandar MAKSIMOVIC (SRB)
Andreas VETSCH (SUI)
Leos DRMOLA (SVK)
Cengiz ARSLAN (TUR)
Maksym YEVTUSHENKO (UKR)

77kg
Abd Elkrim OUAKALI (ALG)
Karapet CHALYAN (ARM)
Sanan SULEYMANOV (AZE)
Pavel LIAKH (BLR)
Rosian Ognyanov DERMANSKI (BUL)
Antonio KAMENJASEVIC (CRO)
Jakub BIELESZ (CZE)
Evrik NIKOGHOSYAN (FRA)
Pascal EISELE (GER)
Georgios PREVOLARAKIS (GRE)
Zoltan LEVAI (HUN)
Sajan SAJAN (IND)
Roman ZHERNOVETSKI (ISR)
Matteo MAFFEZZOLI (ITA)
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Daniel CATARAGA (MDA)
Igor BESLEAGA (MDA)
Alexandrin GUTU (MDA)
Iwan NYLYPIUK (POL)
Ilie COJOCARI (ROU)
Roman VLASOV (RUS)
Viktor NEMES (SRB)
Denis HORVATH (SVK)
Furkan BAYRAK (TUR)
Yasaf ZEINALOV (UKR)

82kg
Chawki DOULACHE (ALG)
Maksim MANUKYAN (ARM)
Rafig HUSEYNOV (AZE)
Radzik KULIYEU (BLR)
Daniel Tihomirov ALEKSANDROV (BUL)
Filip SACIC (CRO)
Oldrich VARGA (CZE)
Ranet KALJOLA (EST)
Roland SCHWARZ (GER)
Tamas LEVAI (HUN)
Igor PETRISHIN (ISR)
Kairatbek TUGOLBAEV (KGZ)
Zied AIT OUAGRAM (MAR)
Mihail BRADU (MDA)
Gabriel LUPASCO (MDA)
Alvis Albino ALMENDRA JIMENEZ (PAN)
George Vlad MARIEA (ROU)
Milad Valerikovitch ALIRZAEV (RUS)
Branko KOVACEVIC (SRB)
Salih AYDIN (TUR)
Yaroslav FILCHAKOV (UKR)

87kg
Bachir SID AZARA (ALG)
Artur SHAHINYAN (ARM)
Islam ABBASOV (AZE)
Kiryl MASKEVICH (BLR)
Yoan Danielov DIMITROV (BUL)
Vjekoslav LUBURIC (CRO)
Ilias PAGKALIDIS (GRE)
Istvan TAKACS (HUN)
Kumar SUNIL (IND)
Hossein Ahmad NOURI (IRI)
Fabio PARISI (ITA)
Atabek AZISBEKOV (KGZ)
Szymon SZYMONOWICZ (POL)
Davit CHAKVETADZE (RUS)
Zurabi DATUNASHVILI (SRB)
Dogan GOKTAS (TUR)
Semen NOVIKOV (UKR)
Luis Eduardo AVENDANO ROJAS (VEN)

97kg
Adem BOUDJEMLINE (ALG)
Artur ALEKSANYAN (ARM)
Aliaksandr HRABOVIK (BLR)
Kiril Milenov MILOV (BUL)
Artur OMAROV (CZE)
Melonin NOUMONVI (FRA)
Michail IOSIFIDIS (GRE)
Alex Gergo SZOKE (HUN)
Hardeep HARDEEP (IND)
Mohammadhadi Abdollah SARAVI (IRI)
Nikoloz KAKHELASHVILI (ITA)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Choucri ATAFI(MAR)
Musa EVLOEV (RUS)
Mihail KAJAIA (SRB)
Damian VON EUW (SUI)
Suleyman DEMIRCI (TUR)
Vladlen KOZLIUK (UKR)
Luillys Jose PEREZ MORA (VEN)

130kg
Hemza HALOUI (ALG)
David OVASAPYAN (ARM)
Beka KANDELAKI (AZE)
Radoslav Plamenov GEORGIEV (BUL)
Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI)
Stepan DAVID (CZE)
Eduard POPP (GER)
Nikolaos NTOUNIAS (GRE)
Naveen NAVEEN (IND)
Rafal Andrzej KRAJEWSKI (POL)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Sergey SEMENOV (RUS)
Boban ZIVANOVIC (SRB)
Osman YILDIRIM (TUR)
Mykola KUCHMII (UKR)


Aisuulu TYNYBEKOVA (KGZ) est la seule championne du monde venue défendre son titre de lutte féminine (Photo : Gabor Martin)

Lutte féminine (les champions du monde 2019 sont en gras)

50kg
Turkan NASIROVA (AZE)
Miglena Georgieva SELISHKA (BUL)
Julie Martine SABATIE (FRA)
Debora Valeria TURE (GBS)
Lisa ERSEL (GER)
Devi NIRMALA (IND)
Maria LEORDA (MDA)
Emilia CIRICU BUDEANU (MDA)
Gloria Estefanny ASCA VILCAPOMA (PER)
Anna LUKASIAK (POL)
Emilia Alina VUC (ROU)
Ekaterina POLESHCHUK (RUS)
Evin DEMIRHAN (TUR)
Liliia MALANCHUK (UKR)

53kg
Tatyana VARANSOVA (AZE)
Zalina SIDAKOVA (BLR)
Sezen Behchetova BELBEROVA (BUL)
Marina RUEDA FLORES (ESP)
Hilary Ysaline HONORINE (FRA)
Nina HEMMER (GER)
Maria PREVOLARAKI (GRE)
Emanuela LIUZZI (ITA)
Iulia LEORDA (MDA)
Thalia Jihann MALLQUI PECHE (PER)
Roksana Marta ZASINA (POL)
Andreea Beatrice ANA (ROU)
Anzhelika VETOSHKINA (RUS)
Zeynep YETGIL (TUR)
Khrystyna Zoryana DEMKO (UKR)

55kg
Iryna KURACHKINA (BLR)
Annika WENDLE (GER)
Pinki PINKI (IND)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Katarzyna KRAWCZYK (POL)
Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS)
Bediha GUN (TUR)
Tetyana KIT (UKR)

57kg
Alyona KOLESNIK (AZE)
Evelina Georgieva NIKOLOVA (BUL)
Maria Victoria BAEZ DILONE (ESP)
Mathilde Hélène RIVIERE (FRA)
Laura MERTENS (GER)
Emese BARKA (HUN)
Anshu ANSHU (IND)
Arianna CARIERI (ITA)
Nuraida ANARKULOVA (KGZ)
Anastasia NICHITA (MDA)
Patrycja GIL (POL)
Veronika CHUMIKOVA (RUS)
Mehlika OZTURK (TUR)
Antonyna KULAHINA (UKR)

59kg
Bilyana Zhivkova DUDOVA (BUL)
Sandra PARUSZEWSKI (GER)
Sarita SARITA (IND)
Mariana CHERDIVARA ESANU (MDA)
Magdalena Urszula GLODEK (POL)
Svetlana LIPATOVA (RUS)
Anna FABIAN (SRB)
Elif YANIK (TUR)
Kateryna ZELENYKH (UKR)

62kg
Tetiana OMELCHENKO (AZE)
Lydia PEREZ TOURINO (ESP)
Ameline DOUARRE (FRA)
Luisa Helga Gerda NIEMESCH (GER)
Anna Hella SZEL (HUN)
Sonam SONAM (IND)
Aurora CAMPAGNA (ITA)
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Kriszta Tunde INCZE (ROU)
Liubov OVCHAROVA(RUS)
Cansu AKSOY (TUR)
Ilona PROKOPEVNIUK (UKR)

65kg
Elis MANOLOVA (AZE)
Mimi Nikolova HRISTOVA (BUL)
Debora LAWNITZAK (GER)
Sakshi MALIK (IND)
Anastasija GRIGORJEVA (LAT)
Irina RINGACI (MDA)
Mariia KUZNETSOVA (RUS)
Asli DEMIR (TUR)
Tetiana RIZHKO (UKR)

68kg
IrIna  Petrovna NETREBA (AZE)
Hanna SADCHANKA (BLR)
Sofiya Hristova GEORGIEVA (BUL)
Adela HANZLICKOVA (CZE)
Dalma CANEVA (ITA)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Khanum VELIEVA (RUS)
Nesrin BAS (TUR)
Alina BEREZHNA STADNIK MAKHYNIA (UKR)

72kg
Gozal ZUTOVA (AZE)
Yuliana Vasileva YANEVA (BUL)
Koumba Selene Fanta LARROQUE (FRA)
Maria SELMAIER (GER)
Preet Kaur GURSHARAN (IND)
Yanet Ursula SOVERO NINO (PER)
Alexandra Nicoleta ANGHEL (ROU)
Evgeniia ZAKHARCHENKO (RUS)
Zsuzsanna MOLNAR (SVK)
Buse TOSUN (TUR)
Alla BELINSKA (UKR)

76kg
Sabira ALIYEVA (AZE)
Vasilisa MARZALIUK (BLR)
Mariya Gerginova ORYASHKOVA (BUL)
Erica Elizabeth WIEBE (CAN)
Pauline Denise LECARPENTIER (FRA)
Aline ROTTER FOCKEN (GER)
Zsanett NEMETH (HUN)
Kiran KIRAN (IND)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Catalina AXENTE (ROU)
Ekaterina BUKINA (RUS)
Yasemin ADAR (TUR)
Anastasiia OSNIACH SHUSTOVA (UKR)

*Notez que cette liste est officieuse et sujette à modifications.